Auteur: Cornedrue
Avertissement: T
Spoiler: CETTE FIC NE TIENT AUCUN COMPTE DU TOME 6. Les 5 tomes parus, 2 livres annexes écrits par JKR (animaux magiques et Quidditch à travers les âges).
Disclaimer: C'est pas que j'aie l'impression de me répéter… mais tout est à JKR et rien a moi…
Pairing: un peu de tout et beaucoup de mouvements... mais y'aura du HP-GW et du HP-HG entre autre.
Résumé Général Deux filles sont amoureuses de Harry, tentions en vues. Voldemort reprend du service, et il ne fait pas les choses à moitié. Qu'est-ce donc que ce pendentif en forme de trèfle? Est-ce que l'élection d'un nouveau ministre va changer quelque chose? Mystère, romance, aventure, une pointe d'humour…
Résumé du chapitre précédent: 31 juillet, Harry se réveille suite à un cauchemar et découvre une avalanche de cadeaux d'anniversaire, dont un mystérieux pendentif de la part de Ginny. Après un début de journée chez son nouvel ami Mark Evans, Harry quitte Privet Drive escorté par des agents du ministère et du MI6 pour une destination inconnue.

REPONSES AUX REVIEWS EN BAS DU CHAPITRE!

Chapitre 3: Surprise

Ou: Un début de fête extraordinaire.

Cela faisait maintenant plus d'une demi-heure que le curieux convoi roulait à vive allure sur l'autoroute et tous les agents, aussi bien moldus que sorciers, étaient en état de vigilance constante. Le silence n'était troublé que par le léger bruit des moteurs haute gamme et les conversations radio presque permanente entre un nombre invraisemblable de noms de code. Harry osa finalement rompre ce silence:- Dites-moi, demanda-t-il timidement. Il y a beaucoup de moyens déployés pour la protection de ce convoi…
- Oui Harry, répondit Tonks. Le ministère prend ta sécurité très au sérieux, et pas seulement pour ce déplacement. Tu es entouré en permanence depuis ton retour chez les Dursley.
- Ah bon ? répondit-il étonné.
- Oui, ajouta l'homme assis sur le siège passager. Je me présente, lieutenant White, chef d'opération sous les ordres directs du commandement du MI6. Le gouvernement britannique tient lui aussi beaucoup à votre sécurité et le Capitaine Black a déployé des moyens imposants pour votre sécurité M. Potter.
- Mais, demanda Harry, ça doit ennuyer tout ces gens et je suis sur que le Capitaine Black et le MI6 ont beaucoup mieux à faire que d'assurer ma protection…
- Au contraire M. Potter, repris le lieutenant. La situation est assez calme internationalement et la CIA et ses consoeurs américaines n'aiment pas trop quand d'autres services étrangers essaient de «collaborer» avec eux. Croyez-moi, cette opération évite à beaucoup de monde de rouiller en faisant la sieste derrière un bureau ou en perdant une énième partie de carte dans un bar malfamé. Et cette collaboration avec votre monde en ravi plus d'un, à commencer par le meilleur ami du Capitaine, le Professeur Mortimer.
- Ah celui-la, murmura Maugrey, toujours à vouloir tout savoir…
- Mais pouvez-vous me dire où nous allons, demanda Harry?
- Malheureusement pas encore, répondit White. Veuillez m'excuser un instant.

White saisi la radio et commença à questionner plusieurs unités qui répondaient instantanément, mais Harry ne comprenait rien à leur jargon d'agents secrets. Puis White commença à donner des ordres et le convoi ralenti puis se plaça sur la piste de droite, qui curieusement était déserte, avant de quitter l'autoroute et de s'engager sur une nationale.
Après encore une demi-heure de route, le cortège s'engagea sur un chemin de campagne, contourna une forêt, et arriva enfin dans une sorte de clairière. Devant les yeux d'Harry s'étalait un paysage magnifique composé d'arbres, d'une falaise, d'une vieille ferme rénovée et au loin à l'est, d'un grand étang, ou plutôt d'un petit lac. C'était tout simplement un endroit idyllique.

- Vous êtes arrivé, déclara White sur un ton solennel.
- Mais où ? demanda Harry.
- Voici quelqu'un qui va te l'expliquer, déclara Tonks en ouvrant la portière et en désignant le bâtiment.

En effet, une jeune fille venait de sortir de la maison et courait vers les voitures. Elle avait une tignasse brune qu'Harry reconnut aussitôt. Il sorti rapidement de la voiture en criant:
- Hermione!
Les deux amis courraient l'un vers l'autre et manquèrent de se casser le nez lorsque, s'étant retrouvés, Hermione sauta sans prévenir dans les bras d'Harry, qui faillit s'écrouler en arrière.
- Tu es folle, s'écria-t-il!
- Bonjour d'abord, répondit-elle avec un sourire taquin. Désolée mais je suis si heureuse de te revoir!
- Moi aussi, répondit le jeune homme. Comment vas-tu?
- Très bien et toi?
- Je vais bien maintenant que je sais où je suis!
- Ah oui, j'en oublie l'essentiel! Bienvenue chez moi!
- Tu n'avais jamais dit que tu habitais dans un coin de paradis pareil, espèce de petite cachottière…
- Je savais pertinemment que si je vous l'avais dit vous vous seriez aussitôt incrustés et que je n'aurai plus pu vous faire partir!
Elle lui mit un coup de coude dans les côtes et esquiva le coup vengeur qu'Harry tenta désespérément de lui envoyer.
-
Viens, ajouta-t-elle, je vais te présenter mes parents!

Ils se dirigèrent d'un pas rapide vers la maison, pendant que les voitures allaient se garer sous les arbres et que leurs passagers se plaçaient aux points stratégiques. Monsieur Granger les attendait dans le vestibule. C'était un moldu tout ce qu'il y a de plus normal qui ne ressemblait en rien à l'oncle Vernon. Il était souriant, ne faisait pas de manière et surtout, il était très sympathique. Après avoir fait connaissance avec Harry, il se dirigea vers la cuisine tandis qu'Hermione entraînait son invité vers une autre porte. Harry franchit le seuil et s'arrêta net, sous l'effet de la surprise: le grand salon-salle à manger était plein à craquer. Il devait y avoir pas loin de trente personnes, qui, à peine Harry était entré dans la pièce, avaient commencé à chanter à plein poumons «Joyeux Anniversaire».

Il y avait là tous ses camarades de classe de Gryffondor, quelques élèves des autres années et des autres maisons, la famille Weasley au grand complet, une partie des membres de l'ordre ainsi que Dobby et Winky.
Harry avait les larmes aux yeux de bonheur et d'émotions. Il ne savait plus où donner de la tête. Il avait enfin l'anniversaire dont il avait rêvé toute sa vie! Il salua d'abord les professeurs et les autres membres de l'ordre, puis ses camarades de clase, puis ses amis et enfin la famille Weasley, les parents en premier. Il était très heureux de retrouver Bill et Charlie, mais surtout Ron. Lorsqu'il relâcha l'étreinte avec son meilleur ami, une tornade rousse traversa la pièce et se jeta dans les bras d'Harry. Il tomba en arrière, rattrapé de justesse par Ron et Neville.
- Eh Ginny, s'exclama-t-il, quelle surprise!
- Harry, ça fait plaisir de te revoir! Comment vas-tu?
- Très bien et toi, mon danger public préféré, demanda-t-il en reposant la jeune fille sur le sol. Ce faisant, son regard s'égara dans le décolleté de la rouquine et il vit qu'elle portait autour du cou un pendentif semblable à celui qu'elle lui avait offert. Il releva les yeux, rougissant légèrement et croisa le regard noir d'Hermione qui lança sur un ton faussement joyeux: «Bon, tout le monde à table!»

Il fallut bien dix minutes pour que tout le monde sorte dans le jardin et que chacun s'installe à la place qui lui était réservée. Hermione s'était donné beaucoup de mal, non seulement pour la décoration, qui provoquait des exclamations émerveillée des invités, mais surtout pour placer tout ce monde en respectant les sensibilités de chacun et en faisant en sorte que l'ambiance à table soit bonne, en évitant toute fois les débordements prévisibles, que personne ne soit mal à l'aise et de respecter tant que possible la sacro-sainte alternance homme-femme. En y repensant, Hermione lâcha un soupire…
Elle avait finalement réparti les convives autour d'un carré de tables dont l'un des côté n'était pas complet. Autour du U étaient assis les invités tandis que le côté restant était réservé aux six amis dans l'ordre suivant: Neville, Ginny, Harry, Hermione, Ron et Luna. Au centre du carré se dressait le magnifique buffet préparé par madame Granger, où se côtoyaient une quantité invraisemblable de plats moldus et sorciers.

Lorsque tout le monde fut installé, Hermione leva son verre et le fit tinter avec son couteau, obtenant ainsi presque immédiatement l'attention de tout le monde.
«Voilà, je n'ai pas l'intention de prendre votre place monsieur le directeur, mais aujourd'hui c'est à moi de prendre la parole avant le repas… Maintenant que tout le monde est installé, je m'en excuse mais je me dois de retarder encore un peu le moment que vous et vos estomacs attendez avec impatience afin de vous donner quelques explications. Le repas est servi sous forme de ce buffet réalisé par ma mère que je remercie. Que chacun se sente libre de se servir autant qu'il le souhaite et dans l'ordre qu'il le souhaite, même en commençant par le dessert. Lorsque vous serez rassasiés, nous passerons aux cadeaux et autres petites choses que vous avez préparés. Encore une chose, la soirée étant loin d'être terminée, sachez qu'ici le lac n'abrite aucune créature magique mais qu'il a un énorme pouvoir de rafraîchissement, que la forêt est ici parfaitement autorisée et que vous ne risquez pas d'être poursuivis par Rusard ou miss Teigne si vous vous aventurez dans la maison, chose que je souhaite tout de même que vous évitiez, excepté bien sur pour les inévitables besoins urgents. J'en ai terminé, mais avant de vous laisser vous ruer sur la nourriture comme des verracrasses sur des feuilles de laitue, je vais passer la parole au héro de la journée, à toi Harry…»

Elle s'assit sous les applaudissement des convives tandis qu'Harry se levait à son tour.
«Bien, merci Hermione d'avoir organisé cette fête. Je suis très touché et ému de vous voir tous ici. Je voudrai vraiment vous remercier car c'est la première fois que je fête mon anniversaire… Et même si l'heure est aux réjouissances, je tiens à exprimer une pensée pour celui qui aurait du être parmi nous ce soir et qui nous manque à tous. Mais que son absence ne nous empêche pas de profiter de cette superbe soirée car il ne voudrait pas que nous gâchions une si belle occasion d'être heureux. Voila, je ne vais pas vous forcer à retenir désespérément votre estomac plus longtemps. Alors Bon appétit et encore merci.»

Il allait se rasseoir, mais comme ses cinq amis se levaient pour se servir, il saisit son assiette et les suivit. Madame Granger s'était vraiment surpassée et le buffet était phénoménal. Tout le monde se servait abondement et revenait plusieurs fois. Lorsque les six amis eurent avalés chacun trois assiettes remplies au-delà du raisonnable, Hermione reprit la parole.

«Nous allons maintenant passer aux cadeaux. Mais pour ordonner un peu tout cela, nous allons faire un jeu. Les résultats détermineront l'ordre dans lequel vous pourrez remettre votre cadeau. Afin que je puisse aussi participer, mes parents ont accepté d'organiser ce jeu. Je passe donc la parole à mon père.»
«Le jeu est très simple, je vais vous l'expliquer en deux mots pendant que ma femme vous distribue les accessoires indispensables à son déroulement. Vous allez tous recevoir une feuille et un stylo. Vous allez numéroter de un a vingt-cinq sur votre feuille et y mettre votre nom. Je vais ensuite vous poser des questions sur Harry, par exemple quelle est la destination de ses vacances de rêves. Soyez imaginatifs et n'hésitez pas à écrire une courte description. Nous lirons ensuite les réponses à Harry, qui ne saura pas de qui elles viennent et il attribuera à chaque réponse de zéro à trois points. Le meilleur score recevra une coupe et pourra offrir son cadeau en premier. Est-ce bien clair pour tout le monde?»

Comme personne n'avait de question, monsieur Granger commença à poser les questions. Certaines faisaient rire l'assistance, d'autres soulevaient un murmure de réflexion. Il fallait par exemple décrire la vie de Harry dans 20 ans, décrire la femme idéale, sa maison de rêve, les prénoms de ses éventuels enfants…
Après la vingt-cinquième question, madame Granger ramassa les copies et en commença la lecture, très souvent interrompue par des éclats de rire, surtout lorsqu'elle lut une description de la femme de rêve rédigée ainsi: «borgne, chauve, unijambiste, à moitié sourde avec seulement la moitié des dents.» Harry, écrasé de rire sur la table, donna un point, prouvant qu'il avait le sens de l'humour, puis attendit que le coupable se dénonce. Après une longue minute de silence, Ron se leva sous les huées des autres invités. Dean eut aussi droit aux sifflets pour avoir mis comme prénoms des futurs enfants les noms de trois canards héros de bande dessinée pour enfants moldus, et Parvati également, pour avoir décrit très précisément Minerva McGonnagall comme femme idéale.

Quand à la vie de Harry dans vingt ans, certains le voyaient grand Auror, d'autres capitaine de l'équipe nationale de quidditch, d'autres encore ministre de la magie ou même directeur de Poudlard.
Après décompte des points, il y avait deux personnes ex-aequo à la dernière place, et il s'agissait bien sûr de Fred et Georges! Après avoir généreusement applaudi les deux perdants, tous les invités imitèrent un roulement de tambour en frappant sur les tables en attendant le nom de la personne qui avait remporté la coupe. Et la première place revint à… Ginny. Elle se leva et rejoignit les parents d'Hermione au centre des tables. Harry sentait contre son torse la chaleur émanent de son pendentif et se demandait ce que cela pouvait bien dire. Il était occupé à regarder à travers son T-shirt la légère lueur rouge que le tissus laissait passer lorsque monsieur Granger le tira de ses préoccupations en l'appelant pour remettre la coupe. Collin se leva alors pour immortaliser l'évènement. Lorsque Ginny fit la bise à Harry, il pressa le déclencheur, se releva et dit:
- Quel beau petit couple!
Ginny devint toute rouge et baissa les yeux. Harry répondit:
- Pas de sous-entendus mon gars. Ginny est la petite sœur que je n'ai pas eue.

Puis ils retournèrent s'asseoir. Harry sentait maintenant son pendentif devenir froid et voyait une légère lumière bleue à travers ses vêtements, mais il n'eut pas le temps de se poser de questions, monsieur Granger appelant déjà Ginny à venir remettre son cadeau. Harry l'ouvrit et découvrit un très joli poème et des biscuits maisons. Il remercia chaleureusement la rouquine et s'intéressa au cadeau de Neville, brillant deuxième du concours. Pendant ce temps, Ginny n'était pas retournée s'asseoir mais avait demandé à Hermione l'autorisation de lui emprunter sa chambre afin de se refaire une beauté, autorisation qu'elle avait obtenue aussitôt. Harry déballa ainsi tous ses cadeaux, et lorsqu'il eut remercié Fred et Georges pour la boite de leurs meilleures farces et attrapes, madame Granger proposa à tout le monde de reprendre du dessert, ce que tous firent avec joie,
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A SUIVRE

Je sais, ce chapitre s'est fait attendre, mais on ne décide pas toujours de son emploi du temps comme on le voudrait, je m'en excuse donc et espère tout de même que vous ne m'en voudrez pas… j'attend votre avis avec impatience mes chers lecteurs!

Réponses aux reviews:
D'abord un grand merci à tout ceux qui m'ont reviewé et j'espère que vous rééditerez cet exploit, que ça soit pour laisser trois mots ou tout un roman, je vous lirai avec plaisir!

Eien: la voila la suite… je sais elle s'est faite attendre, j'essaierai de ne pas répéter ce genre d'attentes…

Ayako: salut beta à moi… il t'en faut bien peu pour être morte de rire… mais j'espère que ça se reproduira régulièrement…

Allaupi: Je crois que pour le MI6 c'est à la hauteur de tes attentes non?

Petite orchidée: merci beaucoup…

Chimgrid: Pour les pendentifs, je me réjouis autant d'en savoir plus sur celui de Lily dans ta fic que toi sur le (les) miens… et je crois que nous sommes tous les deux pas au bout de nos surprises… eh oui le MI6 ça existe… tu devrais lire Black&Mortimer en bd un de ces jours… En ce qui concerne les histoires d'amour… là non plus on est pas au bout de nos peines…

Yami Aku: Merci de ton commentaire… ah… les filles, dès qu'on parle de joli collier… pour ton «tout à l'air de bien se passer» je me permettrai de ne rien dire…

Soleeiila: Merci beaucoup, j'attend ton avis sur la suite…

Keit: désolé pour l'attente… comment me faire pardonner?