CHASSE-CROISE - Petit Récapitulatif de l'Histoire : Hermione se transformera bientôt en lycanthrope. Seules quelques rares personnes sont dans la confidence. Mais ce secret pourra-t-il durer ? Drago et Emoly l'ont déjà découvert. Hermione a bien à penser : à la prochaine lune, ce soir, elle sera une louve et son amitié avec Drago Malefoy se transforme peu à peu en complicité, sans parler de ses devoirs de préfètes et du journal de l'école. Et comme si elle n'en avait toujours pas assez, elle doit se charger d'un élève de première année.

CHAPITRE 10

A chaque Problème, sa Solution

Pour réduire les nœuds, mieux vaut avancer pas à pas.

— Tu peux nous expliquer Hermione ? s'anima Ronald Weasley dès qu'elle se fut installée à la table des Gryffondors.

Hermione pris son temps pour répondre, elle devait la jouer fine et faire attention à la susceptibilité de Ron. Comme si de rien n'était, elle demanda donc :

— Expliquer quoi ?

Déjà rouge, Ron tapa du plat de la main sur la table, faisant sursauter ses amis.

— Oh, arrête ça ! Tu vois très bien ce que je veux dire, Hermione! Je veux parler de Malefoy et toi ! Qu'est-ce que tu nous fais ? Il t'a ensorcelée ? Depuis quand vous riez ensemble ?

Cette conversation ressemblait-elle à une crise de jalousie ou se faisait-elle des idées ?

— Depuis qu'on est amis.

— Euh... quoi ? s'étrangla le rouquin.

Les yeux de Ron lui sortaient littéralement de la tête. Harry, lui, avait avalé de travers avant d'éclater de rire, rapidement accompagné d'autres de ses camarades.

— Je ne rigole pas. On a passé un accord.

Ron était toujours aussi suffoqué. Harry, lui, avait cessé de rire pour arborer un large sourire.

— Sacrée Hermione ! Tu me surprendras toujours ! Comment as-tu fait ?

— Mon charme légendaire, mon cher, s'amusa-t-elle, charmeuse.

— Fais quand même gaffe, ok ?

— Toujours, monsieur Potter. Ne suis-je pas la plus responsable de nous trois?

— Je ne suis plus très sûr, marmonna Ron mais personne ne l'entendit.

— Certainement, mademoiselle Granger, mais monsieur Weasley ici présent ne pourrait peut-être pas supporter ces nouveaux paramètre de votre vie.

— Il devra s'y faire.

— Je n'en doute pas.

— Il n'en est pas question! s'énerva Ron avant de se mettre à bouder.

Hermione sentait la moutarde lui monter au nez.

Harry accepte mais pas monsieur ! Ah, quel gamin !

L'envie de lui balancer toute son immaturité à la figure la tentait dangereusement. Mais Harry, diplomate, lui lança un sourire compréhensif en articulant, sans un son :

— Je vais m'en occuper. Ne t'inquiète pas.

Hermione souffla, soulagée, tandis qu'Harry détournait l'attention de Ron en évoquant le prochain match de quidditch. La main de Ginny lui effleura le bras.

— Il faudra vraiment que tu nous dises comment tu as fait, un jour.

— Oui, un jour...

Un demi-sourire aux lèvres, elle releva la tête vers la table des Serpentards. Drago avait évité toute question en optant pour sa tête des mauvais jours qui avait découragé ses camarades. Il discutait tranquillement avec William Johnson qui, apercevant l'attention qu'elle leur portait, lui offrit l'un de ses plus beaux sourires.

Le repas fila tranquillement. Le réfectoire se dépeuplait lentement. Hermione jouait avec sa cuillère dans sa salade de fruits quand une silhouette persista à lui faire de l'ombre. Cette ombre avait pour nom Lilliane Brady. Ombre qui d'habitude se caractérisait par sa discrétion. Hermione sourit devant l'air légèrement embarrassé de la jeune fille.

— Que puis-je pour toi, Lilliane?

Lilliane, toujours trop timide, triturait nerveusement ses mains. Un comportement des plus agaçants aux yeux d'Hermione. Mais comment lui en vouloir ? Son regard embarrassé rendait tout bien plus compliqué, impossible d'en vouloir à quelqu'un avec un tel regard.

— Allez, assieds-toi Lilliane.

Hermione se déplaça sur le côté et Lilliane, très discrètement, prit place à ses côtés. Le silence se faisait pesant et la patience d'Hermione atteignait ses limites.

— Alors ? l'interrogea-t-elle.

Lilliane releva la tête et la regarda enfin droit dans les yeux. La tranquille bienveillance qui se dégageait de la jeune fille était incroyable. Assurément, le choixpeau n'avait pas fait d'erreur en l'envoyant à Poufsouffle. Une étincelle de tristesse traversa son regard avant que la jeune fille ne laisse échapper de ses lèvres le moindre mot.

— J'ai un service à te demander, Hermione.

— Si ça concerne le journal, c'est non. Et Maggie n'a qu'à se déplacer si elle veut me demander quelque chose !

— Non ce n'est pas ça, s'empressa de la détromper Lilliane.

Soudain la jeune Poufsouffle semblait trouver un intérêt des plus certains à contempler ses mains.

— C'est personnel, lâcha-t-elle comme si ces trois mots avaient été les plus durs de sa vie à prononcer.

— Oui ? l'encouragea Hermione.

— Dumbledore a accepté que je change de pupille mais seulement si je trouve quelqu'un qui veut faire l'échange. Comment t'expliquer ça...

— Tu as pensé que j'accepterais ?

— Oui, confessa-t-elle.

— Je suis la première à qui tu demandes ?

Les joues de Lilliane s'empourprèrent.

— La première Gryffondor.

Hermione s'accorda un sourire amusé.

— Et personne n'a accepté cet échange des plus équitables ? demanda-t-elle ironiquement.

— Non, bien sûr que non, souffla Lilliane, résignée. Qui voudrait d'un monstre pareil ? Je connais déjà ta réponse, Hermione, ne te fatigue pas. Je vais te laisser. Excuse-moi encore d'avoir abusé de ton temps.

Lilliane se levait déjà, un trait soucieux barrant son front.

Hermione se sentit coupable et l'arrêta. Il fallait qu'elle fasse quelque chose. La jeune fille regarda la main sur son bras et leva la tête pour rencontrer le regard compatissant d'Hermione.

— Je n'ai pas dit non.

Une lueur d'espoir brilla dans les prunelles sombres de Lilliane.

— Ah bon ? lâcha-t-elle. Tu veux vraiment prendre comme pupille un gosse insupportable qui fait brûler ou exploser la moitié des trucs qu'il touche parce qu'il trouve ça marrant ?

— Si tu veux toujours que j'accepte, je te conseille de stopper ce portrait. Je pourrais changer d'avis.

— Mais pourquoi acceptes-tu ?

— En temps que préfète, j'ai un peu plus d'autorité. Et puis j'ai déjà eu à mâter ce jeune garçon. Si je le tiens à l'œil, tout devrait bien se passer. Et ...

Hermione s'arrêta, offrant un sourire intéressé à Lilliane.

— Et ? demanda celle-ci.

— Et si j'accepte ce n'est pas totalement désintéressé. J'ai aperçu le portrait magique que tu as fait pour le magasin des Weasley. Celui où on voit Fred et George poser devant un chaudron qui explose de temps en temps.

— Oh ! Ils m'avaient promis de ne dire à personne que c'était de moi.

— Ne les blâme pas, ils ne l'ont pas fait exprès. Je les ai eus à l'usure.

— Tout de même, ils avaient promis, bougonna-t-elle.

— Ne t'en fais pas, je ne dirai rien. Ils m'ont promis de se venger si ça venait à se savoir sans ton accord, alors compte sur moi pour garder le silence. Je n'ai aucune envie de faire les frais d'une de leurs expériences !

— C'est bien eux ce genre de petite vengeance, s'amusa Lilliane.

— Oui bon, tout ça pour te demander...

Hermione fit une pause :

— Est ce que tu crois être en mesure de faire un portrait magique pour moi aussi ?

— Mais je ne suis pas une professionnelle ! s'alarma Lilliane.

— Tu fais vraiment un travail de qualité. Et puis, je me suis déjà renseignée dans plusieurs études mais c'est toujours bien trop cher pour moi. Tu crois que tu pourrais le faire ?

Les joues de Lilliane rougirent.

— Je peux peut-être essayer...

— Ça serait merveilleux ! Tu comprends, je veux en faire cadeau à mes parents pour Noël. Penses-tu que tu auras assez de temps ?

La jeune fille acquiesça en murmurant :

— Oui, apporte moi deux-trois photos de toi et je me mets au travail.

— Bien, alors considère-toi débarrassée du petit Warold.

— Oh, merci ! s'enthousiasma Lilliane en sautant au cou d'Hermione.

La jeune Poufsouffle repartit, bien plus joyeuse, à sa table où l'attendaient ses deux amies.

Ginny et Angeline sortaient de table, Hermione se retira de même, Ron et Harry n'avaient, eux, pas fini leur dessert. Elles décidèrent de faire un brin de chemin ensemble. Ginny sautillait, rêveuse. Hermione demanda à Angeline le nom du jeune homme mystère qui pouvait éveiller tant de gaieté dans le cœur de la jeune rousse.

— Oh... un charmant Serdaigle qui, si je ne m'abuse, est un de tes homologues masculins.

L'ébauche d'un sourire aux lèvres, Hermione marmonna :

— Oh... lui.

De sa main libre, Hermione ramena une mèche folle derrière son oreille mais, avant que sa main ne retombe à sa place, Angeline avait attrapé son poignet. Debout, immobile dans le couloir, Angeline releva la manche d'Hermione pour en observer plus précisément le bracelet. Angeline haussa un sourcil interrogatif.

— Un cadeau, s'expliqua Hermione.

— En connais-tu les effets?

— Pour une partie. Mais, à part le fait que je ne puisse pas l'enlever, il ne me gène pas vraiment.

Hermione regarda, gênée, le couloir vide.

— On peut avancer maintenant ? Sinon Ginny va nous semer. Perdue dans ses rêves comme elle l'est, elle ne s'est même pas aperçue de notre absence. C'est vexant.

— Ne détourne pas la conversation ! C'est tout ce que tu sais sur ce bracelet ?

Hermione la regarda, surprise de sa réaction, mais avoua :

— Oui.

Angeline resta muette quelques instants, semblant peser le pour et le contre pour finalement trancher :

— Je ne peux pas te laisser dans l'ignorance. Il faut que l'on se voit en toute discrétion et je t'en dirai plus. Je crains que les murs ici aient des oreilles.

— Très bien, cinq heures dans le parc, ça te va ?

— Ça me va.

Angeline pressa le pas pour rattraper Ginny, qui avait finalement découvert l'absence de ses deux amies et qui faisait le trajet en sens inverse.

Le pas pressé d'Hermione résonna dans le hall d'entrée. Elle dépassa le porche pour se retrouver sur le sentier qui la conduirait vers les réponses à ses questions. Pas toutes, bien sûr, mais au moins celles concernant le bracelet. L'objet à son bras n'avait pas bougé depuis que Drago Malefoy l'y avait placé.

Le temps s'était rafraîchi et Hermione resserra sa cape autour d'elle. A l'endroit convenu du rendez-vous, Angeline DeLacroix l'attendait déjà. Le regard perdu dans ses pensées, elle n'entendit pas Hermione arriver. C'est donc avec une légère surprise sur ses traits qu'elle accueillit le salut formel d'Hermione.

La fatigue incommodante que la pleine lune donnait à Hermione avait eu raison du peu de patience qui lui restait.

— Alors ? demanda-t-elle, la tête tournée vers le ciel azur où déjà la pleine lune apparaissait.

Calme-toi, Hermione, calme toi.

Angeline leva la tête vers l'astre lunaire qui hypnotisait tant la jeune préfète et lâcha :

— Je sais ce que tu es.

Une douche glacée aurait eu le même effet sur Hermione qui se figea, observant plus attentivement la jeune Gryffondor en face d'elle.

Pouvait-elle réellement savoir ? Ou était-ce un coup de bluff ?

Reprenant son calme, Hermione ouvrit la bouche pour contester mais se ravisa.

Angeline DeLacroix, toujours charmante et rieuse dans son comportement, devint l'espace d'une seconde une froide créature au regard perçant. Qui était cette fille ? Mais le masque de l'ingénue jeune fille reprit place bien trop vite pour en tirer de plus amples constatations. Dans un sourire, elle murmura :

— Tu sais très bien ce à quoi je fais référence, petite lycanthrope.

Le visage pâle, Hermione recula d'un pas.

— Mais... mais comment ?

Le sourire d'Angeline devint prévenant et attendri.

— Tu es si jeune et inexpérimentée... Ta meute t'apprendra bientôt à te dissimuler plus habilement que tu ne le fais. Mais ne t'inquiète pas, je ne suis pas une menace pour toi. Je ne suis qu'un oiseau de passage à Poudlard.

Hermione en resta muette.

La tristesse qui accompagnait toujours le regard d'Angeline s'accentua, lui donnant un air irréel.

— Mais rien ne dure ici bas, n'est-ce pas ?

— Euh... oui.

— Bon, assez blablaté. Venons-en aux choses sérieuses. Montre-moi le bracelet.

Tel un automate, Hermione lui présenta son bras gauche, encore secouée par cette conversation.

Le petit cri de joie d'Angeline la fit revenir à la réalité.

— Regarde ça ! s'enthousiasma la jeune fille en lui montrant un poinçon très discret sur le mécanisme de fermeture.

— Oui, et alors ? C'est juste la marque du joaillier, dans quelle mesure cela peut-il être une bonne nouvelle ?

— Dans la mesure où je connais ce sceau et qu'il appartient à ma grand-mère. Cela fait si longtemps que je n'ai pu admirer une de ses oeuvres !

— Attends... attends... Là, je crois que je suis perdue. Laisse-moi récapituler : tu connais l'inventeur de ce bracelet et il n'est autre que ta grand mère ?

Angeline hocha la tête affirmativement.

— Tu as tout compris.

— Mais alors qu'est-ce que tu attends pour me l'ôter ?

Angeline éclata d'un rire franc.

— Parce que tu crois que mon pouvoir peut rivaliser avec le maître de ce chef-d'œuvre de magie ! Ce devait être une commande spécial, ajouta-t-elle en faisant tourner le bras d'Hermione pour mieux en observer les détails.

— Mais comment l'enlever alors ?

— Ben, tu dois le savoir, c'est une des conditions pour activer le sort. Grand-mère adore que sa victime soit au fait de ces choses-là. Mère, elle, dit que c'est parce qu'elle est siphonnée du bocal.

Angeline réprima un rire au souvenir de sa mère prononçant cette formule si peu conventionnelle dans sa bouche.

— La personne qui me l'a posé doit me l'ôter... Oui, on m'en a parlé. Mais il n'y a pas un moyen de faire autrement ?

— Non.

— Eh, merde ! lâcha Hermione, envoyant son poing dans l'arbre le plus proche.

L'impact lui arracha une grimace de douleur et, relevant les yeux vers la lune, elle serra les poings, essayant de se calmer.

Satellite de malheur ! L'Hermione d'avant n'aurait jamais fait un truc si stupide. se blâma-t-elle.

Mais une petite voix dans sa tête ajouta : Mais tu n'es plus l'Hermione d'avant...

C'était vrai, elle devait composer avec son nouveau moi impulsif.

La main d'Angeline se posa sur son épaule, diffusant une douce chaleur qui eut l'avantage de calmer la bête en elle.

Hermione fixa les iris bleu turquoise d'Angeline. Secouant ses boucles brunes, elle força son esprit à se concentrer sur sa question.

— Comment as-tu fait ça ?

Angeline lui offrit un clin d'œil en ajoutant :

— Si on te demande tu diras que tu ne sais pas.

— Mais... essaya d'objecter Hermione.

— Non, Hermione, le temps n'est pas encore venu. Le bracelet réagit en fonction de tes émotions. Si tu es amoureuse et que c'est réciproque, il tombera de lui même. Mais bon, je n'espèrerais pas trop si j'étais toi. Ça n'est jamais arrivé.

Angeline commença à rebrousser chemin vers le château tandis qu'Hermione n'osait encore bouger, encore surprise de se sentir si calme. Le corps d'Angeline DeLacroix allait disparaître au bout de l'allée quand la jeune fille ajouta d'une voix claire :

— Le bracelet n'est pas dangereux. Si on t'attaque il est même en mesure de produire un bouclier de protection. Ne t'inquiète pas trop, Hermione. Tu sauras, tu sauras tout bientôt...

Et elle disparut, laissant Hermione pensive.

La jeune fille ne se sentit pas de retourner tout de suite vers le château. Le regard dans le vague, elle s'installa contre un arbre pour observer les frémissements qui agitaient la surface du lac et, par delà, la forêt. Hermione ferma les yeux et se sentit apaisée. Akasha, sage et sereine Akasha, attendait tranquillement son réveil. Son éveil...

L'ombre d'un élève la sortit de sa méditation et elle ouvrit les yeux pour trouver le sourire de William Johnson. Paisible, il attendait qu'elle remarque sa présence.

— Que me vaut le plaisir de ta présence, Johnson ?

— Drago est parti s'entraîner et... et j'avais envie de te voir.

Hermione se surprit à lui répondre plus durement qu'elle ne l'aurait voulu :

— En es-tu sûr ? Le comportement que tu as envers moi est des plus changeants. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec toi. Un coup tu me connais, tu me tutoies. Et d'autres fois, tu t'éloignes, ne m'offrant que deux mots des plus glaciaux comme salut.

William se refroidit et se sentit d'humeur contemplative. La forêt lui semblait soudainement des plus intéressantes à regarder.

— Tu vois, tu recommences ! s'enflamma Hermione. Explique-moi ! Je veux comprendre ! L'autre jour, tu m'a expliqué les raisons qui t'ont fait choisir Serpentard pour maison mais je suis sûre que ces explications n'étaient que des demi-vérités ! Tu me caches des choses ! J'en suis persuadée, finit-elle.

Le regard plein de souvenirs douloureux, il répondit, arrachant au passage une pensée de remord à Hermione :

— Tu as le droit de m'en vouloir, Hermione. Mais il y a des éléments de ma vie que je préfère te cacher. Tu sais, je me rappelle toujours notre première rencontre. Tu dégageais quelque chose de magique, tu m'as rappelé cette partie de ma vie que, pour un temps, j'avais rejetée. Mais ce n'est pas la magie ou ma famille qui m'ont poussé à m'inscrire à Poudlard, c'est toi !

Les mots cinglèrent dans l'esprit d'Hermione : C'est toi ! C'est moi ? Il est revenu pour moi.

— Oui, pour toi !

Les joues d'Hermione prirent une teinte cramoisie totalement charmante au yeux de William. Sans hésiter, sa main caressa la joue d'Hermione.

Totalement figée, elle mit un temps à se remettre. La main rugueuse de William la sortit de sa léthargie et elle inclina la tête en fermant les yeux, profitant de sa caresse. La main de William allait se retirer mais Hermione n'était pas de cet avis. Elle attrapa sa main et ouvrit les yeux pour le regarder. Leurs regards se rencontrèrent. Le geste surprit le jeune homme. Elle ne lâcha pourtant pas sa main. Au contraire, elle imprima une impulsion violente vers elle à son bras. William en perdit l'équilibre pour atterrir sur elle. Ils se retrouvaient maintenant empêtrés dans une position suggestive.

Hermione, adossée à son arbre, n'avait pas bougé, se contentant de supporter le poids de ce corps contre le sien. Et même si elle avait voulu, elle aurait été dans l'incapacité de bouger avec ce corps trop lourd étalé sur elle. Hermione rougit de son impétuosité mais son sourire s'élargit quand William, sans bouger, traça le contour de ses lèvres avec le pouce.

— Comme tu as les lèvres douces !

— C'est pour mieux t'embrasser mon enfant !

Non, ce n'est pas possible je n'ai pas osé dire ça !

Le contact chaud des lèvres de William confirmèrent.

Si, elle avait osé.

William se détacha d'elle, embarrassé.

— Je suis désolé si tu ne voulais pas. Mais ta phrase m'a laissé penser.... s'excusa-t-il.

Hermione, un peu surprise, lui demanda.

— Qu'est-ce qui te fait croire que je suis contre ?

Il releva les yeux, qu'il avait tenu baissés jusque là.

— Eh bien, tu es restée passive.

— Oh !

Hermione éclata de rire.

William commença à s'éloigner pour se relever mais Hermione cessa de rire et attrapa ses bras, le faisant de nouveau tomber.

— Oh non, William ! Toi tu ne bouges pas !

Le jeune homme la regarda, mi-soulagé, mi-surpris.

— C'est moi qui dois te faire des excuses.

L'attirant davantage vers elle, elle l'embrassa sans autre explication. Et le baiser qu'elle lui donna n'était pas le sage gage de tendresse qu'il venait de lui donner mais quelque chose de bien plus entreprenant. Quand ils se séparèrent, William avait un sourire songeur et Hermione une mine satisfaite.

— Alors ? Est-ce que je te semble toujours aussi passive ?

Le garçon approcha son index de son menton en une posture des plus pensives.

— Laisse-moi réfléchir. Ce baiser manquait peut-être d'un peu de motivation.

Hermione joua l'offusquée et lui envoya un gentil coup de poing dans l'épaule, en punition.

— Oh toi, alors !

— Et en plus tu es violente ! Tu es vraiment pleine de surprises, Hermione.

— Plus que tu ne le crois.

Le regard d'Hermione se voila. William s'en aperçut et attrapa son menton pour accrocher son regard.

— Eh, Hermione, ne t'en fais pas. Chacun de nous a ses secrets. Tu as les tiens et j'ai les miens. Quand on sera prêt, on en parlera, ok ?

Hermione retrouva le sourire.

— Ok.

William se pencha pour lui voler un baiser mais les mains autour de son cou lui firent approfondir leur étreinte. Ses mains s'attardèrent sur ses hanches avant de venir griffer amoureusement les lignes de son dos. William se détacha de ses lèvres pour venir mordiller la base de son cou, lui arrachant un soupir. Il allait descendre plus bas quand il s'écarta d'Hermione, qui protesta.

— Je suis désolé, Hermione, mais on devrait s'arrêter là. On n'est pas dans un endroit des plus discrets et je ne voudrais pas tenter de trop notre chance.

La mine boudeuse, Hermione répondit :

— Tu as certainement raison. Mais, mais...

Essaie de trouver une bonne raison pour qu'il reste là, ma fille ! Allez, fais travailler ta matière grise pour la bonne cause pour une fois !

— Argh... Zut ! Je ne trouve rien à redire ! C'est pas juste, c'est moi qui devrais être si responsable.

— Oh, crois-moi, ce n'est pas facile ! Surtout dans cette position.

William la regarda, si désirable, si fantastiquement attirante même cachée sous l'uniforme réglementaire. Il secoua la tête et reprit :

— Je vais me lever. Sinon, je crois que je vais faire fi des convenances et je vais me jeter sur toi en me fichant d'être surpris.

— Alors, pousse-toi de là. J'ai une réputation de Sainte-nitouche à conserver, moi.

William éclata de rire en se relevant.

— Ouais, pour une sainte je te trouve des plus entreprenantes.

— C'est ça les préjugés. Parce que je ne quitte pas souvent mes livres, je ne sais pas m'amuser !

William attrapa la main d'Hermione et la souleva. Il la réceptionna dans ses bras et ils échangèrent un dernier baiser avant de reprendre la route. Main dans la main, ils discutèrent calmement sur le chemin du retour.

Quand ils furent en vue de Poudlard, une petite silhouette blonde s'approcha à grands pas d'eux. Emolly Notword, au sourire d'ange, perdit un instant son charmant sourire en voyant leurs deux mains enlacées. Mais, secouant la tête, Emolly fit comme si de rien n'était et se jeta dans les bras d'Hermione qui dut se séparer de William pour convenablement l'attraper.

— Mais où étais-tu ? Je t'ai cherchée partout !

— Il faut croire que non, j'étais dans le parc.

— Ouais et qu'est-ce que tu faisais dans le parc avec lui ? lui reprocha-t-elle.

Emolly marchait maintenant entre les deux adolescents, serrant la main d'Hermione avec une fermeté possessive.

Hermione haussa les épaules en signe d'impuissance vers William et répondit :

— On discutait. Et pourquoi tu me cherchais ? demanda Hermione, cherchant à détourner l'attention de la jeune fille.

— Je voulais vérifier une rumeur. Il paraît que tu as changé de pupille et que tu es affublée du plus horrible d'entre eux. Dis-moi que c'est faux ! Dis-moi que tu n'as pas accepté de prendre Notword ! Pitié ! Je ne supporte pas ce gosse !

Hermione étouffa un gloussement. Elle avait oublié l'aversion d'Emolly pour le jeune Poufsouffle.

— C'est malheureusement vrai.

— Oh. s'attrista Emolly. Tu n'es vraiment pas très douée pour t'entourer des bons garçons ! s'énerva-t-elle en fixant William.

Hermione se sentit un peu vexée mais passa outre.

— Ce n'est pas très gentil, ça. Tu ne considères pas ton cousin comme quelqu'un de bien ?

— Je dis ce que je pense et puis Drago c'est l'exception.

Emolly fixait dangereusement William, resserrant sa poigne sur le bras d'Hermione.

— Mais toi, je ne t'aime pas ! lâcha-t-elle à William. Tu lui ressembles trop !

William pâlit et Emolly ajouta, moqueuse :

— Mais tu n'es pas celui qu'il attendait.

Un éclair de compréhension traversa les yeux de William avant de laisser échapper :

— Oh, Merlin protège-nous ! Il a recommencé !

Emolly sembla surprise de sa réponse tandis qu'Hermione observait alternativement Emolly et William.

— De quoi parlez-vous ?

— Oh, de rien Hermione. Je dois y aller. Il faut que je m'assure de quelques petites choses avant le repas. On se voit tout à l'heure ?

— Oui, bien sûr, répondit Hermione, perplexe.

William l'embrassa en signe d'au revoir et partit en courant vers le château.

— Mais qu'est-ce qu'il a ?

— Je crois qu'il vient de comprendre quelque chose d'important.

— Peut-être... Oh, mais tu as vu l'heure ? se réveilla Hermione. Il faut que je te laisse, Emolly, je te verrai plus tard.

Emolly resserra sa prise sur Hermione, l'empêchant de s'éloigner.

— Je te laisse partir seulement si tu viens pique-niquer avec moi demain. Tu viendras ?

Jetant de nouveau un regard à sa montre, Hermione hocha la tête.

— D'accord, je viendrai mais lâche-moi, il faut vraiment que j'y aille.

Hermione partit en courant en direction de l'infirmerie. Ce soir c'était le grand soir et elle avait encore une potion à prendre avant le repas.

La petite silhouette d'Emolly se retrouva seule dans les couloirs. Elle marchait calmement en direction des appartements de son cousin quand un violent mal de tête la força à s'arrêter pour s'adosser contre un mur. La tête entre les mains, la souffrance la poussa à s'accroupir contre un mur. Les dents serrées, elle murmura avant de s'écrouler inconsciente :

— Non, pas maintenant !

Un battement de cœur plus tard, ses paupières papillotèrent avant de s'ouvrir complètement sur son regard azur. Elle se remit sur pied et épousseta son uniforme.

— Quelle maladroite je fais. Je suis encore tombée.

A l'angle du couloir, Endy Warold reconnut la jeune fille qui hantait son cœur et courut vers elle avant qu'elle ne le fuit.

— Eh Emolly ! Ça va ? demanda-t-il.

La jeune fille ne sursauta pas et se tourna vers lui, le regardant avec ses immenses yeux bleus.

Il n'avait jamais remarqué que son regard était si candide. La jeune fille lui offrit un splendide sourire de bienvenue.

— Bonjour, je m'appelle Molly Notword, et toi ?

Endy resta un instant muet. A quoi jouait-elle ? Mais réflexion faite, après tout pourquoi ne pas jouer le jeu ? D'habitude, quand elle le voyait, elle partait en courant en sens inverse. Au moins, cette fois-ci elle ne semblait pas vouloir le fuir.

— Enchanté, je m'appelle Endy Warold, je peux t'accompagner ?

— Oui, mais je crois bien avoir oublié où je devais me rendre.

A Suivre... Prochainement, le chapitre 11 : La Cabane Hurlante

Le petit Mot de l'Auteur :

Vos gentilles reviews m'ont bien motivée et un peu culpabilisée aussi. C'est pourquoi, je vous poste le chapitre 10 maintenant et pas en octobre. C'est un peu pour vous faire patienter et un peu pour me faire pardonner de l'attente. Donc, prochain chapitre en octobre. Allez, laissez-moi vos avis, critiques, commentaires... Tout ce que vous voulez, je suis preneuse pour tout

Merci d'avoir bien voulu répondre à ma curiosité concernant vos pseudos.

Ah oui, pour ceux qui ne sont pas inscris à FFNet et qui donc ne reçoivent pas de reviews alerte, je peux si cela bien sûr vous intéresse (je force personne) vous envoyer un petit mail d'avertissement quand je publierai le prochain chapitre. Mahel, Mercredi 25 Août 2004

Le petit Plus de l'Auteur : Je noterai ici des livres, films, musiques qui me plaisent et m'inspirent en ce moment et que d'ailleurs je vous conseille. Si cette petite liste vous déplait vraiment, faites m'en part et je ne prolongerai pas l'expérience dans le prochain chapitre.

Musique : Jour étrange de Saez

Film : La Sirène rouge d'Olivier Megaton (les bonus du coffret DVD sont vraiment géniaux!)

Livre : L'ultime secret de Bernard Weber (Vous ne verrez plus jamais votre cerveau de la même manière)

Bd : Sky Doll des italiens Barbucci et Canepa ( un scénario et un design qui font de cette Bd un vrai petit bijou !)

Manga : Familly compo de ... ( je les cherche partout dans mes cartons pour les relire et je ne les trouve pas ! Sisi, je les ai retrouvé finalement)

Fan fic Le Pêché d'un Père de Severitus et traduit par Leena Asakura et Tissu de Mensonges : Révélations de Star Polaris et traduit par Pheneatis.

Le coin des reviewers : Ce que j'aime ça Faudrait que j'arrête d'être dépendante de vos commentaires... Mahel regarde intensément ses baskets Je peux pas, je suis une droguée des reviews... L'avouer c'est un pas vers la guérison... lol... Bon, j'arrête de délirer sinon, je vais vous faire fuir...

Frite12 : Ta review était toute gentille, merci. Tu l'as certainement constaté : Drago n'était pas présent dans ce chapitre. Et quand... le loup n'est pas là les souris dansent... Attends voir c'est pas ça... c'est le chat... lol Mahel qui mets les proverbes à la sauce loup garou J'espère que tu aimeras aussi le nouveau rapprochement entre Hermione et ... lol... Tu le sais bien si tu as lu le chapitre, je le trouve plus qu'explicite. A toi de me dire si patienter en vaudra la peine... Mahel qui prie pour satisfaire ses lecteurs Bon, en tout cas pour la longueur, il fait 13 pages, une de plus que le chapitre 9. Et dans ce chapitre, on découvre une nouvelle facette d'Emolly, qu'en penses-tu?

Merci d'avoir satisfait ma curiosité, je vais t'avouer que moi ton pseudo me rappelle les petits bonbons acidulés en forme de frite (jaune, vert, orange, rouge)... Pour moi ça donne à ton pseudo un petit côté acidulé.

Lisalune : Merci. Et oui, merci, j'ai finalement pas oublié le bracelet, j'explique quelques trucs dans ce chapitre. C'est malheureusement pas dans ce chapitre que l'on va pouvoir savoir ce qui fait si peur à Drago... mais on en apprend quand même plus. Petit à petit mon histoire avance. Est-ce que je vais réussir à démêler tous les nœuds que je fais ? lol Comment intéresser Mahel... réponse : me parler de vampires c'est sûr je vais faire un tour sur ta fic. Mais bon, à chaque fois que je vais sur Internet c'est comme une voleuse. J'enregistre tout ce que je peux sur un cdrw pour tout lire tranquillement chez moi... Ce qui explique que je review beaucoup moins, idem pour les updated...

Tu es donc une sorcière avec 7 ans d'expérience... Bon... ben alors, je vais faire attention à ne pas te froisser. Faut jamais énerver une sorcière...

Morri : Ah ! J'ai pas dit que Remus viendrais pas... Il se pourrait qu'on voit sa fourrure d'ici quelques chapitres... Bon, il aura peut-être pas l'importance que tu aurais voulu lui voir avoir mais quand même... il sera là. Bien sûr que c'est ma fic (même si des fois j'en doute lol) mais je prends en compte tous les commentaire que l'on me fait... Remus n'est pas apparu avant parce que comment dire dans mon esprit tordu, il fallait qu'il apparaisse plus tard. J'y peux rien lol

Lol, j'espère bien qu'elle était déçue la petite Hermione tient ! Mais bon, en attendant c'est pas elle qui va regretter après ce chapitre c'est plutôt Drago qui va se mordre les doigts de ne pas en avoir profité !

Pour ta question je te cite : "ils se contredisent tous les deux genre non non elle ne m'aime pas alors qu'on dirait que c'est le contraire je me trompe?" Eh bien, non, tu ne te trompes pas et c'est totalement voulu, ça explique notamment le titre Chassé-croisé... Ils se cherchent sans vraiment se trouver. Ils avancent d'un pas pour en reculer de deux. J'aurais aussi pu appeler ça : "Je t'aime, moi non plus..." ou "Le chat et la souris" lol

Eowyn89 : Tes reviews flattent vraiment mon ego, c'est très gentil ça remonte le moral.

Lol, j'aime bien Eowyn, elle est pleine de punch J'ai fait un tour sur tes fics mais la plupart n'ont qu'un chapitre...

Slydawn : Merci

Cyrca : Merci. La transformation c'est pour le chapitre 11. J'adore l'étymologie de ton pseudo, en plus ça sonne très bien. C'est une des meilleures raisons que j'ai pu lire pour expliquer la naissance d'un pseudo.

Alba : Aie euhhh!!! Mes tympans ! Crie pas c'est pas ma faute ! Et puis ma tête est très bien accrochée (heureusement parce que je l'aurais déjà perdu y a longtemps sans ça). Vous vous êtes donnés le mot pour trouver le chapitre 9 trop court ? Frite12 m'a fait exactement la même remarque. Pourtant, il faisait 12 pages (en police 12 et sans les réponses aux reviews), c'est quand même pas si court. Je vais commencer à me poser des questions... Bon enfin, ce chapitre fait une page de plus que le précédent, c'est déjà ça de gagné en longueur.

Au moins tu t'es pas cassé la tête pour ton pseudo. Je trouve ça assez original tout compte fait. T'es la première Alba que je rencontre... (faut que j'aille faire un tour dans un dico étymologique, j'ai bien envie de savoir la signification de ton prénom) Pas de problème pour le mail.

Diabella : Merci

Zeeve Lelula : Surprise Voilà le chapitre 10 avant octobre. Mais pour la suite il faudra vraiment attendre. Merci pour ta review. Ton pseudo est pas mal recherché et c'est sans doute ça fait son charme. La louve blanche... Tu aurais une place dans mon histoire. Imaginons :

...En Crète, tous se rassemblent pour une cérémonie particulière. Du monde entier au court de la dernière année de chaque siècle, ils convergent vers Pergnias, l'île du loup au sud de la Crète. L'île n'est qu'une grande réserve forestière. La seule présence humain tolérée est un petit monastère : Lavana comme aime l'appeler les moines. C'est en ce lieux que converge les loups... Loups et loups-garous dans un même pèlerinage réuni attendent sa venue : Hazéêva Lavana comme l'appelé les anciens. Aujourd'hui, il n'en reste qu'une vague traduction : la louve blanche. Fondatrice de Rome, elle revient à chaque fin de décénie bénir de sa magie ses enfants.

En cette fin d'année la nuit de la dernière pleine lune, au hurlement des loups, elle trotte vers la Terre sur un rayon de lune. Elle est grande, plus grande qu'un loup garou male. Son pelage soyeux irradie une lumière blanche. Peu supporte cet éclat. Mais un seulement, par tradition saura braver les flammes blanches. Celui la recevra la perle de Séléné, artefact sacré entre tous. L'objet ainsi en sa possession lui octroiera pouvoir et richesse. Sa descendance en sera gardienne pour le siècle à venir.

Voici donc, le petit mythe que m'a inspiré ton pseudo.

Elsar : Je plaisantais pas... mais les gentils reviews que j'ai reçu mon bousté pour écrire le chapitre 10 et j'ai pas pu me retenir d'aller dans un cyber espace pour l'envoyer à Cristal. Et puis finalement maintenant qu'il est corrigé, j'ai pas mal envie d'avoir votre avis donc je le publie maintenant.

C'est pas mal comme idée de pseudo, rassemblé de prénoms pour en faire un. Vous êtes plusieurs à l'avoir eu. Je trouve que ça donne souvent de bonne surprise. Quand à Elsar, ça me fait penser au nom d'une étoile... Je trouve que ça sonnerait bien pour une étoile

A quand ta prochaine histoire ?

drago-tu-es-a-moi : Ton pseudo à toi, il est vraiment pas possessif ! lol Mahel qui va demander à Drago si il t'appartient vraiment... Mahel revient quelques minutes plus tard... Alors comme ça tu loues à la soirée... intéressant... Ce soir, je suis d'humeur joueuse... il faut m'excuser.

Allez, inspire...

expire...

Regard, j'ai mis la suite avant octobre, pour pas que vous m'en veuillez trop de vous faire patienter. Pour répondre à ta question : Je ne suis pas malade, ma tête va très bien et malheureusement je ne délire pas (ça m'arrive mais pas aujourd'hui).

Alors, comme tu as l'air de vouloir des explications plus approfondies, voilà tout : J'ai pas internet moi... vv; snif... (je sais, je vis encore à l'âge de pierre)... Je l'aurai, il n'y aurait aucun problème... donc... Il faut que j'attend octobre, pour pouvoir déménager dans ma petite chambre universitaire et enfin avoir accès au ordi de la fac. Parce qu'en attendant, je dois aller dans le seul cyber espace de ma petite ville perdue et c'est pas donné ! Et moi à la rentré, il faut que je paye mon loyer et accessoirement que je mange. lol

En conclusion, l'auteur n'est pas sadique et a même fait un effort pour ce chapitre pour te montrer que je suis de bonne fois.

Ps : J'adore ton mot de la fin : "diabolik de sontex" . Je vois pas le rapport mais je trouve ça marrant.

Sln : Merci, voilà la suite, plus rapidement que prévu. Pour ta question, je n'ai pas encore dis comment Hermioine était devenue lycanthrope. Ta supposition est juste, je le dirai plus tard (je sais plus dans quel chapitre j'ai prévu ça mais je peux te le dire la prochain fois. Là, je suis pas chez moi, j'ai pas mes notes sous les yeux et en plus je poste ce chapitre après t'avoir répondu... ceci explique cela.).

De gros merci à tout le monde et à Cristal qui prend le temps de me relire. Mahel