Auteur: Cornedrue.
Avertissement: T
Spoiler: CETTE FIC NE TIENT AUCUN COMPTE DU TOME 6. Les 5 tomes parus, 2 livres annexes écrits par JKR (animaux magiques et Quidditch à travers les âges).
Disclaimer: comme d'habitude... Tout est à JKR et rien à moi… et je ne gagne rien, si ce n'est d'être heureux quand vous, lecteurs, l'êtes.
Pairing: un peu de tout et beaucoup de mouvements... mais y'aura du HP-GW et du HP-HG entre autre, et attention, les choses sérieuses commencent… PAS DE SLASH.
Résumé Général: Deux filles sont amoureuses de Harry, tentions en vues. Voldemort reprend du service, et il ne fait pas les choses à moitié. Qu'est-ce donc que ce pendentif en forme de trèfle? Est-ce que l'élection d'un nouveau ministre va changer quelque chose? Mystère, romance, aventure, une pointe d'humour…
Résumé du chapitre précédent: Harry et Ginny passent la nuit ensemble à Ste-Mangouste, réveillés par deux fois par des cauchemars d'Harry. Le premier, bien qu'en rapport avec Voldemort, ne vient mystérieusement pas de sa cicatrice. Il assiste à un face-à-face Draco-Voldemort. Draco est venu réclamer sa récompense pour avoir averti le maître du lieu où se déroulerait l'anniversaire d'Harry, et cette récompense n'est autre que Ginny…
Le deuxième cauchemar est un rêve normal, qui rappelle à Harry qu'il a quelque chose à avouer à la rouquine, et une situation à tirer au clair avec sa meilleure amie.
Au réveil, il raconte à Ginny l'épisode de la salle d'attente. Après avoir réagi assez fortement, elle comprend ce qui s'est passé et se blottit dans les bras de l'élu de son cœur.
Ils étaient à nouveau emportés par la force des sentiments lorsque la porte s'ouvrit sans prévenir…

Rubrique spéciale (parce qu'elle le vaut bien):
Pour ne pas déroger aux bonnes habitudes, je vous présente ici une fic que je vous recommande chaleureusement, d'autant que j'en suis le correcteur.
Novalia nous emmène dans un tourbillon d'idées tout droit sorties de son imagination débordante. Sa fic est réaliste, intéressante, bien construite, respectant les caractères des personnages de JRK et construisant ses personnages originaux avec beaucoup de réalisme. Vous y trouverez parfois aussi, au détour d'un paragraphe, une touche humoristique bienvenue.
Je vous invite donc à vous plonger dans le voyage d'Harry au temps des maraudeurs, accompagné de Cassy, la fille de Sirius, avec laquelle il ne s'entend pas, mais vraiment pas du tout.

REPONSES AUX REVIEWS EN BAS DU CHAPITRE, FAUDRA QUE JE PENSE A VARIER UN PEU…

Chapitre 7: Une journée chargée

Ou: chamboulements et jalousies

Les deux amoureux sursautèrent, s'éloignèrent brusquement l'un de l'autre, se retournèrent vers la porte avec un air qui, même pour quelqu'un qui ne les aurait pas surpris, ne laissait aucun doute sur leurs activités des minutes précédentes, et découvrirent avec angoisse l'identité de celui qui venait de rompre leur secret. Ils virent apparaître une tête rousse que tous deux connaissaient très bien, comme frère et comme meilleur ami.

- Bonjour, bien dormi? Je sais, c'est tôt, mais on m'a demandé de venir chercher Harry et Tonks attend en bas pour nous emmener au ministère Ginny toi tu restes te reposer, maman viendra te chercher en fin de journée. Mais… vous êtes déjà debout?
Harry et Ginny comprirent qu'il n'avait rien vu et soupirèrent dans un sychronisme à faire pâlir une horloge suisse. Ron, très surpris, eut soudain un air songeur.
- Mais… vous me cachez quelque chose vous deux…
La rouquine sentit ses joues s'empourprer et, jetant un regard à son amoureux, elle remarqua qu'elle n'était pas la seule.
- Ne me dites pas que… reprit le rouquin. Mais c'est FANTASTIQUE!
- Doucement Ron, le coupa Harry. Premièrement, nous sommes dans un hôpital, deuxièmement il n'est même pas huit heures, et troisièmement, cette nouvelle n'est pas à crier sur tous les toits, même si tu en es très heureux. Tu l'as découvert, soit. Mais cela doit rester secret.
- Oui Ron, ajouta Ginny. S'il te plaît, jure nous de garder cela pour toi.
- Je veux bien, mais pourqu…
- Je t'expliquerai peut-être les raisons qui font que cela ne doit pas se savoir, si tu es sage, répondit le brun. Mais notre volonté et notre amitié sont pour le moment des raisons suffisantes non?
- Oui mais…
- Il n'y a pas de mais grand frère… Alors promet!
-
- Tu ne vas pas m'obliger à te menacer de révéler certaines informations qui…
- Je promets, je promets…
- Merci, dit Harry.
- Bon c'est pas tout ça, reprit Ron. Harry, dépêche-toi de t'habiller, nous sommes attendus je te rappelle!

L'interpellé s'empara de ses vêtements moldus et se précipita dans la salle de bain. A peine eut-il fermé la porte que le rouquin s'approcha de sa sœur et lui murmura avec un clin d'œil:
- Je suis content pour toi p'tite sœur!
- Ron, gronda la jeune fille. Sujet tabou, on n'en parle pas, d'aucune façon et à personne. Ça t'évitera peut-être de faire une gaffe cette fois. Compris?
- C'est bon j'ai compris…

Il n'eut pas le loisir de commencer à bougonner car il fut interrompu par Harry qui sortait de la salle de bain, prêt à partir. Ron fit la bise à sa sœur et Harry s'approcha gêné. Dès que son ami se retourna vers la porte, il déposa un chaste baiser sur le front de l'espiègle rouquine et il fixa un instant son regard, espérant sans doute graver cette image au fond de son cœur pour la journée qui ne s'annonçait pas de tout repos, avant de murmurer:
- A ce soir…

A peine la porte de la chambre franchie et refermée que Ron s'approchait de son ami, lui lançait un coup de coude dans les cotes et le félicitait.
- Ron, sois raisonnable… moins on en parle, moins tu risques de faire une gaffe cette fois-ci!
- Mais c'est pas vrai! Je viens d'entendre exactement la même chose il y a à peine cinq minutes!
- C'est la preuve que ta sœur et moi sommes sur la même longueur d'onde, répondit Harry en retenant un éclat de rire.
- Mais dis-moi au moins pourquoi c'est si important que personne ne le sache, supplia le rouquin.
- Il y a une avalanche de raisons… soupira le brun.
- Dis moi au moins les plus importantes, je suis ton meilleur ami!
- Déjà, il y a le fait que ta sœur et moi souhaitons attendre avant de partager cela avec tout le monde, deusio, tu imagines bien que cette information pourrait donner des idées à certaines personnes… mal intentionnées, et que ces personnes peuvent avoir des informations sans qu'on les leur donne. Donc moins il y a de personnes informées, moins il y a de risque. Et finalement, sache qu'il y a une fille à qui je souhaite dire que je suis déjà pris moi-même, avant qu'elle ne l'apprenne par la rumeur, ça te suffit?
- Je crois que je devrais m'en contenter, répondit Ron en sortant de l'ascenseur dans le hall de Ste-Mangouste. Tiens, voila Tonks.
Harry fit la bise à la jeune femme, qui avait ce matin-là des très longs cheveux noirs aux reflets bleutés. Le trio se dirigea vers une des cheminées du grand hall, et quelques désagréables secousses et toussotements dus à la suie plus tard, ils se retinrent les uns aux autres pour ne pas perdre l'équilibre et s'effondrer lamentablement au milieu du hall du ministère.

Le hall grouillait de monde, ce qui était assez étonnant pour un samedi matin à 8h12. Les sculptures en or de la fontaine trônaient impassibles, contrastant avec l'agitation ambiante, comme si les évènements d'il y a quelques semaines n'étaient jamais arrivés. En y repensant, Harry eut un pincement au cœur, mais il se reprit rapidement, songeant aux paroles rassurantes qu'Hermione avait prononcé à son oreille lorsqu'il avait eu un léger coup de blues au début de leur soirée au bord du lac, soirée qui avait si bien commencé… Il chassa aussi ces pensées, se disant qu'il serait bien assez tôt pour s'en souvenir pendant la réunion de crise qui s'annonçait, et les remplaça par ses souvenirs de la suite de la nuit, qui eux, étaient, malgré les cauchemars et la petite scène du matin, étaient bien plus plaisants.

En époussetant un minimum leurs vêtements, les deux adolescents suivirent Tonks qui leur frayait un passage vers les ascenseurs. Après plusieurs minutes d'attente, ils purent enfin prendre place dans une cabine qui ressemblait plus à une boite de sardine qu'à un ascenseur, et se rendre à un étage que la voix des annonces nomma «haute administration, centre de commandement, état major».
Il y avait là aussi beaucoup de monde, mais l'ambiance y était plus sereine, chacun vaquant à ses occupations sans déranger les autres. Tonks les fit entrer dans une petite salle qui ressemblait à un salon avec fauteuils et cheminée. Le calme qui y régnait fit du bien à Harry. Seules deux personnes se trouvaient dans la pièce. Remus, qui s'était levé et avançait vers eux, et Hermione, assise dans le canapé, qui levait les yeux vers eux, d'un regard qui exprimait clairement la joie de voir enfin arriver de la compagnie.

- Remus, commença Tonks. Tu peux m'expliquer pourquoi nous sommes dans cette salle d'attente au lieu d'être déjà en séance? Nous sommes en retard pourtant… Et qu'est-ce qui provoque toute cette effervescence ici un samedi matin, ce n'est quand même pas que les évènements de hier qui…
Harry sourit. Il allait avoir la réponse aux questions qui le travaillaient, sans même avoir à les poser.
- Calme Tonks, répondit Rémus. Pour la séance, il faudra patienter un bout de temps je le crains. Fudge a démissionné et le conseil est réuni pour nommer son successeur.
- Quoi? Hurlèrent en même temps Ron, Harry et Tonks.
- Vous avez très bien entendu, reprit Rémus. Mais il ne faut pas s'inquiéter outre mesure. Albus a, selon lui, le candidat idéal, qui ne risque pas d'être battu.
- Admettons, répondit Tonks. Mais pourquoi?
- Nous en saurons plus tout à l'heure, mais il semble que la soirée d'hier ait été le théâtre d'autres évènements que ceux que nous connaissons, plus politiques ceux-là…
- Je vois… Bon les jeunes, je peux vous laisser patienter? Il faut que je me rende au quartier des Aurors, on se retrouve à la séance.
- Je devrais aussi m'absenter, ajouta Remus, mais seulement si cela ne vous dérange pas vous trois.
Et comme le trio acquiesçait, ils disparurent tous les deux, emportés par le flux incessant des employés stressés qui faisaient ressembler les couloirs à des autoroutes moldues aux heures de pointes. Les trois adolescents s'assirent sur les canapés, et pendant une bonne demi-heure, ils échangèrent des banalités entrecoupées de longs silences pesants, causés logiquement par le contrecoup des événements de la veille.

Puis, l'attente se prolongeant, Harry pensa qu'il pourrait mettre ce temps à profit pour tirer les choses au clair avec Hermione. Il se tourna vers Ron et essaya de lui faire comprendre par signes discrets qu'il serait bienvenu qu'il aille voir dans le couloir si il ne s'y trouvait pas, mais le rouquin ne voyait absolument pas où son ami voulait en venir, et c'est finalement Hermione, heureuse de voir que le brun cherchait un peu d'intimité avec elle, qui se leva en disant:
- Ron, tu veux bien nous attendre quelques minutes? Tu viens Harry?
Et elle se dirigea vers une des nombreuses portes qui occupaient presque l'intégralité de deux des murs de la pièce. Lorsqu'elle eut ouvert la porte, elle se retourna vers Harry qui se décida enfin à se lever, et qui se hâta de la rejoindre et de franchir la porte qu'elle tenait. Il se retrouva dans une petite pièce où deux canapés se faisaient face autour d'une petite table. Hermione referma la porte et s'assit sur un des canapés. Harry s'assit en face d'elle.
- Cette salle est une salle de délibération, et ces petites pièces sont des parloirs insonorisés. C'est pratique non?
- En effet, mais comment sais-tu ça?
- Rogue, Dumbledore et Remus se sont isolés tout à l'heure.
- D'accord… Donc voila…
- Chut, le coupa la jeune fille en se levant et en venant le rejoindre sur son canapé et en se collant à lui.
- Non 'mione. Ce n'est pas pour cela que j'ai voulu te voir entre quatre yeux. Je dois vraiment te parler…
- Je t'écoute, rétorqua-t-elle sur un ton qui ne laissait aucune place à quelque contradiction que ce fût.
- Ben voila… je dois te parler de ce qui s'est passé dans la salle d'attente hier, tu vois… Je t'aime beaucoup Hermione…
- Mais? Reprit-elle sur un ton encore plus dur, souligné par un froncement de sourcils rageur.
- Mais comme amie… Il y a déjà quelqu'un dans mon cœur…
- Je vois, et tu crois que je vais accepter ça sans broncher, et me laisser marcher dessus par une pouffe chialeuse de Serdaigle? Je n'ai pas dit mon dernier mot!

Elle se leva d'un bon et ouvrit violement la porte, faisant sursauter le rouquin.
- Mais Hermione… tenta Harry.
- Tu en as assez dit, hurla-t-elle avant de partir en courrant dans le couloir.
- 'Mione, tenta désespéramment Ron avant de tourner un regard interrogateur vers son ami, resté debout dans le cadre de la porte.
- Ron, murmura Harry. Laisse-la, ça va passer.
- Mais tu lui a dit quoi pour la mettre dans un état pareil?
Harry retourna s'asseoir vers le rouquin.
- Simplement qu'il y a déjà une fille dans ma vie…
- QUOI? Tu veux dire que 'Mione…
- Elle m'a embrassé hier soir dans la salle d'attente.
- Et ben ça allors…
- Tu l'as dit Ronnie, qui l'aurait cru!
- Et c'est parce que c'est Ginny qu'elle a réagi comme ça?
- Non… je n'ai pas eu le temps de lui dire qui c'est… Elle est sûre que c'est Cho!
- Ben monsieur le tombeur, t'en as beaucoup des soupirantes secrètes qui vont te tomber dessus sans prévenir?
- Aucune idée… et franchement, j'espère que non. Ta sœur est juste un p'tit peu jalouse…
- En tout cas, quand tu auras fini de t'accaparer toutes les filles de Poudlard, tu fais signe, que les autres puissent ramasser les miettes!
- Hey Ron, tu me fais quoi là? Une crise de jalousie?
- Mais… Pas du tout! rétorqua-t-il en rosissant légèrement des joues.
- Ne te fiche pas de moi Ronnie, renchérit Harry avec un grand sourire.
- Je te dis que NON!
- Ah… je vois… ce n'était donc pas qu'une impression…
- De quoi tu parles, répondit-il sèchement!
- Des sentiments que tu ressens pour une jolie brunette que nous surnommons gentiment Miss-je-sais-tout.
Le rouquin devint écarlate puis soupira:
- Mais maintenant c'est perdu…
- Eh Ron, tu vas te ressaisir et me faire le plaisir de la séduire, car ça fera d'une pierre deux coups, et que je préfère mes deux meilleurs amis heureux plutôt que l'une soupirant après moi alors que ça n'est pas réciproque et l'autre qui se lamente sur son sort et qui me fait des crises de jalousie.

Ron se leva d'un coup et commença à arpenter la pièce en tous sens. Harry le regardait tourner comme un fauve en cage, se disant qu'il y était peut-être allé un peu fort. Mais, maintenant qu'il avait trouvé l'amour, il souhaitait tant que ses meilleurs amis atteignent eux aussi ce bonheur.
- Ron, excuse moi, j'y suis allé un peu fort et…
- NON, tu as PARFAITEMENT raison…
- Mais…
- Et je vais aller la voir tout de suite!
- Ron, je ne crois pas que ça soit la meilleure…

Mais le rouquin se dirigeait déjà à grands pas vers la porte. Harry hésita une seconde entre se lever pour le retenir et laisser le destin décider, mais il n'eut pas à trancher. En effet, Ron fut coupé dans son élan par l'entrée de Tonks, qu'il faillit percuter de plein fouet.
- Hey Ron, s'écria-t-elle! Pour une fois que ce n'est pas moi la maladroite!
- Désolé, bafouilla le rouquin.
- Pas de quoi. Allez vous deux, suivez-moi, le ministre a été élu, la réunion va pouvoir enfin commencer.
- Hermione est dans… Expliqua Harry
- Hermione est déjà dans la salle, le coupa la jeune femme.
Et les deux jeunes gens lui emboîtèrent le pas.

Ils entrèrent à sa suite dans une salle où des tables étaient disposées en rectangle, et, autour de ces tables, se trouvaient déjà plusieurs personnes. Ils s'assirent de part et d'autre d'Hermione et Tonks prit place entre Remus et Kinsley Shakebolt. Il y avait aussi dans la salle Bill Weasley, Alastor Maugrey, et deux jeunes femmes, une brune aux cheveux courts et une noiraude aux longs cheveux tressés, assises de part et d'autre de Bill, qu'Harry ne connaissait pas, et qu'un coup d'œil à ses amis lui apprit qu'ils n'en savaient pas plus que lui. Il restait entre Remus et la femme brune deux chaises vides. Après trois minutes d'attente, Ron se tourna vers ses amis:
- Vous savez ce qu'on attend? Murmura-t-il, mais assez fort pour que toute l'assemblée l'entende et sourie gentiment.
- Dumbledore, répondit Harry.
- Et le ministre aussi, ajouta le rouquin
- Le ministre est déjà dans cette pièce, répondit une voix glaciale derrière eux.
Les trois amis se retournèrent et se retrouvèrent face à Severus Rogue, qui précédait le directeur de Poudlard. Le professeur de potions salua l'assemblée d'un signe de tête et prit place. Le directeur s'assit également après avoir salué chacun de son prénom.
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La grande horloge du couloir du centre de commandement venait de sonner cinq coups lorsque Ron, Hermione et Harry sortirent enfin de la salle dans laquelle ils étaient enfermés depuis le matin. Ils avaient l'air épuisés mais un sourire se dessinait sur leurs trois visages, signe que la réunion marathon qu'ils venaient de subir apportait suffisamment d'informations réjouissantes. Ils marchaient lentement, sans parler, dans le couloir qui était nettement plus calme qu'à leur arrivée près de neuf heures plus tôt. Remus s'approcha d'eux, trois verres de jus de citrouille à la main.

- Je suppose que ceci pourrait vous intéresser non?
Les trois adolescents ne se le firent pas dire deux fois.
- Je ne vous propose pas de sandwich, ajouta-t-il pendant qu'ils avalaient avidement les premières gorgées, car si vous ne faites pas honneur au repas de Moly ce soir, je vais me faire arracher la tête!
- Je me demande qui pourrait ne pas faire honneur à un repas de ma mère après une journée avec pour seule nourriture quelques canapés sprintant après un petit déjeuner frugal, rétorqua Ron.
- Surtout quand certains ont sauté le petit déjeuner à pieds joints, ironisa Harry.
- Je ne pensais pas qu'on était traité comme ça aux séances ministérielles, déclara Hermione.
- Je sais, soupira Remus. Je vous assure qu'en temps normal, on est mieux nourri pendant les séances, mais aujourd'hui, tout le monde avait mieux à faire…
- Bon, interrompit Tonks qui arrivait, qui m'aime me suive, cap sur le Terrier!
Les trois affamés ne se le firent pas répéter et c'est presque en courant qu'ils sautèrent dans la cheminée.
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Voilà, un chapitre qui s'est fait attendre, mais j'avais besoin de faire le point sur l'avancée de ma fic, qui devait comporter un chapitre par jour, et celui-ci est le 7e alors qu'on n'a avancé «que» de 41 heures… enfin, j'espère que cette histoire continue à vous plaire autant qu'il me plaît à moi de l'écrire. Voici les RARs

Ayako (coautrice de Mephie): Mieux vaut une beta caractérielle et efficace qu'une beta monotone et inutile…
Que de questions… sans réponses… mais je t'ai mis Sev pour… te faire patienter…

Zabou: Eh oui, les auteurs sont sadiques, mais tu en sais quelque chose non? J'espère que cette suite répond à tes attentes…

Chimgrid: Raté pour la porte… et j't'ai mis un peu moins de bisous et un peu plus de psychologie… pour les visions, faudra patienter, place à un peu d'action tout bientôt.

Allaupi l'irlandais temporaire: plus vite… heu… on peut pas dire ça! Et pour Hermione, je me vois dans l'obligation de décliner toute responsabilité…