Disclamer : même chose que d'habitude

-----------

Entremetteuse célibataire à Poudlard !

Chapitre 14 : Querelles d'amoureux

Fin novembre, alors que trouver un coin tranquille pour s'envoyer en l'air devenait un problème de taille pour trois locataires de Poudlard puisque les appartements de Severus se retrouvaient souvent envahi par un Dumbledore demandant des potions bizarres à Snape et que la chambre de préfet de Draco était fermée pour cause d'inondations, il fut temps pour le Professeur de Potion de se rallier à la puissance maléfique, malveillante, à la culture cinématographique et dessin-animatographique qui fait peur, à la science des esprits et de la Magie noire défectueuse par moment, aux envies sanguinaires et de persécutions inquiétantes, aux cases en moins dans son cerveau de démone-dragonne, bref à Kero quoi, pour pouvoir caser de pauvres élèves et professeurs ensemble.

Alors que Severus et l'autre andouille non abrutie ! pardon et l'autre abrutie, allait prévoir des plans démoniaques pour caser le reste des trucs, euh pardon êtres humanoïdes standards, Draco et Harry se sentaient légèrement délaissés, et étrangement Fred Weasley faisait d'étrange sous entendu sur Halloween du genre : où ils étaient avec Snape une fois l'abrutie bourrée ?… qui donc avait bien pu lui dire ? N'étaient-ils donc pas la discrétion même ? Kero avait-elle encore effacé leur mémoire ? Allait-elle enfin arrêter de les ennuyer ? Allait-elle arrêter de parler nécrophilie à table ? Allait-elle éviter d'étaler ses connaissances sur les viscères au petit déjeuner ? Allait-elle arrêter d'insinuer que Sirius Black était zoophile ? Allait-elle enfin se rendre compte que ce dont elle a besoin est d'un homme viril et enfin les laisser tranquille ? Allait-elle comprendre qu'avoir un don inné pour les langues ne lui permettra pas de rattraper ses notes merdiques d'arithmancie ? Allait-elle enfin arrêter de faire comme si elle n'avait pas mangé depuis des lustres et piquer dans l'assiette de Sev ? Bref tant de questions existentielles sans réponses.

Severus, beau type mâle et viril et de l'autre bord au grand malheur de la population féminine qui à présent souhaite encore plus le violer, bref le Maître de Potions savant si élégamment se servir de sa langue, où donc voyez-vous de sous entendu , fit attendre Weasley et Zabini devant son bureau pour une punition pendant des lustres. Tout cela sans avertir Rusard qui faisait un peu abstinence puisque Minerva était énervé ces temps-ci par la ménopause d'il y a 60 ans. Ce qui fait qu'ils se firent tout deux coursé par Rusard qui ne voulait rien entendre à leurs explications. Se séparant à une intersection Weasley se fit courser par Miss Teigne et Zabini par Rusard. Ron ne se rendant tout d'abord pas compte que ce n'était qu'un chat qui le suivait continua sa digne fuite de Gryffondor, alors que Zabini, bien plus dans le pétrin courrait encore et encore en utilisant son don inné de Serpentard pour la course, et pas la fuite, la course. Courant à travers les couloirs nombreux et essayant de prendre l'escalier avant qu'il ne change de direction ils finirent de nouveau dans la même trajectoire mais en sens contraire. Voyant le dilemme dans lequel ils étaient plongés, ils décidèrent d'un accord muet commun de rentrer dans la Salle à Demande à leur droite, enfin à la droite de la belette et à la gauche de Blaise. Rusard et Miss Teigne se croisèrent sans le remarquer et continuèrent leur poursuite. N'osant tout de même pas sortir immédiatement même si les bruits de pas leur indiquaient qu'ils étaient bel et bien partis, ils restèrent dans cette magnifique Salle à Demande. Salle à Demande comprenant étrangement un unique lit et un tube de lubrifiant. Etrange.

« Weasley ? Pourquoi t'as imaginé ça ? »

« Parle pour toi Serpentard perverti ! »

« Comment ça pour moi, j'ai pas pensé à ça, alors ça ne peut être que toi ! »

« J'ai pas pensé ça, c'est toi qui l'a pensé ! »

« Ou alors on l'a pensé tous les deux ? »

« Tu avoues ! »

« Je n'ai pas pensé au lit…. »

« Je n'ai pas pensé au lubrifiant… »

« Hum…. »

« Hum…. »

« Et si on s'envoyait en l'air ? »

« Suggestion intéressante…. »

Suivant cette merveilleuse idée qui ne demandait qu'à être « approfondie », ils se mirent cœur et âme à plonger dans la luxure et la débauche… magnifique… mais le narrateur se réserve son inspiration lemonique pour un truc à trois, donc passons sur ces spécimens montrant l'alliance inter maison.

Dans un couloir, seul et abandonné, Fred Weasley cherchait une source d'amusement et surtout à comprendre une sorcière bizarre parlant démon. Il abandonna sa réflexion par un très mature « les filles c'est trop compliquée » et décida d'aller dans les cuisines voir s'il ne pouvait pas mettre une crème canari à la place du dîner de McGonagall.

Pendant ce temps Kero se cassait le peu de cervelle qu'elle possédait pour trouver un plan pour caser Flitwick et Graup. C'était un défi de taille. Ben oui, parce que vu celle de Filius et celle de Graup… dilemme… de plus pouvait-il réellement faire quelque chose ? parce que d'un sens, ça ne rentrerait pas, et de l'autre ça rentrerait trop… Interrompu dans ses pensées gerbantes, Fred intervint, aussi rapide que l'éclair ayant réussi à donner la crème canari à McGo…

« KERO ! »

« Oui ? Plaît-il ? C'est à quel sujet ? »

« Comment t'as appris à parler dragon ? »

« Et bien… je ne sais pas moi… il faut croire que j'ai un don inné pour les langues… »

« Qui t'as appris ? »

« Hum… et bien pour tout dire, c'est congénital, j'ai pas eu besoin d'apprendre »

« ? »

« Laisse tomber, bon, tu n'aurais pas vu l'espèce de nain qui donne des cours de Charmes ? »

« Heu… il est parti par là »

« Merci bien »

Partant d'un pas flegmatique (je tiens à préciser qu'il est 3 heures du mat et j'suis encore dans le gaz), elle atteint enfin la porte du bureau du gobelin qui bizarrement, laisse la porte grande ouverte pendant qu'il se saoule en pleurant sur son triste sort de veuf depuis que sa gobeline s'est suicidée en s'étouffant avec une cuillère à soupe. Il avait devant lui, la seule chose qui lui rappelait sa femme… la cuillère tachée de sang coagulé et verdâtre… Pauvre petit… c'est pas très sain de garder ça toujours sur soi. Kero s'apprêtait à rentrer dans le bureau lorsque tout d'un coup, plus vite que Fred, Severus entra, et réussit à force de baratin à le faire aller dans la Forêt Interdite où Graup l'attendait. Une fois sa mission accomplie, il regarda Kero de l'air qu'il utilisait habituellement pour dire à Londubat qu'il n'était qu'une poussière dans l'espace spatio-temporel et que sa misérable vie finira en un majestueux accident de potions qui éradiquera définitivement sa descendance de cette masse immonde grouillant de mortels. Enfin, c'était la version littérale du regard, il pouvait aussi tout simplement en version plus littéraire signifier qu'il affichait sa supériorité.

« Mais, puis-je connaître la raison de ce soudain… grattage de place ! Sale jeune ! J'étais là la première ! »

« Calme-toi petite, j'essaie d'être à égalité avec tes plans… »

« Mais t'es plus à égalité, tu m'as dépassé ! Pourriture mortelle ! »

« Oh, quelle dommage »

« Oh, non je suis toujours en avance j'ai rien dit »

« Comment ça ? »

« Mwawawa ! Je suis diabolique ! J'en ai fait bien plus ! »

« Sal… »

« Merci, je sais. Bien à présent misérable mortel, tu permets, je vais fêter ma victoire sur ton magnifique petit corps de rêve en massacrant des bestioles traînant dans la forêt Interdite et polluant la masse terrestre de leur immonde présence. »

« …. Bien… comme ça j'aurais le temps de battre ton record »

« Que nenni pauvre humanoïde standard ! Tu ne peux point battre ton maître !… Je suis le Jedi le plus malfaisant ! Dark Vador en force ! »

Partant dans son délire scato-sado-masochiste aux idéaux transformés par la pensée hédonisme aux tendances cyniques et légèrement stoïcienne, sans la moindre touche d'épicurisme, Kero prit son katana fétiche ainsi que d'autres magnifiques armes blanches, telles une magnifique hache datant de l'époque victorienne, ainsi qu'une merveilleuse guillotine miniature datant de la Révolution française, puis enfin, elle partit dans la forêt Interdite, prenant garde de rencontrer tout plein de monde à massacrer joyeusement.

Pendant ce temps, Fred cherchait de quoi s'occuper, c'est à dire qu'après avoir traumatisé la moitié de ses merveilleux confrères de travail, il commençait à s'en prendre comme au bon vieux temps à Rusard, c'est alors qu'il aperçut une sorte de jeune fille tout de noir et ocre vêtue, portant sur elle assez de matériels pour recréer le massacre des 88 cinglés et du père de la fille de la mariée et de l'infirmier pervers, c'est-à-dire dans l'ordre un katana, une main et une porte. S'interrogeant quant à la guillotine qu'elle traînait derrière elle ainsi que la magnifique hache qu'un nain avait abandonné et une épée Durandil, et aussi une bombe contenant du méthanol, il la rattrapa.

« Kero ! »

« Oui ? »

« Où tu vas comme ça ? »

« Donner libre cours à mes instincts bestiaux, dominateurs et sadomasochistes, pourquoi ? »

« Hum… non rien. C'était juste pour savoir. »

Pendant ce temps dans des cachots humides, froids et sombres….

« HARRY POTTER PREMIER DU NOM ! »

« Oups…. »

« Qui vous a autorisé à migrer dans ma chambre ? »

« Tu veux pas que je vienne habiter chez toi Sev ? Pourquoi ? Draco il a eu le droit lui ! »

« Oui mais ses affaires ne sont pas d'une couleur agressant mes pupilles. »

« Mais t'aimes pas le rouge et or ? »

« NON ! »

« Et moi non plus… »

« Toi Draco t'es pas dans la discussion, occupe-toi de tes jolies petites fesses. »

« Bon d'accord »

« Bien donc je disais… PAS DE COULEUR PUREMENT GRYFFONDORIQUE DANS MA CHAMBRE ! Est-ce clair ? »

« Moui, mais tu me cries tout le temps dessus, il faudrait que tu sois TRES TRES TRES gentil avec moi pour que je me décide à enlever tout ce qui est de la couleur de ma maison de ta chambre. »

« Y compris tes vêtements ? » (air vaguement intéressé par l'offre)

« Oui ça aussi »

Severus s'apprêtait à sauter sur la bonne occasion, quand Draco, le seul l'unique le merveilleusement trop narcissique Draco Malfoy, réapparut. Et surtout, il piqua une crise.

« Vous alliez faire ça sans moi ! »

« Mais non ! » x2

« Ouais ouais, on dit ça et après on s'envoie en l'air dès que j'ai le dos tourné ! »

« Mais non voyons on allait venir te chercher »

« Sur ? »

« Mais oui ! » x2

« Mouais, qui me dit que c'est pas un vil mensonge ? »

« Rien, mais fais nous confiance ! »

« … Chais pas…. J'ferais peut-être mieux de rompre ? »

« NON ! »

« Vous m'aimez ? »

« Mais oui. »

« Non, vous avez pas saisi la question, je veux que vous me le disiez. »

« …. »

« Alors ? »

« Hum…. Bon ben c'est pas pour être méchant mon Dray adoré que j'aime, mais Severus ne sait pas dire ces mots. »

« Ah…. »

« Je confirme. »

« … Ben alors… JE PARS ! VOUS AUREZ QU'A FAIRE UN TRUC MINABLE A 2 ! COMME DE SIMPLES MOLDUS ! »

« Draco… de un, ça se voit que tu connais pas les superbes orgies moldues, de deux je doute que ça serait minable rien que Severus et enfin de trois… RESTE MON ROUDOUDOU JE T'AIMEeeeeeeeeeeeeeeeeeeee »

« T'es sur ? Pour les orgies je veux dire… »

« Euh, oui j'ai mes sources…. Hum… »

« Alors vous voulez que je reste ? »

« MAIS OUI ON SE TUE A TE LE DIRE DEPUIS DES SIECLES ! » x2

« Ben alors je reste ! »

Etant donné le caractère extrêmement compliqué de Draco, la direction de cette connerie de fic tient à vous signaler qu'il n'y eut même pas de lemon après cela, mais que dans environ un chapitre encore et c'est bon, il y en aura bien un, donc ne zappez pas !

Pendant ce temps dans le bureau de Dumbledore, une folle mettait tous les bonbons et autres gâteries à la poubelle alors qu'Albus s'était évanoui dès que le premier bonbon au citron était tombé au ralenti sous ses yeux dans un énorme sac noir.

TBC….

Oui, je sais c'est plus court que les autres, mais bon… on s'approche de la fin… et j'ai faim là maintenant, j'vais prendre mon petit déj…. (court comme une folle jusqu'à la cuisine….) SEVERUS REVIENS J'EN AI PAS FINI AVEC TOI !

Merci pour les reviews, je vous aimeeeeeee.