Quand Godric rencontra Salazar…

(Pov Salazar) Avant, le monde entier tremblait devant moi… …J'étais promis au plus noble avenir de tyran-dictateur… Mais ce type est venu et maintenant, je suis condamné à expier ma rencontre fortuite avec le plus grand crétin de tous les temps ! Je me vengerais ! KssKssKss !


Disclaimer : Ce ne sont pas mes personnages mais ceux de Miss J.K Rowling. Evidemment

Remarque importante : Les pensées intimes (donc non prononcées…) de Salazar Serpentard sont en italiques


Réponses aux reviews :

Atalanta de Tebas : Est-ce que quelque chose de bien va arriver ? Souhaitons-leur à ses deux là en tous cas ! Merci pour ta participation active à mes cinquante review ! J'espère atteindre les 100 si ma fic se poursuit comme je l'entends ! On peut toujours espérer !

La Folleuh : Tout d'abord, félicitation pour ta clairvoyance hors du commun, digne des hauts génies de ce bas monde : en effet, tu as lu ma fic, et comment ne pas voir là toute l'excellence de ton être? (Extrait de Comment complimenter les autres en se louant soi-même, Salazar Serpentard, 756 p., éd : A-mort-les-moldus) Oui ! Je le crie bien fort : Sally n'est pas un être parfait ! Du moins, pas encore ! Laisse-le arriver à maturité… Réécrire la fic du point de vue de Godric ? Euh… Si je me retrouve un jour avec douze grammes d'alcool dans le sang et devant un ordinateur allumé, ça peut être une expérience extrême à tenter !

Aresse : Les KssKss de Salazar te plaisent ? Le pire, c'est que j'ai sorti ça tout seul, sur le coup, et que maintenant je les considère comme indissociable du personnage ! Non, sans rire, un Sally qui fait plus KssKss, c'est pas convaincant hein ? Si j'envoyais une lettre à JK pour qu'elle dote son héritier Voldy de la même caractéristique charmante ! Hum Hum ! Au fait, merci pour tes encouragements !

Elphy : Es-tu obsédée par les marais ? Ca se soigne très bien tu sais… Un ami, qui tient à garder l'anonymat, m'a conseillé un psy pour les personnes ayant perdu un marais sans se souvenir comment…Je lui demanderais l'adresse si tu veux…

ARiel : Je vais vraiment me faire étouffer par mon ego un jour! Contente, contente ! Euh…pas que tu ais mal au ventre, mais de t'avoir fait rire !

Smitty de Funfadelik : Alors, as-tu lu la suite ? Si oui et que ça ne te plait pas vraiment, j'aimerais bien avoir tes remarques quand même, histoire de m'améliorer !


« … Je suis désolé… »

Godric Gryffondor réitéra douloureusement ses excuses. Non pas qu'il fut blessé dans son orgueil de chevalier de prononcer ses mots…

« Je n'aurais pas du t'attaquer… »

…Non, il avait mal dans son être. Dans son cœur.

« Je ne voulais pas… Je n'aurais pas du…»

La culpabilité le grignotait. Il avait encore agi inconsidérément.

« S'il te plait, excuse-moi.. »

Il s'était emporté. Il était allé trop loin. Comme toujours.

« En plus, tu m'avais soigné, c'est vrai… »

Quand il était en colère, il occultait toujours les détails les plus importants…

« J'ai dit n'importe quoi, je t'ai accusé à tord…tu es bien trop jeune pour avoir pu fabriquer le poison qui a… enfin.. Tu es bien trop jeune. »

Une autre victime de ses emportements… Tous ceux qui se rapprochaient trop de lui devaient en faire les frais…

« Je te demande pardon… »

Violence… Insultes…

« Quand je pense que je t'ai traité d'ordure…d'ordure ! »

Les autres devaient avoir raison. Il ne ferait jamais un bon chevalier. Au fond, il n'était qu'une brute.

« Oh Merlin ! »

Une brute qui ne sait que blesser.

« J'ai du vraiment te faire mal… Tu si frêle…

- OUI BON CA VA ! »

Il m'énerve ! C'est quoi ce type qui arrive à m'insulter en me faisant son mea culpa ! Il m'énerve, il m'énerve !

Le sorcier blond fut surpris de la réaction du jeune homme. Ce dernier s'était levé d'un bond et commençait à faire les cents pas, visiblement très irrité. Il ne voyait pas du tout pourquoi ses excuses pourraient le mettre en colère. Il devait encore lui en vouloir.

« Petit, je suis vraiment déso

- J AI COMPRIS ! TU NE VAS CONTINUER A GEINDRE TOUTE LA JOURNEE, NON ? »

Cette fois Godric fut totalement stupéfait. Personne n'haussait la voix contre lui. Jamais. Ils avaient peur d'une autre de ses réactions impromptues. Alors ils l'accablaient de cinglants, de mortifiants reproches et lui, ne pouvait que se confondre en excuses interminables. Mais ce jeune garçon, lui, lui criait dessus. Pour qu'il arrête de s'excuser, en plus. D'ailleurs il n'avait pas eu du tout peur de lui : Alors qu'il aurait pu se faire briser en deux comme une brindille, il avait gardé un visage froid, impénétrable, méprisant à souhait… Le chevalier se souvint qu'il y a peu, c'était même lui qui avait eu peur… Il regarda le sorcier exaspéré dans sa déambulation. « On ne sait vraiment jamais à quoi s'attendre avec ce garçon ! » Pensa-t-il.

Salazar ne se rendit pas compte de l'attention qu'il suscitait. Il fulminait littéralement, pestant milles morts entre ses dents. Trop jeune ? Frêle ? Petit ? Espèce de…Après avoir mentalement comparer le quotient intellectuel du blond à toutes les espèces de gastéropodes qu'il connaissait, le mage se calma un peu. Trop de problèmes se bousculaient dans sa tête et il était confus. Sans cesser de creuser un sillon sous ses pas, il se mit à réfléchir plus froidement. Tout d'abord, je suis vivant. Bien. Je suis lavé des soupçons qui me révèle comme le vrai mage noir. Bien, mais pas suffisant. Il croit que je ne suis qu'un apprenti mais cela me confère tout de même une morale douteuse. A gérer, donc.

Il passa une main fébrile dans ses cheveux noirs, tendu par l'enjeu capital de ses actions futures. Quant à la fameuse prime de cent pièces d'or…Mmm… Mon plan avance… J'ai réussi à le convaincre que les marais étaient maléfiques. Cela ne devrait pas être difficile de lui faire admettre que la quête ne pouvait être remplie que par leur destruction… Mais comment l'amener à parler de la récupération de la prime ?… Entre « les marais sont détruits, je suis un survivant » et « Les marais sont détruits, j'en suis le vainqueur ! » Il y a une différence de taille… et d'honnêteté… Si seulement je pouvais me souvenir… Je ne sais pas comment mes marécages ont été détruit, mais cela m'arrangerait bien si j'étais moi le responsable !

Son cœur se pinça fort dans sa poitrine malgré l'ironie de sa pensée. Jamais je n'aurais réussi à les détruire, oh non, jamais… Toute une partie de ma vie…Ma grotte… Mes potions… Les battements fébriles qui résonnaient dans ses tempes le rappelait à sa douleur d'avoir tout perdu. Il chassa les doutes de son esprit en se rappelant son but

Je dois récupérer l'or ! Il faut que je trouve une ruse !

Quand il s'immobilisa enfin, du fond de sa minuscule tranchée, il remarqua que le chevalier le dévisageait. En fait, il semblait même l'avoir suivi du regard durant tous ses va-et-vient. Salazar se fustigea de sa propre inattention. Quelque chose s'était produit.

« Quoi ! » Demanda-t-il le plus désagréablement possible

Godric affichait un grand sourire heureux. Il dévoilait ainsi toutes ses dents blanches et en les voyant, on remerciait le ciel de ne pas être un paisible herbivore broutant dans la lande. La haute stature était un avertissement, son sourire était une confirmation : Gryffondor était un carnivore, fait pour manger, pas pour être mangé.

« Quoi ? Mais rien…Héhéhé… » répondit-il amusé.

Le jeune mage, lui, était d'humeur plus qu'indigeste.

« Pourquoi ris-tu dans ce cas !

-Mmm…parce que je suis bien content ! »

Godric rit doucement et ses dires ne paraissaient que plus vrais. Un vrai soleil irradiant de bonheur. Salazar eut une moue de dégoût devant le mirifique spectacle. Mais quand il reconnut dans le regard bleu pâle l'expression d'une franche reconnaissance, là, il vira pleinement au vert. Le sentimentalisme ne lui réussissait pas vraiment au teint.

« Merci … »

Le mot du chevalier le plongea dans l'écœurement. Pitié ! Pas de signe d'affection, je vais vomir ! Je ne comprends vraiment pas comment ni pourquoi j'en suis arrivé là, mais autant profiter de cet état de grâce ! C'est le moment de se débarrasser de tous les reproches que l'on pourrait me faire sur mon statut discutable « d'apprenti mage noir »…

« Ne me remercie pas. Je ne suis pas tout blanc dans cette histoire… »

Je parie qu'il va me faire la morale et alors je jouerais la pauvre victime, un « Oui monsieur le chevalier » plus tard, et tout sera ficelé ! Je pourrais passer à la suite du plan !

Etrangement, le chevalier ne se formalisa pas. Il ne quitta pas son sourire. Il avait un drôle d'air malicieux pour un donneur de leçon

« Ah bon, parce que tu avais un quelconque rapport avec une histoire de mage noir, toi ? »

Il l'avait dit d'un ton parfaitement entendu. Les coins de sa bouche s'inclinaient en un joli angle ironique. Un sourcil espiègle haussé bien haut levait tout doute possible sur ses intentions.

Je ne peux y croire…Il propose de me laver de mon passé de complice de magie noire ?…Et il l'exprime à travers un sous-entendu ?… Wah… C'est vrai qu'avec la destruction des marais, sa parole est le seul moyen de me désigner coupable… Mes clients seraient aussi en mesure de me confondre mais eux, ils sont si louches et corrompus que personne ne les écoutera !…KssKss…Une vie nouvelle, une base toute blanche pour attaquer en toute sérénité ma progression vers le pouvoir… S'il tient sa langue, je deviens respectable…Mmm… Plutôt formidable comme proposition…

« Moi ? Connaître un mage noir ? Non, aucun, évidemment.

- Bien alors.

- Tout à fait bien. »

Salazar ne retint pas son sourire. Il leva les yeux pour contempler le soleil faisant reluire les feuillages du chêne. La course de l'astre était déjà bien avancée. Les rayons tombaient verticaux sur la tendre carapace lisse des feuilles : elles se faisaient bouclier brillant d'or pour renvoyer la lumière vers le ciel mais, vu du dessous, ne transparaissaient que les fines nervures vertes de leurs si fragiles squelettes.

Il devait en être ainsi de toute chose : ce qui nous semble évident et immuable varie selon la simple position que nous prenons ou que les évènements prennent pour nous. On dit que l'on ne peut changer le passé. C'est si faux : le sien venait de se faire entièrement repeindre en quelques heures. Devait-on pourtant crier au mensonge ? Et si cette version consensuelle, édulcorée de son être était juste l'envers d'une face ? Le propre point de vue du chevalier Gryffondor…

Le sort peut bien changer autant qu'il veut, se tordre, se dilater, semer mon parcours d'embûche ou bien me donner une voie royale, qu'importe, je serpenterais quoi qu'il arrive vers mon but… Vers ma gloire… Car je n'oublie pas ce qui m'a fait tel que je suis : mon sang, mon cher sang pur, ma seule ligne de conduite pour le reste de ma vie !

Il serra l'anneau de sa famille à travers le tissu usé de sa tunique.

Godric s'était allongé avec douceur et prudence sur le sol et, une fois installé tout à son aise, s'était mit à siffloter un petit air enjoué. Soudain il s'écria :

« Au fait !

- Oui ? »

D'une gymnastique de l'index, il incita le jeune homme à s'approcher. Quand Salazar fut accroupi prés de lui, le chevalier prit un ton solennel un peu hautain pour annoncer :

« Je retire absolument toutes les excuses ou les remerciements que j'ai jamais pu te faire ! »

Le chevalier appuya sa sentence d'une moue dédaigneuse et inflexible ainsi que d'un croisement de bras décidé, geste plutôt comique étant donné sa position couchée.

Cette fois le mage aux cheveux noirs rit de bon cœur, bientôt rejoint dans l'hilarité par l'autre sorcier. Ce type est une source constante de surprise ! Il a vite repris toute la splendeur de son ego en tous cas !

Salazar finit par s'asseoir à ses côtés et à écouter la mélodie qu'il s'était mis à chantonner.

C'était une petite mélopée claire qui racontait les pérégrinations de compagnons chevaliers sur les routes d'Angleterre. Le faible vent qui transportait la poussière sèche du sol semblait dédaigner les notes. Le chant disparaissait aussitôt sortit des lèvres de Godric. La musique ne devait pouvoir réellement exister dans les lieux aussi sordides que ces marécages dévastés. Le temps n'avait pas eu l'air de s'être écoulé lorsque le sorcier arrêta sa chanson aussi doucement qu'il l'avait commencé.

« Tu crois vraiment que le contrat magique parlait de détruire les marais et non le mage noir ? »

Décidément tu m'aides beaucoup, Gryffondor… Reparler de la prime est tout à fait conforme à mes objectifs…

« La formulation du contrat était si floue que personne ne peut dire ce que voulait exactement dire le maître sorcier en créant la sphère… Je ne peux te donner que mon avis mais… Ces marais ont toujours été fréquentés par des mages noirs. Ils l'auraient été à l'infini… Les hommes passent et meurent, pas les bons coins à champignon toxiques... Enfin, normalement… »

Le jeune mage regarda la lande noire et déserte. Ces failles qui découpaient le sol avec la précision d'un poignard, où l'eau devenue noire faisaient irrémédiablement penser à du sang… Les bourrelets de terre comme autant de vilaines boursouflures brûlées… Les racines calcinées en guise d'éclats d'os… Même le terme tuer ne suffisait pas à exprimer la violence qu'avait subie la terre. C'était de la véritable torture.

Salazar serra les dents et Godric soupira.

« Je crois que tu as raison. »

Je suis si convaincant…Maintenant il me croit quand je dis que la Quête Glorieuse s'est accomplie avec la catastrophe… Bien joué…KssKss… Mais comment lui faire avaler que la prime me revient de droit ? J'en retourne au même dilemme… Je n'ai pas le choix, il me faut tenter la corruption pure et simple : partager l'or en deux. Peut-être que cinquante pièces d'or le motiveront à imaginer que nous sommes les destructeurs des marais. Une fois qu'il sera convaincu, tout sera aisé… Comme il est chevalier, il sera si naturel pour lui d'obtenir le versement de cet argent que personne ne pourra rien contester, même pour la Ligue Morale. De toute façon, un tel champ de bataille ne laissera aucune place aux interrogations sur la véracité d'une lutte ! Enfin… Je n'en suis pas encore là… Le mage regarda le chevalier qui commençait à s'enfoncer dans le sommeil. Ces paupières tombaient lentement. Dans une lutte vaine, elles se relevaient brusquement, puis, victimes de leurs propres lourdeurs, se rabaissaient aussitôt.

Le moment est propice. Vu qu'il est fatigué, le temps qu'il réagisse, je saurais à quoi m'en tenir…

« Je pense que nous devrions toucher la prime. Nous sommes les seuls survivants, non ? Elle nous revient de droit. »

Le sorcier aux cheveux blonds battit plusieurs fois des cils de manière à s'enraciner dans le réveil. Il tourna le regard vers Salazar mais ne se leva point du sol. Il lui parla d'une voix posée :

« Nous n'aurions droit pas droit à la prime en tant que survivant. Seulement en tant que responsable de l'élimination des marais.

- Je sais. »

Le jeune homme déglutit avec difficulté. De la réaction du chevalier dépendait son futur.

« Je pense que nous devrions aller chercher la prime pour nous. » Répéta-t-il.

Godric se redressa finalement de sa position allongée. Une fois assis et tourné vers le jeune homme, après quelques recherches de positions moins douloureuses, il se frotta les yeux un moment pour se réveiller. Toujours d'un calme olympien, il demanda:

« Voudrais-tu que l'on endosse à nous deux la responsabilité de l'incident de la veille ? »

Mazette, il a vite compris ! Il y avait déjà réfléchi ou quoi ?… Je le trouve un peu calme pour un type que je cherche à corrompre ! Serait-ce un piège ?… Mmmm…Je continue quand même…

Le mage acquiesça de la tête. Faiblement il expliqua :

« Merlin sait que je ne comprends pas ni le comment ni le pourquoi de ces évènements mais… quoiqu'il ait pu bien arriver… cela ne se reproduira pas de sitôt n'est-ce pas ? »

Godric scruta intensément Salazar. Ne trouvant pas la réponse qu'il avait cherchée à deviner, il finit par articuler difficilement :

« Je l'espère. »

Une lueur de peur avait tordu sa pupille au moment où il avait dit cela. Cependant l'émotion s'était évanouie aussitôt le point de la phrase posé. Une autre ombre trop fugitive pour avoir eu une existence propre.

« Très bien. Admettons que, à nous deux, nous ayons anéanti las marais. » Ajouta-t-il.

C'est trop rapide !… A moins que…

Le chevalier tenait fébrilement ses côtes. Il était faible et fatigué. Il allait mal physiquement mais aussi dans sa fierté. A se le rappeler, il n'avait pas apprécié de faire le chemin jusqu'à ces marais pour se faire voler la vedette… Il avait toutes les raisons d'accepter ce marché-là.

Bien sûr… Pourquoi ne pas se laisser tenter par une petite compensation pour la peine ?… KssKss… Tu es moins stupide que j'aurais cru ! Tu sais reconnaître où sont tes avantages !

Salazar prit tout son temps pour savourer l'ascension vers sa victoire, se délectant de chaque mot, de chaque syllabe :

« Comme la Quête Glorieuse qui t'a amené jusqu'ici, si loin de chez toi, ne pouvait être réaliser que par l'élimination des marais… et qu'il est admis que nous deux, nous avons causé cette destruction ci-nommée… Alors il est évident que nous pourrions récupérer la prime… les honneurs… pour nous deux… Cinquante pièces d'or chacun… Juste de quoi voir venir, dirons-nous… »

Il avait pris un air détaché et distant. Pourtant dans son crâne, il bouillonnait littéralement, à deux doigts de l'extase, au bord de la jubilation totale.

Cinquante pièces d'or pour toi, Gryffondor… Promis !…Et si tu tombes malencontreusement dans un ravin juste après les avoir reçus… KssKss !…Ce serait si dommage… Oh oui…Je serais tellement triste qu'il me faudrait bien ta part pour me consoler…KssKss !… Allez confirme, accepte ! Allez ! Allez ! Je veux gagner, je vais gagner ! Je suis le futur maître du mooonde !

La confirmation de son triomphe ne vint pas. Sans qu'aucun sentiment ne l'effleure, Godric dit simplement :

« Non. Je serais le seul à toucher la prime. »

Oh non… Il veut me doubler…


Petit mot de la fin :

L'auteur gigote en tout sens et se gausse à haute voix :

« Avouez, vous avez vraiment cru qu'ils étaient devenus amis, hein ? C'est sans compter sur les « ravins »imaginaires de Salazar ! Sinon, je vous incite à me dire votre avis sur le mystère de la destruction des marais… Je vous ai aidé dans ce chapitre, non ? Mais si, relisez bien ! Et dans le prochain, vous verrez… »

Salazar débarque dans un sprint magnifique, soulevant la poussière derrière lui puis s'élance dans un bond gracieux à la gorge de l'auteur :

« Quoi ! Tu ne vas pas spoiler à ton propre texte, non ? Courgette défraîchie ! Ne leur révèle rien du tout ! »

Godric arrive d'un pas décidé en chantant : « Tu du du tu ti tu du da, tu di dou di tu ti tou da... » ( visiblement très inspiré de la fic de Vert)

« Qu'est-ce que c'est que cette grotesque apparition encore ?

- Monsieur Salazar ! Je crois que c'est un spoiler géant ! »

Le chevalier se stoppe devant le mage et fait tout un tas de bruitage étrange avec la bouche.

« Gryffondor, arrête-toi de suite !

- C'est l'heure de vérité ! En fait…je…suis… TON PERE !

- NOOOOOON ! »

Mais pourquoi je cris moi ? C'est ridicule, il a à peine 5 ans de plus que moi !

Le sorcier blond demande à l'auteur dans une messe basse :

« C'est là que je dois lui couper le bras ?

- Euh… Finalement on va le garder entier encore un peu… Jusqu'à dimanche prochain pour le chapitre 14 au moins… »