Quand Godric rencontra Salazar…
(Pov Salazar) Avant, le monde entier tremblait devant moi… …J'étais promis au plus noble avenir de tyran-dictateur… Mais ce type est venu et maintenant, je suis condamné à expier ma rencontre fortuite avec le plus grand crétin de tous les temps ! Je me vengerais ! KssKssKss !
Disclaimer : Ce ne sont pas mes personnages mais ceux de Miss J.K Rowling. Evidemment
Remarque importante : Les pensées intimes (donc non prononcées…) de Salazar Serpentard sont en italiques
Réponses aux reviews :
Atalanta de Tebas : Comme tu m'as dit que l'histoire de héros n'était pas très claire, j'ai essayé de faire en sorte que ce soit plus compréhensible dans ce chapitre…J'espère que j'ai réussi…Toujours pas l'explication pour les marais dans ce chapitre d'ailleurs ! Bientôt, bientôt ! Sinon, merci pour ton soutien… Examen à réviser ou fiction à écrire, il ne faut pas se demander lequel nous attire plus…
Bunny : Oh la la ! Mes personnages me contaminent sur moi ! Je deviens comme Sally, je ne me rends même pas compte à quel point je suis sadique ! Sans rire, j'ai un don pour les fins en suspens…et puis je me dis que vous aurez envie de savoir et que vous me lirez du coup…Je dis ça mais je déteste les fics comme ça…Hum, on va pas faire une analyse freudienne de mon moi, ça va faire peur sinon ! Les chapitres sont tous de la même longueur (c'est-à-dire trop courts lol !) Ca m'oblige à développer mes idées et à trouver des gags par exemple…Si je faisais plus long, il y aurait évidemment plus d'information par chapitre, mais ce serait peut-être moins drôle ! Sinon, passons à la vraie question de ta review : est-ce qu'une conscience, ça se mange ? Mmmmm…Oui, avec beaucoup de sel !
Aresse : Coucou ! Je suis très contente de t'avoir fait rire ! C'est vrai, c'est assez original…Mais maintenant, je peux plus imaginer que Godric et Salazar aient pu être différents de cela ! Hihihi.. Tu es la seule à avoir demander ça jusqu'à présent…mais je veux bien répondre…Oui, j'envisage, malheureusement à long terme, de faire venir Rowena et Helga dans la fic… Si tu es fan d'elles, prend, hélas, ton mal en patience !
A2PO : Fais attention si tu lis trop volubilement…j'ai tendance à laisser des petits indices, de temps en temps…Genre Gwendoline… Bon je m'appelle pas J.K Rowling non plus mais bon ! Une magie puissante mais qu'on oublie après l'avoir utilisée? Je suppose que tu parles de la destruction des marais…Aha…Intéressant…Mais je ne dirais rien…C'est pas pour ce chapitre…
Godric resta interdit. Les paroles prononcées semblaient difficiles à assimiler, à en juger par son air perplexe.
« Hein ?
- Tu as cru que quelqu'un d'autre, que tu qualifies de héros, est venu tuer mon soi-disant maître. Il n'existe pas. C'est faux. Le seul mage de la région est devant toi. Tu vois, tu n'es pas arrivé trop tard pour la prime... »
Salazar avait pris le soin de bien articuler chaque syllabe pour se faire comprendre de son interlocuteur. Les aveux étaient francs, directs. Il ne cherchait pas le pardon, il n'avait nulle honte de ses actions. Le jeune homme ne voulait plus mentir. Sa vie passée devait, comme ses marais, être mis à ras. Pour mieux repartir.
Que va-t-il se passer maintenant que j'ai mis en lumière la vérité ?
Le chevalier s'était figé. Puis, dans une large inspiration, il se plongea à corps perdu dans une profonde concentration. Tout son visage se plissa en une mine contrite. Les sourcils pincés par l'effort, il caressait son menton nerveusement. Godric ne ménageait visiblement pas son effort pour tenter de comprendre. De temps à autre, il émettait une approbation sonore marquant le cheminement de sa réflexion. Les bruits surgissaient soudainement, onomatopées jaillissantes, exclamation d'éclair de pensées, ponctuant de manière insolite l'attente d'une réponse.
« J'peux pas y croire…Enfin…Diantre…Non plutôt…Hé…Ainsi donc…ou alors… Pff… »
Si chaque son émis était un obstacle à franchir vers la lumière de la compréhension, nul doute que la route était sombre et périlleuse dans les méandres de cet esprit.
Le mage noir, un peu dépité, attendait patiemment le fruit de cet épuisant travail intellectuel. Il ne saisissait pas vraiment la nature compliquée de cette vérité ou le problème que ses paroles venaient de soulever, mais il était déjà heureux de ne pas avoir à subir un assaut immédiat de représailles.
Il se contentait d'acquiescer poliment aux multiples borborygmes, palabres sans logique ne lui étant nullement destiné. Mais une aide ou le moindre soutien dans cette quête spirituelle si ardue ne pouvait être refusée. La réflexion de Godric poursuivait son long cours..
« Ooooh…Mais alors…Non…A moins que…Minute…Mazette…Rhagie…Et si…ou bien…et en fait…. Par Merlin….. »
Salazar dodelina de la tête pendant les longues minutes de la lutte épique et neuronale. Ayant terminé de se nettoyer le visage du sang de sa dernière hémorragie nasale, il observait à loisir le sorcier blond.
Un mollusque en méditation serait aussi lent dans cette réflexion que toi… A l'avenir, penses à solliciter ta masse spongieuse plus souvent ! Au moins je ne m'ennuie pas…
Godric offrait certes un surprenant spectacle. Tout à la façon des diverses interjections qui jaillissaient parfois d'entre ses lèvres, ses expressions faciales aussi changeaient soudainement, illustrant des sentiments violents de joie, de colère et de dépit. Pendant les silences, il reprenait le masque sévère de la réflexion. Ses mains s'élevaient parfois en une envolée lyrique puis revenaient, déçues, se poser et frotter à nouveau le menton chatouilleux. La scène attint son apogée poétique quand le poing du chevalier frappa violemment son autre paume, le triomphe brillant dans ses pupilles ; Salazar faillit criait un « Eurêka ! » de victoire et de soulagement mais la joie était si fausse. Le manège parlant repris son immuable cours
« Non non…Pas possible…Sinon…Tututut…Merlin nous en garde…Oui…C'est ça…Sang bleu !…Incroyable… »
Lorsque Godric se tût, vainqueur de ses derniers doutes, il afficha un visage sérieux et concentré. La conversation devait être poursuivie, même si Salazar en avait presque oublié le sujet.
L'air grave du chevalier le força à l'attention.
J'ai pensé qu'il ne m'attaquerait plus…Tout d'abord il semble épuisé… Et puis, bien que ce ne soit que le strict remboursement d'une dette, le souvenir bénéfique de ma potion joue en ma faveur…Oserait-il attaqué celui qui l'a guéri ?…Pourtant il n'a point l'air en bonne disposition à mon égard maintenant… J'ai peut-être sous-estimé son pathétique esprit de chevalerie, la justice avant tout et bla et bla…A moins que la prime pour ma capture joue en ma défaveur !…Encore une fois, j'ai par trop parlé…Je ne me laisserai pas faire s'il tente quoi que ce soit…
Les yeux du chevalier Gryffondor brillèrent d'autorité. Il prit son ton solennel, celui des sujets importants et délicats:
« Tu dis que je ne suis pas arrivé trop tard pour la prime, n'est-ce pas ?… Et pourtant, nulle trace de ton maître ou de celui qui l'a eu ! Qu'as-tu fait du chevalier qui est venu avant moi ? »
Godric pointa un index accusateur vers Salazar. La rage qui l'animait le fit rugir :
« Tu l'as tué ! Tu as abattu le chevalier qui a tué ton maître ! Assassin ! »
Salazar fut abasourdi par la sentence prononcée. Les mots tournaient dans sa tête se cognant aux parois de son crâne, refusant toute assimilation. Malgré l'urgence d'un démenti, aucune réponse cohérente à une telle ineptie ne daignait sortir. Avec grande difficulté, il tenta de le remettre sur la voie de la raison.
« Mais…Mais il n'y a jamais eu de chevalier ! Jamais ! Tu es le seul ! Et pas de maître non plus ! Aucun autre…fantôme de ton imagination! Dans cette histoire, il n'y a que toi et moi ! »
Le jeune homme finit sa phrase avec difficulté, tout son courage s'était évanoui dans un effondrement de lassitude et d'exaspération. Godric, qui avait écouté avec attention, perdit sa colère. Il laissa tomber son doigt détracteur, et doucement, repartit vers son chemin de croix intellectuel. Il se mordilla le bout des ongles comme pour encourager ses hémisphères cérébraux. Des dizaines de soupirs apostrophaient ses réflexions.
Le mage aux cheveux noirs était en état de choc, incapable de reproduire ou de comprendre le schéma intellectuel qui avait pu amener l'autre à ce résultat. L'aboutissement de ces pensées alambiquées défiait la logique universelle. Est-ce qu'il m'avait seulement écouté ? Il regarda le chevalier empêtré dans une nouvelle puissante cogitation.
Va-t-il comprendre que je n'ai pas de maître ? Que je suis le mage noir ? Je crois que j'ai été clair !
Pendant les élucubrations mentales de Godric, Salazar décida de tromper l'attente en rassemblant toutes les pommes restantes. Il déambulait sur le petit périmètre de terre sèche autour du chêne survivant, entassant les fruits dans ses deux bras. Puis, une fois chargé à son maximum, il revenait les poser devant le chevalier. Il avait déjà amassé une belle quantité quand le sorcier blond s'écria :
« J'ai compris ! »
Il s'était mis debout en un bel élan, le sourire aux lèvres, satisfait de l'aboutissement de ses conclusions. Il avança vers lui à grands pas. Le jeune homme, peu convaincu, arrêta sa récolte et l'attendit. Il ne cacha pas sa moue clairement soupçonneuse..
Que va-t-il encore me sortir comme théorie retors…
« Je suis désolé de m'être trompé sur cette histoire de chevalier… Tu vois, à cause de la prime, j'ai cru qu'il y en avait un autre que moi, qui était venu, et qui avait tué ton maître…J'ai vraiment tout inventé… Et j'ai pas même pensé qu'il y a souvent des bandits qui s'interposent avec la justice… Des êtres répugnants, oui…C'est ça, non ? C'est un brigand qui a tué ton maître ? »
Salazar faillit se décrocher la mâchoire devant ce non-sens. Il leva les yeux au ciel pour trouver une réponse à ce charabia extraordinaire. C'est impossible… Je me demande comment il fait… Maintenant il croit que mon « maître », celui dont j'ai pourtant bien certifié qu'il n'existait pas, a été tué par un malfaiteur, nouveau venu de son monde imaginaire… Son interlocuteur poursuivit sans lui:
« Alors tu sais, finalement, il faut pas trop t'en vouloir…Avoir éliminé le brigand qui a tué ton maître… Tu étais sous le coup de la colère…»
Au moins, il a compris que je n'ai pas descendu de chevalier irréel…Non, non juste un bandit inventé…Vraiment, c'est un embouché total des synapses… Mes respects, quel talent dans l'incompréhension …
Le chevalier blond posa une main amicale sur l'épaule de son interlocuteur et ajouta :
« Tu aurais du me le dire plus tôt… Je t'ai accusé à tort…Enfin je vois bien que tout cela t'a beaucoup peiné, la mort de ton maître, tout ça… Tu avais l'air si bouleversé depuis le début…»
Godric avait l'air parfaitement compatissant. Il souriait tristement et donnait de petites pressions sur la clavicule en guise de sympathie. Le jeune homme flottavers un monde parallèle et inconnu où il avait été « bouleversé depuis le début ». S'il n'avait été totalement anéanti par le malentendu monstrueux, il aurait sûrement protesté à cette vision sensible de sa personne. Il se contenta de pousser des soupirs désespérés, plaintes lascives d'un homme mis à terre… A l'opposé, le chevalier Gryffondor semblait comblé par cette version des faits, en parfaite adéquation avec sa chevaleresque.
Sans rien se dire de plus, les deux hommes se tournèrent le dos. Ils partirent à la recherche de nouvelles pommes, pour la collection, et ce chacun de leur côté. Tout en arrachant les fruits directement sur le tronc brisé du pommier, Salazar éplucha ses restes d'orgueil. D'accord, j'ai perdu. Le mensonge a gagné. Fin du combat. De toute façon, passer de « maître des marais sans marais » à « ancien apprenti qui a vengé la mort de son maître tué par un bandit », ce n'est pas si scandaleux. Mais ce n'est tout de même pas de cette étrange façon que j'envisageais de poser les bases de ma nouvelle vie. Evidemment...
La récolte finie, ils revinrent s'asseoir face à face. La pyramide de pomme se trouva ornée du saucisson que Salazar délogea de sa ceinture. La composition du repas était pour la moins inhabituelle mais, après tous les évènements de ces derniers jours, rien ne pouvait paraître choquant. Ils attaquèrent le monticule de fruit, l'appétit bien aiguisé. Le début du repas se passa dans un silence respectueux.
Puis, Godric, qui alternait avec délice un morceau de charcuterie et une bouchée de pomme, affirma alors en pleine mastication :
« Quand même, j'aurais du deviner que c'était louche, le coup du chevalier… J'aurais du voir qu'il n'y en avait jamais eu… Je me disais aussi que c'était bizarre qu'il n'y ait pas de sceau magique marqué dans la grotte…. »
Le mage prit le temps d'avaler correctement, puis consentit à reprendre la communication.
« Qu'est donc un sceau magique ?
- Tu sais pas ? »
Le sorcier blond paraissait très surpris. Il prit une moue dubitative et poursuivit :
« T'as pas beaucoup de culture magique alors ! C'est quand même la base de la chevalerie ! »
La pomme dont venait de se saisir Salazar explosa dans sa main. Le fruit dans sa paume avait servi d'exutoire à la critique. Des morceaux verts constellaient tout ce qui se trouvait proche de l'explosion. La colère irradia graduellement le visage du jeune homme. Son corps, lui, se figea en une attente reptilienne. Les limites sont dépassés, Gryffondor…Je ne me laisserais pas insulter par un crétin de ton envergure…Comme un serpent enroulé autour de ses anneaux, le mage était prêt à bondir sur sa proie au moindre signal.
Le chevalier, qui avait été encore copieusement aspergé par les éclats de pommes, réalisa très vite qu'il avait du manquer de tact ou de finesse. Revoir le mage en colère était la dernière chose qu'il voulait après la destruction des marais…Les mots salvateurs jaillirent tous seul de sa bouche :
« Je vais t'expliquer alors! Tu vas voir, c'est très intéressant ! »
La répartie, bien qu'un peu mécanique, fit son effet. Le jeune homme ne se départit pas de son regard sombre mais son corps se relâcha imperceptiblement. Il consentait à écouter.
Godric se sentit réellement soulagé. Il ne se rendit même pas compte de l'exploit qu'il venait de réaliser : c'était un superbe tour de force que d'avoir tout à la fois piétiné l'ego de Salazar sans subir sa colère et dans le même temps et d'avoir également piqué sa curiosité à l'extrême...
L'auteur fait son mea culpa à genoux :
« Chers lecteurs, je suis désolée de ne pas avoir tenu ma promesse de deux nouveaux chapitres par semaine cette fois-ci. Malheureusement un monstrueux dossier de huit pages à rendre, sur un livre fatiguant en plus, m'a tenu loin de mes fondateurs chéris…snif… »
Salazar s'écrit au loin :
« Ce n'est pas un blog ici ! On n'en a rien à cirer de ta vie !
- Hum, c'est vrai…et puis il faut que je trouve une fin originale, sinon je vais encore me faire tuer pour mes fins en suspens…Comment faire pour inciter les gens à laisser des reviews...J'ai une idée ! Je vais faire une interview !
- Que d'originalité…»
Dans un cadre très cosy, sous une lumière tamisé d'un plateau télé intimiste, L'auteur prend sa voix la plus chaude et dit à son invité :
« Bonjour, et bienvenue parmi nous…Nous sommes très flattés que vous ayez bien pu libérer un peu de temps pour nous…Nous savons que vous êtes un personnage très demandé..
- Et bien, je dois le reconnaître, je suis récemment devenu une sorte de référence dans mon domaine…
- Chaque fois que vous êtes cité dans cette fiction, on ne peut s'empêcher de ressentir une grande émotion… Ce sont des passages brefs mais qui m'ont marquée…Vous avez une présence si forte ! Comment cela se passe-t-il avec les autres personnages ?
- Je crois que je peux affirmer qu'ils m'aiment beaucoup ! Spécialement Godric Gryffondor d'ailleurs !
- Nous sommes arrivés à la fin de votre contrat, mais reste-t-il un espoir de vous revoir plus loin dans l'histoire ? Les fans risquent d'être très déçus sinon…
- Malheureusement mon rôle tel quel est irrémédiablement terminé…Mais je tiens à avertir mes fans…Il se peut que je revienne sous une autre forme…Grâce à la magie du maquillage !
- C'est fabuleux ! Et bien, avant de vous revoir sous la forme d'une saucisse ou d'un boudin, mes hommages, monsieur le saucisson ! »
