Disclaimers : Shin Kidousenki Gundam Wing, personnages et produits dérivés appartiennent à Sunrise, Bandai, Sotsu Agency et aux parties associées.
Genre : One-shot, romantique, humour.
Rating : PG 13/T
Couple : y a un chat et son maître… y a aussi 01 et 02 qui se baladent… c'est un 1x2, pitié papa ffnet, METS MES CORRECTIONS.
Résumé : tut-tut
Câlins : à ma Mi en lui disant un énorme merci, à ma Lunanamoi chanceuse, à une tite M – parce que c basé sur l'histoire que je t'ai écrite -, à Isa ¤ gros câlins ¤ ainsi qu'à un petit poulpe et une tite Lilith.
Micis : à toutes les personnes qui m'ont fait un coucou sur color me bad ! Je répondrais qd je pourrais.
Moi vouloir être chat
Et ne risquer de tes doigts
Que leurs caresses sur moi
Le chat, Pow Wow
¤
Le chat
¤
¤
AC 202, la Terre, chez quelqu'un
¤
C'est l'histoire d'un petit matou
un petit matou tout mignon, tout rond, tout grognon.
Petit ?
Non…
Un bon gros chat…
Un tigre…
Un tigre se faisant passer pour un chat…
Chat c'est extraordinaire…
Ah ça oui, il avait du caractère !
Comme tous les chats, il ne se levait non pas aux aurores,
mais à l'heure du ventre.
Et celui-là en avait un sacré ventre.
S'il devait s'écouter il mangerait tout le temps
même le riz pas cuit de son maître.
Il avait la flemme de cuire le sien…
Il avait une sacrée flemme, même…
¤
Tous les matins commençaient de la même façon.
Il s'étirait consciencieusement sur son lit – et non pas dans sa propre litière/panier, ça ne servait à rien.
Pourquoi faire chambre à part ?
Il grattait un peu les couvertures - les aurait tiré si elles n'étaient pas si immenses -.
Il gesticulait légèrement, sans gestes brusques, sans à coup et…
et quand il voyait que l'occupant de son lit l'ignorait comme il le pouvait,
alors il sortait une de ses armes secrètes :
il couinait.
Il ronronnait…
Il gémissait doucement…
Oui, il couinait, ce n'était PAS un miaulement.
Il n'avait pas envie qu'il se lève… mais il n'avait pas le choix.
Il était trop humain pour ça
¤
Donc tous les matins,
il couinait/miaulait pour réveiller son maître,
parce que celui-ci ignorait cet objet horrible censé le faire sortir du lit.
Ah bas oui, le chat avait faim ! Et il était donc obligé de lui rappeler
qu'il devait le nourrir.
Même quand il avait DEJA mangé…
Bah quoi ?
Il était un estomac sur pattes et puis ils dépensaient beaucoup d'énergie, la nuit…
Et puis, le maître avait des habitudes pour le moins étranges :
il s'éveillait avant la machine,
à se demander à QUOI elle servait ?
regardait l'heure – c'est comme ça que ça s'appelait,
se recouchait.
Et quand l'appareil - le réveil ! - sonnait…
il l'ignorait complètement.
…
Alors monsieur matou décida de se faire prince charmant
et avait fait du réveil de son maître, une mission.
Ah ! Qu'est-ce qu'il ferait sans lui !
Il avait décidé de faire de son réveil, une mission…
même s'il savait qu'en l'éveillant, il allait le laisser seul toute la journée.
¤
Avant de partir il mangeait avec lui, toujours et c'était déjà ça, que de voir les prunelles de son maître à demi ouvertes devant son mug,
ses cheveux ébouriffés par la nuit, son teint très pâle et le blanc des yeux tous rouges.
Il le trouvait drôle avec son air chiffonné, il avait presque le même air que lui
en moins classe, bien sûr.
Son maître le copiait comme il pouvait !
Copycat
Hmm…
¤
Son maître lui avait expliqué que, quand il partait, il pouvait remplir sa gamelle,
alors il était d'accord.
De toutes façons le chat n'avait pas trop le choix.
Il lui avait bien proposé la solution « placements », « laisse ton argent travailler à ta place »
C'était niet.
Et comme il refusait de vivre sur les dividendes du chat, le maître allait travailler, tout simplement…
Il était indépendant et il aimait avoir quelque chose à faire.
Et puis tous les soirs ils avaient une séance de câlins rien qu'à eux.
Hmm…
Le chat aimait les câlins…
Très, très fort.
donc il lui pardonnait.
Ce chat était un mâle : son cœur se rapprochait dangereusement de la reconnaissance du ventre.
Tant qu'il le nourrissait et qu'il revenait, le maître pouvait partir.
Il n'allait pas voler non plus ?
Le chat venait juste d'arriver en ville… enfin juste… quelques mois, quoi.
Et il n'avait pas encore cherché de travail…
Fainéant ?
Un peu… il chercherait !
Plus tard.
Il profitait de la vie en attendant.
Il se faisait dorloter.
Mais pour cela il fallait que le maître parte gagner sa croûte.
Alors il partait.
Il lui en donnait le droit.
¤
Après quelques croquettes/céréales et un dernier câlin à demi grognon – le maître avait le réveil comateux malgré ses soins pour le moins intensifs,
le chat l'accompagnait jusqu'à la porte…
Un gros câlin… qui donnait envie au maître de rester chez lui très, très fort…
… avant de retourner se coucher tranquillement
dans SON lit qu'il avait ENFIN pour lui tout seul.
La journée.
Nan mais oh !
Une chambre d'amis ? Pourquoi faire ?
C'était pas un ami, lui…
Rah c'que c'était dur la vie de chat…
Chat ché vrai…
¤
Eventuellement plus tard – il n'avait pas besoin de la machine de son maître, lui,
il était beaucoup trop évolué pour chat,
il quittait son lit, pour se promener un peu dans la maison.
Il aimait se dégourdir les pattes.
Son maître disait à tors dans l'appareil qu'il appelait « le téléphone »,
qu'il était feignant, mais ce n'était pas vrai…
Il avait beaucoup, beaucoup travaillé…
et là… il avait juste un gros poil dans la patte.
Il pouvait se le permettre, hein ?
Donc il n'était pas feignant…
Ok… Juste un peu ?
Les apparences pouvaient être trompeuses... nan ?
Pas tant que ça...
Il devait faire beaucoup d'effort pour atteindre le paquet de biscottes laissé sur la table !
Et se faire les griffes sur le divan, c'était sportif !
C'était la qu'était posée la machine à allumer la télé…
Oui, la télécommande.
Et…
Penser à son maître, était sportif aussi.
Il était amoureux.
¤
Oui le chat était amoureux de son maître qu'il trouvait
tout mignon, tout gentil, tout adorable.
Il aimait faire des bêtises avec lui, quand il était d'humeur.
C'était son petit compagnon de jeu depuis l'adolescence, même s'ils jouaient à faire la guerre.
Même s'ils s'étaient perdus de vue une fois celle-ci terminée.
Le chat était revenu bien des années plus tard, avec deux sacs et un demi-sourire, demandant à un maître étonné et à peine réveillé s'il pouvait rester chez lui « en attendant »
Ce SQUAT !
Le crève-la-faim !
« En attendant » il n'était jamais reparti, quel pique-assiette ce chat !
Le maître qui n'était pas encore son maître lui avait manqué pendant ces années où il cherchait sa place.
Ces années où il recherchait sa paix intérieure.
et chemin faisant, après bien des péripéties
- le maître était farouchement indépendant, comme lui
et bien que n'étant pas de la même espèce,
- complètement différents comme seuls savaient l'être les êtres qui se ressemblaient…
ils étaient tombés amoureux,
même si le maître ne l'admettra jamais de vive voix et même si lui-même ne lui avait jamais dit à voix haute non plus.
En tous cas pas pour l'instant.
Le chat, très espiègle et coquin, s'était fait tout timide il y avait quelques mois de cela. Il avait fait sa déclaration en dessinant un cœur avec ses croquettes.
Et le maître, rougissant avait frotté son nez contre le sien pour lui répondre…
Et le chat avait volé ses lèvres.
Bien sûr il y avait eu des colères et des disputes : le maître voulait que les autres sachent
que son chat était à lui !
Mais le maître était muet comme une carpe devant les autres, et seulement compris de son amant le chat.
Le maître faisait des scènes avec les yeux et sortait ses griffes en même temps que son sourire.
Parce que plusieurs personnes aimaient gratouiller derrière l'oreille du chat.
Une jolie jeune fille en particulier. Une fille qui aimait les chats depuis bien longtemps et qui aimait beaucoup ce chat-là.
Une fille qui rendait souvent visite au chat. Aussi souvent que son emploi du temps le lui permettait. En tout bien, tout honneur, bien sûr, mais les non-dits parlaient très forts parfois,
malgré soi.
Et chat, chat ne plaisait pas du tout,
mais alors pas du tout au maître.
Le maître ne pouvait donc pas dire lui-même à ses rivaux « bas les pattes ! »
Ce comble…
Le maître était un peu jaloux de la jeune fille, parce qu'elle avait l'attention du chat, ses sourires gentils et ses mots.
Le maître se prenait pour un chat, parce qu'il avait peur que les souris ne dansent derrière son dos...
Le maître était un peu jaloux de la jeune fille parce que pour lui, si le chat ne voulait pas la mettre au courant, c'était uniquement parce qu'il avait peur de sa réaction.
Alors que pour le chat, cette histoire ne regardait qu'eux, point.
Le maître avait un peu peur que son chat ne le quitte,
que quitte à choisir entre la jeune fille et lui, il la choisirait elle
Un autre maître… une bien jolie souris.
et il partirait…
Il était bien déjà parti, après tout, il y avait bien longtemps.
Le maître restait muet mais le chat comprenait les signes.
Le silence.
Le froncement de sourcils.
Le pli soucieux du front.
Les dents serrées.
Les bras croisés.
Les mains nerveuses dans les cheveux.
Les regards noirs, quand il se croyait à l'abri des regards…
Pas tout en même temps et tout en subtilité,
Mais la subtilité se perdait aux regards…
de celui qu'on aimait.
Sous le regard aimé les sentiments ne se cachaient jamais.
Et tant mieux, voire tant pis !
C'était un risque à prendre que d'être à découvert.
Un risque merveilleux.
D'être nu et à nu.
Le chat se croyait malin, mais le maître aussi le connaissait très bien.
Donnant, donnant.
Alors comme le chat l'aimait – et lui aussi un peu quand même, même s'il était jaloux et même s'il ne disait rien -, il profitait des jours de repos de son maître pour le dorloter un peu.
Et le maître était très heureux de passer du temps avec son coquin de matou.
Il en profitait pour le câliner,
pour le rassurer aussi. Même si le maître protestait, pour la forme.
¤
Dans ces moments-là…
Dans ces moments où il avait besoin d'être rassuré…
Le chat était un gentleman très agile : il portait son maître sur leur lit – même si le maître se plaisait à dire que c'était le sien -, comme une mariée.
Puis il allait chercher sa gamelle et la posait sur les couvertures.
Repas au lit, le maître était servi !
Monsieur le chat était un romantique…
C'était en partie pour cela que le maître retrouvait des croquettes/chips/biscuits dans son lit.
Le maître n'était pas tout le temps de repos non plus… ce chat était de mauvaise foi !
Il avait beau se plaindre et grogner et couiner comme lui, le chat lui répondait par un miaulement tout penaud.
Mais ça ne l'empêchait pas de recommencer. C'était agréable quand même.
C'était qui qui nettoyait, passait l'aspirateur quand t'es pas là, mon maître à moi ?
Chat au foyer ?
Et puis…
C'était qui qui commandait d'abord ?
Le chat le faisait aussi quand il était tout seul, pour avoir l'impression que son maître était là… manger un bout au lit près de l'oreiller de son homme…
Il était le prince de la mauvaise foi, mais il ne renoncerait pas à ces moments avec son petit amour.
Non mais !
C'était bien les repas au lit… et les siestes crapuleuses aussi…
Rah quel rabat-joie ce maître !
¤
En plus son maître abusait un peu : il lui disait qu'il mangeait tout le temps.
Ce n'était pas tout le temps vrai.
Ce n'était pas de sa faute ! Parfois il partageait ses croquettes avec lui, après tout !
Ou avec la jeune fille…
C'était pour cela qu'il avait toujours faim
Bon, d'accord, quand le maître n'était pas là, comme aujourd'hui, cette excuse ne marchait pas.
Et alors ?
On s'empapatisait quand on se mettait en ménage !
Même si le maître se bornait à dire que c'était un arrangement temporaire…
Mais dans ses yeux il y avait écrit « pour la vie, si tu le veux bien »
Il ne fallait jamais écouter le maître, sinon ce serait déprimant !
Chat anéantirait un chat !
On s'empapatisait, oui !
On grossissait un peu !
On était heureux !
Il avait pris deux kilos qu'il avait transformés en muscles.
Son maître aimait bien.
Même si ça avait été des poignées d'amours et un peu de bidon,
ça aurait été des preuves de bonheur.
Pour toutes les fois où ils avaient été rationnés et au pain sec…
Quand il y avait du pain…
Et puis de toutes façons, ils ne pouvaient que très peu prendre.
Les calories étaient très souvent brûlées dans le feu de leurs actions nocturnes
et matinales…
Il était un peu fripon et polisson,
un petit canaillou,
mais c'était un bon matou.
Un très bon, même.
¤ Petit sourire en coin ¤.
Le maître n'était plus très muet dans ces moments là,
Il sortait ses griffes et les plantait dans le dos,
les dents sur ses épaules.
Son corps était brûlant et il hurlait encore.
Sa bouche cherchait son souffle, quand elle quittait sa peau
pour prendre l'air à même la sienne.
Et dans ces moments-là, tout en lui, sauf ses lèvres, lui disait je t'aime.
Le maître était bel et bien fou de son chat.
Et ch'était réchiproque.
¤¤¤
La journée passait vite une fois le ménage fini, la lessive faîte, la vaisselle lavée, le linge étendu, les courses par Internet effectuées, la jeune fille repartie et les bons programmes télé finis…
- Il ne restait plus que le lit à faire et il avait un peu grignoté dedans, en retournant se coucher, ce matin, même si son maître détestait ça.
- Le maître avait des habitudes de vieux garçon, de personnes trop seules, comme lui avant. C'était depuis qu'ils vivaient à deux qu'il était devenu chat.
Un bon gros chat avide de caresses, se prélassant, heureux de vivre. Grognon, de mauvaise foi et un peu rat, aussi. Il avait appris à être espiègle et coquin.
Et d'un autre côté elle passait lentement.
Bah oui, son maître lui manquait.
Et penser à lui lui donnait faim.
Même s'il avait des défauts.
- T'aurais pas vu mes chaussettes ?
- Où tu les as rangées ?
- Ha. Ha. Ha.
Même s'il était grognon.
- Bosse un peu !
- Non. Tu pourrais en faire autant si tu voulais.
- Et on mangerait comment ? Un seul revenu ne suffit pas.
- Alors de quoi tu te plains ?
Même s'il le nourrissait au lance-pierre – oui, il était de mauvaise foi –
- C'était pas ton tour de cuisiner ?
- C'était pas toi qui devait prendre à emporter ?
Même s'il prenait toutes les couvertures.
- J'ai froid.
- Si t'es pas content, vas dans ton lit.
- Non. J'ai une meilleure idée. Pas besoin de couverture pour me réchauffer.
- Hm… Non, demain je bosse… hmm… hmm chaton… ¤ long baiser traître ¤
- Je ne te tiendrais éveillé qu'une partie de la nuit
Même si la jeune fille rêverait de prendre la place du maître, même si elle n'en n'avait jamais rien dit.
- Même pas en rêve.
Même si elle n'avait jamais manqué de respect.
- Meilleure amie pour la vie.
Même si elle ne se serait jamais permis.
Juste dans ses rêves et parfois dans son regard.
Mais…
¤
Mais le cœur du chat n'était pas à prendre.
Son maître serait son seul et unique maître.
D'ailleurs il aimait bien ce mot…
Tout simplement parce que c'était son maître qui l'avait traité de « chat ».
- T'es vraiment un chat, toi ! Un bon gros chat…
- Ah ? Je suis indépendant et lunatique.
- Tu es indépendant et canaille.
Mais il préférait…
Le premier dans son cœur. Son homme.
Vala, il préférait celui-là !
On choisissait ses amis, on ne choisissait pas sa famille
mais même s'il avait pu choisir, il était sûr qu'il le choisirait lui.
Il n'avait pas choisi d'aimer…
Il avait aimé tout court.
Et si c'était à refaire…
Il le choisirait lui
avec tout ce qui allait avec.
Et quand le soleil se couchait… il le retrouvait enfin…
Rentre vite ô mon maître…
C'est ton tour de faire la cuisine… et ton riz cru me manque…
J'aime nos habitudes.
Le soleil était couché et son maître était revenu, enfin.
Grognon,
fatigué.
Mais content d'être rentré.
Comme d'habitude.
Et le chat avait faim.
Encore…
Ben oui ! Penser à son maître et fantasmer en son absence avaient épuisé ses réserves de nourritures.
Donc il miaulait/couinait avec insistance
et le maître, dans un moment de doute,
se demandait systématiquement, s'il n'avait pas oublié de le nourrir avant de partir.
S'il restait de la bouffe de la veille à faire chauffer aux micro-ondes.
Que faisait le chat pour avoir aussi faim à chaque fois ?
Il se le demandait…
Mais il restait à peine quelques croquettes dans la gamelle – il aurait pu la finir quand même ! Qu'il ne compte pas sur lui pour la laver ! -, ce qui signifiait qu'il avait mangé, non ?
Pas assez… même si son maître le servait généreusement, quand c'était son tour de cuisiner.
(Pour nourrir la jeune fille aussi. Le maître n'était pas un ingrat)
Mais bon, le chat mangeait bien aussi…
…
…
Bon d'accord, le félin l'admettait, il avait un gros appétit, vala !
Oh oui…
Mais il aimait bien taquiner son maître aussi, lui donner des sueurs froides…
Lui montrer qu'il existait, qu'il était là…
Mais il ne cédait pas !
Il ne le nourrissait pas plus !
- Tu as de plus en plus faim, chaton.
- Je suis de plus en plus heureux ?
- Tu rentres de moins en moins dans ton jean.
- Tu ne rentres plus dans le tien.
- C'est de ta faute !
- C'est génial, tu n'es plus un squelette tout habillé.
- Tu sais ce qu'il te dit le squelette ?
- Fais-moi perdre mes kilos ?
- Hentai !
- Autant que toi, ô maître.
- …
- …
- N'empêche, je veux retrouver mon 36. J'veux pas refaire ma garde-robe, j'ai autre chose à faire de mon argent.
- J'adore ton 38. J'adore tes fesses dans le short, j'ai plus à palper.
- Tu dis ça parce que c'est musclé.
¤
Il maintenait le contact avec lui : plus il miaulait, plus son maître répondait, hein ?
- J'ai faim.
- Lève tes fesses du canapé.
- Aide-moi.
- Si je t'aide, on ne mangera jamais.
- Comme ça tu perdras tes kilos ?
- Je croyais que tu les aimais, mes fesses ?
- Montre-les pour voir, viens plus près… encore plus près…
- On ne risque pas de…
- Plus tard…
C'était pas qu'une question de nourriture : il voulait aussi son attention.
Ils ne s'étaient pas vus de la journée…
Bien sûr quand il était repu, le maître faisait sa vie…
Ils n'étaient pas siamois quand même !
Ils vivaient ensemble, étaient ensemble, mais très indépendants l'un et l'autre.
Même s'ils s'installaient après, pour regarder la télé tous les deux.
Et il le surveillait du coin de l'œil.
¤
Il aimait bien que son maître soit là, même si, encore une fois, il était aussi indépendant que lui.
Il aimait ne pas l'avoir dans les pattes. Tout comme il n'aimait pas être dans celles de son maître.
Il était jaloux de son espace vital, comme son maître. Et repousser les barrières ne signifiait pas ne pas avoir ses propres limites.
Parfois il lui suffisait de juste de savoir qu'il était là, tout simplement.
Bon ça ne l'empêchait pas
de lui faire un gros câlin,
quand il l'ignorait depuis plus d'une heure.
Et le maître avait beau être autonome, ne pas trop lui courir après,
quand ça lui prenait, de lui sauter dessus… ça pouvait être poulpesque.
Rah
Comme aujourd'hui.
Comme maintenant, tiens.
¤
L'attaque calino-poulpesque était souvent sournoise et parfois le félin n'était pas d'humeur.
On va le plaindre !
Mais bon aujourd'hui, il était d'humeur !
Surtout quand il avait eu une discussion musclée avec son ami Wu Fei, comme ce fut le cas quelques jours auparavant.
- Viens nous rejoindre chez les Preventers, on a besoin de toi.
- Non, pas maintenant, voire jamais.
- Mais… ton « coloc » l'a fait, lui.
- Il fait ce qu'il veut.
- Tu es sûr ?
- Oui. Et c'est non : j'ai des sous et aucune envie de travailler.
- Mais tu vis sur son dos !
- Non. Il n'est pas obligé de travailler mais il y va. C'est son choix.
- Tu es un homme au foyer ?
- Parfaitement.
Mais bon, il ne pouvait pas savoir…
Le maître pouvait mal choisir son moment :
un chat aussi pouvait avoir passé une mauvaise journée,
tout comme lui pouvait être grognon.
D'accord, souvent grognon.
C'était ça vivre ensemble.
Mais après les disputes venaient les réconciliations autour d'un petit restau en amoureux.
Le chat sortait son maître.
Et il payait l'addition, s'il vous plaît.
Son maître lui ressemblait vraiment.
Chat le faisait rire dans sa moustache… quand ça ne l'agaçait pas un peu.
Le coucher était le moment qu'il aimait le plus.
Le moment où il pouvait l'embêter encore un petit peu.
Le moment où il voulait vraiment un câlin…
Lui faire l'amour… quand il était d'humeur… et quand son maître ne l'était pas…
Il adorait le faire changer d'avis.
Dans tous les cas, c'était le soir – et quand son maître était au téléphone -, qu'il voulait le plus de câlins.
Il pouvait frotter son museau contre son visage quand il dormait.
ou s'introduire dans l'espace laissé par les couvertures
pour se frotter contre une de ses jambes
Même si elles étaient dans le bas de pyjama.
Bah quoi ? Il ne le porterait pas longtemps, de toutes façons.
Et les chats n'étaient parés que de leur peau…
Ou de bas de jogging/chaussettes en journée, comme aujourd'hui.
Mais pour entrer dans le lit, il était nu.
¤
Il pouvait frotter son museau contre son visage quand il dormait,
ou s'introduire dans l'espace laissé par les couvertures
pour se frotter contre une de ses jambes…
ou contre son flan.
On était mieux bien au chaud.
Il aimait bien être tout contre lui il pouvait le protéger, là
Oui, s'il se passait quelque chose, il serait le premier à la réveiller.
Même s'il savait se défendre.
Et comme la nuit le maître ne se levait pas – sauf quand lui le levait pour des raisons techniques ? -
et qu'il ne se passait rien, hormis ses ronflements à lui
et qu'il adorait dormir,
il était dans le bonheur absolu.
¤
Son maître était là.
Il avait mangé.
Et bien mangé… de toutes les manières possibles…
Il dormait et on ne le lui reprochait pas.
Le seul souci était que son maître préférait dormir seul
Plus de place ? Plus d'espace ?
Préférait-il vraiment ?
et qu'il n'avait pas trop apprécié les croquettes dans le lit.
Il avait été particulièrement imprudent aujourd'hui : il savait qu'il n'aimait pas s'endormir avec des croquettes dans le dos, il aurait dû mieux ranger.
Mais il s'était endormi après le départ de la jeune fille…
Mais bon, il lui ferait oublier… et le maître était trop fatigué– et lui aussi – pour lui refuser sa couche.
¤
Bien sûr, quand le maître était au pays des rêves, c'était plus facile de le récupérer, son lit.
Leur lit.
Le maître, malgré leur relation, faisait chambre à part, pour se donner une impression de contrôle, pour que ça n'aille pas trop vite.
Pour se faire la cour.
Et c'était mignon mais bon, au bout de cinq mois de vie commune, le chat en avait un peu marre d'avoir sa propre chambre.
Ils avaient passé l'âge !
D'abord le cœur.
Ensuite le corps.
Après la chambre.
Méthodique.
Rester dans la chambre du maître serait la dernière étape avant le changement de nom sur le bail ou un déménagement à deux…
Ce serait plus officiel.
Attaquer sa proie à un moment de faiblesse était la règle friponne des guerriers chats.
¤
Tu ne comptes pas sur moi
Pour dormir sur le sofa
Je te montrerai de quoi
Est capable un gros chat
¤
Endormi, il y avait moins de chance pour qu'il le repousse,
oui, définitivement trop fatigué de sa journée.
Il avait beau murmurer son nom dans son sommeil, d'un ton particulièrement lassé,
le chat tenait bon et l'ignorait, se frottant encore plus gentiment à lui,
lentement
sensuellement
lascivement
se faisait peluche tout en tendresse
tendrement…
et le maître, et ben…
un baiser dans le cou
Il sentait bon…
un frisson…
ben il ne résistait pas.
¤
A ce jeu là je suis le roi
Il ne résistait pas.
Jamais en fait.
Même avec la gamelle dans le lit quand il l'oubliait !
Même après une mauvaise journée !
Qui pourrait ?
Et la souris ce sera toi
Il lui faisait perdre la tête… et tous les soirs il lui faisait la court pour rester dans son lit…
C'était un jeu entre eux…
Le maître adorait entretenir la flamme,
se faire désirer…
tester
Et le test prendrait bientôt fin, parce que son chat faisait indéniablement parti de sa vie.
Il n'allait pas partir du jour au lendemain comme il y avait si longtemps.
C'était la raison pour laquelle, entre autres, le chat ne reprenait pas un travail tout de suite.
Le chat voulait apprivoiser son maître.
L'amour se donnait instinctivement.
La confiance s'apprenait.
Patience, patience, petit chat… la partie était presque gagnée…
Et la souris ce sera toi
Le maître lui avait vraiment manqué toute la journée, mine de rien.
Et il voulait son lit pour le confort aussi, c'est sûr – la chambre d'amis avait un lit une place, oui les chats aimaient l'espace -, mais également parce qu'il y dormait et que son odeur était là.
Ce n'était pas pour rien qu'il aimait y dormir… et plus…dans ce grand lit.
Il aimait prendre son maître dans ses bras et c'était précisément ce qu'il faisait, là, à le câliner, lui caresser les cheveux…
Je suis déjà dans ton cœur…
Laisse-moi rester dans ton lit.
Laisse-moi entrer dans ta vie et y rester…
Pour la vie.
¤
Le maître avait beau murmurer son nom dans son sommeil, d'un ton particulièrement lassé…
- Heerooooooo quand même…
- Miaou ?
Il ne résistait jamais…
- ¤ éclat de rire ¤ Bonne nuit, chaton…
- ¤ un nez contre un cou, enfoui dans de longs cheveux bruns… ¤ Oyasumi, koi…
Et la souris ce sera…
¤
C'est facile la vie de chat… chat se voit qu'il m'aime, sinon il aurait lutté un peu peluche…
¤
¤
OWARI
Précision au cas où : Duo EST le maître XD
¤ se marre ¤
J'espère que ça vous aura plu !
¤ La fille qui se change les idées avec une fic XD ¤
A peluche' !
Mithy ¤ XD devenir cheyeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeenne, combattre quand même... devenir cheyenne, regagner les plaaaaaaaaaaaaaaaaines ¤
