:D ouéééééé deux reviews je vous dis les gens je suis trop contente ! Alors mes reps aux reviews a présent se trouvent en fin de chapitre. Gros bisous à tout le monde et je préviens d'avance, ce chapitre est long je sais pas pourquoi je m'y suis tant impliquée vu qu'il ne concerne que Tomoyo et chut lol au fait bientôt je joindrais un site Internet pour que vous alliez voir quand je fais des descriptions etc. vu que je dessine mes persos bye place au chapitre trois !

-Touchant, très touchant.

-Tu es vraiment trop cynique !

-Mais c'est pour ça que tu m'aimes, Deko…

-Aimer est un bien grand mot. J'apprécie ta compagnie Siobhan, certes, ainsi que ton apparence, ton corps et ton intelligence mais je ne qualifie pas cela d'amour.

-C'est déjà un grand progrès ! Si je me souviens bien, au début tu n'étais intéressé que par mes pouvoirs, ensuite tu me supportais ! parce que tu y étais obligé pour notre appartenance au clan. Mais, je ne t'en tiens pas rigueur tout ça c'est du passé… Ironisa la dénommée Siobhan.

C'était une jeune fille de quinze ans, tout au plus, bien qu'on lui en donnât facilement dix-sept. Elle était en effet, grande et plantureuse. Elle avait une jolie peau mate tranchant nettement avec ses yeux gris et sa chevelure blanc perle, bien que curieuse, n'était nullement de mauvais goûts. Malheureusement sous cette apparence flatteuse s'abritait une âme monstrueuse. N'hésitant pas à tuer, à sacrifier pour arriver à ses fins.

Son compagnon, Deko, devait avoir une vingtaine d'année. Il était de taille moyenne et si d'apparence il semblait fragile, il masquait en réalité, une musculature fine mais puissante. Ses cheveux d'ébène surplombaient un visage fin et intelligent. Ses yeux dorés bordés de cils noirs, lui conféraient un air mystérieux et se sourcils denses étaient constamment froncés comme s'il était toujours contrarié. Son teint caramel quant à lui témoignait de son origine étrangère. Plus charismatique que réellement beau, c'était son magnétisme qui lui attirait autant de succès. Et s'il ne restait jamais très longtemps avec ses petites amies, il était passionné mais respectueux.

Siobhan avait tenu la route ; ça faisait quatre ans. Malgré les nombreux écarts réciproques car, il n'était pas assez naïf pour croire en la fidélité de sa compagne. Pourtant il lui arrivait fréquemment et de plus en plus d'avoir envie de partir. Car il abhorrait ce type de relation. Il voulait appartenir à une seule fille, et qu'elle lui soit fidèle c'est tout ! Il aurait sûrement pu l'aimer. Mais il n'était pas un monstre, elle oui. Son ignominie, malheureusement, était parfois nécessaire.

Tout sa vie, Deko avait été élevé dans cette doctrine sanglant et impitoyable alors que Siobhan avait eu des parents, de l'affection, une éducation. Elle avait plongé volontairement dans ce cercle de cruauté. Lui, on l'avait obligé. Des fois, il se demandait pourquoi ils restaient ensembles, ou plutôt pourquoi il restait avec elle. Puis il se souvenait leur pacte de loyauté car tout deux avaient fait une énorme erreur. Ils avaient trahi le clan, la confrérie des douze dont le courroux était tel que seul la mort de nos deux fugitifs pourrait l'apaiser.

S'il avait pu venir du bon côté, nul doute qu'il l'aurait fait mais le vent de la révolte soufflait et ça c'était mal. Pourtant, il lui arrivait d'amèrement regretter sa lâcheté surtout quand, contre la peau cuivrée de Siobhan, il fantasmait sur les creux et collines d'albâtre d'une autre, ou quand passant la main dans les fins cheveux de nacre de Siobhan il rêvait aux vagues couleur nuit qui couraient et cascadaient dans le dos de cette autre, ou encore quand goûtant sans retenue aux lèvre rouges et charnues de Siobhan, il désirait celles, fines et roses, de cette jeune fille. Là où Siobhan était volcan bouillonnant et explosion de sensualité, l'autre demoiselle n'était que douceur, fraîcheur et tendresse. Une vraie boule d'amour en somme. Elles étaient aux antipodes, et s'il avait l'une il ne rêvait que de l'autre.

Il avait toujours eu qui il voulait, mais celle-ci, il ne voulait pas la posséder puis la laisser tomber. A force de l'observer, il la connaissait par cœur sans qu'elle ne soupçonne même son existence. Pour ça, il se détruisait jour après jour. Il fallait qu'il la voie !

Siobhan lui lança un regard ennuyé a force de supporter ce profond mutisme. Deko lui dit qu'il allait un peu prendre l'air. Qu'elle ne l'attende pas : il reviendrait tard. Elle haussa les épaules semblaient s'en contreficher. Il ramassa sa veste et descendit quatre à quatre les marches courant sur l'immeuble menant du toit vers la ruelle déserte en dessous. Il se mit à courir. Il savait où il allait. Vers l'hôpital. Il ne s'arrêta que devant l'entrée, à bout de souffle. Les portes automatiques s'ouvrirent devant lui, il entra. Fermant les yeux, il envoya une onde. Il la repéra. Juste au dessus, deuxième étage. Il n'allait pas prendre l'ascenseur : pas le temps. Il avait besoin d'elle maintenant. Il ressentait tout son être ; ses joies, ses peurs, ses frustrations jusqu'au moindre de ses soupirs et ça le comblait. Il grimpa les escalier le plus vite qu'il pu et déboucha sur le hall du deuxième. Elle était là, dos à lui. Elle se retourna faisant voler sa chevelure ondoyante. Elle lui sourit aimablement. Elle dégageait une telle douceur ! Un véritable élan d'amour le submergea lorsqu'elle lui dit simplement « Bonsoir ».

Une voix tellement pure, cristalline. Un ange.

Il se sentit rougir et ses mains commencèrent à trembler. Voyant que Deko ne répondait pas, un pli soucieux barra son front délicat.

-Vous êtes là pour quelqu'un ?demanda-elle inquiète.

Elle était tellement douce, emphatique.

Il aurait voulu répondre : « oui pour vous » mais elle n'aurait pas compris.

Il se contenta de hausser les épaules. Elle ne posa pas de question, elle ne le faisait jamais. Elle s'assit sur un banc et y déposa ses trois gobelets de thé. Elle désigna la place à côté d'elle et demanda :

-Menthe, ananas ou Tilleul ?

-Ananas. Répondit-il.

Il savait qu'elle prendrait Tilleul. Ce qu'elle fit. Il l'observa pendant qu'elle buvait à petites gorgées.

-Votre amie ne va pas s'inquiéter ?

Elle sembla surprise.

-Comment savez-vous ?

-C'est simple. Eh bien. Vous prenez trois gobelets de thé et même une gourmande ne boirait pas trois gobelets de thé surtout pas trois différent et surtout pas quand il y a des mars, des Snickers et des Maltesers, friandises toutes faites pour déroger à certaines règles d'alimentation stricte faites par les hôpitaux pour les patients. De plus une pile de magazine d'adolescentes témoignent de l'ennui profond de votre amie qui à entre quinze et dix-sept ans et qui de toute évidence est active et très certainement sportive.

Elle éclata de rire.

-Vous êtes très observateur à ce que je vois.

- Vous ne l'êtes pas ?

Elle réfléchit un instant avant de déclarer :

-Je crois que je ressens plus les choses que ce que je ne les remarques.

-Sur ce point là, je crois que nous somme aux antipodes… déclara-t-il avant d'ajouter : ou complémentaires vu que d'un façon ou d'une autre nous percevons beaucoup.

Elle sembla troublée et sourit timidement.

-J'aime la musique et je chante depuis toute petite.

-J'aime écouter. Glissa-t-il pour la déstabiliser. Qu'est-ce que vous chantez ?

-Tout mais surtout de l'opéra.

-Je voudrais vous entendre.

-Oh ! Ca me ferait plaisir mais ici c'est impossible… Je dérangerais les patients.

-Avec une voix aussi enchanteresse ? Impossible. Mais si vous y tenez, nous pouvons allez sur le toit…

Elle rougit sous le compliment mais accepta l'idée du toit. Dans un défi il se promit que si elle chantait Emma Shapplin, il l'embrasserait et il avait le pressentiment qu'elle le ferait.

Là haut, l'air était vivifiant. Le vent était puissant ce qui l'obligerait à monter sa voix pour se faire entendre. Elle avait l'air d'apprécier le défi.

Elle commença avec quelques chant de l'opéra de Bizet puis passa à quelques opérettes modernes avant de s'attaquer à une œuvre japonaise contemporaine. Il était sous le charme. Dès les premières notes, il avait fermé les yeux et sentit son esprit d'évader. Magnifique. Une vraie voix de diva.

Elle s'était arrêtée depuis une minute environ quand il rouvrit les yeux. Il était en plein rêve.

-Ca vous plait ?

-C'est peu de le dire. Je suis hypnotisé.

Elle sourit, enchantée.

-Je voudrais vous chanter quelque chose mais disons que j'apprends depuis peu ces chansons. C'est une vraie diva qui chante mais je vais faire de mon mieux.

-Allez-y je vous en prie. C'est un vrai plaisir.

« Sitting in your room
Clean cut and plain
Looking so truthful
Feeling no pain
Temperature's rising
In your freeze frame
Temperature's melting...
Your golden chains

Dancin' like a chinese clown
Won't do much longer; no, no...
Look at you now, coming down
With your gun

Mommy cries, Daddy lies
Everyday they die
Everybody's in shock
Losing control
Daddy cries, Mommy lies
What does it feel like
Discovering you're stuck here ?

Deciding good
Deciding bad
Acting so proud
And looking so sad
Waiting in your bed
Watching the door
Waiting in your bed
Ready to fall

Keeping yourself from the crowd
Won't do much longer; no, no...
Look out now who's coming down
With a gun;

Mommy cries, Daddy lies
Everyday they die
Everybody's in shock
Losing control
Daddy cries, Mommy lies
What does it feel like
Discovering you're stuck here ?

No love / no tear - No life / no fear
No love / no tear - No pain / no fear

Mommy cries, Daddy lies
Which way paradise ?
Everybody's in shock
Don't lose control
Daddy cries, Mommy lies
What does it feel like
Discovering yourself ? "

Dès le début il avait reconnu la chanson d'Emma Shapplin: Discovering Yoursel.

Et les frissons l'avaient envahis. Lorsqu'elle termina, Deko sentit monter les larmes.

Il aimait tellement cette chanson, interprété en plus par la fille dont il était fou. D'une voix rauque il déclara :

-C'était magnifique ! Honnêtement… magique.

Il se rappela sa promesse, se releva du mur où il était adossé et s'approcha d'elle. Il passa sa main sur sa joue et elle ferma les yeux. Il glissait le bout de ses doigts sur la peau de lait de la jeune fille. Puis sur ses lèvres. Il descendit le long de son cou et glissa sa main sur sa nuque, sous sa lourde chevelure de nuit. Il embrassa ses cheveux qui sentaient la framboise, puis sa joue, son nez, son menton, comme s'il cherchait à couvrir chaque centimètre carré de sa peau de ses baisers. Il déposa un baiser sur le coin de ses lèvres. Il la sentit tressaillir et s'arrêta. Etait-il allé trop loin ? Elle gardait les yeux fermés et posant ses mains sur son visage à lui, elle l'attira légèrement et il l'embrassa doucement, tendrement.

Elle soupira et il approfondit son baiser glissant sa langue contre la sienne. Elle répondit avec ardeur à sa passion.

Deko sentait tout son être vibrer. Passant ses bras autour de la taille de sa compagne, il l'attira contre lui, caressant son dos et jouant avec ses cheveux. Il se détacha doucement d'elle et l'observa. Ses grands yeux mauves brillaient et ses lèvres étaient rouges et gonflées par les baisers. Il caressa une dernière fois sa joue si douce et embrassa le bout de son nez.

-Je ne connais même pas ton nom.

Il sourit et se dit : « Je connais le tien, Tomoyo. »

-Tu reviendras ?

-Oui.

Il s'en alla.

Merci pour vos reviews les gens ça me touche bcp

Pour ma first revieweuse : Nariele : EH bien sorry mais ce chapter ne concerne que Tomoyo Deko et Siobhan mes méchants et une petite innocente mais promis le next chapter sera sur Shaolan. Ce sera de new son point de vue.

Et pour Sarifa : ben c'est très gentil de ta part ça me fait vraiment plaisir que tu aimes bien . J'espère que ce nouveau chapitre ne te déplaira pas car j'y ai passé deux heures.

J'essaie comme vous le voyez de poster tous les jours en fait j'écris sur brouillon le matin et l'après midi même, je le tape à le nordi c'est un travail honnêtement titanesque mais j'aime ça surtout quand je sais que ça plaît. Le plus dur c'est quand même de trouver l'inspiration mais pour le moment ça vient bien. Je vous laisse gros bisoux à tous.