Je ne devrais pas poster. Je n'ai pas terminer de retaper le chapitre 2 et 4. Pourtant…

Me voilà de retour… pour le bonheur de certain et peut-être le désespoir de d'autres…

Ce chapitre n'est que la moitié du chapitre 5. Je trouvais que ça faisait longtemps que je vous faisait languir… donc je vous offre ce... cadeau?

de gaité de coeur?

oui, car ma fête est dans une semaine jour pour jour, et donc je me sent de plus en plus excité...

Et comme j'aime autant donner que recevoir, je me suis dit que je pourrais vous donner cette partie du chapitre, non?

DISCLAMER : Tous les personnages – ou presque – appartiennent à JK Rowling. Le reste est à moi.

NOTE : je tiens à préciser qu'il y a quelques ressemblances entre Les Portes et ma propre fiction. JE TIENS À PRÉCISER QU'ELLES SONT INVOLONTAIRES, excepté pour l'histoire des noms d'emprunts des personnages.

SPOILERS : les cinq tomes parus

Au fait, excusez les fautes…

OoOoOoOoOoOoOoO

CHAPITRE 5

En entrant dans la Grande-Salle pour le déjeuner, tous les élèves ne pouvaient que s'étonner à la vue d'une tache rouge dans une marée de vert. Une unique Gryffondor était en train de manger parmi une foule de Serpentards stupéfait, comme si de rien n'était . Personne n'osaient vraiment s'en prendre à elle, de peur de se récolter une volée. En effet, seuls des Serpentards plus jeunes qu'elle mangeaient à la table, les sixièmes et septièmes années profitant du calme de leur salle commune pour se reposer encore un peu… ou peut-être même pour inventer d'autre répliques cinglantes, qui sait ?

Quoi qu'il en soit, la deuxième raison pour laquelle personne n'essayait d'aller déloger Karine de sa place était que les seuls jeunes ayant tenté de l'intimider s'étaient fait si rapidement rembarrer que plus personne n'osait contester sa présence à la table. La jeune fille parlait tranquillement de tout et de rien à Draco, comme elle avait l'habitude en 1996. Absorbée par ses propres paroles, elle ne vit pas entrer la « bande infernale de Serpentard ». Rogue, Bellatrix, Rosier, Crabbe et Goyle Sr et Regulus Black, le frère de ce cher Sirius, venaient de faire irruption dans la salle. Leurs regards se refroidirent comme l'hiver après l'été en voyant la pauvre folle de Gryffondor à leur table. Pour eux, c'était effroyable. Comment une moins que rien de Gryffondor avait osé souiller de son derrière la table sacrée réservée aux Serpentards ?

Rogue, en toute bonne et haïssable personne qu'il était, vint tout poliment demander la raison de sa présence à cette fille effrontée.

- Peut-on savoir, demanda-il très audiblement, ce que tu fais à NOTRE table ?

- Voyons voir, répondit Karine, feintant l'allure d'une personne en intense réflexion. Il me semble que je parle à un ami, non ?

Le ton ironique de la rousse ne paru pas plaire à Rogue, qui lui lança un regard tueur. Regard qui, en passant, ne fit aucunement peur à la fille assise face à lui alors que tous les autres s'éloignaient tranquillement de ce qui serait bientôt un champ de bataille.

- Et pourquoi tu MANGES à notre table ?

Un sourire stupéfait apparu sur les lèvres de Karine. Il lui tendait la perche ? Quelle erreur !

- Comme chaque être humain dans cette salle, répondit-elle en détachant lentement ses mots, j'ai un besoin catégorique de me nourrire pour vivre…

Beaucoup d'étudiants avaient arrêté leur conversation et écoutaient maintenant celle des deux représentants des maisons ennemies avec intérêt. Les plus attentifs étaient bien entendu les Gryffondors, déjà prêt à secourir leur courageuses (et complètement folle) compatriote si jamais ces idiots de Serpentards osaient porter la main sur elle. Rogue, les cheveux aussi gras et sales que d'habitude, sembla prendre une grande inspiration pour se calmer. Karine ne put s'empêcher d'éprouver un semblant de respect pour lui. C'était étrange de voir qu'ici, contrairement à l'année où elle venait, les Serpentards ne s'étaient pas encore abaissés à en venir aux mains.

- Tu es Gryffondor, coupa la voix de Regulus, nous sommes Serpentard. Je vais te résumer proprement et assez simplement la situation pour que ton minuscule cerveau assimile ce fait : nous ennemis. Moi pas aimer Gryffondors, Gryffondors pas aimer Serpentards

- Tu sais quoi ? Tu as parfaitement raison, déclara d'emblée Karine. Tous les Gryfondors détestent les Serpentards, et c'est comme ça. Hors, moi, je ne suis PAS tous les Gryffondors…

- Mais tu ES à Gryffondor, insista stupidement Crabbe.

La fille se mordit les lèvres, se demandant si elle devrait révéler l'information aux autres. Il y avait eu tant de choses en deux jours qu'elle se demandait si le détail en rendrait quelques-uns fous… Mais une lumière se fit dans le côté espiègle… ou plutôt Serpentard de sa tête. Après deux mois de noir total, elle pouvait bien s'amuser un peu face aux visage ébahis des autres, non ? Dilemme. Elle osera, elle osera pas ?

Karine pesa le pour et le contre puis se décida. La tête qu'ils feraient tous !

Elle sourit, puis dit :

- Mais le choixpeau à sérieusement envisager à m'envoyer à Serpentard, affirma-t-elle malicieusement. Une seule chose l'a empêché de m'envoyer là, cependant…

Un silence s'était abattu dans la salle. Les Gryffondors étaient ébahis. Une des leur venait d'avouer publiquement, et sans gène qui plus est, que Serpentard avait failli être sa maison ! Dès lors, plusieurs se promirent de ne plus lui parler, alors que d'autres se jurèrent de ne pas se lier trop vite d'amitié avec elle. Les maraudeurs et la bande de filles qui partageaient son dortoir, quand à eux, étaient franchement bouche bée. Harry, lui, frissonna, conscient qu'il aurait pu être à sa place. Mais une lumière se fit dans sa tête et il pensa tristement que jamais il n'aurait eu le courage de l'avouer. Puis, il vint à se demander, sourcils froncés, si ce courage n'était pas, en fait, une sorte de folie.

Si la nouvelle paru faire sensation parmi les rouges et ors, chez les verts et argents, ce fut carrément une douche froide. Personne ne soufflait mot, aucun ne voulait avouer qu'ELLE pouvait être à la hauteur des Serpentards. Une Gryffondor, certainement de sang impur, dans leur maison ? Non, c'était impossible…

Cependant… demanda Rogue, revenue de sa stupeur. Cependant, qu'est-ce qui t'as empêché de nous rejoindre ?

Triomphalement, Karine se leva. Elle était plus petite que Rogue, mais cela ne l'empêchait pas dégager une aura de grandeur. La tête relevée vers celle, baissée, de Rogue, elle lui affirma de bout en blanc ce qui manquerait, plus tard, de lui coûter la vie.

- Je pencherais pour le fait que j'ai un cerveau, Roggy…

La réplique se perdit dans le silence. Puis un éclat de rire général prit place dans la salle. Qui aurait cru que la petite nouvelle trouverait aussi facilement une réplique à lancer à l'une des personnes les plus détestées de tout Poudlard ? En plus, le surnom était plutôt bien trouvé… L'atmosphère détendue se gela cependant bien vite aux paroles du Sepentard, rendu rageur au terme « Roggy ».

- Alors peux-tu nous dire pourquoi c'est un ancien Serpentard qui a pris autant de pouvoir en si peu de temps, cingla durement Rogue, allant même jusqu'à égaler en puissance notre directeur en quelques années à peine ?

La remarque laissa un grand froid dans la salle ; même les professeurs n'osaient porter une réponse hâtive, sans doute trop choqués des propos qu'avait osé crier le Serpentard. Karine, elle ne bougeait plus. Si un regard pouvait tuer, nul doute que Rogue serait mort sur place. Et plutôt deux fois qu'une.

- Je suppose que tu parles de Voldemort… un frisson général, épargnant Harry, Karine et Dumbledore, fit le tour de la Grande Salle. Je te ferais remarquer, continua-t-elle lentement, que cet idiot n'a même pas réussit à prendre Poudlard et que le Ministère tient encore debout ! Le Chemin de Traverse est encore intact et tout ce que Voldemort réussit à faire, et encore là par l'intermédiaire de ses partisans, c'est de tuer, tuer sans regret, tuer avec joie. Pour lui, la mort c'est le pouvoir, et c'est cette certitude qui fait de lui un idiot, un être puissant, mais d'une faiblesse consternante. Regarde bien, et son point faible te paraîtra grand, Rogue. Ouvre un tant soit peu les yeux et celui que tu sembles idolâtrer te paraîtra faible…

Sans autre cérémonie, elle s'en alla. Sa démarche montrait clairement qu'elle avait été insultée. À quel point, personne ne le savait. Seul, Draco lui jeta un regard compatissant, comprenant sa haine du Seigneur des Ténèbres. Après un instant de silence, un bol de céréales traversa la salle à toute vitesse et alla s'écraser contre le visage déjà poisseux de Rogue.

- Vingt points en moins pour gryffondor pour attaque sans raison, dit alors Fernando Batero, prof de potion et directeur de la maison de Serpenard.

- Et dix points en moins pour Serpentard pour paroles inconcevables dans la Grande Salle, rajouta furieusement McGonagall. A vos cours, tout le monde !

oOoOoOoOoOoOoOoOo

Quand Harry rentra dans la tour où se tenait, comme à son habitude, le cours de Divination, il en resta bouche bée. Au lieu de la chaleur étouffante que semblait adorer le professeur Trelawney, il régnait dans la salle un froid à faire frissonner un mort. Le mobilier était cependant le même. Les même poufs, les même bancs, les même chaises, bref, les même meubles peuplaient la pièce froide, à croire que le directeur n'avait pas eu assez de budget ces vingt dernières… ou futures années pour en acheter des neuf.

Le Survivant se dirigea vers son amie et s'assis à côté d'elle. Karine affichait un air contrit qui fit rire Harry. Après lui avoir affirmé que tout ce qui s'était passé dans la Grande Salle finirait par être oublié, il dévia sur un sujet de conversation sans but précis.

En dessous de la trappe, les quatre maraudeurs tenaient une conversation, ma foi, importante.

- Elle sait ?

- Non, elle l'a laissé entendre. Mais, du moins, on dirait qu'elle sait…

- Comment ça ?

- Elle voie les auras, Sirius ! Elle les sent, rajouta Remus, je ne saurais pas du tout te dire par quel hasard…

- Ou plutôt quelle malédiction ?

Le trio se retourna vers Peter et tous l'interrogèrent du regard. Futé, le petit rat ! Aucun d'eux n'auraient pensé à cette possibilité, sauf peut-être Remus, mais Remus n'avait pas totalement la tête à ça.

Il est à noter que la tête chercheuse du groupe, c'est le loup-garou. Mais, étrangement, Peter connaissait beaucoup plus de choses que les trois autres : il en savait énormément sur la magie blanche, mais encore plus sur la magie noire. En première année, les trois garçons avaient découvert ce penchant inconnu de sa personnalité, et ainsi le jeune Pettigrow avait-il réussit à s'intégrer dans le groupe des Maraudeurs. Peter n'etait pas un rat de bibliothèque, bien qu'il adorait les livres. Il suivait simplement assidûment en classe, réussissait toujours ses examens… mais manquait totalement de confiance en lui. Ce qui était assez comprenable vu le père défaitiste et la mère complètement folle qui lui faisait lieu de géniteurs.

- Comment ça, malédiction ?

Peter haussa les épaules. Puis, sous le regard insistant des trois autres, il consentit enfin à avouer ce qu'il connaissait sur le sujet.

- Une malédiction a certains degrés de puissance, commença le garçon. Au plus faible des degrés, elle donne la malchance aux victimes de voir les auras.

- Et en quoi c'est malchanceux de voir les auras ? se surprit stupidement Sirius. Moi je trouverais ça plutôt amusant !

Peter, en bon expert, secoua négativement la tête en grimaçant.

- Les personnes maudites perçoivent plus qu'elles ne voient les auras. Le plus souvent, c'est les auras de douleurs qu'elles ressentent. Et si elles ne savent pas bien protéger leur esprit, elles finissent par mourir de douleur, accablés de la souffrance des autres.

Les trois autres garçons se regardèrent, consternés. Puis James prit parole.

- Alors elle est vraiment maudite ?

- Je ne sais pas, avoua Peter. Initialement, les malédictions de ce genre ont été créées pour faire en sorte que la personne qui est maudite meure dans les temps qui suivent. Sauf dans les faibles cas ; si la malédiction n'a pas vraiment réussit, alors la victime a encore quelques années à vivre.

- Amusant ! grogna Remus, plus pour lui-même que pour les autres.

- Ce n'est pas pour casser votre bulle, coupa James, mais si on ne monte pas, on va être en retard au cours !

- Comme si on allait en mourir, commenta Sirius, faisant lever les yeux de Remus au ciel.

Devancé par grognement général, les maraudeurs se décidèrent à monter dans la tour. Ils avaient, au préalable, pensé à mettre leur écharpe pour éviter un rhume, même si leur professeur leur déconseillait cette pratique. « La chaleur endort les sens ! Le froid les réveil, lui ! ». A cette phrase, qui fut la première sortant de la bouche de cet énergumène au début de leur troisième année, Sirius n'avait pu s'empêcher de répliquer qu'à force de se geler dans la tour, l'hypothermie les bloquerait quand même. Phrase qui lui avait coûtée une retenue… et 20 points en moins. Plus une bonne claque de Lily dès son retour du cours d'Arithmancie.

La première chose qu'ils aperçurent en rentrant dans la salle, c'était Harry assis avec Karine, en face de Syrine et Auzélinia. Wilvina et Edwin, elles, étaient avec Lily en Arithmancie. Les quatre maraudeurs s'assirent à la table opposée à celle des deux nouveaux, et à temps : leur professeur avait eu le temps de rentrer par la trappe et de la refermer avec. Pour un peu, des glaçons seraient tombés du plafond… si on avait été en hiver, bien entendu.

- Bonjour, bonjour ! Ne vous avais-je donc pas affirmé, au dernier cours, qu'aujourd'hui nous aurions deux nouveaux compagnons ?

Harry ne pu s'empêcher de penser que ce préambule grotesque aurait parfaitement pu être remplacer par un simple « bonjour ». Dommage que tous les professeurs de divination soient atteints…

- Sincèrement, dit Auzélinia, non, professeur. Vous aviez dit, par contre, qu'on réviserait encore les lignes de la main…

- Quoi ? oh, oui, oui… les lignes de la main… Dommage, j'aurais cru que… enfin bon, ce n'est pas grave, non ?

- Professeur, on a étudié les lignes de la main en troisième année !

- Les bases seulement, monsieur Blouck ! Les bases seulement !

- C'est Black, monsieur, pas Blouck !

- Oui oui, monsieur Blouck, oui oui… Vous ferez équipe avec Mr Lupius pour ce cours-ci !

- Lupin, monsieur, corrigea Remus.

- Oui, oui, je sais Lupius ! Allez-vous donc cesser de me couper ? Donc… les lignes de la main… nous allons essayer de…

- Lire dans les lignes de la main ? demanda Karine avec une ironie moqueuse.

- Bonne réponse ! Dix points pour.. eu…

- Gryffondor, Monsieur !

- Bien ! bien ! Dix points pour Gryffondor ! Dix points pour quelle raison, déjà ? Oh, eh puis ce n'est pas grave ! Dix points en plus, dix points en moins… qui remarque la différence ?

- Lily Evans, murmura James avec dégoût.

Un rire secoua les maraudeurs.

- Donc… Voilà ! Commencez, ordonna leur professeur, dans la lune.

- Commencer quoi, coupa Peter avec une certaine timidité. Vous ne nous avez rien dit, monsieur !

- Lisez les lignes de la main de celui en face de vous, Pardieu !

Les élèves se tournèrent donc vers leur compagnons, simplement pour faire semblant de travailler. Et le bavardage incessant des élèves commença.

- Il est vraiment de pire en pire à chaque jour, se dit le rat pour lui-même, cependant assez fort pour que ses trois amis l'entendent.

James sourit et donna sa main à Peter. Le petit châtain observa les lignes, totalement décontenancé. Sirius, lui, maquait de mourir de rire alors que Remus faisait semblant de lire « dans les lignes de la main de la table ». Quand le professeur lui demanda ce qu'il faisait, il répondit par le fait que ce qui était le plus en face de lui était en fait la table, et qu'il faisait ce que le professeur leur avait demandé de faire : lire les lignes de sa main. Orion l'Illuminé, car tel était son nom, sourit de manière distraite, comme s'il avait comprit ce que son élève lui avait dit. Déjà, son regard s'était tourné vers la table voisine.

- Hum, d'après ce que je voix, commença Syrine, tu n'es pas du type chanceux… mais, eu… tu aimes ta vie ? Oulà, Y'a pas quelque chose qui marche pas dans ce que je te dis ?

- En effet, miss ! coupa le professeur. Selon cette courbe plus prononcée, là, dit-il en montrant ladite courbe, sa vie a pris un tournant déroutant depuis quelque temps. Et ce changement lui a ramené le baume au cœur, c'est tout simple ! Cette joie est définie par un marquage plus creux dans sa main. Tout simple, tout simple !

Harry regarda son professeur avec une insistance étonnée, puis observa sa main. Pendant 15 ans, sa vie avait été un véritable calvaire. Seulement, depuis qu'il était dans le Poudlard de 1976, il s'était senti plus heureux que jamais à la vue de ses parents et de son parrain. Oui, réellement, son vœu se réalisait : il allait connaître ses parents… Le plus beau cadeau qu'on pouvait lui offrir, c'était ça.

- Eh bien ! Je m'améliore, au moins, dit Syrine avec étonnement.

- Syri, tu as un petit don de voyance, c'est normal que tu sois à l'aise avec tout, répliqua sa voisine, Auzélinia. Plusieurs sorciers ont ce dont, mais leur degré d'habileté est souvent surestimé…

- Tu peux parler, toi ! T'es une voyante née !

- Rares sont ceux qui ont le troisième œil ! répliqua philosophiquement Auzélinia. Soit heureuse d'en avoir acquit une partie… un voyant accompli est capable de lire l'avenir et celui des autres. Il peut aussi lire le passé des gens…

- Tu es une voyante accomplie ? demanda Harry, légèrement inquiet.

- Oh ! non ! Pas du tout ! Mais je lis très bien dans tout, les lignes de main, le feu, les feuilles de thé, la boule de cristal…

- Qu'est-ce que tu vois dans ma main, alors ? demanda avec un intérêt feint Karine, bien qu'elle se doutait déjà de la réponse.

Auzélinia s'empara de la main tendue de la rousse et commença à la lire.

- On dirait, commença-t-elle, on dirait que… elle se figea, stupéfaite. Mais c'est quoi ça ? D'après cette ligne, là, tu n'aurais jamais vécu ! C'est soit ça, soit tu aurais dût mourir il y a longtemps, ajouta-t-elle, perplexe. Ta ligne de vie est trop pâle.

- Continue, dit Remus, intéressé par la conversation.

À son côté, les trois autres maraudeurs avaient eux aussi cessé leurs simagrées et écoutaient avec attention.

- Et là, une rupture dans ta ligne de vie. Une grande rupture. Ce qui signifie que tu as vu la mort de très, très près. Je me trompe ?

- Pas du tout. Tout est vrai, ajouta Karine en haussant les épaules. Il s'est passé quelque chose qui a tué beaucoup de gens…

- Quoi, demanda Sirius ?

- C'est mes affaires. Ne venez pas fouillez dedans, ajouta la jeune fille agressivement. C'est à toi de me donner ta main, Auzélinia…

La jeune fille s'exécuta. Comme si c'était la chose la plus simple du monde, Karine lui dit avec une précision déroutante, omettant certaines choses un peu gênantes, sont passé, et enchaîna avec son avenir.

- Tu as un avenir étrange. Il est flou. Tu vas faire quelque chose qui te plaît vraiment, mais… pas... pas dans ce monde-ci ! Et…

Auzélinia enleva vivement sa main. Elle regarda celle qui venait de lui dire son avenir. Pour elle, c'était tout bonnement incroyable. La phase la plus simple à faire, c'est lire le passé des gens sur la main. Mais l'avenir, c'est plus compliqué… Et cette fille venait de lui en déballer une partie aussi simplement que quand elle lui avait raconté son passé !

- Tu es une vraie… voyante, non ?

- Si c'est comme ça qu'on appelle ça, oui, répondit-elle tout simplement.

Karine sourit et se tourna vers Harry. Elle lui prit la main et l'observa longuement. Elle finit par relever la tête et lui faire un sourire.

Le Survivant sentait que la révélation que son amie allait lui faire ne serait sans doute pas pour lui plaire.

Esprit Serpentard un jour, esprit Serpentard toujours, non ?

Et il savait de quoi il parlait !

Karine prit une grande inspiration…

°.°.°

Vala. Je suis missante, hein ?

Mais bon, comme je ne suis apparemment pas une gentille fille, je vous laisse sur votre faim.

Si toutefois vous avez faim de ma fic… ( au fait, ça se dit ?)

Quoi qu'il en soit, j'espère que vous avez aimé cette première partie !

Mais maintenant j'ai une question pour tous.

Dois-je enlever les deux pages qui ne sont pas des chapitres ?

Puisque le sujet est (comme je le considère) clos, je trouve qu'ils font un peu tache dans l'histoire… non ?

Quoi qu'il en soit, j'aimerais avoir votre avis sur ça. je ne tiens sincèrement pas à recevoir des critique me disant que je « cache au monde la vérité »…

Alors au revoir !

Bisoux !