Auteur : Akemi, que je remercie.
Traductrice : Yami Flo
Disclaimer : Les personnages de cette histoire appartiennent à Hajime Yadate, sauf les originaux. Ceux là, ainsi que l'histoire, sont à Akemi. La traduction m'appartient.
Note : Chose promise, chose due. Voici donc une liste des personnages apparaissant dans cette histoire avec les nom en français et en anglais.
Ryo reste le même ; Sarky = Sage ; Yann = Cye ; Thomas = Rowen ; Rock = Kento ; Kaos = L'Ancient ; Kraor = White Blaze ; Arcatakor = Talpa
Chapitre 1 : Les Premiers Jours Sont Toujours Les Plus Durs
« Je suis en retard ! »
Le cri brisa la tranquillité matinale comme un jeune aux cheveux noirs courrait en éparpillant la rosée sur les pelouses de Hana High. En avant des moineaux s'étaient dispersés pour se soustraire à la fuite du garçon quand il décrivit un virage au travers de l'herbe, manquant de perdre son équilibre sur le sol glissant. Ryo Sanada gémit lorsqu'il vit la cour de l'école presque dépourvue d'étudiants. Pas surprenant puisque la classe était supposée commençait dans cinq minutes...
« Je ne peux pas être en retard pour le premier jour de classe ! » Cela ne se ferait jamais, pas après avoir plaider auprès de ses grands-parents pendant si longtemps pour les convaincre qu'il y allait seulement pour avoir une bonne éducation dans la cité. Ils n'avaient pas été vraiment heureux mais ils avaient dû reconnaître que Hana High avait une bonne réputation et qu'ils ne pouvaient pas protéger leur petit « chéri » pour toujours. Ryo avait été soulagé, mais cette attitude ne l'aiderait pas s'il arrivait en retard. Ryo gémit à nouveau, quand il regarda sa montre égrainée de précieuses secondes. Il n'avait pas réalisé que la marche et le trajet en bus prendraient autant de temps. Non, il aurait probablement dû le savoir. Il vivait à neuf miles de la ville après tout. Ses grands-parents avaient pensé q'il valait mieux se tenir éloigner de l'agitation de la cité. Ils avaient trouvé le pays vraiment relaxant. Bien sur, Ryo l'avait également trouvé bien, mais ça ne l'aider pas quand il était temps d'aller à l'école.
« Peut-être que je devrais prendre un appartement. » Murmura-t-il d'un ton rêveur. Mais il savait que sa grand-mère, en particulier, ne lui aurait pas permis.
Comme Ryo se tournait, perdu dans ses pensées et ses besoins d'aller en cours, il entra subitement en collision avec un endormi, aux yeux troubles, garçon aux cheveux bleus. Leurs livres à tous les deux s'étalèrent soudainement partout dans une tourbillon de feuilles tombantes et ils s'étalèrent de tout leur long sur l'herbe humide, momentanément étourdis.
« Désolé, » dit le garçon aux cheveux bleus d'une voix endormie. En dépit de la collision, il était seulement encore à moitié éveillé.
« C'est bon, » Répondit Ryo, « Je ne faisais pas attention moi non plus. »
Alors qu'il se penchait pour récupérer ses livres, il ne pu s'empêcher de fixer l'autre garçon. Ses cheveux avaient une note particulière, comme, parce qu'ils était d'un bleu étincelant taillés court et retenus en arrière par un bandeau. Le garçon donna de façon absente une chiquenaude à une mèche offensante sur son visage, la remettant ainsi promptement en place. Il avait une stature moins athlétique que la sienne, cependant Ryo ne pouvait pas sans rendre bien compte sauf s'il s'approchait de plus près.
Le garçon remua, comme s'il avait connaissance du regard de Ryo. Il leva les yeux pour rencontrer le regard de Ryo mais ses yeux manifestèrent soudainement un moment de choc. Ryo lui-même se trouva incapable de cligner des yeux quand il fixa les yeux bleu minuit de l'autre. C'était assez inhabituel, mais ce qui l'énervait vraiment, c'était l'air de reconnaissance dans ces yeux, une petite lueur, et Ryo avait le sentiment déconcertant.qu'il connaissait ce garçon de quelque part.
Et alors, brusquement, le sentiment prit fin, et Ryo dirigea son regard autre part, en même temps que l'autre garçon.
« Désolé, je, euh, doit y aller, » Bégaya le garçon, rougissant. Sans aucune autre parole, il ramassa le reste de ses possessions et se précipita entre les doubles portes du bâtiment couleur crème qui n'apparaissait distinctement pas loin d'eux.
Ryo regarda au sol et agrippa un papier qui devait appartenir à l'autre garçon et avait été laissé derrière. « Rowen Hashiba, » lut-il. Ryo scanna rapidement le contenu de la lettre. Il siffla soudainement de surprise. « Mince... » Il secoua la tête sous le choc. Je crois que je vais la garder jusqu'à ce que je le revoie. Cette affaire doit être importante pour lui. Pensa Ryo, rangeant la lettre dans son sac à dos. Le silence fut alors brisé par le son strident d'une cloche sonnant quelque part.
Ryo étouffa une malédiction, « Oh merde ! » Il fila à toute vitesse entre les portes se rabattant et piqua un sprint jusqu'au hall.
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Cye Mouri s'appuyait contre le mur, essayant de ne pas paraître concerné quand il regardait les élèves défilant devant lui dans le couloir. Ses cheveux mi-longs tombèrent sur son visage lorsqu'il regarda à nouveau sa montre. « Il est en retard, » Grommela-t-il à lui-même, « S'il n'est pas là bientôt, nous allons tous les deux manquer la classe ! »
Cye releva la tête et vérifia à nouveau les élèves le dépassant dans le couloir pour ce qui semblait la énième fois ce matin. Cette fois, cependant, Cye avait à peine commencé ses recherches quand un garçon costaud aux courts cheveux couleur cendre fit irruption dans le coin et faillit lui rentrer dedans. Malgré cela, Cye sentit l'air quitter ses poumons et il se pencha en avant pour essayer de reprendre son souffle.
« Hi Cye ! » Dit gaiement le garçon. Des yeux bruns lui sourirent ainsi qu'à sa position indigne.
« Kento, baka ! Où est-ce que tu étais ?! » Cye fixa son ami, essayant dans le même temps de se redresser.
Kento haussa les épaules. « Il y avait beaucoup de trafic et les bus étaient en retard... » Sa voix s'étouffait, essayant de dissimuler le léger sourire sur son visage.
Cye, cependant, avait noté ce sourire et le regarda suspicieusement. « Tu as arrêté de manger, n'est-ce pas ? »
« Ummmm... »
« Kento ! » S'exclama Cye, d'exspération.
Kento Rei Fuan haussa simplement des épaules à nouveau et lui donna une expression innocente.
Cye soupira. « Allez viens, tu ne veux tout de même pas être en retard pour ton premier jour d'école. La plupart des enseignants d'ici sont vraiment stricts au sujet des retards et tu voudrais faire bonne impression pour ce premier jour. »
« Uh huh » Fut sa seule réponse.
Cye soupira à nouveau, essayant de se souvenir pourquoi exactement il avait été si excité que son ami d'enfance vienne dans la même école que lui. Il réfléchit que peut-être, peut-être il devrait le décharger dans la beine à ordures. Il secoua la tête avec un sourire à cette pensée. Etant né un mois avant que l'année scolaire ne commence, Cye avait un an d'avance, même si techniquement lui et Kento avaient le même âge. Il était si heureux que Kento vienne à Hana High, et étant déjà passer au travers des « douleurs des Premières Années », avait pensé à aider son ami. Bien sur, Kento étant Kento, il ne semblait pas réaliser le danger. Cye laissa tomber un autre soupir exagéré de résignation.
« Ecoute, il n'y a rien à manger dans les salles de classe mais là, je t'ai fait cuire des cookies. J'espère que cela te consolera. » Spécialement en détention car j'ai le sombre pressentiment que c'est là où tu vas finir. Pensa Cye, se retenant de rire. Laissons Kento se mettre lui-même dans les ennuis. Il connaissait cette habitude de son ami depuis déjà très longtemps.
Kento remercia Cye d'un sourire. « Merci mon pote, je t'en dois un. » Son expression devint alors songeuse quand il posa son sac à dos pour en tirer un morceau de papier. « Hé, pourrais-tu me dire où sont ces classes ? » Il le tendit à Cye. « Cet endroit est si grand que je risque de me perdre en essayant de trouver le chemin. »
Cye étudia l'emploi du temps et sourit. « Eh bien, au moins tu partages l'histoire avec moi pour ton premier cours, donc je peux te montrer où c'est. La chimie se trouve juste en bas à l'entrée et ta classe de Littérature est juste à côté de ma salle de math, donc pas de problème de ce côté-là, mais celle d'écologie est de l'autre côté du bâtiment. » Cye étudia à nouveau l'emploi du temps de son ami. « Wow, tu as Maemi Sensei pour les maths. J'ai entendu dire qu'elle était bonne, mais je n'ai pas était assez bienheureux pour l'avoir l'an dernier. » Dit-il avec un rire.
« J'aurais du compter mes bonnes étoiles alors, »Réplique Kento, « Manifestement elles m'aiment plus que toi. » Il dû éviter un coup de poing taquin de la part de Cye.
Le son aigu d'une cloche mit soudainement fin à leur conversation.
« Ahhh ! » Cye eu un sursaut de panique. « Viens ! Nous allons être en retard ! » Il tendit le bras et agrippa celui de Kento, le traînant au travers des couloirs maintenant vides.
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Sage Date avançait avec difficulté parmi la foule dense, essayant de son mieux de ne pas entrer en collision avec quelqu'un. Sa vue perçante remarqua les regards étranges lancés sur son chemin, et il se mit à vérifier automatiquement sa tenue. Le pantalon kaki et la chemise blanche amidonnée semblaient parfaitement en ordre, pas de surprise ici. Alors il leva inconsciemment le bras pour vérifier ses cheveux, se demandant si quelque chose n'allait pas de travers. Mais ses cheveux étaient également en très bon ordre. Il laissa les mèches dorées tombaient sur son œil droit. Il savait ce qui causait les regards. Les cheveux blonds le faisait repéré dans la foule, et ce n'était pas tellement courant non plus. Il se laissa aller à un long soupir.
En arrière plan, Sage pouvait entendre des ricanements féminins. Il inclina la tête très légèrement pour voir de qui il s'agissait. Un groupe de filles à l'angle de la foule, murmurant entre elles et pointant la direction de Sage. Elles portaient des minijupes de teintes pastelles variées. La plupart avaient de longs cheveux noirs alors que d'autres avaient attaché leurs cheveux bruns en queue de cheval avec des rubans de soie. Une des filles aux cheveux noirs rencontra le regard de Sage et rougit d'embarras. Ses compagnes notèrent également son regard et s'en allèrent lentement, mais en gardant leurs regards sur Sage jusqu'à ce qu'elles disparaissent en tournant au coin.
En les regardant, l'œil exercé de Sage commença à les évaluer. « Mignonnes et timides, mais définitivement pas mon type. Toujours une possibilité mystérieuse... » Sage attrapa cette pensée et hocha la tête. Baka. Tu n'as pas le temps de penser aux filles. Et tu es un nouveau venu et un Première Année par-dessus le march.
A sa gauche, Sage entendit d'autres soupirs plus audibles dans sa direction. Grimaçant pour lui-même, Sage ne prit même pas la peine de regarder ces dernières beautés manoeuvra expertement pour rejoindre le casier qui lui était assigné, essayant de garder son esprit fixer sur ce premier jour. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas les filles. Bien au contraire, il appréciait flirter avec elles, mais avait une certaine reluctance à l'idée de prendre une petite amie permanente. Il y avait beaucoup d'autres choses à faire durant son tant libre et beaucoup d'autre qu'il voulait faire, perdre du temps avec des filles n'était pas un luxe qu'il pouvait ce permettre en ce moment. Ce fut assez fortuné (ou peut-être pas si fortuné) pour lui que son sang Japonais Américain lui ait donné une apparence agréable qui attirait les filles comme les fleurs avec les abeilles. Non, il avait des choses bien plus importantes en tête.
Le son aigu de la cloche de l'école résonna au travers de la mer d'étudiants. La foule avait commencé à se disperser maintenant, cependant Sage pouvait voir, du coin de l'œil, un autre groupe de filles le regardait intensément. Il soupira tandis qu'il se frayait un chemin vers l'entrée pour sa première classe. Ca allait être une longue année.
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Rowen manoeuvra à travers la foule affluente avec une grande difficulté. Les lourds livres qu'il portait le faisaient bousculé les gens à intervalle régulier, et à un moment l'un deux chuta même sur le pied d'un autre élève. Rowen murmura de franches excuses et se pencha pour ramasser l'objet coupable, évitant prudemment le regard de l'autre garçon. Quelques autres élèves qui passaient aidèrent, par courtoisie, Rowen a ramassé ses livres avant de reprendre leur chemin. Terriblement embarrassé, Rowen entreprit de retrouver son casier sans répéter d'autres incidents. Il gémit lorsqu'il poussa les livres dans le dit casier, provoquant un bruit sourd métallique sur le métal argenté. Cela n'avait pas été une bonne journée pour l'instant. Les cours n'étaient pas durs, mais avec son intelligence, il ne s'était pas attendu à ce qu'ils le soient. L'histoire Japonaise avait été intéressante, comme d'habitude, et la nouvelle classe de Biologie Marine qu'il avait décidé de prendre avait été absorbante. La chose était simple, bien sur, cependant la facilité avec laquelle il avait saisit le concept donna une raison aux élèves de le regarder avec suspicion. Le professeur lui accordait déjà ses faveurs et Rowen n'avait pas vu le danger de l'animosité qui se construisait chez les autres étudiants. Il hocha la tête en profonde tristesse. Ca avait été la même chose au collège. Il avait espéré que ce changement d'école l'aiderait à prendre un nouveau départ mais déjà les vieilles jalousies commencées à refaire surface. Et il était seulement là depuis une demi journée !
Grimaçant aux cajoleries qui commencerait sûrement à avoir lieu, il vérifia sa montre pour s'assurer qu'il lui rester suffisamment de temps. Il était supposé rencontrer le principal pour discuter de son placement. Rowen voulait suivre la plupart des cours des classes supérieures et si possible quelques cours à l'institut universitaire locale. C'était tout simplement impensable pour un élève de Première Année au collège mais Rowen avait attendu pour cette chance. Son père l'avait préservé de prendre des cours avancer auparavant, arguant qu'il n'était pas encore « prêt » pour eux. Rowen pensait autrement. Son insatiable appétit pour l'apprentissage l'avait conduit à dévorer tous les sujets qui pouvaient peut-être être abordés au collège. La nouveauté de l'école et des professeur le calmait pour l'instant, mais il savait qu'il s'agissait d'une question de temps avant qu'il ne s'ennui avec sa classe. Rowen y réfléchissait avec une certaine amertume. Cela avait été une des rares fois dans sa courte vie où il avait tenu tête à son père et les résultats n'étaient pas une chose à laquelle Rowen voulait penser. Il pouvait encore sentir la douleur aigue des coups qu'il avait reçu de la main de son père. Cela n'avait qu'une seule fois cependant, et Rowen savait que son père avait bu ce jour là, mais il pouvait que ressentir de animosité pour l'entière expérience.
Il repoussa le souvenir colérique dans son esprit et se pencha pour faire une dernière vérification de son sac pour être sur d'avoir les papiers nécessaires. Son expression devint rapidement horrifiée. Où sont mes résultats de Q.I ? Paniqua son esprit. Il recommença à fouiller son dossier une deuxième puis une troisième fois, espérant l'avoir simplement négliger. Mais il devrait être ici ! J'en ai besoin pour être accepté aux cours ! Je l'avais ce matin, je le sais ! Alors quelque chose cliqua dans son esprit. Ce matin. Rowen couvrit sa bouche d'une main avec panique quand il se souvint du garçon aux cheveux noirs qui lui était rentré dedans ce matin. Oh non ! J'ai du le laisser tomber ! Oh merde ! Ce n'était au sujet de l'approbation pour les cours qu'il était inquiet ; c'était pour le fait que si quelqu'un découvrait à quel point son Q.I était élevé, eh bien, la nouvelle se répandrait comme une traînée de feu dans l'école, transformant la vie de Rowen en un enfer vivant. Il jeta un coup d'œil rapide de chaque côté du hall, comme si un barrage commençait à se former dès maintenant. Heureusement, les couloirs étaient déserts ; tout le monde semblait être parti déjeuner. Rowen ferma son casier avec un soupir et prit le chemin du bureau du principal, espérant que ce papier maudit ne causerait pas sa perte.
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Cye et Kento s'était fait un chemin jusqu'à la file pour le déjeuner dans laquelle heureusement pour Kento il était arrivé assez tôt à la cafétéria pour qu'elle ne soit pas envahie par la foule. Très bien, pensa Kento avec plaisir. Ca fera plus à manger pour moi, se sourit-il diaboliquement, attrapant des assiettes sur son plateau. Il entendit Cye soupirer de résignation derrière lui et Kento lui jeta un regard par-dessus son épaule comme son ami fixait son plateau avec un air de consternation sur le visage.
« N'oublies pas de laisser de quoi manger aux autres, » fit Cye en remontrance, « Nous ne voulons pas que les autres manque de nourriture. »
Kento lui sourit avant de faire glisser son plateau jusqu'au comptoir enregistreur. « Oh, allons, Cye, tu sais à quel point je mange. » Pour appuyer ses paroles, il attrapa promptement une poignée de frites dans l'un de ses nombreux plats, qu'il engouffra dans sa bouche.
Cye soupira. On dirait que je fais que cela aujourd'hui, songea-t-il pour lui. Il conduisit Kento à sa place normale près de la fenêtre et loin de l'agitation des étudiants qui avaient commencé à arriver. Il s'arrêta pour discuter avec quelques personnes familières, les introduisit à Kento, avant de se laisser choir sur un banc. Kento le suivit et commença à attaquer sa viande comme s'il n'avait pas mangé depuis une semaine. Cye grimaça au plaisir de son ami, se demandant comment faisait Kento pour manger la nourriture de la cafétéria. Ca avait l'air graisseux et entièrement maladif à son goût. A la place il ramenait son propre repas de la maison. Après avoir tester la cafétéria pour la première fois l'an dernier, Cye avait appris à ramener ses propres plats cuisinés. Il était bon cuisinier alors ses plats étaient bien meilleurs que ceux servis à l'école.
La voix de Kento l'arracha à ses pensées. « Alors, comment c'est passé la journée ? Ca doit être plus cool d'être un étudiant de seconde année à la place d'un élève de première. » Sa voix semblait légèrement envieuse.
Cye se mit à rire. « Eh bien, être un Seconde Année a ses avantages, » il fit un signe de la main vers la pièce, « Mais certaines choses ne changent Kotaro. » termina-t-il sombrement, en l'espionnant dans la file du déjeuner.
Le ton de la voix de son ami surprit Kento et il suivit son regard. « Qui est Kotaro ? » Demanda-t-il, même s'il pouvait le deviner rien qu'en le regardant. Il était solidement bâti et légèrement plus large que Kento. Son expression suffisante et la confiante attitude distante qu'il montrait l'identifier déjà comme un élève des classes supérieures, probablement un étudiant d'avant dernière année. Il était entouré d'un group de garçon qui arborait le même air supérieur. Kento nota qu'une bonne partie des élèves évitait le groupe et leur laisser un large espace pour respirer.
Cye grimaça. « Il se surnomme lui-même le 'Tourmenteur des Première Année.' Il m'a causé pas mal de problèmes l'an dernier. » Se souvint Cye en se crispant. « Lui et sa bande sont connus pour causer des problèmes. Tu seras chanceux si tu parviens à passer l'année sans recevoir plus d'un ou deux bleus de sa part. »
Kento étudia l'expression douloureuse de Cye et fut désolé d'avoir poser la question. Il décida de ne plus prêter attention à sa déconfiture et pointa un grand garçon blond qui semblait entouré d'une mer de filles. « Eh, vise ce mec. On dirait qu'il a toutes les filles de l'école après lui ! »
Cye observa ce garçon, son front se plissant sous la réflexion, « Je ne pense pas l'avoir déjà vu avant. C'est probablement un autre Première Année. » Il surveilla le garçon lorsqu'il dédia un charmant sourire à l'une des jeunes filles. La fille devint rouge lumineux avant de lui sourire timidement en retour. Cye hocha la tête. Il pouvait voir pourquoi les filles étaient si fascinées par lui. Les cheveux à eux seuls pouvaient attiraient toutes les filles du voisinage. Ajouter aux vêtements b.c .b.g qu'il portait, il n'y avait pas à se demander pourquoi ce garçon était assiégé.
Comme s'il avait senti le regard sur lui, le garçon remonta ses yeux et sembla regarder droit vers Cye, passant au travers des mèches dorées sur son œil droit. Même au travers de toute la pièce, Cye pouvait sentir l'intense gris de ces yeux. Des yeux qui semblaient passer droit à travers lui. Cye cligna des yeux. Un étrange sentiment le traversa. C'était comme s'il connaissait ce garçon de quelque part, cependant Cye était sur de ne jamais l'avoir vu de sa vie avant. Il vit le garçon battre des paupières avec spéculation avant de se tourner hâtivement vers la fille à qui il avait préalablement souri.
Cye frissonna. Cela avait été une expérience surnaturelle. Il fut arracher de ces étranges pensées par la voix de Kento.
« Mon vieux, je souhaiterais avoir cet effet sur les femmes. » Dit Kento envieusement. Il essayait de garder un ton normal, cependant il avait été aussi secoué que Cye par le regard du blond. Il repoussa rapidement cette idée dans son esprit.
Si Cye avait noté le tremblement dans sa voix, il ne le nota pas. « Oh Kento ! » Il se força à rire. Ses yeux firent à nouveau le tour de la cafétéria avant qu'il ne comprenne ce qu'il faisait, cherchant à nouveau le blond. A la place, ses yeux s'arrêtèrent sur un garçon solitaire, aux cheveux bleus, assis dans le coin le plus éloigné, le nez dans un énorme livre. Des cheveux bleus ? Pensa Cye incrédule. A cette distance, il ne pouvait pas distinguer grand-chose du garçon cependant, il se rappela l'avoir vu dans l'un de ses cours plus tôt dans la journée. Avant que le garçon ne puisse identifier les yeux le fixant, les yeux de Cye continuèrent à se déplacer et se posèrent sur un garçon aux cheveux noirs qui portait une simple chemise et un jean. Il semblait échanger des salutations amicales avec un groupe d'autres Première Année. Celui aux cheveux noirs jeta un coup d'œil rapide au garçon aux cheveux bleus et fit quelques pas dans sa direction avant de changer d'idée et de se diriger vers la sortie de la cafétéria. Cye surveilla les événements et fut à nouveau hanter par cet étrange sentiment de reconnaissance, cependant ce n'était pas aussi fort que la première fois, et cela pouvait être facilement ignoré.
La cloche sonna et la cafétéria fut vite nettoyée de ses occupants. Cye était consterné. Avaient-ils passer dans de temps à la cafétéria ? Il vit Kento se dépêcher d'engloutir les dernières miettes de son repas et le déjeuner oublié de Cye dans sa bouche. Cye étaient trop préoccupé pour le remarquer ou y prendre garde pour l'instant. Les deux se levèrent hâtivement et partirent dans deux directions opposées pour rejoindre leur classe.
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Ryo sortit en courant de la classe, heureux que la journée soit enfin à son terme. N'ayant jamais expérimenté une « réelle » école avant, il se trouvait fatigué et peu habitué à l'atmosphère agitée. Pour lui, les sujets n'avaient pas étaient aussi durs qu'il en avait eu peur et il savait qu'il aimait l'histoire Japonaise. Le Japon Féodal l'avait toujours intéressé, parce que sa famille, les Sanadas, étaient les descendants d'un ancien clan de ninja. Il avait toujours souhaité connaître les événements qui avaient marqué l'histoire de sa famille.
Sur le chemin de son casier, Ryo nota une fiche placée sur le tableau d'affichage. « Essais des footballeurs » Lut-il. Soudainement, Ryo se mit à sourire d'excitation. Le foot était l'un de ses passe-temps favoris. Il avait joué dans la ligue locale et était impatient de continuer. Il pensa avec un sourire forcé qu'il avait été l'un des butteurs de son équipe. Ce serait génial de tester ses techniques, surtout à ce niveau. Il espérait seulement ne pas avoir perdu la main. Il prit mentalement note de la date et de l'heure, seulement pour apercevoir un éclat bleu sortir du bâtiment.
L'expression joyeuse de Ryo tomba et fut remplacée par de la culpabilité. Il avait remarqué le garçon en classe d'histoire mais avait été trop préoccupé par la confusion dans la salle de classe pour lui parler. Il l'avait également vu à la cafétéria mais quelque chose l'avait gardé de lui parler à ce moment. Il était toujours hésitant mais il devait lui rendre ce papier. C'était une chance que ce papier soit tombé entre ses mains plutôt qu'entre celles de n'importe qui d'autre. Ryo savait que le contenu de la lettre pouvait rendre la vie du jeune aux cheveux bleus brutalement insupportable si la nouvelle se répandait. Eh bien, la troisième est la bonne, pensa-t-il pour lui en suivant les traces du garçon.
Ryo trouva le garçon assis sous un arbre, semblant perdu et abandonné. Il se massait les tempes comme s'il avait la migraine. Son sac à dos gisait dans l'herbe et le gros livre que Ryo l'avait vu lire plus tôt était sur ses genoux. Nerveusement, Ryo s'approcha de lui et s'éclaircit la gorge audiblement.
« Uhh, es-tu Rowen Hashiba ? »
Le garçon sursauta et le regarda peureusement. Il s'était perdu dans ses pensées et n'avait pas entendu Ryo s'approchait. « Oo-ouii, » bégaya Rowen, se remettant sur ses pieds, prête à courir en cas de besoin. Il le regarda nerveusement alors que le garçon aux cheveux noirs, qu'il avait reconnu comme étant celui dans qui il était rentré ce matin, fouiller dans son sac à dos et en sortir un papier qui avait été abîmé par les rigueurs de la journée. L'expression nerveuse de Rowen se transforma en surprise quand il reconnut le papier que l'autre lui présenter. Il le prit avec élégance.
« Désolé de ne pas te l'avoir rendu plus tôt. J'étais euh, disons simplement que j'étais préoccupé, » dit-il nerveusement. Il lui tendit une main. « Je suis Ryo Sanada. »
Rowen prit la main de Ryo, mystifié. « Ravi de te rencontrer. » Le bégayement était toujours là mais disparu vite devant l'expression chaleureuse de Ryo. « Merci de m'avoir rendu le papier, j'étais sur de l'avoir perdu. »
« Pas de problème » Les manières ouvertes de Ryo commençaient à le mettre en confiance. « Tu es dans ma classe d'histoire, non ? »
« Oui, je pense t'y avoir vu. » Rowen se figea. « Euh, as-tu lu la lettre ?
Ryo acquiesça solennellement, soudainement embarrassé. « Ouais, mais ne t'inquiètes pas » ajouta-t-il à la hâte, notant l'expression pincée de Rowen. « Je ne le dirais à personne. Ton secret est sauf avec moi. »
Rowen se relaxa visiblement, cependant il faillit se tendre à nouveau à la question suivante de Ryo.
« J'espère que je ne deviens pas trop curieux, mais ton Q.I est-il réellement si élevé ? Demanda Ryo, la curiosité l'emportant sur tout.
Rowen souffla dans une respiration. « Ouais. Je devais le donner au principal pour être accepté dans les classes supérieures. » Ajouta Rowen, anticipant la prochaine question de Ryo.
Ryo acquiesça et lui donna un sourire tremblant. « Cela doit être génial d'être aussi intelligent. »
Rowen hocha la tête. « Pas réellement... » Il fut interrompu par le son de nombreux pieds venant dans leur direction et par un accompagnement de grognements.
« Eh bien, eh bien, eh bien, qu'avons-nous là ? Deux petits Première Année qui attendent qu'on s'occupe d'eux. Et ce phénomène bleu par-dessus le marché ! » Sourit méchamment le plus large d'épaule. « Ce doit être mon jour de chance. » Plusieurs de ses compagnons hennirent bruyemment.
« Et qui es-tu ? » Dit Ryo, tentant de sembler neutre, mais déjà alarmer par le ton de l'autre garçon. Ca a l'air d'être une brute des classes supérieures. Ryo grimaça. Derrière lui, Rowen s'était redressé à la hâte et ressemblait pour tout le monde à un lapin prêt à courir le 100 mètres haie. Il avait déjà rangé le précieux papier dans son sac, ne désirant pas le laisser tomber dans les mains de cette brute.
« Moi ? » dit-il d'un ton de morveux arrogant « Mes frères » il fit un geste dramatique vers sa bande de copains dont la plupart continuaient à hennir « Me connaissent comme étant Kotaro, mais vous pouvez m'appeler le 'Tourmenteur des Première Année'. » Son rire avait un ton démoniaque sous entendu.
Ryo se retrouva lui-même à prendre une position défensive. Derrière lui, Rowen semblait avoir dépasser le stade de la peur. « Et qu'est-ce que tu planifies de nous faire ? » Demanda-t-il, bien qu'il en une déjà une bonne idée, ce qu'il estimait ne pas être bon.
« Pourquoi, tu es trop stupide pour le deviner ? » Kotaro fit craquer ses articulations pour lui faire comprendre, et fit un geste à son gang qui commença à encercler les deux garçons.
Ryo n'eut pas un battement de paupière, mais il se sentit tordu de l'intérieur par la peur. Il était doué en arts martiaux, les ayant pratiqué depuis qu'il pouvait marcher, mais il était face à un surnombre d'assaillants, et il était à peu près certain que Rowen n'avait pas eu le luxe d'apprendre la self-défense. L'esprit de Ryo désespéra et se demanda s'ils allaient s'en sortir vivant. Il se déplaça de façon à être entre Kotaru et Rowen. Un cri brisa sa concentration et Ryo leva les yeux avec soulagement pour voir un contingent de professeurs les approcher. Kotaru nota l'interférence et partit à la hâte avec sa bande.
La plupart des enseignants Fixèrent la direction prise par Kotaru et sa bande mais aucun ne les poursuivit. L'un des professeurs demanda d'un ton bourru si Ryo et Rowen allaient bien. Ryo leur répondit affirmativement et que rien ne leur avait été fait. Rowen pouvait seulement rester bouche bée devant Ryo. Rowen ne connaissait aucun art martial mais cela ne voulait pas dire qu'il ne pouvait pas reconnaître les poses quand il les voyait. Ryo s'était placé entre Rowen et Kotaru dans le but de protéger Rowen, sans défense, de la plupart des coups. Rowen ne connaissait pas ce garçon, mais il s'était mis en danger pour lui. Cette idée était une nouvelle choquante et précieuse. Personne n'avait jamais fait cela pour lui avant. Il confirma absentement l'histoire de Ryo aux professeurs lorsqu'ils lui posèrent des questions. Ils durent subir une conférence sur les règles contre les bagarres à l'école et promettrent d'âtre prudents. Kotaru avait déjà causé des ennuis.
Avec le départ des professeurs, Rowen tourna des yeux reconnaissants vers Ryo qui haussa simplement les épaules pour l'expérience. « Je te verrais demain à l'école ? » Demanda Ryo plein d'espoir.
Rowen acquiesça, sentant qu'une relation amicale commençait à se former entre eux. Ryo était la première personne a le voir comme quelqu'un de normal et pas comme un phénomène de foire à cause de son Q.i. Comme il prenait le chemin de la maison, il songea que peut-être cette année ne serait pas si mauvaise.
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Sur une colline verdoyante, Sage s'était allongé langoureusement sous le feuillage d'un des nombreux arbres qui pointé les pelouses de l'école. Il avait finalement réussi à échapper à la multitude de filles qui l'avait suivi depuis l'instant où il avait posé les pieds dans le bâtiment ce matin. La situation aurait pu être comique s'il n'avait pas été tellement irrité par les événements de la journée. Les filles avaient causé des dérangements dans tous les cours où il avait été et les professeurs ne semblaient pas l'apprécier en ce moment. Quel fantastique façon de commencer l'année scolaire. Il se relaxa et se laissa aller contre le tronc de l'arbre, buvant les parfums de l'après-midi et laissant les sensations le traverser de part en part. Il songea aux étranges événements du déjeuner. Pour quelle raison que ce soit, l'image du garçon aux yeux bleu vert et de son compagnon aux yeux bruns flottait dans son esprit. Sage se figea. Ce n'était certainement pas quelque chose qu'il avait expérimenté avant. Il gardait un sentiment de déjà vu comme s'il les avait déjà rencontré avant. Presque comme s'il devait les connaître. Il avait essayé d'analyser cette pensée mais elle disparaissait toujours avant qu'il ait une chance de l'identifier. Ca le dérangeait beaucoup. Sage était habitué à connaître les choses, d'avoir un contrôle absolu sur ce qui l'entourait. La sensation qu'il avait eue était une chose qui ne lui plaisait pas du tout. C'était presque aussi dérangeant que la clique de filles.
Sage inhala profondément, se laissant sombrer plus loin encore dans son état de relaxation, décidant que la méditation lui donnerait les réponses qu'il désirait. Il s'ouvrit aux environs et laissa ses sens se balader sur l'aire. Presque immédiatement, il expérimenta un contrecoup alors que ses sens étaient proches de l'écrasement.
Sa concentration brisée, Sage se redressa rapidement et s'assit, essayant d'identifier la source du dérangement visuellement. Il vit un garçon aux cheveux bleus sortir du bâtiment principal et rejoindre un arbre dans le coin le plus éloigné de la cour, oublieux des yeux de Sage. Un moment plus tard, un garçon aux cheveux noirs surgit sur ses traces et approcha de l'autre avec trépidation. Comme Sage observait l'échange, il fut soudainement heurté par le même sentiment de reconnaissance qu'il avait expérimenté avec les deux autres à la cafétéria. Au lieu de le repousser, Sage se concentra sur cette sensation. Il réalisa que ces deux là étaient ceux qui avaient causé plus tôt son dérangement mental, et s'il se concentrait suffisamment, il était capable de faire correspondre leurs visages avec ceux enfermé profondément dans les recoins de son esprit. Mais, alors qu'il pensait enfin avoir la réponse, la sensation disparue. Désappointé, Sage regarda la paire, espérant que la sensation reviendrait, mais en vain. Sage nota alors un groupe d'étudiants des classes supérieures s'approchait de la paire. Les sentiments d'animosité injustifiée irradiaient d'eux, et il ne fallut pas longtemps à Sage pour comprendre leurs intentions. Quand elles furent confirmées par l'encerclement de la paire, Sage se demanda s'il devait intervenir, pensant que se serait inégal. Il regarda curieusement quand celui aux cheveux noirs se plaça devant celui aux cheveux bleus dans une position où il pouvait protéger celui aux cheveux bleus des attaques de celui qui semblait être le chef. Sage leva un sourcil inquisiteur. C'était intéressant d'y assister alors que les deux venaient juste de se rencontrer. Il fut coupé dans ses délibérations par l'arrivée d'un groupe de professeurs qui mirent la bande en fuite. Sage hocha la tête. Plus de choses étranges à contempler.
Comme il se relevait pour partir, ses yeux accrochèrent brièvement ceux du garçon aux cheveux noirs qui nota son examen minutieux depuis la colline. Même à cette distance, Sage n'avait aucun problème pour distinguer les détails du garçon. Ses yeux gris perçants notèrent instantanément les yeux bleus étrangement fiers qui le fixèrent en retour. La bouche du garçon s'ouvrit largement sous le choc et Sage sentit à nouveau un bref sentiment de reconnaissance, mais il partit avant que l'esprit de Sage puisse le suivre. Il baisa les yeux un moment et quand il les releva, il s'aperçut que le garçon partait déjà rapidement dans la direction opposée à celle du jeune aux cheveux bleus. Etrange. Sage vérifia sa montre et se leva de mauvaise grâce, se mettant en chemin pour l'arrêt de bus. C'était un mystère qui n'était pas prêt d'être résolu, il en était sur.
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Et voilà un chapitre tout neuf, qui vient de finir d'être traduit après plus d'une journée d'effort. Arf, je pensais pas que se serait aussi difficile. Allons, courage. Demain est un autre jour et je pourrais enfin me mettre à la traduction du second chapitre...
Je le dédicace à Lélé qui a accepté de publier cette histoire sur son site. Merci beaucoup.