Bonjour à tous !
Je fais une petite mise à jour rapide du bureau, alors pas de rar. En tout cas, je remercie tous mes revieweurs, ainsi que mes lecteurs anonymes. Je souhaite vous apporter quelques renseignements sur cette fic qui ne ressemble à aucune de mes autres histoires. J'avais envie d'écrire quelque chose de plus noir, de plus adulte. Il n'y a pas d'action à proprement parler, l'intérêt de cette histoire (s'il y en a un…mdr) résulte dans la psychologie et l'approche des personnages. Cette histoire est finie, comportant neuf chapitres en tout, et une suite est en cours d'écriture.
Bonne lecture !
PS : Fanfiction ne prend plus en compte les tirets pour les dialogues... GRRR !
Chapitre 2 : Torture psychologique...
Hermione fut réveillée par les grognements de son estomac. Les membres de l'ordre du phénix lui avaient donné une assiette de soupe, mais ne lui avaient pas détaché les poignets. Elle n'avait donc pas pu se restaurer. C'était Ron qui lui avait apporté son maigre repas. Le jeune auror était entré la tête haute dans le cachot, mais était ressorti la queue entre les jambes. Il faut avouer qu'Hermione avait pris un malin plaisir à lui faire peur, à le perturber, l'emmenant lentement sur le chemin de l'hystérie. Elle lui avait raconté avec plaisir la torture qu'avait subie Ginny. Cette dernière, paraît-il, était dans un état critique à Sainte Mangouste depuis. Et c'était précisément ce pour quoi elle s'était retrouvée avec l'ordre entier à ses trousses.
Une violente convulsion la prit. Elle se colla au mur et se força à respirer calmement. Les tremblements nerveux secouaient tout son corps. Elle était en pleine descente, et Drago n'était pas la pour lui fournir sa dose. Le jeune serpentard la fournissait depuis le milieu de sa septième année, et il ne s'était pas passé une seule journée depuis trois ans où elle n'avait pas eu sa ligne.
Ce n'était pas de la vulgaire coke, comme chez les moldus. Non, c'était une poudre magique, assez chère, à forte accoutumance, mais qui ne provoquait pas de mort par overdose. D'ailleurs, Hermione ne s'était jamais demandé qu'elles puissent être les effets secondaires. A la mort de ses parents, dans un accident de voiture, elle s'était renfermée dans sa peine, dans sa haine. Et Drago arriva, proposant ce remède, pour alléger ses souffrances. La préfète en chef n'avait pas hésité une seconde. Plusieurs mauvaises langues diraient qu'à cet instant a commencé sa descente aux enfers, mais Hermione avait l'impression de revivre. Elle s'était fixée de nouveaux buts dans la vie, le premier étant d'exterminer le saoulard qui avait tué ses parents.
La porte s'ouvrit et la lumière violente aveugla Hermione. Elle ferma les yeux, la tête douloureuse, le corps meurtri, mais l'esprit vif. Non, ils ne l'auraient pas comme ça, elle était bien plus intelligente qu'eux. Et bien plus résistante...
Granger... Toujours pas décidé à parler ? Demanda McGonagall en faisant apparaître un fauteuil confortable.
Elle le mit en face d'Hermione et s'assit avec aise, comme si elle était devant un bon feu de cheminée. Et Hermione brûlait d'un désir de vengeance intense.
Toujours pas, McGonagall... Ca fait combien de temps que je suis ici ?
Je ne vous le dirai pas... Vous donnez des repères retarderaient votre rémission, ce que je ne souhaite pas... répondit le professeur avec assurance.
Vous perdez votre temps... cracha Hermione. Albus ne doit pas vous tenir en estime pour vous envoyer dans un cachot humide au lieu de combattre...
Je ne le vois pas comme ça... Il sait pertinemment que vous êtes une forte tête, et il juge que je suis la seule apte à vous faire parler...
Hermione ricana, mais fut interrompue par un quinte de toux.
Vous savez, Dumbledore vous connaît mieux que vous ne pouvez le croire...
Ce vieux fou ne connaît rien... Il ne fait que de mauvaises suppositions, rien de plus !
Je ne vous ferai pas changer d'avis... Discutons un peu. Vous souvenez vous de la manière dont on vous a capturé ?
Hermione secoua la tête.
Je m'en fiche. Tout ce que je sais, c'est que, d'ici peu de temps, je mettrai les voiles, après vous avoir tous exterminés.
C'est cela oui... Je vais vous rafraîchir la mémoire. Le jeune Potter, au cours d'une rixe à Gringott's, a eu le bonheur de tuer Bellatrix Lestrange, vengeant ainsi Sirius Black, les Londubas, et bien d'autres personnes...
Il paiera pour ce meurtre ! S'exclama Hermione avec véhémence.
Mais bien sûr... Ensuite, pour rendre le coup, vous avez tendu un piège à Ginny Weasley, et l'avait torturé et laissé pour morte. Par ailleurs, pendant les sévices que vous lui avez infligés, vous avez laissé apparaître quelques penchants pour lesquels je ne me serai jamais doutée. Bref, suite à cela, l'ordre au grand complet a suivi vos traces pendant plusieurs jours, découvrant ainsi votre lieu de résidence, si on peut appeler un tel bouge de cette manière...
Je trouve mon appartement très coquet... répondit froidement Hermione.
McGonagall renifla dédaigneusement.
Un vulgaire squatte de drogués, dans un quartier mal famé. Quand nous sommes entrés, il y avait des moldus en overdose, des femmes qui devaient trimbaler je ne sais combien de maladies vénériennes, et vous au milieu, avec le jeune Malefoy, en plein « trip ». Il a été dur de vous attraper, je dois l'avouer...
Qu'est devenu Drago ? Demanda l'ancienne préfète.
A vous de deviner... répondit mystérieusement Minerva.
DITE LE MOI ! Hurla Hermione.
Hummm... Non.
JE VOUS HAIS !
Vous perdez déjà votre sang froid ? Je savais bien que vous ne seriez pas à la hauteur...
Tu vas voir de quoi je suis capable... Détache-moi !
Oh non, mais je pense que vous commencez à saisir la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ici, vous n'êtes rien, et je suis tout. Alors soyez coopérante, et je verrai pour vous donner un petit traitement de faveur.
Ne te fiche pas de moi, salope !
Il n'y a que les gens de peu d'esprit qui n'ont que les injures à la bouche... Je vais donc vous laisser, je ne discute pas avec les imbéciles... répondit McGonagall en se levant.
Je suis l'élève la plus brillante que Poudlard ait connu !
Cela fut peut-être vrai dans le passé, mais aujourd'hui, vous n'êtes qu'une ratée, une pauvre droguée qui sert aveuglément un sorcier qui se moque de ses larbins...
Je suis son bras droit ! C'est pour ça que vous m'avez capturée !
Il y a du vrai dans ce que vous dite... Oui, vous êtes le bras droit de Voldemort, mais vous avez remplacé une folle psychopathe. Quelle promotion ! Ajouta McGonagall, narquoise. A ce que je constate, Voldemort est peu regardant quand au choix de ses collaborateurs. Une folle, une junkie dépravée... Vous parlez de bras droit ? Plutôt un moignon, à mon avis.
Hermione, soufflée par l'insulte, voulut se lever, mais les chaînes l'en empêchèrent.
Vous me le paierez McGonagall !
On en reparlera... A bientôt Granger.
Le professeur quitta la place, laissant devant la prisonnière le fauteuil. Hermione aurait donné n'importe quoi pour s'asseoir dessus, ne serait-ce qu'une minute. Elle cria sa rage, et s'affaissa sur le sol du cachot.
Combien de temps avait et allait durer ce manège ? Elle n'en pouvait plus... Ce qu'elle désirait le plus au monde, assouvir son envie de drogue, et ensuite mourir.
La suite bientôt, si beaucoup de reviews !
Bisous,
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