Titre : Une blessure trop profonde.
Auteur : Azalea
Origine : Harry Potter
Genre : Dramatique.
Couple : Harry/Drago
Disclamer : Je ne fais qu'emprunter les personnages… Snif !
Résumé : Après avoir triché à un contrôle, Drago doit se confronter à son père. Comment cela va-t-il se passer ?
Note : Je suis désolée d'avoir mis autant de temps à poster ce chapitre, mais entre ma qualification à écrire et mes examens, je n'ai pas trouvé un moment à moi… Gomen nasai. Néanmoins, je tiens à remercier pandoria, Angel293, daphn malfoy, ornaluca, Paradise Nightwish, Helios, Kao'chan, Zazan et bioupyet encore pardon pour la longue attente de ce chapitre.
Chapitre II.
/Harry/
Après le cours de défense contre les forces du mal, nous allâmes tout droit à la grande salle pour y déjeuner. Là-bas, nous nous assîmes à la table destinée aux Gryffondors et nous servîmes chacun notre repas avant de commencer à manger.
Cependant, mon attention se détourna bien vite de mon assiette pour se diriger bientôt vers le clan des Serpentards, et en particulier vers un seul : Malefoy.
Celui-ci s'était mis à l'exception de Goyle et Crabbe. Je fus d'autant plus surpris de constater qu'un livre était ouvert devant lui et qu'il tentait de l'étudier de son regard… resté triste depuis la veille.
- Qu'est-ce que tu regardes, Harry ?
La voix de Ron me sortit brusquement de ma réflexion.
- En fait, c'est Malefoy, je le trouve différent depuis hier. Répondis-je.
- Pourquoi te préoccupes-tu de ce prétentieux, Harry ? Il n'en vaut pas la peine ! Intervint immédiatement Hermione.
- Tu as sans doute raison…
- Evidemment qu'elle a raison ! S'exclama Ron. Laisse Malefoy où il est, ce sera beaucoup mieux ainsi !
Connaissant Ron, je savais que si j'insistais, la discussion risquait de tourner à la dispute. Donc, forcé d'acquiescer, j'oubliais Malefoy momentanément afin d'être à présent plus attentif à ce que me disaient mes deux amis.
Malheureusement, le temps passa trop rapidement à mon goût et après cette courte pause, nous dûmes reprendre les cours avec Rogue dans les donjons du château. Ce dernier gardait comme à son habitude son air méprisable lorsque nous entrâmes. Il ne perdit d'ailleurspas une minute pour nous expliquer ce que nous avions à faire. Pour ne pas changer, la potion demandée ne fut pas l'une des plus simples à réaliser et comme toujours, Nevile avait rapidement provoqué une catastrophe. Rogue lui cria dessus comme à chaque fois qu'il se trompait. On pouvait apercevoir une fumée verdâtre sortir de son chaudron.
Quand soudain, un nouveau bruit d'explosion se fit entendre, attirant par la même occasion le regard curieux des élèves. Mais ce n'était pas l'explosion qui semblait intriguer tout le monde, mais plutôt son responsable.
- Monsieur Malefoy ! Puis-je savoir ce que vous fabriquez ! Hurla Rogue à la fois surpris et en colère que l'un de ses meilleurs éléments ait pu commettre une erreur.
Quand au dit élément, je fus certainement le seul à remarquer que les larmes lui montaient aux yeux. Sans doute fusse à cause de cela qu'il décida finalement de sortir des cachots alors que le cours était loin d'être terminé.
- Monsieur Malefoy, revenez ici tout de suite ! S'écria Rogue fou de rage.
C'est ainsi que se passa le cours de potion, avec un Rogue plus mauvais que jamais après le départ de Malefoy qui avait subitement quitté la salle de cours.
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- Je vous l'avais bien dit que Malefoy avait changé ces derniers temps ! Tentais-je une nouvelle fois de les convaincre.
- Je veux bien l'admettre, dit Hermione. Mais s'inquiéterait-il pour toi s'il venait à apprendre qu'il t'est arrivé quelque chose ?
- Je crois plutôt qu'il s'en réjouirait, ajouta Ron.
Ils venaient de marquer un point ; Je devais bien reconnaître que Malefoy ne se soucierait très certainement pas de moi si j'avais un jour besoin d'un peu de soutien. Alors pourquoi me préoccupais-je autant de lui ? En quoi m'importait-il de savoir, si oui ou non, il avait des ennuies ? Car c'était sans doute le cas…
- Je ne sais pas, fus-je obligé d'avouer.
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/Drago/
Encore un cours où j'avais tout raté. Décidemment, je n'étais qu'un bon à rien.
Un simple élève de Poudlard aurait pu se dire qu'il s'agissait juste d'un moment de faiblesse et que je me reprendrais vite, mais pourtant, il en était tout autre.
Un Malefoy ne peut pas se permettre de montrer une quelconque faiblesse, il doit toujours être à la hauteur de son nom. Mon père l'avait été lorsqu'il était à Poudlard à mon âge. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il ne supportait pas la moindre défaillance de ma part. Cela, il me l'avait bien fait comprendre le soir où j'avais osé tricher sur Granger.
/Flash back/
Je rejoignais mon dortoir en tremblant tandis que j'appréhendais d'avance ce qui allait sans aucun doute se passer. Je n'eu pas tort.
A peine fus-je arrivé dans ma chambre que je sentis ma joue me brûler. Mon père venait de me gifler de toutes ses forces.
Evidemment, il verrouilla immédiatement la porte et insonorisa la pièce d'un coup de baguette magique.
- Je t'attendais, Drago. Commença-t-il. Je crois que nous devons parler tous les deux.
- Excusez-moi, père… Je… Je ne voulais pas…, tentais-je tant bien que mal de me justifier.
- Me prendrais-tu pour un imbécile !
Sa voix venait de monter d'un ton. En conséquent, je me reculais jusqu'à heurter le mur derrière moi. Mais lui se rapprochait de plus en plus, avec une idée en tête que je craignais.
Une fois devant moi, il s'arrêta et me regarda. Plusieurs minutes passèrent et il garda le silence durant tout ce temps. Du moins jusqu'à ce qu'il reprenne.
- Tu n'es pas digne de ton père…Je ne peux pas laisser passer ça !
Il avait hurlé ces derniers mots et je savais pertinemment ce que cela signifiait.
Je devais bien l'avouer, mon père me faisait peur. Sans réellement m'en rendre compte, les larmes se mirent à couler le long de mon visage, ignorant par la même occasion le peu de fierté qu'il me restait face à cet homme qui semblait laisser la colère l'envahir peu à peu.
Comme pour confirmer mes pensées, je sentis deux mains me saisir par le col de ma chemise pour me mieux me maintenir. Il me lâcha ensuite. S'en suivit alors une rafale de coups de poings qui s'abattit sur tout mon corps. J'avais beau protester, mais rien n'y fit. Il continuait et ce malgré mes pleurs.
- Père, par pitié, arrêtez… pas encore…
- Tais-toi ! Je ne veux pas d'un fils pleurnichard comme toi ! Quand vas-tu te comporter en Malefoy !
Qu'avais-je donc fait pour mériter une pareille correction ? A présent, il s'acharnait à me lancer plusieurs endoloris qui me paralysaient tout le corps tant la douleur était intense.
Pour finir, mes jambes ne supportèrent plus le poids de mon corps déjà trop fatigué par la douleur et je m »écroulais sur le sol.
Mon père profita de l'occasion qui s'offrait à lui pour me donner divers coups de pieds en plein ventre qui me coupèrent littéralement le souffle. Après quoi, il m'empoigna, une nouvelle fois, par le col pour me redresser, m'obligeant à le regarder.
- Ecoute-moi bien maintenant ! S'écria-t-il. Si tu refais encore une seule erreur, j'irai davantage plus loin dans mes coups ! J'espère m'être bien fait comprendre !
Je me sentais incapable de lui répondre vu l'état dans lequel je me trouvais actuellement.
Réponds ! Insista-t-il méchamment.
Je savais que je devais absolument lui répondre si je voulais que tout s'arrête. Avec les dernières forces qu'il me restait, je prononçais alors les mots qu'il voulait entendre.
- Ou… Oui… père.
Satisfait d'avoir obtenu ce qu'il voulait, il me lâcha et je retombais lamentablement sur le sol glacé. Une fois qu'il eut quitté la pièce, les quelques larmes qui coulaient sur mon visage se transformèrent en sanglots et je pleurais ainsi durant toute la nuit.
/Fin du flash back/
A ce souvenir, la peur et la tristesse m'envahirent de nouveau. Non, ce n'était plus de la peur ou de la tristesse, mais plutôt une profonde angoisse. Je me sentais anéanti par tout ce qu'il se passait pour le moment. A un tel point que je ne me sentais plus la force de supporter tout cela. Cette histoire devait cesser avant qu'elle n'aille plus loin encore.
Je m'avançais donc d'un pas décidé vers ma table de chevet et en sorti un magnifique poignard que je gardais précieusement caché. La lame était fine et particulièrement bien taillée, presque aussi bien que la garde où était gravé un serpent d'argent.
A la vue de ce poignard, ma décision était prise.
Décidé à aller jusqu'au bout, je dirigeais la lame vers ma poitrine, précisément à l'endroit du cœur.
Juste un geste et tout serait fini.
A suivre.
Alors ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Dites-moi si vous avez aimé ou pas…
Aza
