Réponses aux reviews de cette fic :
Tchaye : je pourrais encore t'en dire d'autres, des mots japonais.
Je sais pas si je serai de très bon conseil mais je veux bien lire le début de ta fic et avec plaisir.
Bisous
Mariannella
P.-S : j'ai vu que t'as fanficqueuse préférée était Yami Aku alors je me demandais si tu avais lu sa fic Gaki ! Elle est pas finie mais je la trouve trop bien .
iriachan : Merci pour ta review. C'est super sympa.
Je sais pas si le dernier chapitre sera bien. J'espère pour toi et pour tous les autres lecteurs qui lisent ma fic.
Je ne veux pas vous décevoir mais je ne garantis rien.
Bonnes vacances et bizz
Vôtre remerciante (même si ça existe pas comme mot)
Mariannella
Chapitre6 : Toujours et à jamais avec toi
« Allons-y ! » souffla Duo alors que lui et Heero essayaient de se faufiler dans la base en se faisant remarquer le moins possible.
BANG BANG !
Et ils n'y arrivaient pas toujours.
« C'est le Shinigami ! cria l'un des hommes qui leurs avaient tirés dessus, mais il y en a un autre avec lui ! »
Ledit Shinigami et son acolyte se cachèrent à un angle de couloir avant de commencer à tirer sur les soldats.
« Shinigami ! demanda Heero tout en continuant de tirer sur ses adversaires.
-Oui ! Je me suis moi-même surnommé comme ça alors que j'étais gamin. Il s'arrêta et descendit un homme qui commençait à approcher dangereusement d'eux. Et depuis, reprit-il, c'est mon nom de code. Ca veut dire « Dieu de la mort » en japonais. Mais tu devais le savoir.
-Oui. »
Duo s'arrêta un instant de tirer.
« Tu te rends compte Heero... tu aimes la Mort ! plaisanta-t-il.
-Oui je m'en rends bien compte car si tu ne recommences pas à tirer nous serons tout les deux morts !
-J'arrive mon Hee-chan ! »
Après avoir tuer tous les gardes qui se trouvaient trop proches d'eux, Heero et Duo arrivèrent au point où ils devaient se séparer.
« C'est bon, tu te souviens de tout ? demanda Duo.
-Hai.
-Tu as pris ton talkie-walkie (1) ?
-Hai.
-Alors c'est partit ! »
Ils prirent tout les deux un couloir différent. Ils étaient mutuellement inquiets. Laisser l'autre seul, sans protection, leurs pourfendaient le cœur. Mais il le fallait bien. Ils iraient plus vite ainsi. Et ils pourraient plus vite se retrouver et être heureux.
Heero atteignit la première salle dans laquelle il devait déposer la première bombe. Elle était très sombre ; parfaite pour dissimuler un objet jusqu'à son utilité. Il fit un trou dans la moquette au sol et y déposa la charge pour ne pas qu'on la voit si quelqu'un venait à enter, puis s'en alla poser les deux dernières.
De son côté, Duo rencontrait plus de difficultés. Il avait fait en sorte d'envoyer Heero dans les salles les moins dangereuses et les moins surveillées pour ne pas qu'il soit blessé, lui qui n'avait pas l'habitude des missions de ce genre. Cependant, même s'il était habitué aux cas « compliqués », il reconnaissait que celui-ci l'était vraiment. Des dizaines de soldats le pourchassaient et ne semblaient jamais avoir leur chargeur vide. Il commençait à fatiguer à force de courir sans arrêt et de plus il était en retard sur les horaires : Heero devait déjà avoir fini de poser ses bombes et était sûrement en train de sortir alors que lui venait juste de mettre la première en place.
Il fallait qu'il se grouille. Non !... Il fallait VRAIMENT qu'il se grouille, car, détail auquel il n'avait pas pensé, si Heero avait déjà mis ses bombes... ELLES N'ALLAIENT PAS TARDER À EXPLOSER !
« Duo ! Et Duo ! retentit soudain la voix de Heero dans le talkie-walkie.
-Quoi ?
-Qu'est-ce que tu fous !
-J'ai eu un léger contretemps, fit Duo d'une voix qui se voulait « drôle ».
-Un contretemps ! Mais j'ai déjà posé toutes mes bombes et elles vont bientôt exploser puisqu'on les avait réglées à une heure et que une heure C'EST DANS CINQ MINUTES ! »
Au ton de sa voix, Duo put sentir que Heero s'inquiétait vraiment même s'il essayait de le cacher derrière la colère.
« T'en fait pas Hee-chan ! Tout va bien se passer ! Je suis en train de poser la dernière ! Et je sors !
-Dépêche-toi ! »
Plus qu'une minute ! Mais que foutait donc Duo !
Et soudain... EXPLOSION.
« Du...o ! DUO ! Répond Duo ! Répond-moi ! Duuuoooo ! S'il te plaît répond ! Ré...pond...moi...Du...o », hurlait Heero dans le talkie-walkie.
Pas de réponse. Juste... le vide.
Les larmes vinrent. Coulèrent. Mouillèrent.
NON ! Duo ne pouvait pas être mort ! Il ne devait pas mourir ! Il était la Mort ! La mort ne meurt pas ! Non !
Heero s'élança en direction de la base. Il fallait qu'il le retrouve. Il fallait qu'ils soient de nouveaux réunis au bord de ce lac. Il le fallait.
Il arriva près des décombres de la base. Il les balaya du regard à la recherche de son bien aimé. Mais l'étendue de la base était immense. Pourtant Duo devait être près de la sortit. Il chercha, fouilla, s'énerva, se désespéra, reprit espoir un cour instant le temps de voir que ce qui bougeait là-bas au fond n'était qu'un morceau de tuile qui tombait.
Mais il continua, essayant de ne pas perdre le peu d'espoir qu'il lui restait... essayant.
Il souleva un morceau de béton pour ne trouver que de la poussière. Il souleva une poutre pour ne trouver qu'un soldat mort.
Puis un bruit se fit entendre dans les tonnes de pierres écroulées :
« Hee...-cha...an.
-DUO ! Mon amour ! »
Mais celui-ci s'était déjà évanoui.
Heero le porta jusque dans leur cabane qui se trouvait très éloignée, puis l'emmena à l'hôpital le plus proche, qui pourtant semblait le plus loin.
On s'occupa de Duo avec les plus grands soins. Mais...
Cela faisait maintenant trois ans que Heero veillait Duo à l'hôpital jour et nuit. Trois ans qu'il regardait le corps de son amant allongé sur ce lit blanc. Trois ans pendant lesquels il n'était rentré chez lui que vingt-deux fois, pour en repartir aussitôt et retrouver son ange inconscient. Trois ans qu'il avait appris que Duo était dans le coma et qu'il le resterait peut être pour toujours. Trois ans qu'on lui demandait s'il était d'accord pour arrêter les machines qui tenaient Duo en « vie ». Trois ans qu'il refusait. Trois ans qu'il gardait un faible espoir.
Trois ans...
Il se réveilla, comme presque tous les matins, dans cette chambre, si froide, réservée pour Duo et aussi un peu pour lui maintenant.
Il se pencha sur Duo pour ne voir qu'un visage, livide, dénué de toute expression.
Il se mit à lui parler, comme il le faisait tous les jours.
Il sortit pour aller se chercher à boire... il avait très soif.
Il revint, une bouteille d'eau à la main.
« Eau »
Heero se retourna. Il avait sûrement rêvé. Il était très fatigué.
Il regarda par fenêtre.
« Eau »
Se retournant brusquement, il put apercevoir des reflets violets s'éteindre.
« Duo... Duo !
-Hee-...chan. Soif.
-Duo ! Tu es réveillé !
-C'est un miracle ! », intervint le docteur.
Heero se retourna une nouvelle fois brusquement vers la porte de la chambre et vit le docteur partir et appeler les infirmières !
Mias vite, il reporta son attention sur son amant.
« Duo ! C'est moi !
-Je sais... Hee- chan. Je suis... fatigué.
-Je sais, c'est normal.
-Qu'est-il... arrivé ? La base a explosé et après... le noir. Je ne voyais plus rien. » Duo fit une pause.
« Mais j'entendais une voix... Je l'ai souvent entendue et même... tout le temps, reprit-il.
-Oh Duo ! »
Le docteur passa la porte de la chambre, accompagné de deux infirmières qui emmenèrent Duo.
« Nous allons lui faire passer quelques tests pour voir s'il n'a aucun lésions cérébrales ou autres, expliqua le docteur à Heero encore sous le choc. C'est vraiment un miracle qu'il soit encore en vie.
-La mort ne meurt jamais, murmura Heero.
-Pardon ?
-Non... ce n'est rien.
-Bien. Je m'en vais lui faire passer les tests. A bientôt.
-Oui »
Les infirmières revinrent sept heures après avec Duo endormit dans son lit. Heero lui aussi s'était endormi. Elles déposèrent Duo dans le lit de la chambre et sortirent.
Heero se réveilla et put voir que Duo était revenu et reveillé. Celui-ci le regardait avec un air tendre.
« Bonjour Heero.
-Duo !
-Oui c'est moi. Les infirmières sont venues pendant que tu dormais et m'ont expliqué ce qui est arrivé après que tu m'es emmené ici. Je suis vraiment désolé.
-Non Duo. C'est moi. Je n'ai pas réussi à te sauver.
-Mais si tu vois, je suis là.
-Oui mais ce n'est pas grâce à moi.
-C'est toi la voix que j'entendais. C'est parce que tu me parlais, que tu ne m'as pas abandonné, que je suis revenu. Je t'aime Heero.
-Moi aussi, je t'aime Duo. »
Un instant de silence heureux s'écoula.
« Je suis fatigué, Heero. Je crois que je vais me rendormir.
-Oui, tu ferais mieux. Il faut que tu te reposes. Je reste avec toi. Toujours et à jamais avec toi. »
Et c'est dans les bras l'un de l'autre qu'ils se rendormirent et qu'ils partirent tout les deux, en même temps, ensemble, dans le pays des songes où ils n'avaient pas à se battre, pas à souffrir.
Juste à s'aimer.
Owari
(1) : le mot impossible à écrire (merci Laure!)
Laissage de reviews, please!
Pour toujours votre,
Mariannella
