DISCLAMER : FIC INSPIRÉE DES PORTES DE ALOHOMORA

/lyly-potter : oui, c'est en effet ma première fic ! ! j'en suis fière, car l'inspiration me vient facilement (sof pour certain nom... ¬.¬ hum hum). Pour ce qui est « tous les 3 à Serpentard », et bien, si tu te souvien au 1er tome, le choixpeau a dit que Harry serait mieux à Serpentard, mais vu que Harry voulait pas, et bah il a été envoyé à Gryffy. Draco, eh bah pas d'explications de ce côté (lol) et pour Karine/Kélianne, les raisons vont être découvertes au fur et à mesure du récit... ;)

Sirius.etoile : eh bah, si je traîne pas pour mettre les suite, c pcq j'adore cette fic et que les idées roulent !

Space Girl2 : Spacou ? MA spacou qui lit ma ficc ? oh mais j'en suis honorée ! mirci pour le compliment ! et pour mon autre fic bah elle attendra loll l'inspiration me manque totalement !

Et OUI ma chère, tu massacre sacrément son nom, et honte à toi ! c Philip Pullman, pas Phillipp loll

Chapitre 4 : et la routine ?

- Espoir

Le portrait de la Grosse Dame, à l'entente du mot de passe, s'ouvrit pour laisser place à l'entrée de la salle commune de Gryffondor.

- Dit donc, dit Kélianne en levant un sourcil (tic nerveux ? nan...), c'est moi ou Dumbledore n'est pas fort sur la diversité des mots de passe ?

- Quoi ? ne put que répondre Lupin. (il n'avait pas connaissance du mot de passe pour entrer dans le bureau du directeur)

- Oh, rien, répondit évasivement la jeune fille.

Ils entrèrent en même temps dans la salle commune. Kélianne fit semblant de s'intéresser à ce que son compagnon lui disait et quelle règles elle devait respecter, car elle les connaissait déjà. Ils virent les quatre garçons assis dans les fauteuils, en silence. Remus s'assis sur le dernier fauteuil libre, tandis que Kélianne préféra rester debout. Elle remarqua que Sirius avait tressailli lorsqu'elle était passé à côté de lui et ce fait la mis mal à l'aise. Comment pouvait-il...

- Vous avez quelle option ?

- Quoi ? voulu savoir Harry.

- Arithmancie, Divination...

- On est les deux en divination. Il est comment, le prof ? demanda la fille aux cheveux noirs.

- Un peu fou, répondit James. Il s'appelle Orion l'Illuminé et adore dire une foule de prémonitions plus ou moins justes. Les petites, il les réussit la plupart du temps, mais s'il arrive en vous disant que vous allez mourir cette année, ne le croyez pas. En passant, c'est avec ça qu'on commence demain matin. Y'a congé aujourd'hui...

- James en a fait l'expérience en troisième année, ajouta Peter, et il est pourtant toujours en vie.

- Et après on a quoi comme cours ? s'enquit le nouveau.

- Soins aux Créatures Magique et double Potion. Ces deux cours là sont en commun avec les Serpentards.

- Je vous donnerai vos horaires demain, dit Lupin. Au fait, pourquoi êtes-vous venu à Poudlard ?

- Il y a eu des problèmes de là où on vient. J'espère que cette école là va réussir à passer l'années, j'en aie marre de changer... finit lassement Kélianne.

- C'est pas la première fois que tu change d'école ?

- Non, la troisième. Les problèmes me poursuivent et m'adorent on dirait... la barbe.

Cette fois-ci, ce fut au tour de Sirius de lever un sourcil. Des doutes commençaient à s'insinuer dans sa tête, mais il se secoua et parti sur une autre conversation.

- Vous jouez au Quidditch ?

Lupin soupira, Peter secoua la tête et James sourit de toutes ses dents.

- J'ai déjà joué, mais j'ai été viré de l'équipe, grimaça la fille.

Orphéas se retourna avec étonnement.

- Pourquoi ?

- Ils m'ont dit que la place de batteur n'était pas faite pour les filles, répondit-elle en grimaçant. Mais bon, c'était temps pi pour eux, ils ont perdu le championnat scolaire.

- Et toi, tu joues, Orphéas, questionna James ?

- Oui ! Je joue au poste d'attrapeur de mon équipe.

Une lueur cocasse s'installa dans les yeux de James et Sirius sourit. Apparemment ils avaient eu la même idée.

- L'équipe de Gryffondor n'est pas finalisé et il manque encore un batteur et un poursuiveur et note attrapeur est tout à fait médiocre, et il le sait. Il n'a pas arrêté de me demander de le changer, alors cet après-midi ça serait sympa que vous veniez nous montrer ce dont vous êtes capable devant le reste de l'équipe.

- Je vais venir. Elles sont où les chambres ?

- Le dortoir des filles est là, répondit Lupin en pointant l'escalier.

- Sur le terrain à 2h ! lui lança Sirius. Quand elle fut disparu dans les escaliers et que le bruit de ses pas s'éteint, il ajouta : Je la trouve bizarre, cette fille. Je ne l'aime pas.

- Pourquoi ? demanda Harry, sur la défensive.

- Je sais pas, se défendit Sirius, il y a quelque chose en elle qui me dérange en elle, je peux pas dire quoi.

Les trois autres maraudeurs le regardèrent étrangement et Harry détourna la tête

- Au fait, changea Peter, ton lit est dans notre dortoir.

- D'accord. Ils sont comment, les autres professeurs ?

- Tu le découvrira bien assez tôt, soupira Remus.

¤ ¤ ¤

Kélianne poussa la porte déjà entrebaîllée et avança dans le dortoir. Les quatre filles de la chambre relevèrent aussitôt la tête pour la dévisager. Parmi elles, Kélianne reconnut Lily Evans. Cette dernière se leva et s'avança en lui tendant la main.

- Lily Evans, préfète de sixième année. Tu dors dans cette chambre, ajouta-t-elle. Elles, ce sont, Syrine Elmare, Edwin White, Wilvina Anthor et Auzélinia Sanchez, présenta alors la jeune fille. Vu que tu es nouvelle, je me dois de t'avertir de ne pas t'approcher des maraudeurs ; ce sont quatre garçon qui s'amusent avec les nerf des autres qui font perdre plus de point en un ans que le reste de Gryffondor en trois ans.

- Ils sont plutôt sympathiques, pourtant...

- C'est parce-que tu n'as pas encore vu de quoi ils sont capable, dit sombrement Wilvina.

Sans savoir pourquoi, Kélianne frissonna au son de la voix de sa nouvelle colocataire, détail qui n'échappa pas aux quatre filles. Lily se mordit la lèvre et Wilvina dévisagea la nouvelle.

- Quelque chose ne va pas ? s'enqui-t-elle.

- Non, c'est juste que... tu dégages une force magique étrange. Et tu n'es pas la seule, finit-elle en regardant Syrine, qui se recroquevilla sur elle-même. Kélianne baissa immédiatement les yeux, consciente qu'elle en avait peut-être trop dit.

- Et toi, tu reflète aussi quelque chose d'étrange, je te ferais remarquer ! coupa alors Auzéinia

Kélianne releva aussitôt la tête et son visage s'assombrit. Elle aussi avait un aura différent de Lily.

- On peut parler d'autre chose, coupa alors Edwin, mal à l'aise.

- Eu... ils sont si pire que ça, les maraudeurs ? demanda évasivement Kélianne à personne et tout le monde en général.

- Horrible ! Jamais je n'ai vu personne faire perdre autant de points à Gryffondor !

Kélianne eût un sourire quand les quatre filles commencèrent à énumérer la liste (très longue !) de tous les méfaits des maraudeurs. Tout y était : de la première blague faite à Lily par James dans le Poudlard Express, en première année (blague qui avait réunie les quatre filles et qui avait ensemencé leur amitié) à la dernière qui datait du jour qui précédait leur arrivée à Poudlard.

Kélianne finit par se lever, remarquant que l'heure avançait et que le Quidditch commençait bientôt. Elle expliqua rapidement le fait et les Lily eût un visage empreint d'un parfait étonnement.

- Tu joue au Quidditch ? Ce sport de brutes ?

- Note bien que Lily déteste ce sport, fit remarquer Edwin avec une lueur d'amusement dans les yeux. Je peux venir voir ?

Kélianne haussa les épaules, ce que sa nouvelle amie interpréta comme une invitation à venir. Laissant les trois autres derrières elles, les deux filles dévalèrent les marches... pour rencontrer d'une manière assez brutale et soudaine les trois garçons qui voulaient eux aussi se rendre au terrain de Quidditch (pour les lents à la détentes : z'ont carrément foncé dedans). Le résulta qui s'en suivit était assez cocasse : Edwin à terre sur James (elle lui avait carrément tombé dessus, la pauvre !) et Kélianne prise en sandwich entre Orphéas et Sirius (elle était presque parvenue à s'arrêter, mais elle avait tout de même percuté Orphéas qui s'était rattrapé à elle tendit qu'elle même, pour ne pas tomber, s'était accroché à Sirius qui était tombé avec les deux autres(1)). Sonné, le quintuor se releva de peine et de misère, mais James retomba brutalement à la poussée d'Edwin, dégoûtée d'être tombée sur le garçon le plus vaniteux de l'école. Après un moment de silence embarassé, Sirius proposa à l'assemblé de se rendre au plus vite sur le terrain, s'ils ne souhaitaient pas être en retard.

Arrivés sur place, les autres joueurs, ayant eu vent de cette pratique, posèrent un bon nombre de questions sur le pourquoi du comment.

- Qu'est-ce qu'ils font ici ? demanda un petit aux cheveux brun, qui s'avérait être le gardien de l'équipe

- Ils sont ici pour les sélections, Will. Je vous rappelle qu'il nous manque encore quelques joueurs...

- Il y a une poursuiveuse et un batteur ? voulu savoir un autre garçon, aux cheveux blonds celui-là. Harry crut, à son physique, que c'était un l'autre poursuiveur, ce que quoi il se trompait.

- Orphéas, voici Ken Grymare, notre attrapeur, présenta Sirius, prenant soudain part à la conversation.

Harry leva un sourcil.

- Il est pas un peu lourd pour ça ? Je veux dire, se rattrapa-t-il en voyant les yeux chargés d'éclairs du dénommé Ken, les attrapeurs ne sont-ils pas supposé être léger pour amplifier leur vitesse ? Personnellement, ajouta-t-il à l'adresse du même garçon, je t'aurais vu Poursuiveur.

- M'est avis que les attrapeurs forment les bons poursuiveurs.

Les regards se tournèrent vers Kélianne, interrogateurs.

- Les attrapeurs ont le compas dans l'œil et, en général, comprennent le jeux des autres très facilement. Un atout quand on est Pousuiveur, car on peut aisément contrer l'attaque adverse... Et normalement il savent bien viser. Je ne dit que ce que je pense... ajouta-t-elle en marmonnant face aux regards mi-moqueurs mi-étonnés que lui lançaient ses camarades.

- On peut toujours essayer, commença lentement James. Alors... Will, gardien, Ken et Adam (un petit garçon de troisième année) Poursuiveurs avec moi, Sirius et Kélianne aux battes et Orphéas, tu nous attrapes ce satané vif d'or... laisse lui deux minutes d'avance. C'est parti !

Au signal donné, les sept joueurs s'envolèrent. Le premier regard du capitaine, James, se porta sur Ken, qui était son allié droit. Fait étonnant, il était tout bonnement impossible de lui enlever la balle et les passes étaient précises. Par contre, les réceptions de balles étaient tout-à-fait mauvaises et les tirs au but manquaient parfois leur cible, mais, en général, le jeune homme était bien.

Son regard se porta alors vers les deux prétendants à l'équipe et ses yeux s'attardèrent tout d'abord sur la jeune fille. Avec étonnement, il vit Kélianne lancer un vrai boulet de canon à Sirius, qui lui renvoyait, elle lui relançait. Le tout se relançait à un vitesse hallucinant, à laquelle Sirius semblait s'amuser, mais néanmoins avec un peu de difficultés : ils en étaient rendus à rattraper les cognards de façon assez grotesque, mais cependant ces sauvetages devenait de plus en plus difficiles au fur et à mesure que le défi augmentait. Le capitaine de l'équipe resta carrément ébahi que Sirius lança les deux cognards et que les deux jeunes commencèrent à jouer avec... comme si c'étaient des balles de ping-pong !

Finalement, il mit toute son attention sur l'attrapeur en essaie. Et là son sang ne fit qu'un tour et un cri sorti de sa gorge. Tous s'arrêtèrent et tournèrent la tête vers Orphéas pour tenter de comprendre la soudaine peur de James. L'attrapeur effectuait un piqué vertigineux et affreusement rapide, le temps de quelques secondes. L'équipe vit alors le balais remonter, suite à un redressement à un mètre du sol ; bien entendu, l'attrapeur avait en main le vif d'or.

Malheureusement, l'allégresse fut de courte durée. Kélianne, ayant totalement oublié les cognards lancés dans sa direction, que son confrère batteur avait préalablement envoyé vers elle en même temps que le cri sortait de la gorge de James, bref, Kélianne reçu les deux cognards sur elle. L'un lui faucha le ventre, l'autre la tête. Étourdie, déséquilibrée, la jeune femme ne put résister aux forces naturelles et, grâce à la gravitation, elle se retrouva bien vite couchée sur le sol, sept mètre plus bas, en se tenant le ventre, haletante.

Sirius, plus près d'elle dans les airs, fut le premier à la rejoindre sur le sol et la mis en position assise, pour lui permettre de respirer convenablement. Alors que son souffle se régularisait, le reste de l'équipe se posa doucement au sol et vint rejoindre les deux camarades. Edwin couru elle aussi jusqu'à eux, ayant vu a monstrueuse chute de son amie.

- Ça va, demanda James, t'es capable de respirer ? Qu'est-ce que tu vois, ajouta-t-il en plaçant trois doigts devant ses yeux.

- Plein, plein de lumières blanches, réussit-elle à murmurer avant de s'évanouir (2) dans les bras de Sirius qui réprima un sursaut. Edwin, quand à elle, devint furieuse, mais réussit à se contenir.

- On l'emmène à l'infirmerie, ordonna le capitaine de l'équipe avec inquiétude.

- Non, faut pas la bouger, répliqua Ken avec empressement, y faut attendre un peu...

- Et d'où tu sors ça, toi ? demanda rageusement Orphéas.

Le jeune rougie et répondit avec un détachement feint.

- Je joue au soccer (foot) l'été et c'est ce qui est arrivé à un de mes amis, et il fallait pas trop le bouger...

- Alors Will, va chercher Pomfresh et Sirius, ben, bouge pas...

L'intéressé ne se le fit pas dire deux fois et parti aussitôt à la recherche de l'infirmière, tandis que les autres guettaient le moindre mouvement que pouvait faire la blessée. Après quelques minutes, un grognement indistinct lui sorti de sa gorge et elle mis instinctivement la mains devant ses paupières clauses pour cacher la lumière trop vive qui agressait ses yeux. Par automatisme, elle mis son autre main sur son ventre pour voir si un contact la ferait souffrir. Mauvaise idée, car aussitôt un gémissement de douleur se fit entendre et elle esquissa un grimace.

Pomfresh arriva quelques minutes plus tard et elle rendit son compte rapidement ; rien de bien grave, pas assez pour l'envoyer à l'infirmerie du moins. Une simple commotion, de laquelle elle s'en tirera sans dégâts si elle attend au moins une semaine avant de faire un sport trop exigeant. L'infirmière se retira sur ça, non sans avoir administré une potion antidouleur.

- Tu sais quoi, James ? demanda Sirius.

- Quoi ?

- Si tu ne la prends pas dans l'équipe, je t'étrangle. J'ai jamais vu un joueur réussir à se rendre aussi loin dans mon entraînement, et c'est pas peu dire. Et si tu le prends pas comme attrapeur, continua le jeune homme en pointant l'intéressé du menton, ça sera encore pire. Mais vraiment, as-tu déjà vu quelqu'un manier un balai aussi facilement, James ?

- Non, en effet, répondit calmement ledit garçon, et vous êtes les deux pris dans l'équipe Ken, tu seras Poursuiveur, ajouta alors le capitaine à son collègue.

Le regard des six autres brillèrent et tous poussèrent un cris de joie – ressemblant plus à un cris de guerre qu'autre chose – qui fut interrompu par le regard suppliant de la jeune fille dont la tête comptait facilement ses battements de cœur. Ils l'aidèrent à se relever et Edwin fit part de son immense inquiétude en giflant Sirius qui resta abasourdit. Puis elle lui donna un bisou sur la joue et la, carrément, le jeune garçon resta bouche-bée.

- La gifle, parce que c'est à cause de tes satanés cognards qu'elle est comme ça, le bisoux parce que tu es le premier à avoir réagi à la situation, dit-elle avant de l'aider à supporter son amie, que le déséquilibre affligeait.

C'est donc en ce singulier cortège que l'équipe regagne la salle commune de leur maison, sous le regard interrogateur de plusieurs élèves.

Dans la salle commune, Sirius et Edwin laissèrent tomber Kélianne sur un sofa près de la cheminée et tous s'assirent autour d'elle pour écouter ce que James avait à dire, tous désireux d'entendre décrire les prouesses des autres. Après un très longue explication, durant laquelle la jeune batteuse s'endormi, rompue de mal et de fatigue, quatre heures sonna et tous décidèrent de vaque à leurs occupations.

Kélianne se réveilla avec un affreux mal de crâne environs deux heures plus tard, qu'elle mit immédiatement sur le fait que plusieurs personnes criaient à moins de deux mètres d'elle.

- MAIS T'AS PAS HONTE, POTTER ? TU VAS PAS LES LÂCHER UN PEU, LES SERPENTARDS ? VEUX-TU BIEN ME DIRE CE QU'ILS T'ON FAIT POUR QUE TU LES RIDICULISE À CE POINT ?

- Ils sont à Serpentard, justement ! ET PAS LA PEINE DE ME CRIER DESSUS, JE SUIS PAS SOURD !

Kélianne se recroquevilla sur le sofa d'où elle n'avait pas bougé depuis longtemps et voulu attendre que la prise de tête de ses deux amis cesse, mais c'était peine perdue. Avec ces deux là, ça n'allait se calmer qu'après une heure. Elle soupira et se prit la tête entre les mains, priant qu'elle puisse s'évanouir ou réussir à s'endormir...

- Ça va pas, dit alors une voix qu'elle reconnue étant celle de Remus Lupin, ta tête va pas mieux ?

- Ça empire de minutes en minutes, gémi-t-elle alors, et c'est de leur faute ! Ils sont vraiment toujours comme ça ?

- J'avoue que je n'ai jamais vu Evans aussi furieuse depuis la foi ou on a fait perdre près de 200 points à Gryffondor, avoua alors doucement le jeune homme pour ne pas empirer le mal de tête de a jeune fille.

- VOUS POUVEZ PAS VOUS TAIRE EN BAS, tonna alors une voix venant du dortoir des filles.

- NON ! répondirent en cœur Lily et James.

- Oh la vache, ça va jamais finir ? Et je serai même tranquille dans mon dortoir... Le monde m'en veux !

- Vien dans notre dortoir, il est insonorisé et y'a personne en instant.

Kélianne écarquilla les yeux. En temps normal, une idée pareille était l'absurdité absolue, mais sa douleur décida pour elle. La jeune fille se leva donc de peines et de misères et réussit à suivre Remus dans son dortoir.

Trois lits rangés, deux complètement désordonnés. Remus la conduisit vers le troisième lit. Puis ÇA se reproduisit. Une autre vision...

Debout devant la fenêtre, une adolescente de 14 ans observait les jeunes jouer dans le parc, en face de chez elle. Un frisson la parcouru lorsqu'elle vit l'auto de ses parents d'adoption entrer dans le stationnement et elle courut aussitôt vers le sous-sol où elle réussit à s'enfermer. Des pas se firent entendre et soudain la porte s'ouvrit. Elle comprit aussitôt son erreur.

« J'ai laissé l'eau ouverte ! Oh, non... »

- Je t'avais dit de ne pas quitter ta chambre, ingrate !

Chambre était un bien grand mot ; un simple oreille, un édredon et un matelas bien rembourré était son habitacle. Et là... la température monta. Mais elle monta, au point qu'elle en était étouffante. L'air était irrespirable, et la chaleur devenait de plus en plus instante. Et elle n'avait pas d'eau en réserve. L'enfant ne put que maudit le sorcier qui avait tué ses parents lorsqu'elle était toute jeune et espéra pour que cette punition se termine bientôt, car elle souffrait du manque d'eau. Mais ce n'est pas de déshydratation qu'elle mourrait... Elle tomba à terre et commença à râler, tellement sa gorge était sèche. Elle se laissa aller à ses frissons de peur qu'elle ne pouvait plus contrôler et à ses hoquets étouffés d'effroi qu'elle n'arrivait pas à arrêter...

... un autre souvenir.

Lentement elle reprit ses sens et se rendit conte qu'elle avait les même frissons, les même hoquets que dans cette vision. Puis, elle vit qu'on la berçait doucement en lui murmurant des mots à l'oreille et sentit une main sur son front.

Remus n'avait rien pu faire. Il avait vu Kélianne s'arrêter brusquement et, la seconde d'après, tomber par terre. Il avait d'abord cru qu'elle s'était évanouie de douleur, puis il avait remarqué que la jeune femme frissonnait de bords en bords. Ne sachant trop que faire, il l'avait prise dans ses bras et commençé à la bercer doucement, espérant faire passer le mal. Inquiet, il avait mis sa main sur son front et remarqua avec effroi qu'il était chaud, et que cette chaleur ne cessait de monter. Tout en gardant cette position, il avait commencé à lui murmurer des mots réconfortant et apaisant à l'oreille. Après dix minutes, elle se calma, mais les frissons étaient toujours présents.

- Jure-moi, lui dit-elle, jure-moi que tu n'en parlera à personne.

- Je te promets, répondit alors le loup-garou, que personne ne saura rien.

- Pourquoi tu fais tout ça ? voulu savoir soudainement la jeune fille. Pourquoi ? Ça fait à peine deux jour que je suis ici et c'est comme si.. comme si tu te souciait de moi...

- C'est le travail d'un ami, répondit Remus en fronçant les sourcils, que de prendre soin de l'autre, non ?

- Peut-être... je ne sais pas. C'est une facette de l'amitié que l'on ne m'a jamais laissé découvrir...

Surprit de cette réponse, Remus resserra son étreinte, comme pour prouver à son amie que la fraternité existe.

« Quels malheur, pensa-t-il, quelle personnes, quelles circonstances lui ont empêcher de vivre normalement ? »

- Dit moi, commença le garçon, pourquoi as-tu toujours l'air triste ?

- Chacun à ses secrets, répondit la fille d'une voix endormie, et tant que tu ne me dévoileras pas pourquoi ton aura à quelque chose d'animal, rien ne te sera dit.

Il Attendit qu'elle se soit complètement endormie puis il la posa sur son lit.

- Les loups et les chiens, dit-il, sentent la mort et la peur.

Sans autre cérémonie, il s'assit à terre, s'adossant au lit de James, ayant préalablement jeté les chaussettes sales de son ami sur son lit. Après environ une demi-heure, durant laquelle il était complètement plongé dans ses pensées, il commença à somnoler, avant de se faire brutalement réveiller par un James livide de rage. Il commença à hurler des paroles incompréhensible avant que Remus ne se jette sur lui en lui mettant une main devant la bouche.

- T'as pas assez crier avec Evans tout à l'heure ? Tu viens nous énerver en remettant tout et rien en question pour une chose dont tu sais très bien la réponse ? Chuchota avec fureur le grand châtain à son ami.

Alors seulement il remarqua une présence étonnante dans le lit de son ami. Des yeux, il lui posa la question qui lui traversa la tête.

- Un cou comme elle a reçu, ça laisse des marques, et en l'occurrence, c'était la fatigue et un affreux mal de tête que tes simagrées avec Evans n'ont pas du tout arranger les choses. Et, ajouta-t-il dans un murmure inquiet, je crois qu'elle a deviné pour moi...

James eût les yeux ronds. Il regarda Remus, Kélianne, puis revint sur Remus. Il secoua négativement la tête, montrant clairement ce qu'il pensait à ce sujet. « On en parlera aux autre ce soir » répondit le noir avant de brasser la jeune fille pour la réveiller. Un « C'est l'heure de manger » répondit au regard désapprobateur de Remus.

- Vraiment, répliqua une voix endormie, si c'est ça le restant de l'année, je change de maison et me fais Serpentarde !

- On ne peut pas changer de maison comme ça, dit James froidement.

- Gmbleble... Bon c'est parce que c'est l'heure de manger que tu me réveilles comme ça ?

Après un signe de tête affirmatif de James, elle suivit les deux garçons en traînant les pieds.

Le souper se passa sans grands incidents majeurs, mis à part le fait que Rogue arriva dans la Grande Salle affublé d'une magnifique robe rose à froufrou, made by Maraudeurs. Ils récoltèrent une foule de compliment, une commande pour un bal ( ? ? ?) et, bien entendu, les récrimination passagères de la préfète... récrimination vu sous un mauvais oeil par Orphéas, qui désapprouvais totalement toutes ces chicanes pour des points.

Vint finalement l'heure d'aller se coucher, ce que les joueurs de Quidditch firent, cette fois, sans protester. A peine eurent-ils mis les draps sur leur corps que le sommeil les pris, sommeil qui les mena sans encombre vers une journée de cours non désirés. Journée qui fera des surprises pour plus d'un...

Tlm suis là ? remarquez, z'êtes excusés si non, car moi aussi je m'y perds un peu...

commotion cérébrale au deuxième (ou troisième) degré. Un coup de cet ampleur (parle par expérience) sur la tête que quelqu'un ne le laisse jamais indemne...

MwaHaHa que j'aime pas la fin lol. amusée

Alors pour ceux qui veulent savoir, les chapitres suivants vont prendre un peu plus de temps à être mis online, parce que disons que les études PEI son éprouvantes (OUI DOU, tu vois, je l'avoue ! :P) et les devoirs, longs à finir... et les chapitres, de plus en plus longs (à la bonne heure ! !

Laissez une reviews pleze : tous conseils et remanques sont acceptés... :P