Titre : été noir
Résumé : Le cœur des vampires est fait de pierre. Ils tuent pour le plaisir de voir les autres souffrir. Mais un vampire va être l'exception à la règle. Il se retrouvera assailli par de nouveaux sentiments. Des sentiments qu'il ne connaît pas et qu'il ne sait pas gérer. La personne responsable de tout ça ? Hermione Granger, bien sûr ! Venez lire Please !
Disclaimer : Rien n'est à moi, tout à Mme Rowling. Je compte bien me les faire offrir à noël ! croise les doigts
Auteur : MOUA ! bee orchid !
Avertissements : Cette fic a été inspirée de trois films : 'Underworld', 'Van Helsing' et l'incontournable 'La reine des damnés'. Voilà, donc ne vous étonnez pas de trouver quelques similitudes !
Note de l'auteur : Coucou ! Me re-voilà avec une nouvelle fic, je pense qu'elle ne sera pas longue, 6 ou 7 chapitres. J'espère qu'elle va vous plaire parce que je l'ai fait après avoir loué la cassette 'underworld', je me suis donc inspirée de ce film. Peut-être plus au niveau de la forme vestimentaire des individus. :) Dites moi ce que vous en pensez !
REVIEWS, please !
Note du 3 mars 2006 : Ce chapitre a été corrigé après relecture. J'y ai fait quelques changements. Je suis navrée si j'ai encore laissé passer des fautes mais je n'ai pas de correcteur automatique.
Rating : R, on n'est jamais trop prudent.
OoOoOoOoO
été noir
OoOoOoOoO Chapitre 1 : Le souffle de la nuit …Le vent soufflait doucement. Il était trois heures du matin. Les portes du bar 'Gruk sick' s'ouvrirent avec violence laissant des personnes en sortirent. Elles étaient toutes habillées de noir. Leurs cigarettes brillaient dans la nuit, comme de petites ampoules rouges. Ces personnes étaient 6.
Ces six hommes, car il s'agissait d'homme, marchaient en rigolant, deux d'entre eux titubaient mais ils ne semblaient en aucun cas gênés de l'odeur nauséabonde d'alcool qu'ils dégageaient. Ils rigolaient fort. Très fort, trop fort.
Une femme blonde, maquillée plus qu'il ne le fallait, était accrochée aux bras du plus grand de la bande. Ces bottes noires tapaient contre le pavé de la rue avec régularité.
Une autre, visiblement assez éméchée aussi, roucoulait en zigzaguant et en vérifiant que son petit ami la suivait. Elle tenait sa jupe de cuir qui ne cessait de remonter à cause des trop longues enjambées qu'elle faisait.
« Eh, Travis, ta petite amie te snobe, non ? Regarde comme elle court ! hurla le plus grand des individus, entourant son bras autour de la taille de la blonde »
« Elle va pas courir loin, hein Rana ? »
La Rana en question émis un petit rire qui était censé être assez coquin. Elle avait enfin lâché sa jupe pour se mettre au milieu de la route, les mains sur les hanches.
« T'es jaloux Brian ? provoqua Rana. »
« Non, moi j'ai ce qu'il faut. »
Et comme pour le prouver, Brian se pencha et embrassa à pleine bouche la blonde.
Rana éclata de rire et tendit les bras vers le groupe.
« Tu en veux aussi, chérie ? Demanda Travis. »
« Viens chercher ! »
Et Rana partie en courant. Elle ne regardait pas où elle allait et elle dérapa plusieurs fois sur le sol pavé, mouillé du brouillard. Soudain, elle percuta avec violence un torse musclé qui ne bougea pas d'un centimètre malgré le choc.
« ooooouuuuuuuuuppppssss... pardon… marmonna-t-elle. »
« Mais ce n'est pas grave, belle demoiselle, fit en souriant l'inconnu. »
Rana gloussa et regarda Travis d'un regard plein de sous-entendus du genre : 'il me drague, LUI. Il me dit que je suis belle, LUI.'
Travis toisa l'homme.
« Permettez vous que j'emprunte votre amie pour une ou deux heures seulement ? questionna l'homme. »
Travis n'en revenait pas, non seulement il draguait sa copine mais en plus il demandait la permission pour partir avec elle. Il était fou.
« Mais ça va pas, je préfère crever, oui ! hurla-t-il »
« Bien dit Travis, murmura Brian. »
L'homme se tourna alors vers eux. Il avait un visage fin, blanc comme de la porcelaine, mais pas maladif. Ses lèvres étaient roses pâles et ses yeux gris acier colère tempête. Ses cheveux blonds retombaient avec prestance et encadraient son visage parfaitement. Son allure générale incité l'ordre et l'obéissance. Il était beau et son regard en disait long sur sa colère. Mais au grand étonnement de Tarvis, il lui sourit. Un sourire froid et sans vie. Un sourire que l'on fait quand on sait qu'on aura le dernier mot par n'importe quel moyen.
Travis fléchit.
« Vraiment ? Susurra l'homme. »
Travis recula violemment, tellement qu'il en cogna Brian.
« Vraiment ? répéta-t-il »
Cette fois, ce fut Brian qui tira Travis en arrière. Il répondit :
« T'affole pas mec ! Entre pote, on peut s'aider, hein ? Fais comme tu le sens, y' a aucun problème. Elle s'appelle Rana. Mais fait quand même gaffe, elle est mineure, elle a 17 ans. Bon, je vais vous laisser… Sois sage Rana ! »
Et la bande disparut en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Rana n'en croyait pas ses yeux, ses amis et cet imbécile de Travis l'avaient laissée tomber comme une vulgaire chaussette. Vive l'amitié !
Mais bon, si ce mec était assez imposant pour faire fuir des gens, elle ne pouvait que se sentir flattée d'avoir été remarquée par lui.
« On dirait qu'ils ont peur de toi, commença-t-elle. »
L'homme se tourna et commença à marcher vers le sens opposé dans lequel était partie la bande. Rana le suivit.
« Et… Tu t'appelles comment ? risqua la jeune fille. »
« C'est important ? demanda l'homme en jetant un coup d'œil autour de lui. »
« Ben… ouais. Toi tu sais déjà que je m'appelle Rana et que j'ai 17 ans. Par contre, j'connais rien de toi. »
L'homme la toisa puis répondit, un peu pour s'en débarrasser ;
« J'ai 18 ans. »
« Ouahhhh ! Tu fais beaucoup plus vieux, c'est cool ! euh… on est où là ? »
« Dans un parc. »
« Il me fout la trouille ton parc, y a personne. C'est un peu lugubre. »
Rana frissonna. Et se rapprocha de lui.
« Pourquoi tu voulais qu'on soit seul, tous les deux ? demanda-t-elle d'une voix chantante de sous entendus.. »
« Parce que j'ai faim. »
Rana se détacha lentement de l'homme et le regarda comme s'il était fou :
« Faim ? Répéta-t-elle. Va t'acheter un sandwich ! »
« Non. Je n'ai pas faim de ça. »
« T'as faim de quoi, alors ? Remarque y a pas grand chose à bouffer dans ce coin là ! »
« C'est précisément pour ça que je t'ai emmenée avec moi, Rana, répondit l'homme. »
Rana le regarda de travers, puis haussa les épaules. Elle fourra sa main dans son petit sac rouge et sortit une cigarette. D'un geste brusque, elle l'alluma. Elle regardait l'inconnu à travers la fumée qu'elle expirait.
"Tu ne veux pas t'asseoir ? Demanda l'homme en pointant du doigt un banc à la peinture blanche écaillée. »
« Ouais, si ça te fait plaisir. Tu veux pas qu'on aille chez toi plutôt ? »
« On est mieux là, répondit-il simplement. »
Il se pencha alors vers la jeune fille. Sa main s'avança pour écarter avec délicatesse les cheveux bruns de sa compagne. Rana n'arrivait plus à détacher ses yeux de lui.
Ses yeux. Si gris. Si froid. Ils étaient comme magnétiques, comme un aimant. Elle était sûre alors qu'elle pourrait faire tout ce qu'il voulait, s'il lui demandait. Tout. Juste pour qu'il la regarde encore.
« Comment t'appelles-tu ? Souffla-t-elle. »
« ça n'a aucune importance, chuchota l'homme. »
Il l'embrassa alors délicatement, doucement, comme si la séduction passait pour lui en premier. Rana trembla, son cœur se serra, elle ne pouvait plus respirer. C'était fantastique. Rana venait de tomber amoureuse de l'illustre inconnu.
Quand il se détacha d'elle, elle eut froid. La froideur d'un manque évident. Elle l'attrapa alors par le cou et se fut à son tour de l'embrasser. Elle fut violente, exigeant tout de suite plus.
Il se laissa faire, glissant ses mains sur son corsage rouge ou sur la douceur de ses cuisses. Rana gémissait doucement contre sa bouche.
Le ventre de l'inconnu grogna.
Il se détacha d'elle pour mieux l'emprisonner dans ses bras. Sa bouche descendit le long de sa mâchoire, s'arrêta sous l'oreille. Il déposa à cet endroit précis un baiser léger. Rana sursauta, un long frisson parcouru sa colonne vertébrale. Ses lèvres étaient froides.
Les mains de la jeune fille agrippèrent le manteau de l'homme pour le rapprocher plus encore d'elle. Il eut un petit ricanement. Il inonda de baisers son cou. Le cœur de Rana battait vite et fort.
« Le secret, chuchota l'inconnu, pour mieux déguster, c'est d'exciter sa proie au maximum. »
Le cœur de Rana augmenta plus encore sa course folle. Il lui semblait qu'elle manquait d'air.
Le jeune homme embrassa la veine de son cou. Il ouvrit doucement la bouche, doucement. Deux longues canines furent révélées, Rana ne s'aperçue de rien. Ses canines se positionnèrent sur la veine qui battait. Une légère pression de l'homme, et elles s'enfoncèrent dans la peau de Rana. Une goutte de sang rouge sombre s'échappa et roula le long de son cou.
Rana poussa un cri et tenta de se dégager mais l'homme serra sa prise. Elle se débattait ses jambes s'agitaient dans l'air vainement.
« Je… vous en prie… laissez moi… laissez-moi.. »
Elle faiblissait bientôt, on ne put entendre que de petites protestations.
L'homme la lâcha enfin, du sang perlait sur le coin de ses lèvres. D'un coup de langue, il les fit disparaître. Rana était allongée sur le banc. Deux trous rouges se détachaient sur son cou. La lune apparut à travers un nuage, éclairant d'une douce lumière argentée le corps de la femme. Elle n'était pas encore morte. Elle fixait son meurtrier d'un regard de fou.
« Il est beau, pensa-t-elle, on dirait un ange »
Comme s'il avait lu dans ses pensées, il lui fit un sourire ironique. Il se pencha alors sur elle et lui murmura à l'oreille :
« Je m'appelle Draco… »
OoOoOoOoOLe matin suivant, la police trouva dans un parc vide le cadavre d'une jeune fille. Elle était allongée sur un banc, une main traînait par terre. Sur son regard se lisait une peur sans nom, mais aussi une admiration enfantine.
Les policiers ne purent que frémir devant les deux terribles trous qu'ils découvrirent ; des trous pareils à ceux que font les vampires.
OoOoOoOoOLe jour se levait sur Poudlard. La nuit avait été froide à cause du brouillard, mais les élèves protégés dans le dortoir ne le sentirent pas.
Hermione Granger lisait 'sorts et enchantements pour les sorciers malins', elle était installée dans la salle commune pour attendre ses deux meilleurs amis, Harry Potter et Ron Weasley.
Un vacarme caractéristique à ces deux balourds d'amis lui indiqua qu'ils descendaient.
« Un jour mon prince viendra…, mima Harry, ahahahahhahahaha, j'arrive pas à le croire, Ron chantant sous la douche. »
« Ooooohhh, c'est bon Harry, pesta Ron, rouge comme une pivoine. »
Harry sauta sur le canapé à côté de Hermione en lui faisant un grand sourire.
« Tu croiras jamais ce que je vais te dire ? Dit Harry. »
« Je pense, si… , répliqua Hermione, Ron chante faux sous la douche une chanson de dessin animé moldu, c'est ça non ? »
« NON ! Explosa Ron, d'abord je ne chante pas faux, ensuite je ne connais pas ton dessin animé de je ne sais pas quoi ! Et puis, si je chantais ça, c'est parce que Dean l'avait chanté hier et que ça m'est resté dans la tête ! »
Hermione eut un sourire indulgent. Et Harry éclata de rire.
« Allez, faut peut-être penser à aller prendre le petit déjeuner »
« Ouais, marmonna Ron, surtout qu'on a potion avec la chauve-souris de Rogue. »
Harry, Hermione et Ron descendirent les escaliers pour atterrir dans la grande salle. Pratiquement toute l'école était déjà levée.
Tandis que Ron s'empiffrait d'œufs et de toasts, Hermione et Harry feuilletaient la gazette du sorcier.
« C'est pas possible, t'as vu ça Hermione ? Demanda Harry. »
« Ce sont des vampires qui ont fait ça, dit-elle après une lecture attentive de l'article, pauvres moldus. Ils ne savent plus quoi penser !»
La cloche de rentrée en classe les fit tous sursauter et ils se dépêchèrent de se diriger vers le cachot de potion.
Le professeur Rogue n'était pas encore là, et les élèves de Serpentards attendaient déjà devant les portes.
« Hey ! Regardez qui nous arrive ; le balafré, le pauvre et la sang de bourbe ! Fait pitié ! »
Et Pansy éclata de rire, heureuse de la stupidité qu'elle venait de dire. Elle jeta un regard vers Draco pour voir s'il avait remarqué qu'elle venait de les ridiculiser. Draco souriait.
« Excuse-nous, Pansy, ajouta Hermione d'un ton acerbe, mais tu es mal placée pour nous faire la morale, non ? »
« Quoi ? cracha Pansy. »
« Je n'aimerais pas être un toutou à sa mémère moi, 'Drakichou, tu veux que je fasse quelque chose pour toi, hein ? Tu veux ? N'importe quoi ! Dis-moi !', imita Hermione en se déhanchant exagérément et en lançant des regards langoureux à Harry. »
Tous les Griffondors étaient pliés de rire. Pansy dévisageait avec haine Hermione.
« Ne joue pas avec le feu, Sang de bourbe, s'éleva la voix de Draco, tu risques de te brûler. »
Neville et quelques-uns, arrêtèrent immédiatement de rire. Hermione le toisa et ouvrit la bouche pour répondre quand le professeur Rogue arriva.
« Allez tout le monde rentre en classe, hurla-t-il en jetant un coup d'œil à Harry. »
Il eut un bruit d'affolement général et tout le monde se précipita pour trouver des places au dernier rang.
Quand Hermione fut installée, elle sentit un regard lourd derrière elle…
Elle se retourna.
Draco la fixait. Il souriait. Hermione crut distinguer deux longues dents dépasser de ses lèvres pâles.
A la vue de la terreur qui s'inscrivait sur le visage de la Griffondor, Draco fut encore plus heureux. Hermione tremblait devant ses parchemins.
« ça ne peut être possible, un vampire ! » balbutia-t-elle.
OoOoOoOoO
TO BE CONTINUED
OoOoOoOoO
Et voilà ! J'espère que ça vous a plu ! Le début est un peu bizarre, peut-être que vous vous êtes ennuyé à lire la mort de cette pauvre Rana, mais il me semblait important de montrer comment s'y prend Draco pour se nourrir ! J'ai essayé de faire cette scène effrayante, mais bon, à vous de juger !
REVIEWS !
La suite arrivera dans une semaine ou deux, je dois updater mes autres fics.
BISOUS
Bee orchid
