Auteur: Naëlle
Base: Evangélion
Discaimer: Toujours la même chose, les personnages d'Evangélion ne
m'appartiennent pas, mais ils sont la propriété de leur créateur…
Spoilers: Tous les épisodes de la série, mais surtout le 24 !
Titre: Le choix d'un avenir ou Entre deux mondes.
Genre: Univers alternatif, sérieux et peut-être un peu shonen-ai... bon,
maintenant, on va dire que ça devient vraiment shonen-ai !
Remarque: Sachez avant tout que je n'ai pas vraiment accroché avec la
série… alors, allez savoir pourquoi j'écris une fic dessus… ;
J'ai commencé à écrire cette fic sans vraiment savoir où j'allais, mais
maintenant, je commence à savoir à peu près. (remarque du premier chapitre)
MSN : Pour ceux qui auraient envie de me parler sur msn, voici mon adresse : managerk2000yahoo.fr Surtout, n'hésitez pas, je n'ai encore mangé personne
Voici donc l'avant dernier chapitre ! Hé oui, c'est vrai ! J'espère pouvoir vous faire lire bientôt le dernier chapitre de cette fanfiction... il n'est pas encore finit, mais je sais que se sera le dernier, et normalement, il devrait être assez long ! Alors, prenez votre mal en patience en attendant le dernier chapitre et savourez celui-ci
Bonne lecture !
Hitori, j'espère que je vais, dans ce chapitre, répondre un peu à tes questions !
PS : (02/06/2005) j'ai dû renvoyer le chapitre, donc, pour les changements de lieux, j'ai dû faire une modif, vu que certains symboles ne sont plus pris en compte. Mais vous verrez, vous comprendrez quand même !
Le choix d'un avenir ou Entre deux
mondes
CHAPITRE 12
« Où est Kaoru ? » Se demandait Shinji tout en suivant la mère de son ami. Celle-ci semblait confiante et n'avait pas l'air de suivre les différents couloirs au hasard, cependant, l'adolescent se demandait si cet air serein qu'elle affichait n'était pas qu'une façade.
– C'est toi Shinji ? Demanda soudain la femme.
– Heu… Oui madame.
– Je croyais que tu étais dans le coma.
– Je… je l'étais…
La femme eut un petit hochement de tête et poursuivit sa route.
– Tu as beaucoup manqué à mon fils, dit-elle plusieurs secondes plus tard.
– Ha ? Je…
– Après notre départ pour l'Angleterre, il n'a pas cessé de parler de toi à son frère… et finalement, six mois plus tard, il m'a supplié de le laisser revenir… il faut vraiment qu'il se soit attaché à toi pour avoir fait ça…
Madame Nagisa parlait plus pour elle-même que pour Shinji, cependant, l'adolescent écoutait et enregistrait tout ce qu'elle lui disait avec un certain bonheur.
– Madame…
– Oui ? La femme se retourna légèrement.
– Qu'est-ce que mon père voulait dire ?
– Que veux-tu savoir ?
– Quand il a dit que « ce n'étaient que les fruits d'une expérience »… qu'est-ce que ça voulait dire ?
– En fait… Elle stoppa dans sa phrase et fit signe à Shinji de se taire. Tout deux se plaquèrent contre l'un des murs.
Une deuxième explosion retentit et Shinji se mit à courir sans écouter la mère de son ami lui dire de revenir.
Pendant ce temps là, dehors, Asuka ne cessait de marcher de long en large. Toji tentait de la rassurer pendant que Kensuke ne disait pas un mot en regardant fixement la porte principale comme s'il attendait que ses amis en ressortent à la seconde. Misato, elle, s'était assise dans sa voiture et avait mis la radio en marche. Elle écoutait les chanteurs hurler dans leur micro, se demandant vaguement pourquoi ils chantaient aussi fort. Cependant, la seule chose qui parvenait à l'apaiser un peu était cet animal qu'elle tenait dans les bras… cette 'chose' comme le disait Gendo Ikari.
– Tu n'es pas une chose… Murmura t-elle en serrant le pingouin contre elle. Tu es vivant et rien ne pourra te remplacer… Pen-pen… n'aie pas peur, je ne laisserai personne te faire du mal.
Comme s'il comprenait, l'animal couina un peu et se frotta contre sa maîtresse.
– … Rei… Shinji… et Nagisa… ils ne reviendront peut-être pas…
Asuka venait de craquer et de dire tout haut ce que tous ceux qui l'entouraient pensaient au plus profond de leur cœur.
– … ne dis pas ça… Murmura Toji, plus pour se convaincre lui-même du mal fondé des paroles de la jeune fille que pour réellement la persuader elle-même.
– Papa… je vais te venger.
Rei ne réfléchissait plus à ce qu'elle faisait et détruisait chaque papier qu'elle trouvait. Soudain, son regard se posa sur un tiroir entrouvert à l'intérieur duquel elle vit le canon d'une arme automatique. Un sourire passa sur ses traits déformés par la peine et la colère avant qu'elle ne s'en saisisse.
Shinji courait dans tous les sens. Il cherchait la provenance de l'explosion lorsqu'il trouva la pièce saccagée. Les explosifs utilisés avaient dû être de faible intensité, car il pouvait encore distinguer certaines parties de ce qui aurait dû être entièrement détruit. Il avança parmis les débris et regarda par terre.
– Pen-pen ? L'adolescent se pencha et caressa la tête de ce qu'il pensait être le pingouin de Misato. Cependant, il réprima un frisson lorsque sa main rencontra un corps froid. Il comprit que l'animal était mort et que ce n'était pas Pen-pen. Ici et là, sur tout le sol, des corps similaires… « Des expériences… », pensa-t-il. A présent, il était trop tard pour tenter de les sauver et il devait retrouver Kaoru. Il reprit donc sa course à travers les couloirs, bousculant au passage des employés de l'établissement.
– Kaoru… Où es-tu ?
– Lâchez-moi ! Vous m'avez comprise ? Madame Nagisa se débattait afin que les deux hommes la tenant chacun par un bras la laissent partir, cependant, rien n'y faisait.
Ils l'emmenèrent dans une pièce isolée avant de l'enfermer.
– Que… Ouvrez cette porte ! La femme tapait contre la porte.
– Ma chère Elisabeth.
– Gendo…
La voix venait d'un haut-parleur placé dans la pièce close.
– Tu aurais mieux fait de partir comme je te l'avais demandé. A présent, il est trop tard !
– Arrête ! Tu n'as pas le droit de toucher à Kaoru et Rei.
Un éclat de rire lui répondit.
– Ce sont des enfants comme ton fils… Que vas-tu faire d'eux ?
– Ce ne sont pas des êtres humains ! Pourquoi t'obstines-tu ?
– Que vas-tu faire d'eux ? Redemanda la femme sans relever la dernière phrase.
– Puisque ça a l'air de tellement t'intéresser, je vais te le dire. Ils vont subir le même traitement que Raya… De cette façon, tu n'auras plus à t'inquiéter, ils resteront vivants !
– … non…
Un autre éclat de rire se fit entendre, puis, plus rien.
La mère de Kaoru se mit alors à chercher une porte de sortie dans tous les sens. Ses doutes étaient à présent confirmés. Raya, une jeune fille, aussi issue de ces expériences qui auraient dû être interdites, avait été élevée par un homme appartenant au centre avant d'être récupérée par Gendo Ikari, sois-disant pour vérifier qu'elle allait bien. Quelques jours plus tard, elle abattait froidement son père adoptif avant de s'en prendre à un politicien de grand renom. Depuis, emprisonnée, elle n'avait pas dit un mot quant aux motifs qui l'avaient poussée à commettre ces crimes. A présent, tout était clair, l'équipe de ce centre voulait 'fabriquer' des tueurs pour leur compte.
– Je n'en peux plus ! J'y vais. Asuka venait de se relever et voulait entrer dans le centre.
– Non, attends. C'était la première fois depuis son arrivée que Makoto ouvrait la bouche. Depuis le début de l'attente, il n'avait pas bougé.
– Quoi ? Je te signale que ton frère est à l'intérieur ! Mais peut-être que son sort t'indiffère. Après tout, c'est vrai, rien ne vous unit.
– Asuka, tu exagères. Fit remarquer gentiment Toji.
– Laisse. Si c'est ce que tu penses, ça m'est entièrement égal, cependant, j'aime Kaoru comme s'il était vraiment mon frère.
– Mais bien sûr, railla la jeune fille.
– Ca suffit ! Misato venait de sortir de sa voiture, Pen-pen, toujours dans ses bras.
– …
– Vous vous disputerez plus tard ! Pour l'instant, vous allez vous calmer et attendre gentiment.
Les adolescents ne dirent rien et fixèrent de nouveau leur attention sur la porte centrale.
C'est la première détonation qui paralysa tout le monde. Shinji fit une pause de plusieurs minutes avant de courir une nouvelle fois, en cherchant l'auteur de ce coup de feu. La femme enfermée dans une pièce fut elle aussi stoppée dans ses réflexions à la recherche d'une solution pour sortir. Cependant, ceux qui restèrent réellement figés furent les personnes présentes dans la pièce dans laquelle se trouvait Rei. Celle-ci tenait en joue le couple Ikari et Ristuko. Avec eux, des membres du personnel qui n'avaient, en fait, pas grand-chose à craindre, car la jeune fille n'en avait qu'après certaines personnes.
– Ayanami ? Shinji venait d'arriver en courant. Il n'avait plus un gramme d'air dans les poumons et s'étonna lui-même d'avoir pu articuler le nom de la jeune fille. Celle-ci se retourna légèrement avant de retourner son attention vers les personnes plaquées contre le mur.
– Rei, calme-toi. Yui Ikari venait de parler de sa voix douce et calme.
– Que je me calme ? Alors qu'à cause de vous mon père va peut-être mourir ! Ne vous moquez pas de moi !
– Ceci est un regrettable accident, mais nous ne pouvions pas prévoir que nos hommes feraient preuve de tant de zèle. Le père de Shinji venait de prendre la parole.
– Taisez-vous ! Je ne vous ai pas permis de parler !
Shinji s'aperçut que son amie tremblait de plus en plus. Elle semblait sur le point de commettre l'irréparable.
– Ayanami… Calme-toi…
– Ne t'en mêle pas Ikari ! Je n'ai rien contre-toi, alors sors !
– Je… je ne peux pas… Ce sont mes parents sur qui ton arme est pointée…
– Ce sont des monstres ! Ils pensent que nous sommes des machines !
– Je sais que tu es un être humain comme moi… Shinji faisait preuve de toute la douceur dont il était capable afin de calmer son amie. Cependant, malgré l'affection qu'elle pouvait lui porter, sa décision était prise. Elle devait supprimer tous ceux qui voudraient faire du mal à ceux qu'elle aimait.
– Je regrette… mais ils doivent disparaître ! JE LES HAIS !
– Ayanami… je les aime…
– …
– Je t'en supplie, ne les tue pas.
Shinji laissait couler ses larmes sans aucune retenue, cependant, il semblait plus que probable que la jeune fille allait tirer. Ses deux mains étaient crispées sur le revolver et son indexe n'allait pas tarder à bouger et appuyer sur la gâchette.
– Ayanami… non… arrête…
– Ils doivent mourir !
– Pourquoi êtes-vous partis ? Demanda soudain Asuka en se retournant vers Makoto.
– Heu… Pourquoi tu me demandes ça ?
– Pour rien, juste histoire de meubler les silences.
Le jeune homme ne sut si elle était ou non sérieuse, cependant, il décida de répondre :
– Je… je ne supportais plus de voir mon père battre mon frère pour un rien.
– Kaoru Nagisa se fait battre ?
– Ce qui explique les bleus…
– … et les absences fréquentes.
Les trois autres jeunes donnaient leurs impressions et soudain, Asuka lui demanda :
– Et toi ? Est-ce que…
– Non, jamais.
– Il y a 15 ans, l'un des premiers bébés nés dans ce laboratoire a été conçu. Il fut confié à mes parents. Mon père, pensant que cet 'être' ne ressentait rien lui a fait subir les pire humiliations… il l'a vraiment traité pire que si Kaoru avait été un chien… J'étais encore tout petit quand ma mère m'a expliqué que Kaoru n'était pas un enfant ordinaire. J'ai commencé à faire comme mon père… j'ai maltraité Kaoru sans aucune raison… Et un jour, nous jouions ensemble et je suis tombé dans une rivière. Kaoru est venu et m'a aidé à revenir sur le bord. En m'aidant, il s'est blessé, mais il n'a rien dit. Quand on est rentré à la maison, il a été se soigner tout seul dans sa chambre et c'est par hasard que je suis rentré à ce moment précis et que j'ai vu qu'il pleurait. J'avais sept ans et lui en avait huit. C'est à ce moment là que je me suis rendu compte qu'il n'y avait aucune différence entre lui et moi.
– …
– Après ça, j'ai arrêté de le traiter comme je le faisais avant, et il est vraiment devenu mon frère. Mais mon père continuait à le frapper pour des raisons de plus en plus dérisoires et je n'ai alors donné aucun répit à ma mère jusqu'à ce qu'elle accepte de nous emmener loin de lui. Elle, elle regardait sans rien dire… je ne sais pas à quoi elle pensait… et voilà, c'est pour ça que nous sommes partis… mais… mais je ne m'étais pas rendu compte à quel point il s'était attaché à Shinji entre-temps…
Personne ne fit de commentaire après les révélations de l'adolescent.
– Ca y est ! J'ai réussi.
La mère de Kaoru et Makoto sortit de la pièce en courant. Elle avait réussi à faire sauter la serrure et à présent, il lui fallait retrouver Kaoru et aussi Shinji.
Elle entendit des éclats de voix dans une pièce et s'approcha discrètement afin de savoir de quoi retournait la conversation.
– Mais vous êtes fou ! Si nous faisons ça, ils risquent d'être blessé !
– Si vous avez une meilleure idée, allez-y, je vous en prie !
– Où avez-vous dit que la gamine les a pris en otage ?
– Au fond du couloir… on ne peut pas facilement y accéder.
– J'ai une idée !
– Nous vous écoutons.
– Nous pourrions envoyer… hum… celui que nous venons de 'programmer'.
– C'est une bonne idée…
Elisabeth Nagisa courait de nouveau dans les couloirs lorsqu'elle arriva là où se trouvaient les 'otages' dont avaient parlé ceux qu'elle avait écoutés.
– Rei ? Elle se figea en voyant la jeune fille prête à tirer.
– Madame Nagisa, n'avancez pas !
– Rei, arrête… Elle s'approcha dans la pièce.
– Ayanami, je t'en prie… calme-toi…
– Mais je suis calme ! Et je vais tirer !
Un coup de feu retentit alors, cependant, c'est la jeune fille qui s'effondra dans une marre de sang.
– AYANAMIIIIIIII !
Shinji se précipita vers son amie et pu constater qu'elle respirait toujours. Ce n'est qu'après cela qu'il regarda dans la direction dans laquelle les yeux d'Elisabeth étaient rivés.
– Kaoru ?
L'adolescent, une arme à la main pointait à présent sa propre mère du canon. Celle-ci ne broncha pas et attendit. Plusieurs secondes s'écoulèrent dans un silence tendu. Rei respirait difficilement et Shinji ne pouvait détacher les yeux de ceux de Kaoru qui semblaient avoir perdu toute vie.
– Tire ! Ordonna soudain Gendo Ikari.
– NOOOOOOOON ! Cria alors Shinji en se relevant.
A cet instant, nul n'aurait pu dire si c'était plus le cri ou la voix de l'adolescent qui fit hésiter Kaoru, mais celui-ci regarda l'autre garçon dans les yeux trois secondes. Trois secondes durant lesquelles Shinji se perdit dans son regard à la recherche de son ami.
– Que fais-tu ? Je t'ai dit de tirer ! Gendo Ikari venait de rompre le charme créé quelques secondes avant. Shinji se releva alors et se plaça devant la mère de son ami juste avant que la détonation ne retentisse. Personne ne pu dire si le jeune homme avait fait exprès ou non de viser en dessous du cœur et pas l'organe lui-même.
– SHINJIIIIIIIIII ! L'adolescent entendit plusieurs personnes crier son prénom, puis, plus rien… le noir total.
&&& passage "monde avec Kaoru" vers
"monde des Eva" &&&
– Pourquoi ne se réveille-t-il pas ?
– Je ne sais pas… Rei venait de répondre, la voix empreinte d'une immense tristesse qui n'échappa pas à Asuka.
– Il met combien de temps normalement à se réveiller ?
– Ca dépend…
Shinji les entendait. Il entendait ses deux amies s'inquiéter pour lui, cependant, il ne voulait pas ouvrir les yeux. Il avait si mal… Kaoru lui avait tiré dessus… il avait cherché à le tuer… Mais que c'était-il passé ? Pourquoi avait-il fait cela ? Il aurait voulu ne plus penser à rien.
– Kaoru… Ses lèvres venaient de laisser échapper le nom de son ami sans même qu'il ne s'en rende compte.
– Kaoru ? Ce n'est pas le cinquième enfant qualifié ? Demanda alors Asuka en se tournant vers Rei.
– Si… Je crois qu'il lui manque…
&&& passage "monde des Eva" vers "monde avec Kaoru" &&&
– Shinji… Shinji, tiens bon…
– Shinji ! Laissez-moi passer ! Shinji !
Yui Ikari se retourna légèrement dans la direction de Asuka qui criait qu'elle voulait voir son ami. Cependant, on lui barrait la route et elle dû se résoudre à attendre avec ses autres amis qu'on daigne lui donner des nouvelles de l'adolescent.
– Et Rei qui est aussi aux soins intensifs… Les trois adolescents et Misato étaient plus qu'inquiets.
– Et Kaoru, où est-il ? Demanda soudain Kensuke.
– Je ne sais pas… Répondit alors Misato. Mais, rajouta-t-elle, vu l'état de sa mère, je crains le pire.
Fin du douzième chapitre
A suivre...
Chapitre commencé le 03 août 2003 et achevé le 22 novembre 2003.
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