Avertissement : Ceci est un Slash/Yaoi donc avec des Relations Homosexuelles. Si cela vous gêne passez votre chemin. Merci.

Disclaimer : Malheureusement les perso ne n'appartiennent pas, ils sont tous à J.K. Rowling, snif …

Petite note en passant : Voilà ma deuxième fic … vi, je m'acharne, lol. Elle devrait faire environ dix chapitres.

Fiction Rated: T pour le moment. Mais il y a de forte chance pour que je doive la passer en M dans les prochains chapitres, pour cause de lemon. Enfin … si j'arrive à l'écrire ! Bah, sinon il me restera toujours la solution :" Leurs sens s'enflammèrent, et très vite les vêtements jonchèrent le sol. Le lendemain matin …" LOL ! C'est un coup à se faire lyncher :D

Remerciements : A mes deux bêtas lectrices : Fanny ( Warriormeuh de son pseudo ) et Milii. Pour leurs encouragements, leurs conseils, mais surtout leur patience, parce-qu'avec moi, il en faut ! Lol.

Résumé : Slash HP? Malheureusement, Dumbledore à encore eu une "brillante" idée pour animer le bal de ce soir. Harry est loin de se douter que c'est encore pire que ce qu'il craignait ! Ainsi, il va découvrir l'amour dans des bras prévenants, mais … sans connaître l'identité de leur propriétaire.

Bonne lecture à tous et … merci !

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UNE SIMPLE DANSE

« Si tu veux battre le coeur

comme un tonnerre gronde

n'obstine que l'âme, cette seule denrée,

puis défends-toi

contre la vertu de ceux pour qui l'amour

n'est qu'un mouvement que l'on peut faire de haut en bas

Oublie le reste du monde

Oublie le reste du monde

Oublie le reste du monde

car le monde t'oubliera

Ne rate pas cette danse que l'on te propose

que toutes tes nuits vomissent les jours sans lendemains

soit nébuleuse, comète ou albatros (…)»

LUKE « le reste du monde »

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Chapitre 1 – Les idées de Dumbledore

Ce soir le château brillait de mille feux, car en cette belle soirée d'automne un bal était donné à l'école de sorcellerie de Poudlard.
Si la plupart des élèves riaient et s'amusaient, il en était un qui était d'humeur morose …

Harry soupira.
"Mais qu'est ce que je m'ennuiii !" pensa t'il pour la quinzième fois de la soirée

Il ne savait plus pour quelle raison ce bal était organisé, et en fait, il s'en foutait, mais ce dont il était sur c'est qu'il aurait préféré ne pas y être !
Malheureusement pour lui, ses amis avaient refusé qu'il reste au dortoir, et cela malgré toutes ses tentatives de défilement.
Pourtant il avait bien insisté sur le fait que passer une soirée, seul, au coin du feu, avec un magasine, le contenterai sûrement plus que passer sa soirée debout, dans un coin de salle, à devoir supporter le regard des filles.
Mais rien n'y avait fait !

En y réfléchissant, il se dit que son calvaire avait commencé bien avant ce soir !
Dès le matin, le château avait été d'humeur festive, résonnant de cris, de rires et de bruits de course. Les collisions étaient quasiment inévitables !

Ainsi Harry, malgré toute sa prudence, avait rencontré un peu brutalement une élève (dont malheureusement il ne connaissait pas l'identité, parce-que sinon …) bien trop occupée pour seulement se donner la peine de s'excuser et qui avait filé, le laissant au sol, ses lunettes envolées.

Rien que d'y penser Harry rougit de honte : il était resté au moins cinq minutes à quatre pattes dans ce foutu couloir à chercher ses lunettes.

C'était finalement un raclement de gorge, suivi d'un "- Harry ?" qui l'avait tiré de ses recherches infructueuse ponctuée de jurons.
En levant les yeux, il avait alors distingué plusieurs ombres floues. Voyant qu'une main secourable lui tendait bien gentiment ses lunettes, il avait sourit de soulagement.
Sourire qui s'était figé, puis qui avait fait place à une magnifique rougeur quand il avait vu que c'était le professeur Dumbledore, accompagné de tous les professeurs qui se tenaient devant lui !

"En fait, depuis ce matin cette journée est un véritable cauchemar ! "

Harry soupira une fois de plus.
La journée avait vraiment était épuisante et il ne rêvait que d'un bon lit.

Il faut dire que la veille déjà, il s'était endormi à une heure tardive à cause de ses compagnons de dortoir excités comme des billywig, qui discutaient de leurs tenues, de leurs cavalières, du meilleur moment pour les embrasser, de ce qu'ils comptaient faire après la soirée, et gnagnagna et gnagnagna, pfui, enfin toutes ces choses qu'Harry trouvait totalement inintéressantes !
Mais bon, il faut dire aussi qu'il avait un avantage: il n'avait pas de cavalière !

Et oui, lui, le Survivant, avait décidé d'aller au bal seul … Et depuis toutes les filles du collège lui tiraient la gueule !

A cette pensée Harry ne pu s'empêcher de sourire.
En effet, cette décision, qu'il avait du défendre bec et ongle devant ses amis, avait au moins eu l'avantage de faire disparaître sa cour d'admiratrices bien trop collante à son goût.

"Hum, faut dire qu'en fait, au début, j'avais décidé de ne pas aller du tout à ce bal ! Arght, Hermione, Ron, je vous maudis !" Il s'était fait avoir comme un idiot et il avait du mal à le digérer !

Harry soupira à nouveau.
Un verre à la main, le dos au mur, dans le coin le plus sombre de la salle, il contemplait les couples danser sur la piste de danse.
Jusqu'à présent, il avait réussi à ne pas se faire remarquer, et il avait échappé à la torture de devoir danser avec une fille.

Le problème, c'était sa timidité maladive !

Devoir toucher sa partenaire, conduire la danse, ne pas savoir que faire de ses mains, voir son regard posé sur lui, comme si elle attendait quelque chose de lui, essayer de parler, mais bafouiller et dire les pires bêtises et ainsi se ridiculiser …rien que d'y penser, Harry senti une boule se former dans son estomac !
Il jeta alors un regard stressé autour de lui, vérifiant bien qu'aucune fille n'ait l'idée stupide de s'approcher de lui.
Rassuré, il laissa à nouveau son regard vagabonder, et celui-ci tomba sur Ron et Hermione.
Ils étaient langoureusement enlacés et depuis le début du slow leurs bouches semblaient littéralement collées !

"Je me demande comment ils font pour respirer !" se demanda une fois de plus Harry.

Ces deux là sortaient ensemble depuis cet été, et apparemment ils avaient décidé de rattraper le temps perdu : il suffisait de trouver l'un pour trouver l'autre !
Mais c'est une recherche qu'Harry déconseillait vivement, vu la position dans laquelle il les avait trouvé la dernière fois !

Son regard s'assombrit.
Oh, il était heureux pour ces amis, ils méritaient vraiment le bonheur, mais depuis qu'ils sortaient ensemble il se retrouvait souvent seul et cela l'attristait.
Ses amis s'en étaient rendu compte, et ils avaient essayé de passer plus de temps avec lui.
Mais les voir s'embrasser à longueur de journée, se dire des mots doux, s'étreindre, se lancer des regards suggestifs … lui avait fait prendre conscience d'un manque dans sa vie, et son moral avait encore chuté.

Ainsi, peu a peu, afin que ses amis ne se vexent pas, il s'était éloigné d'eux, passant de plus en plus de temps seul, à vagabonder dans les couloirs, dans le parc, ou encore sur le terrain de quidditch.

Seamus et Dean avaient bien essayé de lui tenir compagnie, mais Harry ne se sentait pas à l'aise en leur compagnie, se sentant gauche face à eux. En effet les deux garçons aimaient plus que tout les filles, les farces, et le sport. Si parler quidditch ou foot lui disait bien, dès qu'ils se mettaient à parler de filles ou de la prochaine blague qu'ils allaient faire, il se sentait de trop.
Aussi ne se joignait-il à eux que quand sa solitude lui pesait trop. Le reste du temps il se renfermait simplement sur lui même.

Un jour, voyant son ami plus morose que d'habitude (il venait de déranger Ron et Hermione au mauvais moment !), Seamus lui demanda pourquoi il ne se choisissait pas une petite amie :

– C'est vrai quoi ! Ce n'est pas comme si c'était le désert total ! Purée Harry ! Il y a la queue derrière ta porte depuis des années. Tu as l'embarras du choix ! Choisis une fille pas trop moche et pas trop chiante, fais-lui un regard doux, et c'est dans la poche !

Même si Harry avait été un peu choquée par la manière dont son ami avait présenté la situation, et un peu sceptique sur la facilité de la chose, il avait décidé de tenter le coup.

En se rappelant ses tentatives, il ne put s'empêcher de grincer des dents.

La première tentative avait été avec une serdaigle, Lisa Turpin.
Il était allé la voir entre deux cours, rouge comme une tomate, et lui avait demandé en bredouillant, si elle voulait bien venir faire une balade au bord du lac avec lui.
Etonnée, mais flattée, celle-ci avait accepté.
Après avoir mis une heure à choisir ses vêtements et s'être aspergé de parfum trois fois, Harry s'était précipité à son rendez-vous avec une demi-heure d'avance.
Quand il la vit arriver, il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement, il avait eu peur qu'elle ait changé d'avis.

La soirée s'était bien déroulée.
Si au début ils avaient été gênés, il avait suffit qu'Harry face une allusion aux moldus pour que sa compagne, fascinée, lui pose plein de questions. Apres ça, ils avaient parlé à bâton rompu pendant des heures.
A la fin de leur promenade, arrivé devant les portes de l'école, il lui avait demandé si c'était possible de la revoir. Et là ce fut la douche froide :
– Je suis désolé Harry, mais mon petit ami est un peu jaloux … fit Lisa, gênée.
Harry sentie sa mâchoire se décrocher
– Ton, ton … je comprends … mer-merci pour la soirée, ce fut très ag-agréable, réussi t'il finalement à dire, un sourire crispé sur le visage.
Et elle était partie en lui faisant un petit signe de la main.

"Note à moi-même : La prochaine fois, avant d'inviter une fille, assure toi qu'elle n'a pas de petit ami !" Pensa t'il en se donnant une violente claque sur le front.

La seconde avait était avec une griffondor de trois ans plus jeune que lui, Natalie McDonald.
Pas de petit ami, mignonne et elle avait dessuite accepté son invitation à passer la journée de dimanche avec lui.
Il s'était dit que cette fois c'était la bonne et tout avait bien commencé. Elle avait accepté toutes ses suggestions sans discuter, et elle lui avait même pris la mains quand ils avaient commencé à marcher.

Le paradis quoi !

Et il avait parlé, parlé, et parlé encore, et encore, et … encore.
Oh, pas parce-qu'il avait plein de choses à raconter, ou encore qu'il aimait parler de lui, non ! Mais parce-que dès qu'il se taisait le silence s'installait, uniquement troublé par les soupirs d'admiration de sa compagne qui le dévorait littéralement des yeux depuis qu'ils s'étaient retrouvés.
Si au début Harry avait trouvé ça flatteur, très vite c'était seulement devenu chiant.
De plus voir qu'elle était d'accord avec lui quel que soit le sujet abordé, le fit sérieusement douter de ses capacités mentales.
Oh, bien sur, il savait que Seamus lui aurait dit un truc du genre :

– Putain Harry, on en à rien à foutre de son cerveau, c'est pas lui que tu baises !

Mais lui, il avait besoin d'un minimum de répondant ! Et se voir regarder avec des yeux admiratifs alors qu'il venait simplement de dire qu'il avait besoin d'aller aux toilettes, ben ça lui donnait envie de vomir.
Et il n'avait jamais était aussi heureux qu'un dimanche finisse.

La troisième tentative était avec une poufsouffle dont il ne se souvenait même pas le nom. Faut dire que ça avait durée autant de temps que les autres, c'est à dire le temps d'un rendez vous.
Oh, elle était mignonne, sans petit ami, gentille, timide et … timide.
En fait, la seule fois où Harry avait vu ses yeux, avait été la fois où il était allé l'inviter, et encore, ça n'avait duré que quelques secondes …
Tout le temps qu'ils étaient restés ensemble elle avait gardé le visage baissé et quand elle osait parler, le plus souvent pour répondre à une question d'Harry, il devait se pencher pour arriver à distinguer ses mots.
Au bout d'une heure Harry n'en pouvait plus, et il réfléchissait à la meilleure façon de lui dire qu'ils n'étaient pas fait l'un pour l'autre. Mais il n'eut pas à chercher plus avant car sa compagne murmura :

– Ce n'était pas une bonne idée, hein ? Interloqué, et gêné Harry ne su quoi répondre.
– Merci de m'avoir invité, ajouta t-elle, et elle lui tendit timidement sa main.
Harry eu à peine le temps de l'effleurer, que déjà elle s'enfuyait.
Depuis, quand Harry la croisait dans le couloir, elle baissait toujours la tête, mais par contre un grand sourire lui illuminait le visage.

Harry ne comprendrait jamais rien aux femmes !

C'est cette réflexion, et le fait que ses trois premiers rendez-vous avaient été un fiasco, qui fit qu'Harry décida de tout laisser tomber.
Depuis il était seul.

Revenant à l'instant présent, Harry se rendit compte que la musique s'était arrêtée.
Il tourna lors son regard vers la table des professeurs et vit le professeur Dumbledore en grande conversation avec le professeur McGonagall.

"Je me demande quand il va enfin annoncer sa fameuse surprise ?"

En effet, avant que ne débute la musique, il avait annoncé que pour pimenter un peu ce bal, il avait eu une idée et qu'il l'annoncerait au cours de la soirée.
Harry s'était alors senti franchement inquiet, le professeur Dumbledore pouvait parfois avoir des idées assez …farfelues.
Il avait alors jetait un regard pas vraiment rassuré aux autres et avait pu constater qu'il n'était pas le seul à être inquiet de cette annonce, ce qui n'avait rien fait pour le rassurer !
Il se demanda ce que le professeur avait encore pu trouver comme idée "géniale".
Il soupira à nouveau, rêvant d'un fauteuil, d'un bon feu, et surtout, de tranquillité !

– HUM, HUUUM …fit alors une voix.

Tous les regards convergèrent vers le professeur Dumbledore.

– Comme je vous l'avais annoncé en début de soirée, j'ai une surprise pour vous !
D'un geste de la main il indiqua deux récipients posés devant lui.
– J'ai pu remarquer au cours des différentes soirées organisées à Poudlard, que c'était toujours les mêmes personnes que l'on retrouvait sur la piste de danse. Je sais que certain d'entre vous sont timides, et qu'ils n'osent peut-être pas faire le premier pas. Alors j'ai eu une idée pour que tout le monde danse ce soir et que la soirée soit un plus pimentée, fini t'il en gloussant.
– Nooon ! Ne pu s'empêcher de gémir Harry.

Il était désespéré ! Lui qui avait tout fait pour échapper à ce calvaire !
En regardant autour de lui, il vit que la plupart des garçons semblaient aussi enchantés que lui, alors que les filles, elles, les regardaient en gloussant.
Harry dégluti péniblement, se faisant l'effet d'être une proie sur le point d'être attrapée.

– Dans les récipients devant moi se trouvent les noms de tous les élèves de cette école, continua le professeur, à droite les filles, à gauche les garçons. A l'énoncé de vos noms vous irez sur la piste de danse pour retrouver votre partenaire, le temps d'une danse … ou plus si affinité, ajouta t'il, un rire à peine contenue s'entendant dans sa voix.
– Albus ! Fit alors une voix choquée. Le professeur McGonagall arborer désormais une expression horrifiée, ce qui ne sembla pas déranger le professeur Dumbledore

Harry maudit alors ses amis, dire que sans eux il aurait pu être tranquillement dans la salle commune des Griffondore !
Dumbledore commença alors à tirer le nom des garçons, et le professeur McGonagall se retrouva, bien malgré elle, avec la tache délicate de tirer le nom des filles.
Si certains couples ne semblèrent pas déçu de la répartition, d'autres, par contre semblaient franchement dégouttés.

C'était le cas notamment de Seamus qui se retrouva malheureusement à danser avec Pansy Parkinson !

Si Harry n'avait pas était si inquiet de son propre sort, il en aurait presque rit.
Il fallait les voir, se tenant le plus loin possible l'un de l'autre, ne se touchant que du bout des doigts, et affichant tous les deux des mines dégoûtées.
Le pire c'est qu'ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur la manière de danser, et qu'ils n'arrêtaient pas de se marcher sur les pieds.
Distrait pour un temps par ce spectacle, Harry regarda avec intérêt le « couple » évoluer sur la piste de danse.
Il remarqua au bout d'un moment qu'il fallait vraiment être très maladroit pour se marcher autant de fois sur les pieds.
Etudiant les visages des deux danseurs il remarqua alors leurs expressions de défi, et ne pu s'empêcher de sourire en se rendant compte que ce qui aurait du être une danse, était en fait devenu un combat où chacun des adversaires essayait de massacrer les pieds de l'autre.

Les danses, et les tirages au sort, se succédèrent, et même si c'était parfois avec une certaine réticence, tous les « heureux élus » se rendirent sur la piste de danse.
En effet personne n'osa refuser la danse ...Sans doute parce-qu'ils ne savaient pas ce que le professeur Dumbledore leur ferait s'ils refusaient ouvertement son jeu !
En effet vu ses idées saugrenues, il valait mieux se méfier !

Les noms s'enchaînaient à une vitesse folle, et plus le temps passait, plus Harry était stressé.
« Avec qui vais-je encore me retrouver ? » Pensa t'il, inquiet « avec la chance que j'ai, ce sera sûrement avec une fille que je n'aime pas du tout. Remarque, Pansy est déjà passée, c'est déjà ça … »

– HARRY POTTER !

A l'énoncer de son nom il sursauta.« Merlin ! Mais pourquoi je ne me suis pas sauvé pendant que j'en avais encore le temps ? » Pensa t-il, désespéré.
« Sans doute parce-que mes deux prétendus amis ne m'ont pas lâché des yeux » Se dit-il en grinçant des dents. Le problème c'est qu'ils le connaissaient trop bien !
Tendu comme la corde d'un arc, il s'avança vers la piste de danse, les dents serrées, attendant que le nom de la fille soit enfin prononcé.

– DRACO MALFOY !

– …!
« Quoi ? »

Il cligna des yeux, complètement ahuri, se disant qu'il était tellement perdu dans ses pensées qu'il avait du louper le nom de la fille sensée danser avec lui. Il en était là de ses réflexions quand il sursauta en entendant un cri :

– JE NE SUIS PAS UNE FILLE ! Fit une voix rageuse, alors que tous les griffondors éclataient de rire.

En entendant ces mots, Harry tourna son visage vers les serpentards et il vit que le visage d'habitude si blanc de Malfoy, était désormais aussi rouge que ses robes griffondors.
La fureur faisait étinceler ses yeux et il avait les poings serrés.
Regardant alors vers la table des professeurs, il vit que McGonagall semblait complètement éberluée … ainsi que le reste de la salle !

« Alors je n'ai pas rêvé … » Harry hésitait entre fuir en courant et éclatait de rire.
En fait, le seul qui ne semblait pas étonné par la situation semblait être Dumbledore …allez savoir pourquoi !

– Voyons M. Malfoy, ce n'est qu'une simple danse ! Fit-il, son éternel sourire aux lèvres.

« Une simple danse » s'étrangla Harry, « Non, mais est-ce que MOI je l'oblige à danser avec Voldemort ? »
Et il lança un regard furieux en direction de Dumbledore.
Cependant ce qu'il vit l'intrigua et fit un peu retomber sa colère : Si le professeur avait toujours sont sourire, par contre il avait une étrange lueur dans les yeux que Harry ne lui avait jamais vu, comme … un avertissement !
Suivant la direction de son regard, il se rendit compte qu'il était dirigeait vers Malfoy.
Après quelques secondes, le sourire de Dumbledore s'élargie et il fit reprendre la musique, son regard toujours fixé sur Malfoy.

« On dirait presque un sourire de …défi ? » Pensa Harry, comprenant de moins en moins ce qui se passait.

Il était toujours immobile, seul sur la piste de danse, au milieu des couples qui dansaient, laissant son regard aller de Malfoy à Dumbledore, se demandant ce que signifiait cet échange muet.
Au bout d'un moment qui lui parut interminable, à sa plus grande horreur, il vit Malfoy s'avancer vers lui.

« Non, Merlin ! Ce n'est pas possible ! Il ne va pas me faire ce coup là ! » Pensa Harry, paralysé par le choc.
« Calme-toi Harry, c'est Malfoy ! Il ne vient pas pour danser, idiot, mais juste pour t'insulter une fois de plus !»
Et pour une fois, cette idée le rassurait plus qu'autre chose.

Harry attendit avec impatience que Malfoy le rejoigne enfin, pour que cette mascarade prenne fin, et qu'il puisse prendre la poudre d'escampette.
Et tant pis si ses amis se vexaient, il en avait assez fait à son goût pour ce soir !
Quelle ne fut donc pas sa stupéfaction lorsque arrivé près de lui, Malfoy l'attira de manière cavalière dans ses bras, et commença à bouger au rythme langoureux de la musique.
Harry, trop interloqué pour réagir, se laissa conduire, les bras le long du corps.

– Potter, tu as l'air d'un crétin comme ça ! Siffla alors Malfoy avec dégoût. Mets au moins tes mains sur mes épaules, et arrête de nous ridiculiser, la situation est déjà assez déshonorante comme ça sans que tu en rajoutes !
Le ton méprisant de Malfoy fit enfin réagir Harry, et il posa ses mains sur les épaules de son vis a vis.

– Je ne t'ai pas obligé à danser avec moi Malfoy ! Fit-il d'un ton hargneux.
Mais, au bout de quelques secondes à peine de silence, il ne put pas se retenir et ajouta :
– Mais enfin, pourquoi as-tu accepté ?
– Cela ne te regarde pas Potty ! Et les dents toujours serrées, Malfoy détourna la tête.

Harry, énervé par le ridicule de la situation, regarda à son tour les autres couples et se laissa conduire.
Cependant, il était tendu, prêt à réagir au moindre coup bas de son ennemi, ou à toutes paroles blessantes.
Mais Malfoy ne semblait pas faire attention a lui et, peu à peu, bien malgré lui, il se détendit, sentant même un certain bien être le gagner.

« Merlin, mais comment cette enflure peut-elle savoir si bien danser ? Hum, j'imagine que la danse doit faire partie de son éducation aristocratique. »

Lui qui d'habitude n'arrivait pas à apprécier la musique, trop occupé à faire attention à ne pas marcher sur les pieds de sa partenaire et à ne pas foncer dans un autre couple, ferma les yeux et se laissa envahir par la voix chaude et sensuelle de la femme qui chantait.
Il oublia où il était et surtout avec qui il était, appréciant simplement le moment.

Emporté par la danse, l'esprit sur un petit nuage, il resserra peu à peu son étreinte, ne se rendant pas compte que désormais ils dansaient étroitement enlacés.
Harry dansait et dansait, oublieux du temps, sa tête tendrement posée sur l'épaule de Draco, ses yeux toujours clos.
Il se sentait si bien !
La douce pression de ce corps chaud contre le sien, les mains rassurantes qui le guidaient, et ce souffle régulier dans ses cheveux qui l'apaisait … Il avait l'impression d'être dans un autre monde, fait de douceur et de compréhension, comme s'il venait de rentrer chez lui après une longue absence.
Aussi quand la musique cessa, et que le corps s'éloigna, le privant de sa chaleur, il ne put retenir un gémissement, ressentant cette séparation comme une déchirure.

Il rouvrit alors les yeux, cherchant la raison de cet abandon, et ce qu'il vit le fit définitivement redescendre sur terre : le visage de Malfoy, tellement froid et … méprisant !
Un rictus lui ourlait les lèvres, et sans un mot il lui tourna dédaigneusement le dos, rejoignant rapidement les autres serpentards.
Harry était perdu, ne comprenant pas ce qui venait de se passer.
Figé sur la piste de danse, il suivait Malfoy des yeux.
Arrivé près des serpentards, il leur dit quelque chose qui les fit tous éclater de rire et ils lui jetèrent alors des regards méprisants.
S'en fut trop pour Harry, qui, presque titubant de douleur, sorti sur le premier balcon qu'il trouva.

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Voilà, ce premier chapitre est fini :D
J'espére qu'il vous à plus ...
En tout cas n'hésitez pas à me dire vos impressions, que ce soit par review, ou par mail si vous préferez une petite discussion privée :D
(vous trouverez mon adresse e-mail dans mon profil)
Pour ce qui est du chapitre 2, je le posterai dans une semaine environ :D
Joe