Base : GW
Genre : angst
Auteur : Loreilaï
Ephémère
La vie est pourrie. Si, la vie est pourrie, c'est le monde où on vie qui est pourri. Tout est corrompus dans ce monde. Tu ne me crois pas ?
Ecoute et crois moi.
Dans ce monde tout est éphémère. Les plantes, les animaux, les hommes. Tous meurent un jour. Même la planète va finir par crever.
Quoi ? Non, même les sentiments sont éphémères.
Des exemples ? Le bonheur, ça ne dure pas très longtemps. La colère s'estompe très vite aussi. Le désir est vite oublié.
Comment ? L'amour ?
Non, l'amour vient, reste un moment puis il se transforme. Il devient la tristesse, la haine puis la douleur. Oui, même si l'autre aime aussi, ça ne dure jamais.
La seule chose qui n'est pas éphémère dans ce monde c'est la douleur.
La joie, l'amour, la haine, le désir, tout fuit...
Mais la douleur. La douleur reste après tout.
La preuve ? Regarde.
Moi j'ai vécu une vie pourrie puis j'ai trouvé un but, une raison pour survivre. Mais pas de raison pour vivre. Et lorsque j'ai trouvé une raison de vivre cette raison c'est transformé.
En quoi ?
En douleur. La douleur d'être ignoré, la douleur de vivre ou plutôt de survivre. La douleur de survivre sans raison de vivre. Puis la douleur de survivre tout court. On peu subsister sans raison de vivre, mais lorsque l'on a connu une raison de vivre cela devient la pire douleur.
A quoi ça sert de survivre sans but et sans raison de vivre ? A quoi ça sert de survivre pour être ignoré, rejeté ? Pour être briser. Pour que même le coeur est mal.
La douleur est une vision de l'esprit.
Ouais, ben ça a beau être une vision ça fait vachement mal.
Alors la seule chose que j'ne peux pas prouver c'est que la douleur reste après.
Si elle reste après ça c'est qu'elle n'est pas éphémère après tous.
Ce sera la seule chose qui ne l'est pas dans ce monde et dans l'autre.
Alors voilà.
Pour le savoir il n'y a qu'un moyen.
Personnellement j'espère que non.
Si elle subsiste alors tan pis.
Je n'aurais plus rien à dire.
Voilà, c'est fait. La douleur est partit. Pendant exactement deux seconde. Le moment où tu m'as parlé, pour la première fois.
Et maintenant il n'y a plus rien.
Ces deux mots on suffi a me libérer.
Deux mots que je n'oublierai jamais, deux mots que je ne veux jamais oublier.
Mais deux mots dit un peu trop tard.
« Ai shiteru.
Ne pars pas Duo !
Ai shiteru...! »
Fin.
Le seul point positif de cette fic est que j'ai casé mon 'la douleur est une vision de l'esprit' dixit White in Dark Angel. Pff c'est plein de répétition et en plus j'avais décidé de plus utiliser le japonais de fan girl TT
