Auteur: Cornedrue.
Avertissement: T
Spoiler: CETTE FIC NE TIENT AUCUN COMPTE DU TOME 6. Les 5 tomes parus, 2 livres annexes écrits par JKR (animaux magiques et Quidditch à travers les âges).
Disclaimer: comme d'habitude... Tout est à JKR et rien à moi… et je ne gagne rien, si ce n'est d'être heureux quand vous, lecteurs, l'êtes.
Pairing: un peu de tout et beaucoup de mouvements... mais y'aura du HP-GW et du HP-HG entre autre, et attention, les choses sérieuses commencent… PAS DE SLASH.
Résumé Général Deux filles sont amoureuses de Harry, tentions en vues. Voldemort reprend du service, et il ne fait pas les choses à moitié. Qu'est-ce donc que ce pendentif en forme de trèfle? Est-ce que l'élection d'un nouveau ministre va changer quelque chose? Mystère, romance, aventure, une pointe d'humour…
Résumé du chapitre précédent: Voldemort attaque par surprise, ou presque car Harry a eu vent de ses plans sans savoir comment et parvient donc à les faire échouer. Il arrive trop tard pour empêcher Lucius Malfoy de jeter un sort à Ginny, mais une lumière rouge la protège et assome Malfoy.
Harry protège Hermione d'un avada kedavra de Lestrange en jetant le corps de Lucius sur Bellatrix.
Ginny est touchée par un effet étrange et est transportée à Ste-Mangouste, accompagnée d'Harry et d'Hermione.

Rubrique spéciale (parce qu'elle le vaut bien):
Un énorme merci à la chieuse de service grâce à qui les persos sont moins «out of character», grâce à qui les passages trop longs sont raccourcis, grâce à qui j'écris avec le sourire, et grâce à qui je vais finir par reviewer les fics que je lis… mais je vous le demande… que ferait-on sans elle? Ayako, si t'existais pas, faudrait que quelqu'un se dévoue pour t'inventer… brrr… Frankenstein ça fait froid dans le dos… heureusement tu existes…

REPONSES AUX REVIEWS EN BAS DU CHAPITRE, COMME D'HABITUDE QUOI!

Chapitre 5: Attente à Ste-Mangouste

Ou: L'angoisse est-elle bonne conseillère?

La salle d'attente des urgences du service des blessures magiques de Ste-Mangouste ressemblait à n'importe quelle salle d'attente de n'importe quel hôpital moldu, si l'on oublie la tenue des infirmières, des docteurs, des patients et des gens qui les accompagnent. Harry et Hermione tournaient en rond dans cette salle depuis plus d'une heure et n'avaient aucune nouvelle de Ginny. Harry finit par s'appuyer contre le mur dans un coin où il n'y avait personne. Hermione faisait les cents pas devant lui, s'arrêtant comme aux aguets à chaque fois qu'un médicomage entrait dans la salle, avant de reprendre son va-et-vient. Car même s'il y avait relativement peu de monde dans la salle d'attente, ce n'était jamais à eux que le personnel s'adressait, et Hermione avait l'impression qu'on les avait oublié.
Harry, qui commençait à être agacé par l'agitation de son amie, la saisit par le bras, la prit face à lui et dit en la regardant dans les yeux:
- 'mione, tu ne peux pas arrêter d'arpenter cette salle comme ça? Tu commences à agacer beaucoup de monde, et ce n'est pas en usant le sol et tes chaussures que tu feras accélérer les médicomages.
- Je sais, dit-elle, mais je suis tellement inquiète pour elle.

Elle se mit à sangloter et se blottit dans les bras d'Harry, pleurant silencieusement dans le creux de son épaule. Harry n'était pas à l'aise et ne savait pas comment réagir. Il finit par poser ses mains dans le dos de la jeune fille et la serrer dans ses bras. Hermione le regarda, les yeux pleins de larmes.
- Tu crois que c'est grave?
- Tu sais, un sort lancé par une de ces ordures, c'est forcément sérieux…
Elle le serra plus fort contre elle.
- Mais elle va s'en sortir n'est-ce pas?
- Ginny est forte et j'ai confiance en elle.
Hermione reposa sa tête au creux de l'épaule d'Harry. Il ajouta:
- Et vous êtes tous forts, Ron, Luna, Neville, toute l'AD et toi aussi, tu es très forte.
Elle redressa la tête et fixa de ses yeux humides les yeux verts de son ami.
- C'est grâce à toi si nous sommes si forts.
Elle souri et ajouta:
- Harry…
- Oui?

Au lieu de lui répondre, elle approcha son visage du sien. Il sentait son souffle chaud. Elle s'approcha encore, se mettant sur la pointe des pieds et colla ses lèvres aux siennes. Il restait paralysé, n'osant lui rendre son baiser.
La jeune fille quitta ses lèvres à regret et se blotti contre son épaule. Harry ne savait plus où se mettre. Il fut sauvé par l'arrivée surprise de Tonks. Il fit se retourner Hermione et ils s'assirent tous les deux avec l'auror.
- Toujours pas de nouvelles, demanda-t-elle?
Les deux amis répondirent en levant les épaules.

- Elle est forte, ayons confiance en elle. Je suis désolé de vous importuner dans cette attente, mais j'ai besoin de votre version des faits pour essayer de comprendre les évènements de cette soirée.
- Nous comprenons, répondit Harry, mais ça ne va pas être facile à raconter.
- Je le sais, mais pouvez-vous essayer quand même?
- Allons-y, répondit Hermione. Ça nous aidera aussi à y voir plus clair.
- Mais vous nous direz aussi ce que vous savez j'espère, ajouta Harry.
- Je répondrai à toutes les questions auxquelles j'ai les réponses, promis.
- Merci, répondit le jeune homme. Par quoi on commence?
- D'abord Harry, comment as-tu «reçu» les plans de l'ennemi? Par ta cicatrice?
- Etrangement non, répondit-il. Je n'ai pas eu mal à ma cicatrice. J'ai assisté au breefing des mangemorts comme si j'y étais. Mais…
- Oui? Qu'y a-t-il, demanda Hermione.
- Je ne voyais pas la scène par les yeux de Voldemort… Je le voyais en face de moi!
- Quoi, s'exclama-t-elle!
- C'est étrange en effet, ajouta Tonks. Tu veux dire que tu étais là par l'intermédiaire de quelqu'un d'autre?
- Je supose, oui, répondit Harry.
- D'accord, répondit-elle. Racontez-moi maintenant le combat en lui-même.
- Commence Hermione, demanda Harry.
- Comme tu veux, répondit celle-ci.
Et elle raconta tout, depuis la vision d'Harry, jusqu'à l'apparition des mangemorts.

- Là, reprit Harry, j'ai été très inquiet. Ils n'étaient pas dix, mais une cinquantaine. Puis Neville a dit qu'il y avait peut-être des épouvantards avec eux. Même si ça semblait étrange, nous avons tenté les ridikulus qui ont très bien fonctionné. Ensuite, le combat a commencé. Nous nous efforcions de séparer les mangemorts afin que chacune des paires que nous avions formées aient un adversaire. J'avais ordonné de ne pas prendre de risques et de perdre du terrain plutôt que des vies. Nous reculions petit à petit. J'étais seul car Ginny n'était pas avec nous. Puis Hermione s'est souvenue qu'elle s'était rendue dans sa chambre pour se refaire une beauté. J'hésitais à quitter le combat, mais il fallait aller la chercher et Hermione m'a fait remarquer que l'AD se débrouillait très bien. J'ai donc couru vers la maison.

Harry s'arrêta pour reprendre son souffle.
- Pour la suite du combat, il faut qu'Hermione raconte. D'ailleurs, je suis aussi curieux que vous.
- Bien, reprit la jeune fille, après le départ d'Harry, Ron et moi avons réussi a stupéfixer notre adversaire et pendant qu'il l'entravait au mieux, je suis allé prêter main forte aux jumelles qui faisaient face à un mangemort coriace. Il s'est avéré plus tard qu'il s'agissait de Bellatrix. Puis, peu à peu, nous étions de plus en plus nombreux autour d'elle car d'autres groupes venaient à bout de leur adversaire, aidés par le fait que tout à coup, les mangemorts se sont retrouvés tête nue…
- De notre côté aussi, ajouta Tonks, et ça a été le tournant de la bataille. C'est quand même étrange…
- Puis, reprit Hermione, nous nous sommes tous retrouvés face à Bellatrix, sauf deux d'entre nous qui surveillaient les prisonniers, lorsque Harry est revenu.
- D'accord, Harry, raconte moi ta partie.
- Voila, commença le jeune homme. Puis il raconta en détail comment il était arrivé trop tard pour défendre Ginny, comment le Mangemort a été assommé, comment il a constaté les blessures de la rouquine, en taisant bien sûr tout ce qui concerne le médaillon, comment il est redescendu avec Malfoy et comment il l'avait jeté sur Bellatrix pour protéger Hermione.
- Un rayon rouge, bleu et jaune enroulé en spirale, demanda Tonks. C'est bien ce que tu as vu?
- Oui, répondit Harry.
- Etrange, au moins autant que ces cagoules qui s'envolent! Bon, le devoir et ce bon vieux Maugrey m'appellent. A bientôt les jeunes!
Et Tonks partit aussi vite qu'elle était venue.

Harry retourna s'appuyer contre le mur, et Hermione resta assise. Il mit la main dans sa poche et trouva le médaillon de Ginny. Il s'assura que son amie de le regardait pas et le sortit, prenant bien garde à ce qu'on ne voie pas ce qu'il avait dans la main.
Il fixait attentivement les quatre pierres éteintes et laissait ses doigts jouer avec la chaînette, perdu dans ses pensées. Soudain, Hermione sortit des siennes, se leva et l'interpella:
- Harry, je crois qu'il faut que nous… Mais qu'est-ce que tu as dans la main?
Dès qu'il avait entendu sa voix, il avait remis précipitamment sa main dans sa poche, trop précipitamment semblait-il.
- Rien, mentit-il.
La jeune fille s'avançait vers lui d'un pas décidé avec un regard soupçonneux. Harry réfléchissait aussi vite que le lui permettaient ses neurones fatiguées par cette folle journée à comment se sortir de cette situation. Hermione se campa face à lui, le regardant fixement:
- Harry, je suis sûre que…

Le jeune homme fut sauvé par l'entrée d'un médicomage qui leur annonça que la jeune miss Weasley allait bien et qu'ils allaient pouvoir la voir. Ils se précipitèrent à sa suite jusqu'à une porte de chambre. Devant celle-ci, le médicomage les retint in-extremis:
- Elle a besoin de calme, donc désolé, mais un à la fois!
Les deux jeunes gens se regardèrent, puis Harry, qui avait besoin de réfléchir, fit signe à Hermione d'y aller en premier.
Il attendit appuyé contre le mur le retour de la brune, espérant, sans savoir pourquoi, qu'elle ne parlerait pas à Ginny des évènements de la salle d'attente.

Lorsque Hermione ressortit de la chambre un sourire aux lèvres, il y entra à son tour. Dès qu'il eut refermé la porte, il se tourna vers la rouquine qui lui souriait, allongée dans son lit. Il s'approcha et s'assit à ses côtés.
- Salut Ginny, tu vas bien?
- Salut Harry, répondit-elle en souriant. Oui ça va déjà beaucoup mieux. Et toi?
- Je vais mieux maintenant que je sais que tu vas bien. J'étais inquiet. Maintenant je suis juste un peu fatigué mais très soulagé. Quelle journée!
- Ça tu l'as dit!
- On sait ce que tu as?
- Pas vraiment. Il semble que je n'aie que des blessures physiques, celles que tu as vues, et aucune blessure magique. C'est très étrange. Et personne ne connaît ce sort tricolore.
- En effet, c'est aussi étrange que le décagoulage subit des mangemorts. Ce sont les deux mystères qui travaillent Tonks!
Ginny éclata de rire, mais cessa rapidement en grimaçant de douleur.
- C'est pas grave ces blessures, mais c'est chiant, répondit-elle en retrouvant son sourire. Quand tu verras Tonks, tu lui dira que le décagoulage n'est plus un mystère, mais un simple Accio!
- Quoi? C'est toi qui…? Mais Tonks dit que c'est le tournant de la bataille! Tu es géniale ma puce!
- Je sais, répondit-elle en souriant jusqu'aux oreilles.
Harry rit de bon cœur.
- Harry, reprit la rouquine. J'ai un secret à te dire.
- Je t'écoute, répondit le jeune homme.
- Approche toi, il pourrait y avoir des oreilles indiscrètes, à rallonge ou non, chuchota-t-elle en se redressant partiellement, appuyée sur ses coudes. Harry se pencha vers elle, mais au lieu d'approcher sa bouche de l'oreille du brun, Ginny colla ses lèvres aux siennes dans un baiser passionné. Elle l'enlaça et tomba en arrière sur le lit, entraînant Harry qui, bien que surpris, ne trouvait pas du tout la situation désagréable et qui participait à ce baiser imprévu.

Lorsque enfin leurs lèvres se séparèrent, Harry repris son souffle et dit:
- Ouah Ginny… mais… et Dean?
- On n'est plus ensemble. Les vacances m'ont permis de me rendre compte que tenter de t'oublier en sortant avec d'autres n'est pas une solution.
Harry devint aussi rouge que les cheveux de la jeune fille. Il se redressa, et se bénit d'avoir eu cette idée, car à cet instant, la porte de la chambre s'ouvrit et Hermione passa la tête par l'entrebâillement.
- Harry, dit-elle. McGonnagall est venue nous chercher. Il est plus d'une heure du matin! Et elle apporte aussi une mauvaise nouvelle: Bellatrix et Malfoy ont réussi à échapper aux aurors…
- Mais Malfoy était…
- Mort, oui je sais… c'est incompréhensible… Harry, il faut qu'on y aille.
- D'accord, au revoir Ginny.

Puis, soudainement, Harry tomba à genoux, se tenant sa cicatrice à deux mains. Hermione se précipita à ses côtés, suivie du professeur McGonnagall. Harry articula entre deux grimaces:
- Il… est… très… en… colère…
Avant de crier NON et de s'effondrer sur le sol. Il ne perdit pas connaissance et se releva lentement, essoufflé et épuisé. Un médicomage arriva, attiré par son cri et l'examina rapidement. McGonnagall glissa quelques mots à l'oreille du médecin qui acquisça.
- Rien de grave, déclara-t-il, mais ce garçon a besoin de repos et je propose qu'il passe la nuit ici.
- Mais je vais… déclara faiblement Harry.
- Chouette, il me tiendra compagnie, l'interrompit Ginny. Il y a un lit de libre ici.
- Je pensais lui trouver une chambre, mais votre proposition a du bon mademoiselle, qu'en pensez-vous professeur?
- Aucune objection, répondit-elle avec un léger sourire. Bien, Miss Granger, allons-y!
- Bien professeur, répondit Hermione avec un regard noir. Et tous sortirent.

Harry se releva et une infirmière entra, lui apportant une blouse et elle prépara son lit. Harry se changea derrière le rideau et s'assit sur son lit. Il but un verre d'eau que l'infirmière lui tendait. Lorsqu'elle fut partie en éteignant la lumière, laissant la pièce dans la lumière bleutée des veilleuses, Harry se leva et alla s'asseoir au bord du lit de Ginny. Elle sourit et lui prit la main.- Ginny, commença-t-il. Je ne sais pas trop où j'en suis… cette journée a été un peu trop pleine d'émotions tu ne trouves pas?
- Ya des jours comme ça, répondit la rouquine d'un air moqueur.
- Tu sais que je t'adore toi?
Harry fit un clin d'œil, se pencha vers la rouquine et l'embrassa comme si il avait attendu ça toute sa vie.
- Eh bien, que de fougue!
- C'est que je crois bien que je t'aime!
- On peut dire que t'as mis le temps toi!
- Tu sais bien que je suis myope comme une taupe!
- C'est gentil! Dis tout de suite que je suis moche!
- Mais non… ma puce… t'es magnifique…
- Je plaisante gros nigaud!
Et elle l'embrassa.
- Tu sais, ajouta le jeune homme lorsqu'ils furent obligés de reprendre leur souffle, les sentiments, c'est comme le pot-au-feu, faut que ça mijote 1!
- Oh c'est mignon!
- Au fait, j'ai quelque chose pour toi…
- Ah oui?
Il sortit le médaillon de sa poche et le passa au cou de la rouquine.
- Merci, murmura-t-elle en le serrant dans ses bras.

Puis elle se décala et tapota son oreiller en regardant le brun d'un regard à attendrir une gerbilloise à crête (petit clin d'œil à l'admirable fic «les secrets d'Hermione» de miss teigne 1, que je vous recomande vivement…), et le jeune homme ne put que s'allonger aux côtés de sa belle. Celle-ci, décidant que son oreiller n'était pas des plus confortable, préféra poser sa tête sur le torse de celui qui était maintenant son chéri, moment qu'elle attendait depuis plus de cinq ans, et ce que le jeune homme ne désapprouva pas, bien au contraire. Et c'est en jouant avec des mèches rousses pour lui, brunes pour elle, qu'ils s'endormirent dans un bonheur bien mérité, qui faisait presque oublier la gravité de la situation extérieure.

1… eh oui… j'ai écrit cette fin en regardant Joséphine ange gardien… pour ceux qui auraient aussi regardé…
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Le voila ce chapitre qui amène, enfin selon certains, un peu de romance dans cette fic. Comment Harry va-t-il gérer cette nouvelle situation? Comment Hermione prendra la nouvelle? Mais que cherche vraiment Voldemort?
Les réponses à toutes ces questions et à bien d'autres encore dans les prochains chapitres.

Place maintenant aux réponses à mes chers reviewers et revieweuses. N'hésitez pas à me poser les questions qui vous travaillent, afin que je voie si l'intrigue que j'essaie de construire arrive jusqu'à vos neurones et si les petits indices que je sème sont suffisamment simples à trouver! A dans 15 jours… à peu près…

Ayako (coautrice de Mephie): Ne sous-estime jamais les mangemorts, cela causera ta perte! Pour le rat, je répondrai simplement chaque chose en son temps… pour le reste… patience!

Zabou: Merci… ça me va droit au cœur, j'espère que ma fic continuera longtemps à te plaire…

Chimgrid: voila la première suite… pour ta question, les médaillons, on en saura plus bientôt…

Allaupi: l'enlèvement de Ginny… tiens, en voila un qui lit entre les lignes… mais la vraie question demeure… pourquoi! Et j'espère que cette suite quelque peu mielleuse te convient.

Oceanne Black: Rien à redire, t'es sûre? Chuis flatté… pour les trèfles… patiente… comme moi je patiente en attendant la suite de tes fics…