Est-ce vraiment l'enfer ?

Rating : R très très sucrés par la suite ! faut dire que … L'histoire tourne un peu autour hummm

Disclaimer : Rien à moi mis à part l'histoire, la rédaction et quelques trucs sortis de mon cerveau.

Couple : lisez, vous verrez ! ;p

Résumé : Mourir ou vivre. La réponse s'impose d'elle-même. Pour Harry, atteint d'une maladie magique dont le seul antidote est la perte de sa liberté, la réponse n'est pas si simple.

N/a : Une histoire à plusieurs chapitre qui me tient à cœur. C'est bizarre et sadique mais j'aime assez :D Bonne lecture.


Quelque chose se passait, c'était comme si on lui arrachait une partie de lui-même.

C'était de la douleur à l'état pure.

Le moindre de ses muscles était contracté tel une masse gigantesque de crampe.

Son rythme cardiaque était beaucoup trop rapide, son cœur allait quitter sa cage thoracique et sa respiration c'était coupé brusquement, asséchant ses poumons de tout oxygène.

Il suffoquait.

Mais la douleur ne venait pas de là, la douleur était partout et nul part, la douleur était mentale et physique, la douleur se répandait dans chacun des pores de sa peau.

La douleur venait du fait qu'on lui arrachait quelque chose.

Une partie de son âme.

Et il ne pouvait pas lutter.

Il sentait que quelque chose s'échappait de son corps, brisant son cœur, son souffle et ses forces.

La sensation était indescriptible.

On aurait dit qu'une tenaille se tenait devant lui et asspirait une partie de lui-même.

Ses os semblaient fondre, ses entrailles brûlaient, ses poumons étaient incandescents. Il pouvait ressentir chaque parti de son être de la pointe de ses cheveux fous à ses ongles de pieds.

Harry tomba à terre, se tenant la tête entre ses mains. Il étouffait, son cœur frisait l'arrêt cardiaque et sa peau menaçait de prendre feu à chaque instant.

La douleur le bouffait de l'intérieur.

Un râle déchirant sorti de sa gorge asséchée. On aurait dit une bête qu'on abat.

Il porta difficilement une main à sa gorge essayant d'inspiré.

Rien n'y fit.

Sentant qu'un nouveau cri montait, il mordit violemment ses lèvres au point de les faire saigner. Le hurlement se transforma en un nouveau râle.

Il enfonça son autre main tremblante dans la terre meuble et serra. Il s'y accrochait comme un noyé s'accroche à sa bouée.

Cela ne servit à rien. Une nouvelle vague se brisa en lui tel un raz-de-marée déferlant.

Il poussa un tel hurlement que ses poumons vident d'air en tremblèrent.

Puis le noir vint, petit à petit, emprisonnant son esprit, le noyant. Il essaya de luter mais on ne bat pas ainsi les ténèbres.

Il s'effondra donc, sur ce gazon parfait qu'il avait soigné, la douleur vrillant dans chaque particule de son être.


Un brancard suivit de cinq hommes en blanc arriva à toute vitesse. Sur ce brancard se tenait allongé et évanouit le sauveur du monde, Harry Potter. Son employeur l'avait retrouvé ainsi, gisant sur le sol dans son jardin. Son état semblait critique.

Son pou magique était très faible et son rythme cardiaque beaucoup trop élevé. Il n'y avait qu'un fin filet d'air qui passait dans ses poumons.

Sa peau était tirée et pâle. Des perles de sueur coulaient de son front. Ses lèvres étaient tordues en un rictus de souffrance.

On l'amena immédiatement dans la salle d'observation. Là-bas on le dévêtit, le lava et le plaça sur une table flottante.

On avait préalablement préparé une multitude d'instruments visant à l'occulté.

Du gel magique qui facilitait la diffusion de certaine image projetée magiquement, des seringues remplient de potion réactive, pour faire réagir ses muscles, et ainsi son cœur. Mais il avait aussi un étrange instrument ressemblant étrangement à un ampèremètre moldu.

Il était long et rectangulaire. Il y avait un petit écran ou l'on pouvait voir une sorte de graphisme allant du rouge bordeaux au bleu pâle.

Un magicomage entra, vêtu de l'habituel blouse blanche.

Le Dr Sanatoris était très réputé. Il avait soigné la plus part des blessés de la guerre et était un spécialiste dans les maladies magique.

Quand il eu entendu le compte-rendu des autres médecin son visage se fit inquiet. Il se saisit de l'appareil rectangulaire appelé magicomètre et le plaça devant le corps du gisant.

Immédiatement celui-ci devient fou, le graphique atteignant directement la zone rouge.

Tous les médicomages devinrent grave, sachant parfaitement ce que cela signifiait.


Il sortait du coton, la bouche pâteuse, le corps endolori. Il avait l'impression qu'un poids lourd venait de l'écraser. Il se sentait si faible.

Il lui fallut plusieurs minutes pour se réveiller correctement, les paupières lourdes. Quand il fut à peu près sortit de son état léthargique il remarqua que les murs était blanc, un peu trouble quand même à cause de l'absence de ses lunettes.

Cette remarque le fit tilté. Il était à l'infirmerie. … Réflexion faite, à 23 ans, il avait plus de chance de se retrouver à l'hôpital.

Il essaya de chercher dans sa mémoire pour trouver ce qui avait pu le conduire ici. Il n'obtient qu'un début de migraine qui se promettait d'être carabiné.

La porte s'ouvrit. À priori leur système de détection de réveil était toujours aussi efficace.

Harry grogna. Même plus possible de simulé le sommeil. Enfin qui ne tant rien n'a rien.

Il ferma donc les yeux, se blottissant dans les couettes chaudes du lit.

Le madicomage s'approcha de lui et éclata de rire.

« Monsieur Potter, vous avez passé l'âge de ses enfantillages. Je sais que vous êtes réveillé. »

Le jeune homme grogna mais passa la tête hors des édredons. Le Dr Sanatoris le regarda tendrement. On aurait dit un petit lutin avec sa chevelure folle, ses grands yeux verts à présents fatigués, son petit nez droit et sa petite bouche pleine formant une moue boudeuse.

Mais cette vision remit en tête à l'homme la raison profonde de sa visite.

Il fallait dire que Potter avait mauvaise mine.

Sa peau était pâle et tirée, ses joues étaient creusées par la maladie et de lourdes cernes étaient apparues sous ses yeux.

Il avait été impossible de le soigner dans son coma, la maladie n'ayant pas d'antidote. Enfin pas de nature médicale.

Il inspira un bon coup, se demandant comment il allait pouvoir lui annoncer cela.

Harry remarqua de suite que le visage du médecin était devenu grave, que quelque chose le dérangeait et qu'il ne savait pas comment l'aborder.

« Si vous me disiez pourquoi je suis ici ? Demanda t-il doucement.

- Quel est ton dernier souvenir ? »

Le jeune homme fronça les sourcils, cherchant dans sa mémoire.

« Je ne sais pas. Une vive douleur au niveau du cœur, rejoignant le reste du corps puis le trou noir. »

Le médecin hocha la tête alors que Harry le regardait dans un air d'attente.

« Voilà, nous avons découvert que vous souffrez d'une maladie rare d'origine magique. »

Un silence pesant emplit la pièce, alourdissant l'atmosphère.

« Et en quoi consiste telle ? Demanda calmement le brun, le regard vide.

- Votre magie devient hors de contrôle, elle est instable et quitte votre corps. »

Harry le fixa apeuré.

« Vous… vous voulez dire que je vais devenir un cracmol ? »

Cette idée le terrifiait. Il ne voulait pas perdre ses pouvoirs, c'était la seule chose bien qui lui était arrivé dans sa vie. Ça et son travail. Il était jardimage. Il s'occupait des plantes magiques, créait de nouvelle variété de fleur grâce à certains sorts, recherches et expériences. Cela le passionnait. Il adorait son travail.

Mais s'il perdait sa magie il ne pourrait plus le pratiquer, il ne pourrait plus faire des choses aussi simple que de faire voler une plume. Tous ses petits gestes anodins mais devenus si important.

Le Mage le détrompa rapidement.

« Non, cela ne se passe pas de la sorte. La magie, voyez-vous, est directement reliée à votre âme. Lorsque celle-c vient à s'échapper une partie de l'âme s'échappe avec elle, il est donc impossible à un sorcier de survivre sans ses pouvoirs. Il meurt dans la plu part des cas après s'être affaiblit de jour en jour. »

Harry déglutit. Il fallait toujours que ce genre de chose tombe sur lui. Toujours. La seule maladie grave et rare magique tombait sur lui.

Il avait risqué sa vie et celle de millier d'autres personnes pour se débarrasser du mage noir, il pensait à présent avoir le droit à un peu de répit. La nature n'était à priori pas de son avis.

« Existe t-il un remède ? »

On allait bien voir s'il était définitivement maudit.

« Un seul et il ne sera pas pour vous plaire j'en ai peur. »

Harry eu un sourire désabusé.

« Allez-si, de toute manière cela ne peu pas être pire. »

Sanatoris eut un regard désolé.

« En faite, il existe un seul moyen de stabiliser la magie. Il faut créer un lien. Ce lien est le fruit du mariage, qui uni les deux magies de deux êtres et de l'acte amoureux. C'est pour cela que l'acte est très important dans le mode des sorciers même si c'est un peu tombé dans l'oublis. C'est le moment ou les magies font corps, se mêlant l'une à l'autre. »

Harry le fixa, septique.

« Vous voulez dire qu'il me suffit de trouver l'homme avec lequel je veux me marier et coucher avec lui pour être sauver. »

Le Dr secoua la tête.

« Ça ne marche pas ainsi et ce n'est par si simple. »

Harry eu un ricanement désabusé.

« ça m'étonnait aussi ! »

Sanatoris l'ignora.

« Ce n'est par à vous de décider avec qui vous devrez vous lier, c'est à votre magie. Il n'y a qu'une personne au monde capable de vous sauver et cette personne possède une magie qui complète la votre. Nous sommes, en ce moment même, encore à ça recherche.

- Vous voulez dire que je vais être obliger d'épousé une personne qui si ça se trouve, je ne connaîtrais ni d'Ève n'i d'Adam pour sauver ma peau ? Je crois que je préfère en rester là. Après tout la mort n'est que la dernière aventure d'une vie et je crois que ma vie a été déjà bien remplit. »

Il bouillait de rage. Il allait être emprisonner à vie pour sauver cette même vie. Il n'y avait donc aucune justice ?

L'homme en blanc soupira.

« Là encore ça ne sera pas aussi simple. L'hôpital comme le ministère ne vous laissera pas mourir. Vous serez forcé au mariage. Ils ne veulent pas être poursuivis pour « nonne assistance à personne en danger », plainte qui sera immédiatement porté à votre mort par un représentant nommé par votre notaire. Ils ne le permettront pas Harry. »

C'est alors que le jeune homme éclata en sanglot. Il enfouit sa tête dans la couette épaisse et se laissa aller. Il balbutiait dans ses larmes :

« Une … une fois… une seule… êtr… être normal… Une… une fois…. »

Maladroitement le médicomage s'approcha de lui et déposa une main rassurante sur ses épaules tremblantes.

« Je vous promets de faire mon possible pour trouver un autre antidote mais je ne vous promettrais pas merlin en vous disant que je vais réussir. Il y a un centième de chance sur mille pour que je réussisse. En attendant vous recevrez les meilleurs soins et tout sera mis en œuvre pour que votre convalescence se passe pour le mieux. Je ne vous cache pas que se sera dur. Vous allez vite vous affaiblire, la douleur sera pratiquement journalière mais nous feront tout pour la rendre vivable. »

Il tapota doucement la tête chevelue puis se releva.

« Je vais retourner à mes recherches. S'il y a un quelconque problème ou si vous désirez quelque chose vous savez comment faire. »

Harry qui s'était redressé et avait essuyé ses larmes, eut un petit sourire cynique.

« Je suis un habitué après tout. Mais merci Dr Sanatoris, j'aime votre franchise, vous ne me cacher rien et vous ne cherché pas non plus à vous apitoyer sur mon sort. J'aime les gens comme vous, franc. C'est bien rare de nos jours. »

Le Dr eu un petit sourire doux et aimable.

« Je n'ai pas prévenu vos amis, je ne sais par si j'ai bien fait.

- Si si, vous avez très bien fait. Je ne veux par que cela se sache. Pouvez vous faire le maximum pour laisser les journaliste et autre à l'écart ?

- Tout à déjà été fait.

- Merci. Oh un dernier service. Je ne sais pas comment vous faite vos recherches pour, et bien, mon « antidote » va t-on dire mais j'aimerais bien que vous renseigner la machine, l'homme, enfin peu importe, sur mes goûts. Pas de femme ! Si s'en est une je me laisse définitivement mourir. La pilule est déjà assez dure à avalé alors si en plus je dois me coltiner une femme, je démissionne ! »

Sanatoris eu un petit sourire alors que Harry avait le regard malicieux. C'était ça seule façon de ne pas regarder de trop près la réalité.


Simon Sanatoris s'effondra sur son fauteuil. Il était épuisé. Il passa une de ses mains grandes et rêches sur ses yeux fatigués.

Il approchait des cinquante-trois ans grisonnant. C'était un homme de grande taille à la carrure souple. Il n'avait eu n'y femme n'y enfant, aimant son travail par-dessus tout.

Il avait toujours tout donné à ses recherches et ses patients mais là il se trouvait dans une impasse.

Un mois qu'il cherchait avec d'autres « l'antidote » d'Harry Potter ou un autre moyen de sauver sa peau. Ils avaient fait choux blanc pour les deux.

Et l'état de Harry empirait.

Ils avaient réussi à ce que la nouvelle de sa maladie ne soit pas propagée dans le monde par les journalistes et le jeune homme refusait toute visite. Ce n'était pas faute, de la part de ses amis, d'avoir essayé.

Il était de plus en plus faible, parlant difficilement, ne se déplaçant quand fauteuil. On le gavait de produit et de potion mais rien n'y faisait. Cela l'empêchait juste de souffrire un peu moins.

Il soupira, jeta un coup d'œil au sort qui serait à la recherche de « l'antidote ». On aurait dit une fenêtre d'ordinateur géante votant dans les airs et ne possédant aucunes matières. Il triait chaque donné des sorciers du monde entier.

Le Dr soupira à nouveau, se défit de son éternelle blouse, la posa sur le dossier de sa chaise et quitta la pièce.

Deux secondes à peine après qu'il est refermé la porte le sort se mit à tilter. Des données se chargèrent puis apparu un nom, une photo et les deux mots tant attendus.

« Magie compatible. »

Sur la photo un homme souriait d'un air malicieux.

Son nom brillant dans la pénombre.

« Draco Malfoy. »

À suivre….


Fini ! je sais je sais ! j'avais dit uniquement des os mais j'ai pas pu résister ! J'aime cette idée ! mouahha ! très sadique !

Prochain chapitre : Draco et la première rencontre. ça va péter!

Votre avis sur la question ? Une demande de suite ? Des menaces de mort ? C'est en bas à gauche ! ;D Merci !

Une douce brise l'emporte, la feuille d'automne.