Mindy : Maintenant place au chapitre 4 celui-là un peu plus changé Bon bien je ne vais pas trop parler et vous souhaiter une plaisante lecture
Chapitre 4
Retrouvailles
Sur Londres s'était apaiser un doux silence pour laisser dormir les habitants. Mais ceux qui voyageaient dans les air pouvaient entendre une faible musique entraînante résonner parmi les nombreux nuages. Le Jolly Roger volait depuis quelque minute et Sandy n'était pas prête de retourner chez elle car les airs que les pirates chantaient l'amusaient pleinement. Un des matelots avait sortie son accordéon et un autre des cueilleres en bois pour les accompagner. Tout le monde tapait le rythme et les cris de joie qu'émettaient certains ajoutaient encore plus de vie à ces plaisantes chansons. Le plancher de bois se faisait user par les quarantaines de pieds qui se remuaient gaiement. Sandy était assise sur un banc riant et se distrayant à regarder les pirouettes et farces des pirates. Des fois, lorsque la musique était très cadencée, elle dansait avec eux. Elle se sentait très accueillie par l'équipage. Son sourire était incapable de disparaître. Sandy était très joyeuse et toutes malheureuses pensées s'étaient volatilisées. Elle adressa un bref regard à James. Celui-ci lui sourit. Tout comme elle. Elle se retourna et commença à danser sur la nouvelle mélodie jouée. Tandis que l'équipage se divertissait, le capitaine scruta le ciel d'un œil malin. Il vit une silhouette au loin passer et disparaître rapidement. Un sourire horrible se dessina sur le visage du capitaine Crochet.
«Pan…»murmura-t-il.
Je m'avais finalement décidé à rendre visite à ma sœur. Clochette s'était étourdie à m'observer faire les cents pas durant au moins une heure. J'espérais jusque Sandy n'avait pas trop changé…Je baissai d'altitude en dépassant l'épaisse couche de nuage. Je pus maintenant voir les maisons qui s'étalaient un peu partout sur les rues de la ville. Je m'arrêtai dans les airs et observai les bâtiments. Là! J'aperçue mon ancienne résidence. Je me remémorai des bons souvenirs que j'avais eus avec ma sœur et des mauvais avec mes parents. Je devrais emmener Sandy au pays imaginaire. Elle serait sûrement mieux. Ils ne la forceront pas à grandir. Soudain, une lumière m'aveugla : Clochette. Elle tapa sur mon nez et croisa ses bras. Elle me dit en langage de fée :
«Bon on y va?
Ouais!»
Elle hocha de la tête. Je fonçai vers la maison et me déposai sur le balcon. Je me dirigeai vers la porte qui menait à la chambre de Sandy. Lorsque je franchis le cadre, j'arrivai dans sa chambre. Mais qu'est-ce qui était bizarre c'est que la lumière était resté allumée et c'était la nuit...Je vis Clochette se diriger vers le bureau. Je m'approchai du lit en volant pour voir si elle dormait. Je tendis le bras afin d'agripper les couvertes mais un bruit interrompit mon geste. C'était une douce mélodie. Je retournai la tête et aperçu Clochette entrain d'examiner une boîte à musique dont une ballerine tournait sur elle-même. Ma fée commença à touchée la fille en plastique qui était de la même hauteur qu'elle, curieuse par ce nouveau phénomène. Je retournai mon regard vers le lit. Quand je relevai les couvertes, il n'y avait personne. BOOM! Un bruit j'allie de ma gauche et la mélodie de la boîte musicale s'arrêta brusquement. J'observai le bureau à nouveau et vit ma petite fée, les mains sur ses hanches, le regard au sol. Je jetai un coup d'œil à terre et découvrit le jouet brisé sur le plancher dont la ballerine cassé en mille morceaux.
«Clo!» Soufflais-je promptement, «qu'est-ce que tu fais? Tu vas nous faire repérer.
Mais cette fille me provoquait avec sa beauté et sa danse, répliqua-t-elle innocemment
Clochette, c'est un jouet. Elle n'est pas vraie.»
Elle croisa les bras et m'ignora. Je levai les yeux vers le plafond, découragé de la jalousie de mon amie.
«Viens Clo, on va vérifier les autres pièces. Sandy n'est pas dans sa chambre»
Je me déplaçai vers l'autre porte qui menait au couloir. Peut-être qu'elle n'était pas capable de dormir. Je regardai si la voie était libre et m'envolai vers des escaliers mais je rebroussai chemin en repérant une autre pièce à ma gauche. C'est là que ma chambre se trouve. Ou je pourrais dire ''trouvait''…Tout était changé. Elle était complètement vide. Il y avait que des bouteilles brunes sur le sol…Je rentrai à l'intérieur en m'imaginant tous les objets qu'il s'y trouvait avant : mon lit, mon coffre à jouets, mes fausses épées de bois… Ça me faisait mal au cœur. Je pris une bouteille et la sentie. C'était la première fois que je voyais ça. L'odeur me fit tourner un peu la tête. Beurk! Je repoussai la bouteille immédiatement. Je sentis quelque chose me chatouiller l'oreille. C'était Clochette qui semblait ne rien comprendre.
«Sandy n'est pas dans cette pièce, me dit-elle.
…Ouais. Allons chercher ailleurs.»
Je m'orientai vers les escaliers puis arrivai dans un salon. Je survolai la pièce en cherchant partout. Il s'y trouvait encore ces bouteilles vides avec une odeur répugnante. Lorsque je contournai le divan, je vis quelqu'un d'étendu. Mais ce n'était pas Sandy. C'était un homme. Il avait des longs cheveux gras et une barbe très sale. Des gros cernes entouraient ses paupières rouge vif. D'une façon, il ressemblait un peu à un pirate. Je mis ma main sur ma dague, prêt à me défendre. Mais il semblait bien endormit. Clochette se cachait derrière mon oreille.
«Peter...Qui est-ce? »
Je m'approchai vers l'endormi pour essayer de le reconnaître. J'étais presque à deux centimètres de son visage hideux. Il dégageait cette odeur insupportable que les bouteilles avaient. Je touchai lentement sa joue pour vérifier s'il dormait. Il n'eut aucune réaction. On dirait qu'il était mort. Cela ne pouvait pas être mon père quand même. Habituellement il dort avec maman. Et il était plus propre que ça. Peut-être que je m'étais trompé de maison? Tout à coup, le carillon d'une horloge tinta pour annoncer minuit. Les yeux de l'homme s'ouvrirent comme une bête vorace qui entend une proie près d'elle. Le blanc de ses yeux avait une teinte rouge. Je me reculai subitement. Le réveillé se leva ressemblant à un homme des cavernes. Il fit un grognement me fixant comme si j'étais son gibier. Il me pointa. On dirait que son bras pesait une tonne puisqu'il avait de la difficulté à le lever.
«Toi! Qu'est-ce que tu fwais icite saol petit garnement. Tu es suppwoser yêtre partie da maison», gueula-t-il.
Il s'avança vers moi d'un pas maladroit. Je m'envolai rapidement pour m'enfuir de lui.
«Reviens icite», cria-t-il d'une voix noyé par l'alcool.
Un éclatement de verre arriva directement à ma gauche sur un mur. Je me retournai et vit que l'homme tenait des bouteilles dans ses mains. Je ne perdis pas de temps et retournai vers les escaliers pour partir de cette maison qui n'était sûrement pas la mienne. Tout à coup je fonçai dans quelqu'un. Je tombai sur le sol et frottai mon front. C'était une dame. Ses yeux à peine ouverts signifiaient que le vacarme qu'avait fais l'homme l'avait réveillée. Elle sursauta en me voyant. Elle resta éberlué un instant puis m'agrippa. Elle me guida dans un autre couloir qui menait vers la cuisine. Elle lâcha ma main, claqua la porte et la barra avec rapidité. Il y avait deux autres serrures qu'elle barra sans attendre. Elle se retourna, le dos contre la porte, mains plaquées violemment sur le mur. Je n'étais pas sûr si je pouvais faire confiance en cette femme. Cette dernière prit une grande respiration puis m'examina un moment. Mais qu'est-ce que j'ai pour qu'elle me regarde comme ça?
«…Que fais-tu ici jeune homme?
Je ne suis pas un jeune homme. Je suis un enfant, insistais-je.
Oh désolé. Mais qu'est-ce que tu fais ici?
Ça ne te regarde pas. »
Je voulais juste partir d'ici et retrouver Sandy et ce n'est pas un adulte qui allait m'en empêcher.
«Mais ici tu es dans ma maison et tout ce qui se passe sous mon toit j'ai le droit de savoir. »
Je ne répondis pas et me dirigeai vers la porte pour sortir d'ici.
«As-tu besoin d'aide», dit-elle précipitamment.
J'arrêtai de marcher puis répliquais-je :
«Je n'ai pas besoin d'aide des grandes personnes. Maintenant je veux passer.»
Mais elle ne bougeait pas d'un pouce. On dirait qu'elle avait quelque chose d'important à me dire. Mais ça ne voulait pas sortir. Je m'apprêtais à la pousser qu'elle s'écria brusquement :
«Peter! »
Elle sait mon nom? Comment? Je restai figé. Elle commença à presser ses mains pour exprimer sa nervosité.
«eee….je voulais dire…non…C'est que...
Mère», interrompis-je.
À son tour elle resta surprise un petit moment. Elle hocha de la tête puis sourit.
«Et tantôt c'était…père?»
Elle hocha de la tête à nouveau mais avec regret. Mon père avait beaucoup changé! Soudain elle commença à pleurer de joie. Sa respiration saccadée rompait le silence.
«Peter…tu es de retour», s'exclama-t-elle en se dirigea vers moi pour m'enlacer.
…non! Je ne veux pas rester ici, m'écriais-je en me reculant.
Mais pourquoi?
Je ne veux pas grandir!»
Je couru vers la porte et l'ouvrit pour m'enfuir. Je vis Clochette qui attendait de l'autre côté. Elle me rejoignit. Je m'envolai vers la chambre de Sandy et sortit dehors. Je me retournai pour observer ma maison. Cet endroit avait beaucoup changé. J'espère que Sandy n'est pas aussi violente que mon père. Je pris une grande inspiration puis fonçai directement vers l'étoile pour revenir dans le pays imaginaire, sans avoir retrouver ma petite sœur. Mais où était-elle?
Aaah que je suis contente d'être dans ce bateau! Je m'éclate comme une folle avec l'équipage. James a bien fait de m'inviter. Les musiciens commencèrent une chanson. Alors je me levai pour danser mais je ressentis de la fatigue. C'est vrai que je n'avais pas dormis encore et il était sûrement minuit. Déçu de ne pas pouvoir continuer à m'amuser je rejoignis le Capitaine et demandai :
«James…Je suis fatiguée, est-ce que je pourrais retourner chez moi?
humm….D'accord mais nous sommes loin de ta maison en ce moment. Le temps que nous arrivons, tu vas t'endormir debout….veux-tu une chambre?
….ok, lui dis-je en baillant.
Par ici mademoiselle.»
Je le suivi lentement, épuisée par la fatigue. Il ouvrit une porte et me laissai rentrer. Un grand lit à épaisses couvertes rouge bourgogne m'accueillit. Il semblait tellement confortable. Je m'élançai et tombai sur le lit. Aaah le pur paradis!
«Ah! C'est parfait! Même trop parfait! Merci James!
Mais de rien.»
Il me sourit et déposa sa main sur la poigné.
«Faites de beaux rêves, Sandy.
Merci!»
Il ferma la porte et me laissa toute seule dans cette pièce magnifique. Je me sentais comme une princesse. Je me glissai entre les chaudes couvertes et ferma mes paupières qui n'étaient plus capable de restées ouvertes. Je crois que ce James est un être très gentil. Enfin…mieux que mon père…
Mindy : prochain chapitre? Hummm……bientôt sûrement durant ce temps là! Review!
