Quand Godric rencontra Salazar…
(Pov Salazar) Avant, le monde entier tremblait devant moi… …J'étais promis au plus noble avenir de tyran-dictateur… Mais ce type est venu et maintenant, je suis condamné à expier ma rencontre fortuite avec le plus grand crétin de tous les temps ! Je me vengerais ! KssKssKss !
Disclaimer : Ce ne sont pas mes personnages mais ceux de Miss J.K Rowling. Evidemment
Remarque importante : Les pensées intimes (donc non prononcées…) de Salazar Serpentard sont en italiques
Réponses aux reviews :
Atalanta de Tebas : J'aime beaucoup l'idée du chevalier preux et faible d'esprit ! Quelle belle définition!Est-ce que Salazar se serait attaché à Godric ?…Il ne faut peut-être pas précipité, mais…Ils ont beaucoup de choses à se dire…( mais je suis pas sure qu'ils y arrivent !)
Bunny Anoushka Kalika : Merci Merci ! Voici la suite, le reste est en préparation ! Tu devrais faire très attention au tapis….Très traître un tapis… ( L'auteur cogite une histoire avec un tapis pour dans 32 épisodes…Héhéhé…)
Chimgrid : Ah Salazar explique lui-même sa gentillesse comme le remboursement d'une dette dans le précédent chapitre... Mais je n'oblige personne à le croire! Pourquoi est-il aussi méchant dans le mot de la fin?...Hum...Surement voulait-il prouver qu'il ne s'était pas ramolli! Futur maître du monde Power! A moins qu'il ne fut influencé par des gens de mon entourage...(voir le mot dela fin de ce chapitre!)
Cette histoire de maître me poursuit encore ! C'est presque de la persécution à ce niveau ! Mais j'ai décidé de m'en dédier totalement. Niet. Rien. Nenni. Puisque ce Gryffondor veut croire que j'ai eu un maître, et bien qu'il le croit. Je ne vais plus m'énerver contre cette bouillabaisse neuronale. Je serre les dents et fais fi de cette embrouille avant de risquer la mort par épuisement…Parlons plutôt de ce qui a pu arriver à mes marécages…
« Que s'est-il passé hier soir ? Qu'est-il donc arrivé à mes marais ? »
Salazar tendait le doigt vers les horreurs des cendres calcinées du décor. D'un ample mouvement du bras il insista sur l'étendue des dégâts. Il fut tenter de chercher la réponse dans ses propres souvenirs mais son nez le chatouilla en guise d'avertissement. Un flot de sang se déclencherait s'il tentait de se souvenir. L'amnésie était féroce…
A ces quelques mots, le visage de Godric pâlit dangereusement et se décomposa. Son sourire mourut brusquement. Ses yeux se mirent à trahir des sentiments peu amicaux. En fait, le chevalier le regarda exactement comme s'il était soudainement devenu un dangereux dément.
Hum…Evidemment. Il doit me prendre pour un fou d'avoir pu oublier une catastrophe de cette ampleur…Vite, un mensonge…
Le sorcier blond reculait imperceptiblement contre l'arbre et cherchait à tâtons sa lame déchiquetée. Son regard le fixait, brillant de cette lueur malsaine qui empêche de détourner les yeux lors d'un affreux spectacle.
« Je ne suis pas fou. J'ai du me cogner la tête, je ne me souviens de rien. » mentit un Salazar crispé.
En vérité, mon crâne refuse de se souvenir et me gratifie d'un magistral saignement de nez si j'essaie mais bon…Je préférerais cette explication-là…
Etonnamment, Godric eut l'air soulagé à ses paroles. Il se figea et un drôle d'air de stupéfaction passa sur son visage. Il n'aurait pas eu une mine différente après avoir assister à un miracle. Il cherchait la confirmation de la véracité de cette dernière phrase dans la pupille de Salazar. Celui-ci fit un hochement de tête nerveux en guise d'approbation.
Le chevalier soupira alors d'aise et se cala plus confortablement contre l'arbre. Dans un faible sourire, il souffla :
« Il vaut mieux pas que tu saches, dans ce cas. »
Salazar fut assez surpris de cette réaction. Naturellement, il insista doucement
« Je veux savoir. »
L'air soulagé de Godric se transforma immédiatement en une volonté farouche. Il articula lentement :
- Pas question. »
Le jeune mage était assez étonné par la détermination mise dans ces derniers mots. Il réitéra alors sa demande, avec conviction cette fois.
« Je veux savoir. »
Le chevalier détourna les yeux. Un éclair sombre avait traversé son regard. Un instant, tout comme un flot de nuages dérivant sur le soleil, la lumière de ses iris s'estompa et laissa un monde entièrement gris. Mais, semblable aux cieux que le vent souffle et tord, les nuées disparurent bien vite. La peine n'était déjà plus tangible et son existence si furtive paraissait à présent imaginaire. Le sorcier blond murmura :
« Tu sais, c'était affreux…. »
Mmmm… Il ne ment pas… Il a vraiment l'air choqué…Mais pas question de renoncer à la vérité pour mes marais…
« Dis-moi quand même. »
Godric refusa d'un signe de tête.
« Je te prie de le faire. C'est important. »
Le mage aux cheveux noirs essuya un nouveau refus malgré sa politesse. L'irritation l'envahit. Il n'était pas habitué à être repoussé, et encore moins quand il demandait aimablement. D'un ton ferme mais encore calme, il intima :
« Dis-le-moi. »
Le blond serrait les lèvres et fixait désespérément une autre direction que la sienne. Lui qui auparavant paraissait ne pas pouvoir se taire plus d'une minute, restait muré dans un silence obstiné. Salazar grinça des dents, bien décidé à ne pas abandonner.
« Raconte-le. »
Godric fronça les sourcils et ne dit rien. Le jeune homme serra les poings essayant de garder son sang-froid. La violence ne serait pas un moyen efficace dans cette situation-ci. Non, pour arriver à ses fins, il allait jouer la corde sensible, apitoyer le tas de muscle pour mieux lui soutirer des informations. Salazar joua un air de pathos et prit alors un ton à la fois mielleux et faible.
« C'était mes marais… J'y ai vécu tant d'années…Maintenant je n'ai plus rien…Ni même le souvenir de la raison pour laquelle ils ont disparu...J'ai vraiment besoin que tu me dises ce qu'il s'est passé. »
Les beaux accents pathétiques ne firent pas réagir ni même bouger le chevalier. Il ne lui accorda pas un seul regard et resta immobile, sans bruit. Salazar enragea violemment de ce silence obstiné. Un étalage de bons sentiments n'avait pas suffi. Son échec lui pesait. Il sentit une veine battre furieusement dans sa tempe. Je n'ai pas bravé un saignement nasal aigu pour qu'un pleutre traumatisé me taise la vérité!
Il ordonna avec hargne :
« Parle ! »
Un croisement de bras et une moue à la limite de la bouderie fut sa seule réponse. Le jeune enchanteur fut stupéfait un instant par cette réaction puérile. Le sorcier blond ressemblait trait pour trait à un enfant qui refuse d'avouer la bêtise qu'il a commise à son père. La colère de Salazar décupla devant ce manège ridicule et insolite. Il se mit à crier.
« Mais par Merlin, tu vas me le dire oui !
- Non. »
Le mage aux cheveux noirs explosa de colère à ce simple mot. Dans un cri de rage, il empoigna avec rudesse Godric par le col pour le forcer à le regarder dans les yeux. Il lui hurla au visage :
« REGARDE AUTOUR DE TOI CRETIN ! IL N'Y A PLUS UN SEUL ARBRE DEBOUT ! UN INCENDIE A RAVAGE LA MOITIE DES MARAIS ! MA GROTTE S'EST EVAPOREE ! J'AI TOUT PERDU ! QUI A FAIT CA? DIS-LE-MOI !»
Le grand sorcier tournait ses yeux vers lui où se lisait un mélange étrange de peur, de compassion et de détermination à se taire. Il ne chercha pas à se défaire de l'emprise des mains sur sa tunique. Ses lèvres murmurèrent seulement un inaudible:
« Je suis désolé… »
Salazar n'apprécia pas du tout cette compassion, mais fut refroidi dans son ardeur. S'il ne pouvait lui faire avouer, ni même recourir à ses souvenirs, il devinerait ce qu'il s'était passé. Il ne lâcha toujours pas le chevalier, scrutant ses yeux pour y lire la moindre confirmation de ses théories.
« Qu'est-ce qui a causé tout cela ?... Voyons…Une éruption volcanique ? »
Cela n'explique pas les arbres arrachés et retournés, et il y aurait des traces delave…
« Une armée de trolls déchaînés! Des géants en vacances !»
Bien pour les arbres…Possible pour l'incendie…Et à la limite ils auraient tout à fait pu raser ma grotte…Lui se serait battu d'où son état lamentable…Presque bon…Mais comment expliquer que les nouvelles collines? Et le fait que les lacs ne sont plus à leurs places habituelles ?
« Une pluie de météorites cosmiques ! »
Je le tiens ! KssKss… Les grosses roches inclinées bizarrement sont les restes de ces astéroïdes spatiaux! Les glissements de terrain paraissent alors naturels et les arbres arrachés aussi ! Ma caverne explosée ! L'incendie, allez pourquoi pas ! Les cadavres noirâtres d'animaux fixés en une sèche agonie ? Je vous en fait cadeau ! Et si Godric à l'air d'avoir combattu, c'est parce qu'il est suffisamment idiot pour défier des météores ! Aaaarrrrrrgh ! Ce n'était pas une pluie de météorites !
Le mage noir enrageait tout seul, et l'attitude condescendant du chevalier n'aidait en rien. Toutes les hypothèses se délabraient instantanément devant la nature catastrophique de ses marécages. Seule une combinaison particulièrement féroce pouvait en être la source, mais rien ne pourrait jamais expliquer la survie d'un arbre unique, celui-là même où était conservé son trésor, celui-là même où il s'était réveillé.
Salazar vira à l'hystérie devant la difficulté du problème
« UN TROUPEAU DE CHIMERES ! DES DRAGONS ! »
Godric, très gêné, démentit.
« DES CHIMERES, DES DRAGONS DANSANT AVEC DES TROLLS ET DES GEANTS SOUS LE FEU DU CIEL! RHAAAA ! »
Le cri de fureur s'éteignit en un gémissement de douleur. Le mage noir plaqua sa main sur son nez, retenant le sang entre ses doigts. Il se détourna rapidement et, à tâtons, alla chercher sa cape, posée de l'autre côté de l'arbre. Elle était déjà pleine de l'hémoglobine de ses autres crises mais il la plaqua tout de même en guise de mouchoir. Le mal de tête fulgurant qui accompagnait l'hémorragie avait pris une tournure catastrophique. Une barre de métal lui traversait le crâne.
Je ne comprends vraiment pas ce qui m'arrive…Et je ne saurais jamais ce qui s'est passé…
Salazar s'assit à genoux sur le sol. La tête enfouie dans la sale capeline, se vidant de son sang, sa colère lui paraissait absurde et lointaine. Il s'était accroché à ce désir intense de connaître les causes de la catastrophe pour ne pas avoir à penser aux conséquences.
Ces marécages, qui avaient été son cher refuge, n'étaient plus. Son commerce de potions en qui il avait mis tant d'espoir de grandeur, ne pourrait plus être remonté. Ses serpents qui avaient été ses seuls confidents pendant le dur exil, étaient morts. Ses origines une fois de plus pulvérisés, ses souvenirs n'existeraient qu'en lui. Il ne venait plus de nulle part. Il n'avait plus nulle part où aller. Il n'était rien. Rien.
Le jeune hommeaccrocha l'anneau de sa famille à travers son habit. Ce n'est pas vrai. Je ne suis pas rien. Mon sang est pur et noble. Par cela, je vaux mieux que tant d'autres gens. Vous ne m'aurez pas. Je ne m'arrêterais pas.
Salazar entendit Godric s'approcher. Il releva la tête et lança un regard de haine meurtrière au chevalier. Ce dernier approchait lentement, un sourire triste aux lèvres. Il marchait un peu courbé et grimaça en tentant de se redresser. Il arriva prés de lui et s'assit à ses côtés de manière un peu gauche.
Salazar l'interrogea du regard sur cette défaillance physique qui était invisible au premier abord. Godric répondit en reprenant un petit sourire.
« Elle est bien ta potion, mais elle doit pas réparer les côtes cassées…
- Non…Elle répare seulement la peau…Pas les os…Ni les foulures… »
Le sorcier blond haussa les épaules en regardant son poignet enflé et caressa machinalement le dos de sa main pour s'assurer de l'état de son nouvel épiderme.
Le mage noir tentait d'essuyer un peu sa figure qui devait être ensangtlantée. Il frottait sans conviction, persuadé qu'il en remettait plus qu'il n'en enlevait avec le tissu imbibé.
Godric sortit difficilement un vieux mouchoir déchiré coincé dans sa ceinture et le lui tendit. Salazar y jeta un coup d'oeil, puis lui arracha sans ménagement des mains comme si c'était son dû.
Le chevalier ne s'en offusqua pas, et, tout en le regardant nettoyer sa peau, lui dit lentement :
« Tu sais… Je suis vraiment désolé que tu ais tout perdu… mais… tu n'allais pas rester toute ta vie dans les marais, non ?… »
Le regard de Salazar obliqua. Un point sensible de son cœur venait d'être dévoilé. La vérité en était difficile. J'ai nourri des hautes ambitions… sans jamais admettre que j'allais devoir y sacrifier la douceur de vivre de mes marécages…
« Et puis, ça devenait dangereux…vu qu'un héros autre que moi est déjà venu…euh… chercher la prime…. » Ajouta maladroitement Godric.
Salazar plissa les yeux et retint un soupir d'agacement. Je sais, il n'y a pas une heure que j'ai promis de laisser tomber cette histoire mais là, ça me submerge. Je me dois de rompre ce cercle maudit.
Le jeune homme prit tout le soin du monde pour articuler correctement :
« Ecoute-moi attentivement. Tu te méprends depuis le tout début sur cette histoire de « maître ». Tu t'es grossièrement trompé de cible. »
Salazar leva haut les sourcils pour lui faire comprendre l'histoire. Godric pointa en l'air son doigt pour poser une question et commença à ouvrir la bouche mais sa tentative fut vaine.
« Et non, il n'y a pas, il n'existe pas d'autre « héros ». »
Une fois n'est pas coutume, c'est l'auteur elle-même qui se charge du mot de la fin dans une brillante auto-interview (quel don d'ubiquité !):
« -Bonjour ô grand écrivain !
-Salut toi…Grrr (imitation d'un fauve sensuel) Tu sais que t'es sexy aujourd'hui….
- Oh arrête ! Pas devant tout le monde ! Bon reprenons… Donnez-nous votre impression sur ce chapitre…
- Une fois n'est pas coutume, j'en suis assez contente. Salazar passe par une gamme d'émotions diverses, et le côté boudeur de Godric est amusant je trouve.
- C'est vrai, c'était hilarant ! Ahahaha !
- Tu sais, c'est pas très classe de rire à ses propres blagues…
- Hum…Mais au fait, pourquoi cette auto-interview ?
- J'avais vraiment envie de m'adresser le plus directement possible du lecteur… Je veux vraiment avoir de belles reviews cette fois-ci…Vas-y lecteur, appuie sur go !
- C'est un peu agressif et assez présomptueux comme demande, non ?
- Oui…Mais mon copain, il a dit que c'était pas très important cette fic…Snif… Moins important que de le laisser jouer à son jeu sur l'ordi…Snif…Alors, c'est pour ça que j'en voudrais bien…
- Oh ! Pauvre petit loup ! T'inquiète pas, on va lui faire ensemble la gueule pour se venger ! Niark Niark !
- Niark Niark Niark ! »
