hey me revoilà pour un one shot Roswell... Polarist pour être précise... Alors si vous aimez les couple peu ocnventionnel... ceci devrait vous satisfaire.

Ce pour quoi je suis là

« J'ai honte. Si tu savais Maxwell. Toi, mon ami, mon frère, je te trahis. Mais elle est si belle si douce. Je ne peux pas m'en empêcher. Chaque minute qui passe, je pense à elle. Elle m'obsède complètement. »

Michael se retourna encore une fois sur lui-même. Il n'arrivait pas à dormir. Le sommeil ne lui venait pas. Son esprit était envahi par d'autres pensées. Il n'y avait qu'elle, Liz Parker. Cela faisait quelques mois maintenant que Max l'avait sauvé de la mort au crashdown. Il savait qu'il l'aimait. Et il savait également qu'elle ressentait la même chose pour lui. Il venait de le lire. C'était noir sur blanc dans son journal intime. Journal qu'il tenait précieusement contre lui comme si c'était son bien le plus cher.

« Je n'ai beau ne faire qu'y penser… Elle est tout de même une partie de moi. Elle me donne une autre raison de t'envier, Max Evans. Tu as son cœur… cette chose pour laquelle je donnerais tout… »

Liz rangeait le crashdown lorsque Michael passa les portes du restaurant. Elle sursauta légèrement. Il s'approcha d'elle.

-Michael ! Désolée, les cuisines ne tournent plus.

-J'ai déjà mangé.

Il avança un peu plus près d'elle. Elle semblait tétanisée. N'avait-elle tout de même pas peur de lui ? Ce n'était pas ce qu'il voulait. Il voulait simplement qu'elle le regarde avec les mêmes yeux qu'elle usait pour regarder Max.

-Max m'a dit ce qui s'était passé.

-Et puis, qu'est ce qu'il t'a dit ?

-Que tu avais tout noté dans ton journal.

Elle baissa la tête. Michael eut envie de lui prendre le menton et de poser ses lèvres sur les siennes. Mais il se débarrassa bien vite de cette pensée. Pourtant, elle était si proche, si fragile, si douce, si… Liz Parker.

-Je le sais depuis huit jours.

-De quoi tu parles ?

-J'étais venu prendre un verre ce soir là. Tu t'en souviens peut-être…

Liz réfléchit un instant et se souvint d'un jour où Michael était passé le soir. Elle écrivait dans son journal, accoudée au bar. Elle fronça les sourcils tentant de déchiffrer ce que Michael essayait de lui dire.

-Tu pouvais nous mettre dans une salle situation. Roswell n'est pas une ville ou on peut sortir du lot, si tu vois ce que je veux dire. Il faut savoir qui sont vos amis. Je devais être fixé et voir ce que tu disais dans ton journal.

Non, il ne pouvait pas lui dire qu'il souhaitait uniquement savoir si elle éprouvait réellement quelque chose pour Max. Il ne pouvait pas. Il ne savait que trop bien que Max l'aimait aussi. Il ne pouvait pas gâcher ça. Pourtant il était tombé amoureux d'elle.

-C'est toi qui l'as?

-J'aurais préféré que personne ne soit en courant.

Il ouvrit son blouson et en sortit le journal de la jeune fille. Il le garda un instant dans ses mains. Ce journal représentait tout pour elle. Il lui tendit.

-C'est chouette de savoir qu'on a une amie, en tout cas.

-Pourquoi ne pas l'avoir détruit. Parce que si quelqu'un le trouvait, il saurait tout sur vous.

-Non. Il saurait tout sur toi…

Michael ne pu s'empêcher de sourire. Son cœur fut empli d'une joie intense quand Liz lui répondit. Elle avait le sourire aux lèvres et c'était grâce à lui. Il arrivait à la rendre heureuse, ne fut-ce qu'un peu.

-Merci de m'avoir donné une autre bonne raison d'envier Max Evans.

Il se retourna et quitta la crashdown. Il savait à présent que la femme qu'il aimait ne l'aimait pas. Elle était amoureuse de son meilleur ami. Et elle le serait probablement toujours. On ne combat pas un sentiment aussi fort.

« Voilà plusieurs jours que je n'ai pas écris. Mais pendant ce temps-là, j'ai réfléchi à certains sujets, à ma vie, avant que Max Evans ne me sauve… Tout semble avoir changé depuis. Je ne suis plus la même… Qu'a voulu dire Michael Guérin en me disait que je lui avais fourni une nouvelle raison d'envier Max Evans… Probablement rien. Alors pourquoi depuis, je n'arrête pas d'y songer. »

-Liz.

Qu'est ce que je fais là ? Pourquoi je suis sous son balcon à attendre qu'elle me réponde. Je sais qu'elle est là. Je sais qu'elle est là haut. Mais ce n'est pas moi qu'elle attend. Elle en attend un autre… Alors qu'est ce que je fais ici ?

-Liz, répéta Michael avec insistance.

La jeune fille l'avait déjà entendu. Elle n'avait pas voulu croire tout de suite qu'il était là. Et pourtant c'était vrai. Il l'attendait sous son balcon.

-Qu'est ce que tu fais là ?

Elle a raison… Qu'est ce que je fais là ? Je ne devrais pas être là. Peut-être ai-je ressentit ce besoin de venir pour lui dire… Ca ne se peut pas. Je suis Michael Guérin. Je ne dis pas ce genre de chose. Alors dans ce cas, qu'est ce que je fais là ?

-Je passais simplement.

-Tu veux monter peut-être.

Il ne se fit pas prier. Il grimpa jusqu'à elle. Pourquoi lui proposait-elle de monter comme ça. Michael était complètement perdu. Il ne savait plus quoi penser de l'attitude de Liz.

-C'est impressionnant, sourit-elle.

Même si il ne laissa rien paraître, Michael fut touché par cette remarque. Le moindre mot de la jeune fille le rendait… juste plus amoureux d'elle encore. Le grand rebelle avait donc un cœur sui fondait au soleil.

-Tu voulais quelque chose ?

-Juste te voir ?

-Tu vas bien.

-Oui pourquoi ?

-Ce n'est pas toi ça, Michael…

« Elle a raison, effroyablement raison. Ce n'est pas moi ça. C'est tout mon contraire. Je ne suis pas humain. Je suis un extra-terrestre. Je n'éprouve rien. Je suis un mur de pierre. »

-Je passais m'assurer que tu ne m'en voulais plus pour l'incident du journal.

« Je ne connais que trop bien ce regard. Tu ne me crois pas c'est évident… Je suis si peu convaincant. J'ai l'air d'un abruti… je ressemble… à Max… »

-Tu as raison. Je ne suis pas là pour ça !

-Alors, pourquoi ?

-En réalité, ce pour quoi je suis là c'est…

« Pourquoi elle me regarde avec ses yeux là. Je ne tiendrai pas bien longtemps. Pourquoi est-elle à présent si proche ? Suis-je en train de rêver ou ses doigts effleurent mon bras. Cette fois c'est trop ! »

Les doigts de Liz passaient bien sur le bras du jeune hybride. Elle comptait y placer la main pour l'inciter à parler. Mais elle n'eut pas le loisir de dire quoique ce soit. Michael la saisit par la taille et l'embrassa fougueusement.

-Michael ! Qu'est ce que tu fais ?

Il ne prit pas la peine de répondre et continua. Il fit glisser ses lèvres le long de son cou. Il fut certain de l'avoir entendu gémir son prénom. Et Michael sourit, satisfait de lui donner ainsi du plaisir grâce à un seul baiser. Il laissa ses mains voyager au gré du corps de la jeune fille. Elle cambra le dos et accueillit son étreinte. Elle aimait ça. Lorsqu'il cessa, elle sembla en redemander.

-Pourquoi tu t'arrêtes ?

-À toi de me dire si l'on continue où non ?

-Qu'est ce que tu veux dire…

-Ne joue pas la naïve avec moi.

« J'aime quand elle me sourit comme ça. Elle semble si rieuse, comme si elle voulait jouer à un jeu malsain dont elle serait la maîtresse… tant qu'elle m'inclut, elle peut continuer. Je l'aime tant que je me plierai à toutes ses volontés. »

-Tu es amoureuse de Max.

« Pourquoi je lui dis ? Pourquoi je me jette moi-même dans la gueule du loup. Elle va me repousser à présent. Aucun doute là dessus. »

-Si tu le sais… Pourquoi es-tu ici ?

-Bonne question.

-Tu voulais tenter ta chance ?

« Quelle chance ? Je le savais que je n'avais aucune chance. Mais ça valait le coup. J'ai encore le goût de ses lèvres sur les miennes. Et ce baiser, personne ne pourra me le reprendre… »

-Alors sois satisfait…

Liz sourit d'un air coquin. Michael ne comprit pas tout de suite. Elle lui vola un léger baiser sur les lèvres. Voyant ce geste comme une invitation, Michael l'attira à nouveau contre lui et l'embrassa fougueusement. Ils se câlinèrent de longues minutes sur la terrasse. La froideur de la nuit les ramena soudain à la réalité. Liz frémit.

-Tu as froid ?

-Si peu…

-On peut rentrer… je veux dire dans ta chambre.

« Tu t'es amené sur son balcon sans prévenir, tu l'as embrassé fougueusement, toujours sans prévenir, ça fait dix minutes que tu as une 'relation' avec elle et tu lui proposes déjà d'aller dans la chambre… Il faut que je me calme moi. Cette fille me rend folle… Mais quand elle me sourit comme maintenant…»

-Si tu veux.

Michael prit la main de Liz et la mena jusqu'à sa chambre. Il la coucha sur le lit et reprit là où il s'était arrêté. Il passa alors ses mains sur son débardeur et lui retira. Il couvrit sa poitrine de mille et un baisers plus sucrés les uns que les autres. Liz ôta le t-shirt de son partenaire. Quand ses mains glissèrent au niveau de son bas ventre pour lui retirer son pantalon, Michael pria le ciel pour qu'elle se dépêche. Il commençait déjà à s'y sentir à l'étroit. Il prit grand soin de la déshabiller tout en douceur savourant chaque moment où sa peau effleurait la sienne. Il dégrafa ensuite le soutient gorge de la jeune fille et passa à nouveau les lèvres sur son corps. El descendit ensuite plus bas. Lorsqu'elle fut entièrement nue, il la contempla. Elle était si belle… et tout à lui. Lorsqu'il entra en elle, elle cambra le dos et se mordilla la lèvre inférieure. Il commença les va-et-vient en elle. À plusieurs reprises, elle gémit de plaisir. Elle était toute à lui. Il la serrait, lui faisait amoureusement l'amour et se délectait de savoir qu'il serait à jamais le premier…

-Michael, lui souffla-t-elle à l'oreille sentant monter en elle encore plus de bien-être.

-Je t'aime, lui dit-il d'une voix haletante. Je t'aime…

Elle sourit comme il ne l'avait encore jamais vu sourire. Il continua de la caresser tout en accélérant le mouvement en elle. Ils finirent au bon d'un long moment par crier le nom de l'autre. Michael s'étendit sur le lit de Liz, juste à ses côtés. Il reprit petit à petit une respiration normale. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front.

-Je t'aime, murmura-t-il tournant la tête sur le côté et n'apercevant que le mur sombre et froid de sa chambre.

« Encore une fois, je passe ma main dans mes cheveux… mes rêves sont devenus humains. Et je l'aime… Malgré ma nature. J'étais destiné à l'aimer… voilà mon dessein sur terre.

Mais elle… Liz Parker… elle ne saura jamais ce pour quoi je suis là. »

hey voilà où mon imagination m'a emmenée ces denriers temps. Dites moi ce que vous en pensez. Un Petite review peut-être :P