Réponses aux reviews : (et pardon de ne pas avoir répondu plus tôt)
Tchaye : je suis ravie d'avoir pu te faire connaître « kun »lol
Merci pour tes reviews ! Et comme tu peux le voir la suite est là !
Bisous
Florinoir : Voilà la suite ! J'espère que ça va te plaire !
Et merci aussi de me souhaiter bon courage : je vais en avoir besoin (j'ai pô beaucoup d'inspi lol)
Merci encore !
Iria-chan : Mici beaucoup. Je vais essayer de continuer comme ça mais je suis pas sûr d'y arriver. En tout cas voilà la suite. J'espère quelle va te plaire !
Kisu
Chapitre 4 : Loin..., très loin dans la forêt
Cela fait bientôt trois heures que Duo et Heero marchaient dans cette forêt aussi lugubre que les profondeurs des Enfers (qu'ils, soit dit en passant, ne connaissaient pas du tout). Ils commençaient tout deux à être fatigués mais n'en disaient rien.
Soudain, il vint, à l'esprit de Heero, une question très simple mais qu'il faut quand même poser: « Etaient-ils sur le bon chemin? » Car avec Duo il fallait toujours poser les questions les plus stupides par prudence.
Avait-il dit chemin ! Pardon… « Etaient-ils sur le bon arbuste ? ». Car oui en effet, il n'y avait pas de chemins, pas de graviers, juste des arbres immenses et des arbustes sur lesquels ils marchaient. Parfois, il y avait un peu d'herbe mais il ne fallait pas trop en demander !
Donc prenant l'air le plus sérieux du monde, Heero demanda :
« Duo, sais-tu où nous allons ?
-… »
Avait-il rêvé ! Duo n'avait rien dit ! Ils étaient encore plus perdus qu'il ne l'imaginait.
« Duo ?
-Oui ?
-Sais-tu quel « chemin » il faut prendre ?
-… »
Aïe ! Encore un blanc ! Galère !
« Heero… » commença Duo
Tiens, il ne l'avait appelé Hee-chan remarqua Heero. D'un certain côté tant mieux mais d'un autre le fait qu'il ne l'ait pas appelé Hee-chan révélait que Duo n'avait pas du tout envie de rire,
« Hum ! répondit l'interpellé avec une nuance d'énervement et d'inquiétude dans la voix.
- On… euh…on est … euh…
-Perdu, répondit Heero avec son éternel (enfin presque) calme olympien.
-Vive le tact ! s'exclama Duo. Mais oui en gros c'est ça, on est perdu.
-Duo… (et c'est la que l'on va comprendre le « enfin presque »)… Omae wo korosu ! Et Heero flanqua une belle dérouillée à Duo.
-Non mais ça va pas ! T'es malade ! Hurla l'américain après s'être difficilement relevé.
-Non juste perdu… »
Un point pour Heero !
« C'est pas une raison pour me foutre un pain ! continua de hurler l'américain
-Elle est suffisante pour moi »
Après cet échange très instructif, il fut décidé que nos deux perdus (à qui la faute !) dormiraient dans les bois. Cette idée ne les enchantait PAS du tout. Mais comme la nuit commençait à tomber et qu'ils étaient tout deux fatigués autant l'un que l'autre, ils commencèrent à construire une sorte d'abri et à faire du feu.
Quand le feu fut allumé, il s'assirent autour et commencèrent à discuter… enfin « discuter »… Disons plutôt que Duo s'excusait et que Heero remuait le couteau dans la plaie :
« Je suis vraiment désolé…je croyais vraiment que nous étions sur la bonne route... commença Duo sur un ton assez gêné.
-« Route »… ?
-Oui bon je sais il n'y a pas de route. Mais je ne me suis jamais perdu en venant ici.
-Combien de fois es-tu déjà venu ici ?
(La question qui tue !)
-Combien ! Ben je dirais… deux… peut-être trois…
-Anta-Baka !
-Ravi de te l'entendre dire ! répondit Duo tout content (de quoi ?...that's the question !). »
Et la conversation continua comme cela jusqu'à ce qu'ils soient trop fatigués pour parler… correction : jusqu'à ce que Duo soit trop fatigué pour s'excuser.
La nuit allait être très longue et très froide… et très pleine de moustiques comme Duo allait le constater plus tard.
Le lendemain, Heero se réveilla très tôt, comme d'habitude et décida de faire quelque chose d'utile pour s'occuper : aller chercher à manger. Car ils n'avaient rien mangé depuis 24 heures.
Ainsi, il partit dans la forêt pour aller y chercher des baies et de l'eau douce car ils n'en avaient pas emmenée.
Il revint, environ une heure après. Le soleil commençait à se lever.
Il réveilla Duo. Il valait mieux partir le plus tôt possible pour essayer d'arriver avant la nuit prochaine… « Duo n'était décidément pas un bon guide » pensa-t-il.
« Duo réveille-toi. commença Heero avec une douceur qui lui était très étrangère. Duo… debout.
-Hein… Quoi ! Tu vois pas que je dors !
-Duo réveille-toi ! (Douceur ? quelle douceur ?)
-Pourquoi ? continuait notre marmotte.
-Pour la simple et bonne raison que nous sommes perdus au milieu des bois et qu'il vaut mieux commencer à chercher cette cachette maintenant avant de devoir passer une nouvelle nuit dans cette forêt » expliqua presque calmement Heero.
Il avait repris son sang froid et commençait à étaler les fruits divers qu'il avait pus trouver. Duo se réveillait…doucement… mais sûrement. Il valait mieux pour lui car un Heero, qui commençait à reperdre son sang froid à cause de la somnolence de son ami, rôdait dans les parages.
Soudain, un léger son de ventre affamé se fit entendre.
« Je crois bien que j'ai faim ! dit Duo
-Je suis sûr que oui… poursuivit Heero.
-Qu'est-ce que tu nous as ramené ?
-Des baies et beaucoup d'eau potable.
-C'est tout ! s'exclama Duo (Tiens je connais ce regard…) Mais c'est parfait, continua-t-il avant de se faire assassiner par Heero.
-Mange. Ensuite nous partons.
-A vos ordre chef !
Ils se remirent vite en route.
ENFIN ! Ils étaient enfin arrivés ! Après avoir tourné en rond pendant au moins une heure, croisé quelques sangliers et quelques renards, après que Duo, ayant voulu faire le mariole, soit tombé dans l'eau d'un étang (très sale bien évidemment 1), après que Heero aie voulu aidé Duo à se relever et soit tombé à son tour dans cet étang de malheur (pour être poli), après qu'ils aient tout deux marché sur un nid de guêpes 2, il arrivèrent enfin à destination, bien sûr, il faut le préciser, complètement exténués (et le mot est faible).
Duo eut beaucoup de mal à ouvrir la porte de la cabane (miteuse), qui était faite en fer et donc bien sûr, qui avait rouillé.
Ils entrèrent à l'intérieur de la cabane et Heero put découvrir que contrairement à ses suppositions, l'intérieur n'était pas mal, pas mal du tout et même plutôt très bien. Duo lui fit visite. Il y avait deux pièces : la pièce principale qui faisait office de salon/salle à manger/cuisine. En son centre, il y avait une table avec deux chaises (deux !) : Duo expliqua à Heero que c'était au cas où l'une des deux aurait la bonne idée de se casser, au fond de la salle un petit four qui marchait avec des batteries que Duo allait recharger quand il le pouvait, à côté du four un meuble qui devait servir de garde manger et à l'autre bout un divan, relativement en bon état.
La deuxième pièce était une petite chambre avec un lit et une petite commode où Duo rangeait ses vêtements mais aussi des objets qu'il trouvait en chemin.
Pour se laver, Duo expliqua à Heero que mis à part les étangs sales, il y en avait un autre pas très loin qui était propre.
« Nous allons passer à peu près cinq jours ici, expliqua Duo, le temps que nos charmants camarades qui nous traquent nous oublient un peu, même si à mon avis c'est loin d'arriver. Je pense que nous aurons assez de vivres pour tenir pendant ce temps.
-Hum.
-Tu prendras le lit et je dormirai sur le canapé.
-Pourquoi ?
-Ben parce que tu es « l'invité » et parce que ça me fait plaisir ! Qu'avait-il encore dit là ? Il ne se reconnaissait vraiment plus. D'abord à l'hôtel, puis maintenant…. Il devenait… généreux. La présence de Heero le changeait vraiment. Mais pourquoi !
-Alors j'accepte.
La nuit venue, Heero n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il se leva du lit et sortit de la chambre. Arrivé dans la pièce principale, il vit Duo, endormi profondément.
Cela faisait trois semaines que l'américain avait frappé à sa porte pour la première fois et il n'avait jamais pris le temps de le regarder. Celui-ci avait des cheveux vraiment très grands, châtains, noués en tresse, quelques mèches s'en échappaient. Il avait un visage fin, si fin que l'on aurait dit celui d'un ange, son ange. Pourquoi avait-il pensé cela ! Il savait juste que la présence de Duo à ses côtés le rendait heureux. Il sentait une douce chaleur lui parcourir le corps dès que le natté lui parlait, dès qu'ils avaient l'occasion de se toucher pour une quelconque raison. Cette chaleur le rassurait, lui redonnait confiance en lui, l'apaisait.
Il n'avait jamais ressenti cela avec personne.
Il s'assit à côté de Duo dans la place laissée par ses jambes recroquevillées sur sa poitrine. Sans savoir une nouvelle fois pourquoi, il caressa le visage de l'endormi. Sa peau était douce comme de la soie et si belle.
Soudain il sentit un mouvement. Il se releva aussitôt croyant que Duo était réveillé. C'était bien Duo qui avait bougé mais il bougeait en permanence car il grelottait. C'est vrai qu'il ne faisait pas très chaud. Heero alla chercher la couverture du lit et la posa délicatement sur Duo pour ne pas le réveiller. Lui se moquait d'avoir froid tant que Duo avait chaud.
Il regarda Duo encore quelques minutes -il était si beau- puis retourna se coucher, sentant la fatigue et le sommeil venir enfin.
Malgré le feuillage des arbres à l'extérieur, la lumière du soleil traversa la fenêtre et vint se poser sur le visage de Duo, le réveillant.
« Maudit soleil ! » râla-t-il
Il se leva et remarqua la couverture posée sur lui... Etrange. Il alla voir si Heero était déjà levé. Il devait sûrement l'être, lui qui se réveillait toujours très tôt. Mais cette fois-ci non. Il ne l'était pas. Il dormait encore. Duo remarqua qu'il n'avait pas de couverture. Alors ça voulait dire qu'il lui avait mise. Mais pourquoi avait-il fait ça ? Il avait dû avoir très froid. Ce qu'il pouvait être bête ce Heero parfois ! Duo le regarda quelques instants quand une paire d'yeux bleu cobalt s'ouvrit.
Heero se réveilla et se trouva, lui, en face d'yeux bleus tirant nettement sur le violet. Duo avait les yeux violets ! Il n'y avait jamais fait attention. Comme ils étaient beaux, ces yeux. Magnifiques !
« Que fais-tu là ? commença Heero
-Je me demandais pourquoi tu m'avais mis cette couverture ?
-Je ne me suis pas endormi tout de suite. Alors je me suis levé et t'ai vu grelottant. Je t'ai donc apporté ma couverture, répondit Heero sans donner plus de détails.
-Mais tu as dû avoir super froid !
-Je ne crains pas trop le froid.
-Ah... ben alors merci
-Dô itashimashite. Zuteuh ! Il fallait vraiment qu'il perde cette habitude de parler japonais devant Duo.
-Pardon !
-Ca veut dire « de rien ».
-Tu peux répéter ?
-Non !
-S'il te plaît ! insista Duo
-Non Non et Non !
-Pfff ! T'es vraiment pas marrant !
-Je ne suis pas là pour être « marrant » ! »
Il n'avait pas tort. Mais selon Duo c'était mieux de se détendre et lui non plus n'avait pas tort.
Il sortirent de la chambre et allèrent petit déjeuner. Le problème c'est qu'il n'y avait rien à manger.
« Oh non, se lamenta Duo, c'est pas vrai ! Y a rien à se mettre sous la dent ! Va encore falloir aller chercher des baies !
-Oui en effet.
-Ca a l'air de te choquer ! répondit Duo sur un ton ironique
-J'aime me promener le matin à la fraîche »
Ainsi ils partirent en quête de nourriture, Heero calme et Duo râlant.
Ils revinrent environ une heure après et petit déjeunèrent. Puis ils décidèrent d'aller se laver à l'étang le plus proche et surtout le plus propre.
Quand ils arrivèrent à la lisière de la forêt, ils découvrirent un paysage paradisiaque avec un lac qui reflétait le magnifique bleu du ciel d'été de ce moi de juin, une prairie qui entourait le lac et des fleurs. Duo aimait les fleurs pour leur odeur et Heero les aimait pour leurs couleurs.
Ils se déshabillèrent chacun de leur côté et entrèrent dans l'eau (glacée) chacun de leur côté aussi, pour finir par se rejoindre et s'amuser à s'éclabousser 3. Duo n'en revenait pas : Heero avait l'air tellement heureux que ça lui faisait chaud au cœur. C'était si rare.
La journée s'acheva.
Ils étaient restés dans l'eau jusqu'à tard le soir en mangeant de temps en temps. Ils étaient heureux, même Heero (il n'avait jamais eu l'occasion de s'amuser).
Quelque chose s'était passée entre eux. C'était quelque chose qu'ils n'avait pas vu venir : leur attirance mutuelle.
Ils se retrouvaient allongés l'un à côté de l'autre.
Duo avait pris la main de Heero. Heero n'avait rien dit et avait laissé faire Duo. Duo se rapprochait de Heero. Heero ne s'écartait pas.
Ils ne se disaient rien, mais on pouvait sentir des ondes passer entre eux.
Ils se levèrent, ils rentrèrent, ils s'assirent sur le lit, ils se couchèrent et ils firent l'amour. Tout cela s'était passé si vite. Mais ils savaient qu'ils ne le regretteraient jamais.
A suivre...
1 : Eh Laure ! BIKI !
2 :sont quand même pas doués
3 : c'est par parce qu'on est adulte qu'on peut plus s'amuser
Je ne pourrais pas écrire et mettre la suite tout de suite justement parce que je pars 5 jours à la montagne.
Gomen nasai
« Duo : non mais c'est quoi ça ! Tu finis même pas le travail que t'as commencé !
Mariannella : Eh, Duo, avoue plutôt que t'es jaloux de pas partir avec moua !
Duo : Jaloux, moi, de pas partir avec toi ! Pis quoi encore ! Je suis mieux avec Heero !
Heero :... moi à la place de Mariannella, je l'aurais très mal pris.
Mariannella : Tu crois pas si bien dire Heero... (regard sadique pensant à ce qu'elle va faire subir à Duo plus tard niark niark)»
Bonnes vacances à tous !
