Un grand merci à mon UIDO, j'ai nommé Remus Lupin. Je ne le répéterai jamais assez, allez jeter un œil sur son site le Vif d'Or, le lien et dans ma bio, il est très bien fait et en plus, vous y trouverez quelques-uns de mes dessins ainsi que plusieurs news et interviews que je traduis à mes heures perdues.

Disclaimer : Toujours pareil, rien ne m'appartient, tout est à JKR. Je revendique cependant l'intrigue, Kiara Weasley et quelques autres.

Petite note de l'auteur : Je sais, vous avez attendu très longtemps mais cette fois, ça y est ! Mon correcteur m'a enfin rendu mes deux derniers chapitres alors je peux les mettre en ligne. Pour les éventuels réclamations sur cet inadmissible délai, son nom est juste en dessous… LOL. Non ! Non ! Je plaisante. Si vous me l'abîmez, qui va me corriger, hein ? LOL. On serait bien embêtées, tiens. Donc, avec beaucoup de retard, je vous souhaite bonne lecture.

Remus James Lupin : Ah ! Mon correcteur adoré ! Merci de trouver du temps pour moi ! Bisous.

Alixe : Ah ben non ! Bâcler n'est pas vraiment mon genre. Voilà donc l'avant dernier chapitre. Bises.

Vici Black : Alors que j'ai fourni un effort considérable pour replacer cette « histoire de cicatrice » comme tu dis, parce que finalement Perceval ne l'avait jamais vue, toi, tu me demandes d'où elle sort ? M'enfin… Kiara a une cicatrice comme celle de Harry et on le sait depuis le 2ème chapitre du Lion et du Serpent ! Sauf que la sienne, c'est un Norvégien à crêtes rouges qui lui l'a faite. Tu te rappelles, maintenant ? Bon, je sais, c'est loin tout ça… Quant à la vraie fin de cette histoire, ma foi, on y est presque. Bisous.

Julie : C'est ta fic favorite ? Oh, merci ! C'est très gentil. Ecrire un 3ème tome ? C'est beaucoup m'en demander pour l'instant mais comme la fin que j'ai imaginé est assez « ouverte », on verra. Et puis je veux lire le tome 6 en anglais. Comme mon histoire se passe aussi en 6ème année, ça risque de coincer un peu mais si j'arrive à caser mes persos pour une 7ème année en reprenant l'intrigue du 6, pourquoi pas ? Mais franchement, pour l'instant, j'ai un autre projet en tête alors, je me promets rien. Bises.

Celune : Ah ben oui, il a fallu attendre un peu, mon correcteur avait ses examens et il était plutôt stressé. Tu as tout lu d'un coup ? Je regrette juste que cette version FFnet se soit pas dans un français aussi limpide que je l'aurai souhaité mais bon… Je l'ai entièrement corrigé et je l'ai mis dans mon groupe yahoo, l'adresse est dans ma bio. Enfin, voici donc l'avant-dernier chapitre de cette fic. Bisous.

Alisa Adams : Oui, oui, comme d'habitude, tu lis dans mes pensées, ce chapitre, c'est la confrontation Rogue-Kiara et ensuite, il y aura le chapitre de la revanche ! LOL. Bises.

Lem Black : Salut la puce ! Oui, oui, je continue mais là, comme cette fic est déjà finie, y a plus grand-chose à faire. A plus. Bisous.

Vif d'Or : Salut toi ! Oui, même si ça coulait de source, j'ai eu du mal à goupiller toutes les situations. Mais bon, là, c'est fait et je suis contente du résultat. J'attends tes commentaires. Bises.

Oxaline : C'est vrai que quand j'ai imaginé la scène du baiser de Kiara et Drago devant Perceval, la première chose qui m'est venu à l'esprit, c'est le « aheum » LOL. L'avant-dernier chapitre juste plus bas. Bisous.

Lapin bleu sans patte : Mais qu'est-ce que c'est que ce pseudo ? LOL. Merci d'avoir lu l'intégralité de cette histoire. Je te confirme qu'il ne reste que deux chapitres à cette fic, celui-ci et celui de la semaine prochaine. La 3ème partie n'est pas vraiment à l'ordre du jour. Parce que le HP6 arrive et que ma 6ème année sera par conséquent à l'eau. Mais si y a possibilité de replacer mes persos dans une 7ème année, pourquoi pas ? Mais certainement pas pour tout de suite. Quant à savoir pourquoi je suis si cruel avec Drago, ma foi, je dirai que y en fait bien un, non ? LOL Comment ça c'est pas une raison ? Non, franchement, de toutes mes fics et la suivante ne sera pas mieux, c'est lui que j'aime torturer, c'est comme ça. Bises.

Luce W : Merci, merci pour tous ces compliments. Ravie que tu ais aimé mon travail. Voici donc la dernière ligne droite pour cette histoire. Bisous.

Tolede : Ola el macho ! Tiens, ça faisait longtemps que je ne t'avais plus appelé comme ça. Alors, non, si tu parles du paragraphe sur la guerre imminente. Je voulais juste replacer le contexte par rapport au livre. Quant au reste, j'ai opté pour un happy end parce que je voulais que cette histoire ait une fin joyeuse mais pas trop quand même, tu me connais. Donc la semaine prochaine, tu sauras enfin la conclusion que j'ai donné à cette fic qui m'a donné bien du mal parfois. Bises.

Angel's heaven : Tiens, toi non plus, tu ne t'ai pas rappelée que Kiara avait aussi une cicatrice en forme d'éclair ? Pourtant elle apparaît dès le 2ème chapitre de « Le Lion et le Serpent ». C'est un dragon qui lui l'a faite. Ça te revient ? Mais bon, ça n'a pas d'incidence pour la suite, j'en ai parlé uniquement parce que Perceval ne l'avait jamais vue. La réaction de Perceval est finalement logique. Il avait caché le journal à sa fille et il craignait qu'elle ne le rejette en bloc. Juste plus bas, l'avant-dernier chapitre.

Chapitre 48

Kiara et Drago quittèrent Remus Lupin dans le Grand Hall, après l'avoir remercié. Dès qu'ils furent dans la salle commune des Serpentard, ils montèrent dans la mansarde de la petite tour. La température était agréable, les elfes de maison avaient veillé à maintenir l'antique poêle en fonte allumé. Kiara ôta sa cape et ses gants et s'approcha de la source de chaleur. Elle fit tournoyer ses mains au-dessus du poêle en fermant les yeux.

- Merlin… Quel bien ça fait !

Drago rit doucement et se plaça derrière elle pour l'enlacer. Il posa son menton sur son épaule et tourna doucement la tête pour humer ses cheveux.

- Alors, vas-tu te décider à me dire clairement quels sont ces fameux projets d'avenir dont ton père parlait ? Tu ne pars pas, n'est-ce pas ?

Elle fit pivoter son visage vers lui et plongea son regard bleu nuit pailleté d'or dans les pupilles claires de son compagnon.

- Non, Drago, je ne pars pas, ni maintenant, ni plus tard.

- C'est génial mais je ne suis pas certain de bien comprendre ce que ça signifie exactement.

- Et bien, je crois que je ne réalise pas encore vraiment la portée de cette décision. En fait, Papa était persuadé que je le détestais de m'avoir caché le journal de maman. Quand il a su que je m'étais rapproché de Rogue, il a pensé que… je ne voulais plus de lui… que je lui préférerai Rogue…

Drago fit une grimace éloquente mais ne l'interrompit pas.

- C'est ridicule, bien sûr mais, d'un autre côté, je n'ai pas pu nier que Poudlard m'avait beaucoup apporté et que je m'y étais fait des amis. C'est vrai aussi que j'ai appris à mieux connaître notre cher professeur de Potions et que je ne peux pas simplement effacer son existence de ma vie. Alors, comme je ne peux pas choisir entre mes deux pères, je ne veux pas choisir, j'ai dit un truc sans réfléchir… Je lui ai dit que je pourrai faire comme les autres élèves de Poudlard, c'est-à-dire, partager ma vie entre périodes scolaires et vacances à Oslo…

Kiara fit une courte pause.

- Tout de suite après, j'ai été horrifiée de cette proposition purement égoïste mais Papa a décrété que c'était la solution parfaite.

- Il a raison, non ?

La jeune sorcière soupira puis lui offrit un faible sourire.

- Ouais. Je souhaite seulement qu'il ne regrette jamais sa décision. Je ne supporterai pas de le savoir triste et seul.

- Je comprends ton inquiétude mais c'est dans l'ordre des choses, non ? Les enfants quittent leurs parents pour vivre leur vie. Bien sûr, toi, c'est un peu différent, tu quittes un père pour en côtoyer un autre mais, plutôt que de s'en attrister, Perceval doit surtout s'en réjouir. Il sait que Rogue te protégera au prix de sa propre vie, il l'a prouvé.

- Me protéger, oui, mais si on tient compte de son attitude cette semaine, ajouta-elle, amère, je ne suis pas certaine qu'on retrouve la relation qu'on avait péniblement établie. Il se montre à nouveau si distant.

Drago secoua la tête.

- Kiara ! Tu n'as donc pas compris que Rogue avait peur de te perdre, lui aussi ! Il s'est blindé, c'est tout ! Maintenant que tu es sûre de rester, va lui parler, par Merlin !

Bien que le doute était encore clairement visible dans son regard, elle opina du chef.

- D'accord, j'irai lui parler. Après le repas du soir. Si il accepte de me parler, évidemment.

Drago l'enlaça plus fort.

- Ne t'inquiète donc pas, Kiara. Rogue a plein de défauts et je te parie qu'il prend un malin plaisir à montrer le pire de lui-même, mais, crois-moi, au fond, c'est un type bien. Il a toujours été là quand j'ai eu besoin de lui…

Cette dernière phrase n'était guère plus qu'un murmure.

Kiara se tourna complètement pour se retrouver face à lui. Elle lui caressa doucement le visage qu'il s'efforçait de maintenir indéchiffrable.

- Et toi, comment tu te sens ? demanda-t-elle doucement.

Et avant qu'il ne lui serve une réponse toute faite, elle lui couvrit la bouche de l'index et ajouta :

- Je veux dire : comment tu te sens vraiment ?

Il haussa les épaules, désinvolte mais ses traits fins s'étaient crispés.

- Je ne sais pas comment je me sens vraiment. Je ne sais même pas comment je devrais me sentir, c'est dire si c'est confus.

Il se détacha d'elle et fit quelques pas vers la fenêtre nord. Après plusieurs poignées de secondes, pendant lesquelles Kiara se prit à regretter sa question pourtant légitime, Drago ne dit rien puis il pivota et lâcha d'une voix altérée par l'émotion. C'était comme une digue qui s'était rompue.

- Je n'éprouve aucun chagrin à la mort de mon père, est-ce que ça fait de moi un monstre insensible ? Par Merlin, j'espère que non ! Tu veux la vérité ? La vraie vérité ? Je vais te la dire ! Je pense que Lucius Malefoy était un salaud de la pire espèce, un meurtrier, un bourreau et que personne ne le regrettera. Il a fait tellement de mal autour de lui… Ma mère… elle… elle a…

Incapable de poursuivre, il se tut et se cacha le visage dans les mains. Kiara s'avança vers lui et l'étreignit pour lui communiquer chaleur et réconfort. Quand il releva la tête, elle vit que ses iris étaient rouges et ses joues humides. Emue, elle le serra plus fort.

- Je le déteste tellement, Kiara, murmura-t-il, la voix rauque. Je le déteste de n'avoir pas su nous aimer, ma mère et moi. Quoi que nous fassions, ce n'était jamais assez…

- Je sais, Drago, je sais, chuchota-t-elle en déposant d'infimes baisers sur ses pommettes. C'est fini maintenant, il ne fera plus de mal à personne.

- Tu oublies ma mère, Kiara. Elle est en prison pour nous avoir débarrassé de cette bête malfaisante. Tu vois, même en enfer, il réussit à la torturer.

- Drago, il faut avoir confiance. Elle sortira, affirma-t-elle avec un sourire confiant. Tu ne m'as encore dit comment elle allait. Comment supporte-t-elle la situation ?

Drago inspira une grande bouffée d'air pour se ressaisir et sourit faiblement.

- Je dirai honnêtement que ça va. Je ne l'ai pas trouvée aussi abattue que je le pensais. Elle est forte, tu sais. Quand je lui ai parlé des décisions ministérielles concernant la fortune des Malefoy et des scellés posés sur le Manoir, tu sais ce qu'elle a fait ? Elle a ri. Je n'en croyais pas mes oreilles. Alors, je lui ai demandé ce qui la faisait rire ; elle est redevenue sérieuse et m'a déclaré qu'elle n'allait certainement pas regretter cet endroit sinistre qui l'avait rendu malheureuse pendant presque vingt ans. Quant à l'argent qui lui avait toujours permis de maintenir un train de vie élevé et qui remplit maintenant les caisses du Ministère, elle s'en fiche aussi. Elle m'a confié, cette fois à voix basse, qu'elle avait été dotée d'une somme plus qu'honorable le jour de son mariage et que, sur la fortune des Black, le Procureur ne pourrait rien.

- C'est une bonne nouvelle, vous aurez de quoi vivre et ta mère pourra reconstruire sa vie.

- Oui, mais pour ça, il faut qu'elle gagne son procès…

- Ne sois pas si pessimiste. Elle le gagnera. Tu dois y croire, Drago.

Il la dévisagea intensément un long moment sans rien dire.

- Quoi ?

Il ne dit toujours rien.

- Quoi ? répéta-t-elle en plissant son nez.

- Je t'aime Kiara Weasley.

- Oh… Je t'aime aussi Drago Malefoy.

§§§§§

Severus Rogue n'apparut pas au repas du soir. Kiara était assise avec les Gryffondor. Elle leur avait raconté dans le détail les événements de l'après-midi à Ste-Mangouste. Drago, quant à lui, ravi de retrouver ses camarades Serpentard après une semaine d'Infirmerie, n'y avait vu aucun inconvénient.

- Bon, je descends au sous-sol, dit-elle en avalant la dernière cuillérée de son crumble de pommes.

- Je voulais te demander, Kiara, dit Ron, une expression vraiment soucieuse inscrite sur son visage criblé de tâches de rousseur, est-ce que toutes ces étranges filiations, auxquelles je ne comprends pas grand-chose, font que je dois considérer Rogue comme mon cousin ?

Sa remarque souleva l'hilarité de tous les membres de l'AD sauf Hermione qui secouait la tête, désespérée.

- Je pense que ça ne fait aucun doute, répondit-elle avec sérieux.

Ron tressaillit et lança autour de lui un regard alarmé.

- Mais non, camarade, elle te fait marcher, déclara Harry en lui tapotant l'épaule pour le rassurer.

Kiara lui tira la langue.

- Harry, tu n'es pas drôle.

- Et toi, tu es sadique de lui faire croire un truc pareil ! Je n'ignore pas que pour Ron, Rogue arrive directement après les araignées…

Elle fit un sourire angélique assez convainquant.

- Oh vraiment ? Allez, je file.

Elle prit sa cape de laine, l'agrafa sous son menton et, après un dernier signe à ses amis et à Drago qui avait levé la tête, elle sortit de la Grande Salle.

Quelques minutes plus tard, elle atteignait les cachots. Elle bifurqua au second couloir et se retrouva devant les appartements de Rogue. Elle frappa assez fort mais ne reçut aucune réponse. Elle essaya une nouvelle fois, sans plus de succès.

Elle revint sur ses pas et se dirigea vers la salle de classe de Potions. Elle avait toutes les chances de le trouver dans son laboratoire.

En effet, quand elle entra dans la salle de cours, elle vit que la porte du labo était ouverte. En s'approchant, elle distingua sur le mur du fond l'ombre de Rogue rendue mouvante par la lumière dansante des torches. Soudain, un bruit de verre brisé la fit sursauter. Elle entendit Rogue jurer grossièrement et grogner un « Reparo » excédé. La carafe de verre se ressouda immédiatement mais le contenu – un liquide brûlant d'un violet intense – s'infiltra sournoisement entre les dalles disjointes du sol pour s'évaporer dans un chuintement de vapeur moins de vingt secondes après.

Rogue soupira avec lassitude et reposa bruyamment la bouteille sur le plan de travail en marbre. Kiara se dit que ce n'était peut-être pas le moment mais d'un autre côté, avec Rogue, ce n'était jamais le bon moment. Il était donc inutile d'attendre qu'il soit de meilleure humeur.

- Professeur Rogue ? l'appela-t-elle d'une voix ferme.

Son extrême froideur de ces derniers jours l'avait un peu échaudée ; elle n'osait plus employer son prénom. Rogue se retourna, le dos raide, le visage fermé.

- Que faites-vous là,Weasley ? demanda-t-il d'une voix coupante.

Kiara refusa de se laisser démonter.

- Je suis venu vous parler, Professeur.

- Pas le temps, répliqua le Maître de Potions assez sèchement. D'ailleurs, vous pouvez économiser votre salive, je sais déjà ce que vous êtes venue me dire.

La jeune fille croisa les bras et haussa un sourcil interrogateur.

- Ah, vraiment ?

Il lui jeta un regard noir.

- Vous étiez à Ste-Mangouste cet après-midi, n'est-ce pas ?

- C'est exact.

- Votre père est sorti aujourd'hui ? Il est ici ?

- A Poudlard ? Merlin, non ! Il est au Terrier, chez Arthur et Molly.

Rogue sembla digérer la nouvelle. Après un long silence, il se décida à enfin demander :

- Quand partez-vous ?

- Et bien, en fait, je ne rentre pas à Oslo avec Papa.

Les yeux noirs de Rogue se réduisirent à deux fentes.

- Vous ne partez pas ?

- Non. J'ai eu une longue conversation avec lui et je lui ai fait comprendre que j'avais trouvé ma place ici ; alors nous avons trouvé une sorte de compromis qui… ne lèse personne. Je poursuis ma scolarité ici, à Poudlard, et je le rejoins à la Tanière pendant les vacances, comme n'importe quel autre élève.

Rogue eut un rire incrédule.

- Et il est d'accord avec ce… compromis, comme vous dites ?

Kiara acquiesça.

- Il veut mon bonheur. Et mon bonheur, c'est aussi ne pas me couper de ceux qui m'ont aidée et soutenue pendant son absence. Ici, je suis bien. Il y a Drago, mes amis et vous, bien sûr, déclara-t-elle en le regardant droit dans les yeux.

Elle fit une pause tandis que Rogue attendait qu'elle poursuive.

- Je ne peux pas simplement oublier ce que vous êtes pour moi, Professeur. Je ne le veux pas ! Mais je ne veux pas choisir non plus entre vous deux. C'est impossible. Alors…

Rogue la regardait sans pouvoir articuler un mot. Dès qu'il avait vu entrer ce petit bout de femme dans la Grande Salle pour la Cérémonie de la Répartition, il avait pressenti que sa vie ne serait plus jamais la même, mais là, ces paroles lui coupaient littéralement le souffle.

- …alors, je me suis dit que je pourrai partager mon temps entre vous deux.

- Tu veux nous partager ? répéta-t-il en reprenant sans s'en rendre compte un tutoiement plus familier.

Kiara eut un sourire ravi.

- Oui. Si vous… si tu es d'accord, bien sûr.

Puis elle grimaça.

- A moins bien sûr que je me sois trompée sur toute la ligne. Peut-être que tu me considères toujours comme un boulet dans ta vie et que tu préfères jusqu'à oublier mon existence…

Rogue sentit ses joues s'échauffer légèrement en repensant à son comportement de la semaine.

- Oh… Non ! C'est juste que je croyais… Peu importe.

Il fronça les sourcils.

- Tu veux vraiment qu'on… ?

- Oui ! Je veux qu'on reprenne le genre de relation qu'on avait établie. On s'entendait plutôt pas mal, non ?

Elle regarda autour d'elle, émerveillée.

- Et puis j'adore ce labo !

Cette fois, Rogue ne put s'empêcher de rire.

- C'est sûr qu'un tel enthousiasme pour mon laboratoire pèse fortement dans la balance !

Il reprit son sérieux.

- Kiara, je suis d'accord.

- C'est vrai ?

- Oui. Mais, il faudra reprendre notre code de discrétion. Il fonctionnait bien. Tu n'es pas comme ces têtes de linottes qui oublient aussitôt ce qu'on leur dit.

- Aucun problème ! s'écria-t-elle, folle de joie, avant de lui sauter au cou et de le serrer contre elle.

Severus lui rendit son étreinte.

A suivre…

Voilà, la semaine prochaine, ultime chapitre de cette fic. Je le mettrai en ligne avant la sortie du HP 6, certainement jeudi, au plus tard vendredi.

Merci d'avoir lu jusque-là (merci Origine, j'adore ta formule) et merci de prendre le temps de me faire part de vos remarques.

Gros bisous à tous.

Bye.

Falyla