Mindy : alors, alors chapitre 3 il y a un peu plus de modification que dans le deuxième mais y reste quand même des parties identiques ;) Bon bien bonne lecture:D
Chapitre 3
La croisière
J'essayai d'arrêter mes flots de larmes mais c'était difficile. Je m'engageai dans un combat dont les chevaliers étaient moi et le chagrin mais le combat terminait toujours par le chagrin qui l'emportait. Soudain quelqu'un cogna à ma porte. J'essuyai mes larmes avec vitesse et dit :
«C'est ouvert…»
La porte pivota sur ses gonds lentement. C'était mère.
«Je…Je peux rentrer?»
Je fis signe de oui. Elle ferma la porte délicatement et s'assit à coté de moi. Le fameux silence insupportable se rétablie dans cette maison. Il ne peux pas être en vacance quelque fois lui? Mère me regarda finalement. Je ne voulais pas qu'elle sache que j'avais pleuré mais je crois que c'est difficile à cacher avec mes paupières rouges. Elle posa sa main doucement sur mon visage. Un sourire hésitant se dessina sur le sien. Elle semblait attendre que je lui remettre mais mon sourire se cachait. Alors je ne fis que baisser les yeux. Ce qui la rendit un peu déçu je crois…
«Que se passe t'il, Sandy?
C'est…»
Quelques secondes passèrent puis je relevai la tête et regardai dans ses yeux.
«Peter……Vous l'avez oublié…»
Elle eu un petit recul. Puis attendit un petit moment.
«…C'est faux…Je ne l'ai pas oublié Sandy. Je ne l'ai pas oublié. Il est toujours là. »
Elle mit sa main sur son coeur.
«Peter est toujours mon fils…et il le sera toujours.
Et père?
Ton père je suis sûre qu'il y pense.
Lui! Non! Il ne fait que boire toute la journée! Pourquoi il penserait à Peter?... Je le déteste!
Ton père peut être un homme très aimable, Sandy. C'est juste qu'en le repoussant et en le détestant, ça ne lui apportera aucun aide.
Je ne l'ai jamais vue dans son état normal. Comment veux tu que je l'aime?
Il faut lui laisser des chances…sinon il ne changera jamais…
Des chances! Il n'en mérite plus. »
Elle resta muette. Elle soupira puis dit :
«Tu sais…ton père a commencer à boire après la fuite de ton frère alors…je crois qu'il pense à Peter….»
Sur cette phrase elle se leva puis sortie de ma chambre. Il passa plusieurs minutes sans que je ne réagisse. J'étais sur le choc. Je fixai la porte qui menait vers le balcon. Je décidai d'aller prendre de l'air pour me changer les idées. Lorsque j'ouvris la porte un vent doux et agréable frôla mes joues. La tempête s'était calmée enfin. Je m'assis sur une chaise et contempla les étoiles. Le ciel était magnifique. Je cherchai quelques constellations pour me distraire. Ce qui me fit rappeler d'un souvenir lorsque j'avais six ans. J'étais avec Peter entrain de regarder les étoiles, abriée d'une chaude couverte. Vue qu'on ne savait pas les noms des constellations, on s'amusait à les inventé. Les surnoms les plus loufoques au plus bizarres. Il avait à peine…douze ans. Juste à penser à ce moment me fit verser des larmes. Je devais arrêter de pleurer. Sinon je serais toujours malheureuse…Mais je n'étais point capable de bâtir un barrage pour ma rivière de larmes. Je fermis les yeux. Le sommeil serait peut-être le seul moyen pour oublier tout cela. Alors la fatigue m'empara et je m'endormis à la belle étoile. Je me dis que ce n'était pas si grave. Lorsque je dormais j'étais bien. Même si la chaise n'est pas aussi confortable que mon lit, le fait de dormir sous les couvertures de la nuit me rendait heureuse. C'est alors que je sentis quelqu'un respirer à coté de moi, une présence qui troublait mon sommeil. Une main effleura mes cheveux. J'ouvris mes yeux rapidement. C'était sûrement ma mère. Mais j'avais tort...C'était un homme vêtu d'un grand veston rouge royal. Sous son large chapeau rouge munie d'une grande plume blanche, je vis un visage un peu apeurant. Il avait des yeux qui exprimaient de la traîtresse. Ses mains étaient derrière le dos espérant qu'elles ne cachaient pas une arme. Il me fit un grand sourire dévoilant quelques dents jaunes.
«Bonjour, mademoiselle, dit-il en se penchant légèrement.
eee...humm...Allô...
Puis-je savoir votre nom?
...Sandy.
Sandy…aaah...Quel ravissant nom!
Qui êtes-vous?
Oh désolé. On me nomme James, ravi de faire votre connaissance, répliqua-t-il en ôtant son chapeau
eeet...que faites vous ici...James?»
Il remit son chapeau et éclaircit sa voix.
«Je me promenais en navire, quand je t'ai aperçu. Alors j'ai eu la brillante idée de t'accorder un voyage à bord, expliqua-il utilisant de vaste et gracieux gestes du bras.
...Monsieur...Cela n'a aucun de sens. La mer est bien loin d'ici. Comment avez-vous réussi à me voir?
Oooh...Mais mon bateau ne fait pas que naviguer sur les grands océans. Au contraire, il peut voler!»
Il me fit un autre grand sourire qui faisait beaucoup contraste avec son visage.
«Cela ne se peut pas, monsieur...les bateaux ne volent pas...rentrez chez vous et laissez moi en paix.
Voyons, ma chère Sandy. Viens, je vais te montrer.»
Il se retourna et claqua des doigts. C'est alors que je remarquai un long bateau entrain de s'élever dans les airs. Ses géantes voiles semblait avoir été recousu à la main plusieurs fois. On dirait que le navire était fait en or car une sorte de poussière dorée l'entourait. L'homme me regarda avec un large sourire, attendant que je dise mes commentaires.
«Mais...je dois être entrain de rêver, murmurais-je éblouie par cette fantaisie.
Alors viens vivre un voyage imaginaire, dit-il en présentant le transport d'une façon courtoise.
Mais...vous êtes un inconnu pour moi...
Voilà la chance idéale pour me connaître, s'exclama t'il toujours d'une voix aussi entraînante.
Mais...
Hummm…D'accord...Je vais te faire une proposition...Tu viens faire un tour en bateau puis si tu n'aime pas, nous irons te reconduire chez toi.
...Promis?
Ceci est une promesse gravée dans ma mémoire, mademoiselle.»
Je ne savais pas quoi répondre…mère ne serait certainement pas d'accord car cet homme m'était inconnu…mais il semblait plus aimable que mon père…
«...humm...D'accord, j'accepte!
Bienvenue à bord du Jolly Roger», annonça t-il.
Il présenta l'entrée avec sa main, l'autre toujours dans son dos. J'embarquai sur le quai suivit de James. Quelques hommes travaillaient avec ardeur. Une odeur nauséabonde régnait à bord, mais cela ne me fit pas tellement changer d'idée car ces étrangers m'intriguaient...et cet endroit semblait déjà plus accueillant que la taverne. James m'invita à monter les escaliers qui menaient au balcon d'où on pouvait guider le bateau.
«Matelot! Faites décoller le navire! Ordonna James.
Oui, Capitaine», répliquèrent les hommes en choeur.
Ils coururent dans tous les sens afin de prendre leur position. C'est alors que le bateau commença à s'envoler vers les cieux. Je vis disparaître ma maison, cette prison. J'étais libre! Libre comme un oiseau! Je trouvais cela magnifique. Je pouvais frôler les nuages! Je regardai James et lui fit un sourire, tout comme lui. Je m'accouda sur le bord pour savourer ce moment magique...C'est alors que le capitaine vint à coté de moi.
«Satisfaite? Me demanda-t-il.
Oh Oui! M'exclamais-je en se retournant vers lui.
Fantastique! » Dit-il en levant les bras.
C'est alors que j'aperçus une horreur. La main droite du capitaine avait été remplacée par un crochet. Je me reculai subitement, effrayée par cette anormalité. Il me regarda avec un air interrogatoire.
«Sandy», que se passe-t-il?
Je n'étais même pas capable de dire un mot. Alors je pointai son arme en tremblant.
«Oh ça...»
Il s'avança vers le bord avec un regard triste. Il se retourna vers moi et me dit avec beaucoup d'émotions:
Il n'y a pas très longtemps...Je naviguais sur la mer paisiblement avec mon équipage...J'était très joyeux...mais j'avais un ennemi qui me pourchassait. Puis ce jour...Il s'est pointé et m'a attaquer avec ses coéquipiers. Moi, ne sachant quoi faire, je me suis défendu pour ne pas être blessé, mais malheureusement...mon ennemi m'a fait perdre une main...c'est de cette manière que j'ai hérité d'un crochet à la place...»
Il se retourna et regarda en bas.
«oh...Je vois..., dis-je, Quel était le nom de votre ennemi?
Je ne veux même pas m'en souvenir.
Oh désolé.
Non ce n'est pas grave. Toi au moins, tu es une fille avec un grand coeur.
...Merci, James.»
Je me retournai vers le ciel parsemé d'étoiles et sourit. C'est alors que je vis en cet homme une gentillesse et non de la cruauté.
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