Est-ce vraiment l'enfer ?
Rating : R très très sucrés par la suite ! faut dire que … L'histoire tourne un peu autour hummm
Disclaimer : Rien à moi mis à part l'histoire, la rédaction et quelques trucs sortis de mon cerveau.
Couple : lisez, vous verrez ! ;p
Résumé : Mourir ou vivre. La réponse s'impose d'elle-même. Pour Harry, atteint d'une maladie magique dont le seul antidote est la perte de sa liberté, la réponse n'est pas si simple.
N/a : Voilà le chapitre deux ! Pas de rencontre Harry/Draco dans ce chapitre désolé ! éè mais je trouvais que ça allait trop vite sinon ! Mais Draco apparaît dans ce chapitre ! Enjoy ! Et dans le prochain chap rencontre ! Obligé ! ;D
Bonne lecture !
Les fourneaux tournaient à pleine puissance.
Des effluves de chocolat embaumaient l'air chaud de la cuisine.
Les aides se dépêchaient d'obéir aux ordres de leur chef.
Ils découpaient, dépeçaient, plumaient chaque pièces de gibiers qu'on leurs donnait.
Niffleurs à chairs tendres, faucons aux blancs délicieusement acidulés ou encore cuissots de Lamas à la chair ferme et épicé et un rôti de flamant rose.
Les cuisines du restaurant sorcier le plus coté de Paris étaient en effervescence.
Cela faisait deux ans que « l'Hippogriffe gastronomique » avait ouvert ses portes et faisait tables complètes chaque soirs.
Le chef, un jeune anglais, aimait à mélanger les saveurs, jouer avec les herbes magiques.
Les sorciers, contrairement aux moldus, se servaient des effets des plantes pour cuisiner.
Le thym pour calmer, le romarin pour le tonus, le basilic pour le sourire, la ciboulette pour la joie de vivre, le potiron en jus était revitalisant et la liste se poursuivait encore, interminable…
Mais l'aliment de prédilection du cuistot était le chocolat. Ce chocolat revigorant, si onctueux…
Il le préparait lui-même, traitant, écrasant chaque fèves de cacao. Il l'accordait à toutes les sauces, jouant avec son goût, son sucré…
En ce moment même il préparait une sauce à base de chocolat mélangé à deux pincés de cannelle et une de paprika. Il en napperait son cuissot de Lama, additionnant ainsi la douceur et fermeté, sucrée et salé, épices et amertume…
Tout le gratin sorciers se retrouvait là-bas. Les actrices, politiciens, sportifs… Tous louaient les louange de se chef si jeune et si talentueux. On demandait même à le rencontrer.
Mais l'Anglais ne quittait qu'exceptionnellement ses fournils. Il avait même envoyez promener la grande et magnifique Sophie Dubois, actrice blonde et pulpeuse, adoré du box office.
Elle avait demandé au serveur de rencontré ce « magnifique et spectaculaire english que l'on dit si goûteux. »
Le serveur était revenu avec un billet. « Mademoiselle, l'anglais que je suis est flatté par votre intérêt, mais ma femme, ma cuisine, me retiens et je ne peux la laisser. »
La jeune fille en avait été étonnamment complimentée et avait déclaré que cet anglais était un véritable gentleman. Le chef lui en avait rit.
Il était resté très anglais malgré ses trois ans passées en France. Il gardait toujours ce petit accent qui faisait craquer les filles mais aussi les hommes.
Draco Malfoy faisait l'unanimité.
Il était beau, très beau. Grand et fort, les cheveux blanc d'or qu'il était obligé de garder assez court à cause de la cuisine. Sa peau était pâle, blanche ivoire d'une pureté incroyable, presque transparente, laissant voir quelques veines violettes ou bleutés, palpitantes, le rendant aussi fragile qu'une poupée de porcelaine.
Il n'était pourtant pas faible.
Il avait été élevé dans le roc, taillé dans le métal. Il lui avait été dur de briser sa glace, son mur de protection… Mais il l'avait fait.
Il avait lavé son nom durant la guerre. Il ne niait pas avoir été mangemort, ni le meurtre de certaines personnes. Il avait toujours cette part d'ombre en lui, ce côté sang-pur dont-il ne pourrait pas se défaire. C'était ainsi.
Mais il avait été utile à l'ordre, donnant des indications secrètes sur certaines missions.
Il ne l'avait pas fait pour la paix, encore moins pour lui-même.
Il l'avait fait pour Potter.
Cela pouvait paraître ridicule ou même incongru mais c'était la seule raison.
Il garderait toujours cette nuit d'automne en mémoire. Il pleuvait des cordes sur le champs de bataille, un vent froid soufflait. Draco traînait. Le sang s'écoulait des corps abattus. L'odeur de la mort ne planait pas encore, la pluie la stoppant.
Draco n'aimait pas le sang, il n'était un franc partisan de la violence, il était mangemort parce qu'il avait été élevé pour cela. Il ne réfléchissait pas plus, il n'avait pas envi de réfléchir.
Il avançait, seul dans la nuit, son ombre se confondant dans les ténèbres. Sa cape noir traînait dans la boue et le sang, ses bottes de cuirs s'enfonçait dans le sol meuble.
Cela avait été une tuerie.
Draco ne ressentait rien. Tout ces morts, ces cadavres… Et personnes pour venir les chercher, on avait déjà bien assez de travaille avec les vivants.
Il enjambait les cadavres, la tête et les yeux vident.
Soudain il stoppa sa marche.
Une ombre se déplaçait, fluide, féline, presque aérienne.
Elle était petite, emmitouflé dans une longue cape épaisse.
Draco s'était caché, jouant avec la nuit.
Il la vit se baisser au sol, sa pèlerine noir traînant dans la vase et le sang. Elle semblait s'occuper de quelque chose au sol. À un moment elle passa une de ses mains sur son front, faisant tomber son capuchon.
C'est ainsi que Draco avait pu admirer le visage de Potter taché de terre et de sang, des larmes coulant le long de ses joues bombées, laissant des traînées rougeâtres sur sa peau blanche.
Il était beau.
Draco l'avait observé un long moment, immobile, alors que le brun s'employait à soigner une plante écrasée. Une heure plus tard alors qu'il s'acharnait, encore, à redresser le pauvre pissenlit, Granger et Weasley étaient venu le chercher, le visage inquiet, semblant ressentir une pitié sans faille pour le brun.
Ils l'avaient traîné jusqu'à un portoloin, faisant fit des coups que leur donnait Harry et de ses cris. Il ne voulait pas les suivre, continuer à n'être qu'un pauvre type ayant pour destin de sauver l'humanité. Il avait hurlé dans les ténèbres de la nuit qu'il les haïssait.
Les deux autres s'étaient arrêtés et l'avaient fixé avec un apitoiement qui avait fait rugir silencieusement Draco. Ils lui avaient déclaré doucement, comme à un enfant en bas âge, que ce n'était pas de sa faute, qu'il n'était pas responsable, que tous l'aimait pour ce qu'il était.
Alors Potter les avait dévisagé comme dégoûté. Il leur avait craché à la figure qu'il ne voulait pas de leur pitié, qu'il n'était pas le gentil petit pantin que tous croyaient qu'il était. Il était un être humain au même titre que les autres, il avait un cœur, des rêves, des espoirs… Il n'aimait pas leur pitié, leurs bons sentiments à son égard.
Et il avait transplané, laissant ses « amis » plantés là, comme des imbécile, en plein champs de bataille, entouré de mort et de sangs. Ils avaient l'air apeuré. Ils avaient transplané alors à leur tour, laissant Draco seul.
Celui-ci avait le visage songeur. La frimousse de Potter, les larmes coulant le long de ses joues souillées, son air perdu, sa passion à sauver cette fleur. Et cette fougue qui le possédait…
On était loin du petit Potter de Poudlard.
Celui-là intriguait le blond. Il voulait le sauver pour avoir la chance, un jour peut être, de faire sa connaissance.
Draco sourit à ce souvenir. À la fin de la guerre il avait fuit, perdant toute chance de le re-rencontré.
Il reprit son travaille, hachant en fine tranches des fleures de pissenlit pour en faire une salade. Alors qu'il s'apprêtait à passer à la vinaigrette un serveur le héla.
Il soupira, pensant qu'il s'agissait d'une autre greluche voulant faire sa connaissance. Il s'essuya les mains avec un torchon de lin, appela un marmiton pour qu'il finisse son travaille. Le garçon arriva en tremblant.
Thomas Perin avait peur de ce chef si lunatique, au passé si mystérieux.
Il était né d'un famille moldu et n'avait eu vent de la guerre d'Angleterre que par les journaux locaux qui avaient été des plus censurés, pour ne pas alerter la population.
Mais il avait entendu parler des Malfoy. Tout le monde connaissait les Malfoy.
Cette famille de sans pur aux idées si arrêtées et aux méthodes si radicales. Cette famille qui avait fait couler le sang durant de longues générations. Cette famille qui c'était relié à la cause que celui qu'on appelait Voldemort.
Et son chef qui avait gardé ce sourire en coin si dangereux, si sanglant. Il l'avait surprit, une fois, avec ce sourire terrifiant, admirant le sang s'écouler d'une carcasse de Dahu, animal magique des montagnes, ressemblant à une chèvre à dents de vampire et à queue de chat angora, possédant les pattes gauches plus courte que les droites.
Cela avait été effrayant.
Alors qu'il arrivait au plant de travaille du blond, il vit celui-ci soupirer. Il semblait lasse et fatigué. C'est à ce moment là qu'il le vit pour la première fois humain.
Draco alla rejoindre marc, le serveur. Celui-ci lui annonça qu'il avait un appel par cheminé. Très important.
Le blond fut surprit. Il se rendit donc à son bureaux qui ne lui servait pas à grand chose. Pour cela il du passer par la salle du restaurant, ses clients le fixant avec insistance, murmurant des choses tel que : « Oh, regardé, le chef est sorti de sa cuisine. » « Qu'il est beau ! Si j'avais su je serait venue avec une robe plus belle. » « Oh le bon morceau ! Cette paire de fesse qu'il se paye ! »
Draco leva les yeux aux ciel et monta quatre à quatre les escalier menant à l'étage. Il arriva enfin devant la porte de son bureau. Elle était imposante. Son bois de chêne était parsemé de nœud qui lui donnait un air débonnaire. Mais sa taille faisait d'elle une géante.
Dans un soupire et se demandant ce qu'on pouvait bien lui vouloir, Draco tourna la poignée de bronze et poussa la vielle porte grinçante. Ce bruit lui fit serrer les dents.
Il entra alors dans une pièce carrée, possédant un bureau solennel de buis doté d'un sous main en cuir vert bouteille, d'une lampe style XIX° et d'une pile de paperasse assez importante.
Au sol un tapi persan aux couleurs ténébreuses s'étalait. Des formes d'arabesques dansait sur sa laine précieuse.
Les murs était boisé d'ébène et d'acajou.
Une fenêtre tournait le dos au bureau. D'une taille moyen elle n'éclairait que peu la salle.
Enfin, à gauche de se même pupitre se tenait la cheminée de marbre gris perle. Elle était surplombé d'une psyché encadré d'argent. Dans l'âtre immense des flammes vertes se trémoussaient alors qu'un visage attendait, l'air soucieux.
Draco reconnu pratiquement instantanément le Dr Sanatoris. Celui-ci l'avait souvent soigné dans son jeune âge, s'occupant à l'époque de la section pédiatrique de l'hôpital Sainte Mangouste.
L'homme lui sourit, semblant très fatigué.
« Monsieur Malfoy, cela n'a pas été facile de vous retrouver.
- Docteur, salua le jeune homme en s'agenouillant dans une position à peu près confortable devant la cheminée. Que me vaut l'honneur de cette visite ? »
Simon reconnu bien là Draco Malfoy, cet aristocrate élevé dans les anciennes coutumes, les phrase affables et polies sortant de sa bouche, faisant croire que l'on est le bien venu. Mais dans les yeux gris passé du jeune homme il voyait bien que sa présence le dérangeait et qu'il aurait préféré ne pas quitter ses fourneaux.
Simon soupira intérieurement.
Lui aussi aurait préféré ne pas avoir à passer ce coup de cheminée. Il connaissait les conséquences de cet appel sur la vie de ses deux jeunes gens. Mais il s'agissait aussi de sauver une vie. De toute façon le ministère aurait apprit tôt ou tard que c'était Draco Malfoy « l'antidote » d'Harry Potter et il préférait régler ceci avec les deux premier concernés avec tact et délicatesse que remettre ce travail aux grosses paluches des autorités qui n'hésiterait pas à utiliser la force pour arriver à leur fin.
« Je suis ici pour une mission assez… délicate et je doute que sa nature vous ravisse. »
Le blond grogna.
« Dr vous m'avez vu crier à la mort parce qu'une méchante infirmière voulait m'enlever mon pot de crème de potiron périmé ! Je vous en pris n'y allez pas par quatre chemins escarpés et empierré. J'ai du travail qui m'attend à la cuisine et je voudrais pouvoir regagner rapidement celle-ci ! Si vous avez quelque chose d'important à me dire, dite le et vite ! »
Sanatoris ne pu s'empêcher de sourire. Malfoy n'avait vraiment pas changer et il fallait avouer que la tenue de chef lui allait plutôt bien.
Son sourire mourus pourtant.
Ce n'était pas le sujet.
Il inspira longuement, faisant attention de ne pas respirer de suie.
« C'est à propos de Harry Potter. »
Cette petite phrase qui aurait pu être anodine suscita immédiatement l'intérêt du blond.
« Que ce passe t-il avec Harry ? »
Simon ressortit de son bureau l'air assez rassuré. Il venait de finir sa conversation avec Draco et ce qu'il en était ressortit était positif. Très positif même.
Il allait prendre deux jours pour tout régler à Paris, donner ses ordres à son remplaçant - il pensait que Thomas Perin serait parfait dans ce rôle. C'était un bon gars qui avait du nez et c'était très important en cuisine. Et puis il se rendrait en Angleterre.
Le docteur sourit. Le blond n'avait décidément pas changé.
Cette passion qui l'habitait, qui le possédait et cette lueur qui avait pris conquête de ses yeux à la mention de Harry.
Il se rembruni à la pensée de son patient.
Quand il avait découvert que c'était Draco Malfoy qui était le « remède » du brun, tout le sang de son visage l'avait déserté.
Il connaissait, comme beaucoup, la haine qui liait les deux garçons.
Et Harry semblait l'entretenir cette haine. Avec passion et vigueur. C'est elle qui l'avait fait tenir. À chaque visite il lui parlait de ce garçon hautain, précieux qui n'avait aucunes pensées propres.
Il avait bien évolué le gamin. Il était devenu un homme le gosse et il avait pris en assurance propre, en beauté...
Le médecin soupira.
De son pas long et sonore il se dirigea vers la chambre du brun.
Son estomac sautait et ses intestins se trémoussaient à l'idée d'annoncer au malade que son futur époux, contraint, était son ennemi chéri.
Plus les mètres s'effaçaient plus la sueur coulait dans son dos.
La porte arriva, trop vite à son goût.
Il déglutit, de la bile remontant le long de son œsophage.
Comment annoncer à un mourant une telle chose ?
Il poussa la porte blanche et entra dans la chambre aseptisée. Il avait eu recourt au médicament moldu pour calmer sa douleur.
Morphine, Valium…
Cela rendait la pièce lourde, pesante et le malade somnolant.
Harry était là, gisant sur son lit.
Pâle, amaigrit, les joues creusé, les cernes bouffant son visage. Sa peau était pratiquement transparente, si fine que ses os saillaient.
Il nageait dans son pyjama blanc, tel un prématuré dans une barboteuse de nouveau-né.
Même ses lèvres, anciennement rouge et purpurines, étaient à présent aussi fines que les tiges d'un coquelicot et aussi pâles que le rose d'une rose passée.
Ses yeux avaient perdus leurs vies, leurs lueurs. Ils étaient d'un vert délavé, vieillit. Elle s'étaient envolées ses émeraudes fabuleuses, étincelantes…
Il leva tant bien que mal la tête et sourit difficilement.
« Docteur ! Comment allez-vous ? »
Sa voix n'était plus qu'un murmure cassé, brisé, rauque et en même temps aigu. Un drôle de bruit, un drôle de son…
Plus une voix, un feulement…
« Bien, Harry, bien. »
Une sueur froide le pris, aussitôt suivit par une bouffé de chaleur qui trempa sa chemise. Il était si innocent.
« Tant mieux. J'ai mangé aujourd'hui. Un potage. Il a réussi à passer. »
Des phrases courtes, hachées, soufflées. Plus de souffle ou si peu.
« Une très bonne nouvelle, répondit Simon avec un petit sourire. »
Le brun sourit de nouveau. Un sourire fin, aussi invisible qu'un soupir de printemps.
La blouse blanche eu un nouveau frisson. Il allait briser ce sourire, ce petit soleil qui restait au jeune homme.
Ou alors il allait l'allumer. Le faire renaître, le faire revivre. Lui donner une nouvelle consistance, une nouvelle raison.
Et raviver ce cœur endormit, malade.
Qui sait, peut être un miracle.
« Harry, nous avons trouvé votre « remède. » »
À suivre….
Désolé mais je n'ai pas le temps de répondre aux reviews ! Zoo et moi on est en vacances ensemble et on n'est dans un cyber café et il ne nous reste que 1h pour plus d'une semaine ! Feuille se ronge les ongles et Zoo panique complètement
Enfin Zoo dis qu'elle publiera sûrement un chapitre avant notre retour, le 28. Elle pense à pour l'amour de l'art mais elle n'en est pas sûre.
Zoo : Ouais ! On verra bien.
Feuille : Merci à tous pour vos mots d'encouragements ! Ça me motive à fond ! Merci sincèrement !
Une douce brise l'emporte, la feuille d'automne.
