ARRGGGGGGHHHH ! Deux semaines d'interdiction ! Deux fics supprimées ! Je suis verte de rage ! Désolée pour les fans de par Merlin, mais elle ne sera pas republiée sur ffnet… En tout cas, je continue mes Hermione/Minerva.
Pas de RAR, car j'ai plein d'update à faire.
Bisous et merci à tous mes revieweurs !
Chapitre 3 : Au bord de l'agonie
Hermione était en sueur. Elle n'avait pas dormi depuis la dernière visite de McGonagall. Cela remontait à combien de temps ? Elle ne pouvait le dire. Elle n'était plus capable de compter les minutes, les heures qui s'écoulaient inexorablement. Cela la rendait folle. McGonagall était proche du but. La jeune femme rechignait à se l'avouer, mais son ancienne directrice la connaissait mieux que personne. Seule le manque de notion du temps pouvait perturber l'ancienne préfète.
Le manque de drogue s'immisçait dans ses veines, dans son esprit. Elle voulait se taper la tête contre le mur tellement le besoin était pressent, violent. Il lui fallait sa dose, immédiatement. Des sueurs froides la parcouraient, tandis que son front était brûlant. Ses cheveux habituellement ébouriffés lui collaient aux tempes. Elle aurait donné n'importe quoi pour une simple cigarette, ou tout autre chose qui pourrait combler son vide, son manque de stupéfiant. Elle fumerait même un sachet de thé, si cela pouvait la calmer.
McGonagall choisit ce moment pour entrer, et Hermione eut toutes les peines du monde pour cacher son état fragile. Elle devait se montrer forte, faire semblant que cette situation ne la gênait pas outre mesure. Elle avait toujours été bonne comédienne, mais cela marcherait-il cette fois-ci, alors qu'elle était loin d'être en pleine possession de ses moyens.
Alors Granger, il paraît que vous hurler à plein poumon ces derniers temps ? Demanda le professeur sans préambule.
Elle s'assit sur le fauteuil, et croisa négligemment les jambes.
On vous aura mal renseigné, McGonagall, répliqua froidement Hermione.
Vous êtes toujours sur la défensive ?
Je pense que j'ai des circonstances atténuantes...
Si peu, si peu... Après tout, vous êtes retenue prisonnière dans de bonnes conditions...
Vous vous fichez de moi ?
Dois-je vous rappeler comment Voldemort traite ses opposants ? Demanda froidement McGonagall.
Hermione se tut, et foudroya son ancienne directrice du regard. McGonagall haussa les sourcils, et afficha un demi sourire.
Vous n'avez pas l'air en grande forme, ma chère... Vous manquerait-il quelque chose ?
Oui... vous n'auriez pas une cigarette, par hasard ? Demanda la jeune femme d'un ton détaché.
Non, mais j'ai mieux... rétorqua Minerva.
Elle plongea la main dans sa poche et en ressortit un petit sachet blanc. Hermione bondit sur ses pieds et tendit la main.
Donnez moi cela ! Ordonna-t-elle.
Il me semble vous avoir appris à dire s'il vous plaît ? Plaisanta Minerva.
DONNEZ-MOI CE SACHET !
En manque Hermione ? Moi qui pensais que vous n'aviez pas de faiblesse, je suis déçue...
Je veux cette poudre !
Vous n'êtes qu'une merde sans volonté Granger... Cette déchéance, alors que vous étiez promis à un avenir brillant, à cause de ça, c'est indigne de la personne que j'avais appris à apprécier... Tant pis !
Minerva jeta le sachet à terre, et le fit brûler d'un coup de baguette. Hermione s'effondra au sol en hurlant.
Vous êtes pathétique, Granger... dit froidement Minerva.
Je vous hais, je vous exècre, je vous tuerai... murmura l'ancienne préfète en se tapant doucement la tête contre les dalles froides.
Vous me parliez de cigarette ? Le seul fumeur est Ron Weasley, et je doute qu'il vous fera cette faveur. Il va falloir que vous serriez les dents...
Et la convention de Genève, vous connaissez ? Demanda abruptement Hermione.
Elle n'est pas applicable dans le monde sorcier, vous m'en voyez navrée...
Je suis moldu de naissance... J'exige être jugée par eux...
Ah oui, je crains que votre demande ne puisse aboutir... J'ai ici un formulaire signé par le ministre de la justice moldu qui explique que vous êtes sous notre entière responsabilité, et que nous sommes les seuls aptes à vous juger... Bien essayé, Granger.
Hermione ferma les yeux. Elle était coincée dans le monde sorcier, mais préférait mourir plutôt que d'avouer ce que l'ordre recherchait à savoir.
Au fait, dès demain, vous serez transférée à Azkaban... poursuivit Minerva.
La jeune femme se mit à rire de manière hystérique.
Je vous signale que l'ordre a reprit la forteresse des mains de Voldemort pas plus tard qu'hier matin...
Hermione fut coupée dans son fou rire. Son maître n'avait pu perdre la célèbre prison. C'était impossible !
VOUS MENTEZ ! Hurla-t-elle.
Oui... Vous êtes déjà à Azkaban, répliqua Minerva.
L'ancienne gryffondor était perdue. Où était la vérité ? Où commençait le mensonge ? Elle ne savait plus où elle était, ignorant le jour, l'heure... Ses notions d'espace, de temps étaient inexistantes. Elle n'avait plus aucun repère. Et cette femme... McGonagall la manipulait, la torturait. En tirait-elle du plaisir ? Elle ne le saurait probablement jamais.
Minerva se leva et regarda Hermione.
Il commence à faire frais ici... Je vous laisse. A bientôt, Granger...
Le professeur quitta la pièce, laissant la prisonnière seule une fois de plus. Hermione se colla contre le mur, et d'un geste brusque, heurta violemment et intentionnellement sa tête contre le mur. Elle sentit le sang chaud couler le long de sa nuque avant de tomber évanouie.
Bon, on se motive ! Je mets bientôt la suite ! Bisous à toutes et à tous !
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