Bonsoir à tous !
Voilà le chap 4. Je l'ai uploadé rapidement, j'espère que vous êtes content ! Mdr
Le Saut de l'Ange : Je suis vraiment ravie que cette histoire te plaise. J'espère que ce chapitre t'enthousiasmera autant ! Bisous
Jwulee : Tous ces compliments me font rougir ! Bisous ma grande et à plus sur le net !
Faith-therenegade : Voilà la suite ! J'espère que tu la trouveras aussi intéressante que les autres chapitres. Bisous
Olympe Maxime : Tu vas vraiment me faire rougir ! Bisous ma grande et merci pour la review !
Miliem : Et oui, mon banissement est fini. ENFIN ! Je sais, c'est un peu court, mais voilà la suite ! Bisous et bonne lecture.
Mina13 : Voilà la suite ! Ca a été assez rapide ? Mdr. Bonne lecture, et merci pour la review!
Grind : Merci et bonne lecture !
Lau : McGo qui rend Herm maboul : c'est le but recherché... mouhéhéhéhé ! Mdr. Bonne lecture et à bientôt.
Titus de Mystique : Elle va encore souffrir Hermione, t'inquiète pas ! Bisous mon grand et à bientôt !
CHAPITRE 4 : Cure de désintox
Hermione se réveilla avec l'impression d'avoir le crâne fendu. Elle se mit doucement en position assise et appuya son dos contre le mur gelé. Ses vêtements dégoulinaient de sang, et son visage en été couvert. Elle tenta de l'essuyer péniblement, mais il avait coagulé. Elle gémit de douleur, et les tremblements nerveux la reprirent. Il lui fallait sa dose, son envie devenait de plus en plus forte. La douleur lui tenaillait le ventre, c'était insupportable.
Elle soupira. Pourquoi son maître n'était-il pas venu la chercher ? Et Drago ? Qu'était-il devenu ? Elle s'allongea sur le sol humide et toussa avec difficulté. Elle était abandonnée de tous, sans repère, dans l'incertitude la plus totale. Jamais elle n'avait connu de situation plus pénible. Et pourtant, des horreurs, elle en avait vécues.
Une larme dévala sa joue, pour atterrir dans le creux de son cou, se mêlant au sang séché. Depuis combien de temps n'avait-elle pas pleuré ? Depuis la mort de ses parents, qui remontait à trois ans de cela. Elle se souvenait avec précision cette tragédie. Elle rentrait de Poudlard pour les vacances de Noël. Arrivée à la gare King Cross, elle n'avait pas vu la voiture de ses parents. Elle s'était dit qu'ils avaient dû avoir un rendez-vous de dernière minute, et elle avait prit un taxi. En arrivant devant chez elle, des policiers l'attendaient. Une fois dans le salon, ils lui avaient appris la mauvaise nouvelle.
Hermione les avait rapidement congédié, et n'était pas sorti de chez elle de toutes les vacances, s'alimentant peu, buvant énormément. En rentrant à Poudlard, elle n'avait prévenu personne, et ses amis n'avaient pas remarqué sa douleur. Harry était perturbé par l'influence grandissante de Voldemort, Ron et Ginny à fond dans leur quidditch. Et McGonagall ? Pourquoi n'avait-elle rien vu ?
Hermione lui en voulait. Tout était de sa faute. Si sa directrice lui avait tendu la main, elle n'en serait pas la aujourd'hui. Hermione la respectait, l'admirait, l'aimait même, et le professeur l'avait ignorée au moment où elle avait besoin d'aide. Le seul qui l'avait comprise était Drago. Il lui avait ouvert le monde des ténèbres, du pouvoir, de la puissance... Et Hermione ne l'en remercierait jamais assez.
TOUT EST DE VOTRE FAUTE MINERVA ! hurla Hermione en tapant du poing contre le mur.
Vous m'avez appelé ? murmura une voix dans l'ombre.
Hermione tressaillit. Depuis quand était-elle dans la salle ? Et où était-elle ? Ses yeux balayèrent le cachot, sans rien voir.
Un problème, Granger ? Demanda calmement Minerva.
Oui... ça ne se fait pas d'espionner les gens, répliqua froidement Hermione.
Je ne vous espionne pas, loin de moi cette pensée... Je m'assurai que tout se passait bien...
Dans le meilleur des mondes... murmura Hermione.
En tout cas, je vois que vous avez bien dormi... remarqua Minerva, sardonique.
A merveille, répliqua froidement la jeune femme. Le sol est très confortable, vous devriez essayer...
Vous êtes bien aimable, mais je vous le laisse... Je préfère mon lit baldaquin.
Ca partait d'un bon sentiment...
Hermione ferma les yeux, essayant de ne pas penser à un matelas confortable.
Quand allez-vous cracher le morceau Hermione ? Plus vite vous aurez avoué, plus vite vous bénéficierez d'un meilleur traitement...
Oui, la mort par exemple... murmura la jeune femme.
Ne nous confondez pas avec votre association de dégénérés... Nous ne tuons pas nos prisonniers...
J'avais oublié que vous préférez les offrir aux détraqueurs. Mais vous n'en avez plus la possibilité grâce à mon m...à Voldemort.
Hermione ne sut pas pourquoi, mais elle n'avait plus envie d'appeler Voldemort "maître". A quoi cela rimait-il ? Elle secoua doucement la tête, mais grimaça de douleur.
Dites-nous où il se cache, et je vous fais sortir de cette cellule sordide. Je vous en fais la promesse...
Vos promesses ne valent rien, Minerva... Elles n'ont jamais rien values... Et sortez de la pénombre, j'aime voir à qui je m'adresse !
McGonagall sortit de l'obscurité, un sourire aux lèvres. La jeune femme se promit un jour de lui ôter.
Puis-je connaître les promesses que je vous ai faite et que vous prétendez non tenues, Hermione ?
De toutes façons, vous vous en fichez éperdument...
Non, vous vous trompez Hermione... Je suis une femme de parole, et je met un point d'honneur à tenir mes engagements... répliqua doucement Minerva.
Hermione fut envahie par une vague de fureur. Elle perdit tout contrôle d'elle même.
Tu m'as abandonnée ! Tu m'as laissée alors que j'avais besoin de toi ! C'est de ta faute si j'ai endossé la cagoule ! Je voulais me venger de toi ! Hurla-t-elle.
Minerva resta debout, et croisa les bras, le visage impassible.
Vous vous trompez Hermione... Je ne vous ai jamais laissée tomber. Vous vous êtes éloignée de moi... vous rendant inaccessible. Vous saviez que la porte de mon bureau était toujours ouverte pour vous, et jamais vous n'avez pris la peine de la franchir. Vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous...
Evidemment ! Rejetez la faute sur moi... Vous pensez que c'est évident pour une adolescente de 18 ans de venir demander de l'aide ? Vous me voyez, débarquer dans votre bureau, ou dans vos appartements en pleine nuit, hurlant mon chagrin et mon désespoir ? Mes parents sont morts, assassiné par un moldu alcoolique, et vous n'êtes même pas venu me voir !
Vous ne l'aviez dit à personne, Hermione... Nous l'avons su qu'après votre départ de Poudlard, par le ministère de la magie. Les services sociaux en avaient après vous, et Arthur Weasley a arrangé la situation... Mais trop tard, à ce que nous avons pu constater...
Vous n'avez pas cherché à savoir... murmura Hermione.
Vous n'avez pas cherché à le faire savoir... Vous avez préféré parler à un mangemort et vous droguer que venir me voir... Et pourtant, vous saviez que j'aurai fait n'importe quoi pour vous éviter de souffrir... et ce n'est pas de la drogue que je vous aurais proposé, mais du réconfort, une épaule pour pleurer, une écoute pour vous soulager... de l'amour pour vous remettre sur les rails...
Les deux femmes se regardèrent sans animosité particulière, mais envahie d'une grande lassitude.
De toute façon, c'est le passé. Nous sommes dans deux camps différents à présent, Minerva... Je fais mon travail, vous faite le votre...
Il ne tient qu'à vous de changer de voie Hermione. Vous savez, Severus est passé par là avant vous, et il s'en est tiré grâce à Dumbledore... Faite-moi confiance, je peux vous aider...
HORS DE QUESTION ! Hurla Hermione, usant du peu de fierté qui lui restait. Finissons-en... Vous savez que je ne vous dirai rien... Vous le savez depuis le début...
En effet... murmura McGonagall. Mais j'espérai vous faire basculer du bon côté...
Espoir Vain !
L'espoir fait vivre...
Il n'y a pas de bon ou de mauvais côté... Il n'y a que la puissance...
Vous vous trompez... Il y a bien d'autre chose à découvrir, à vivre... Laissez-vous cette chance.
Non, j'ai tout perdu, et je ne trahirai pas les quelques amis qu'il me reste... Faite votre travail, Minerva.
Le professeur fixa son ancienne élève, tourna rapidement les talons et quitta la pièce sans un regard en arrière. Hermione étouffa un sanglot et s'endormit à même le sol, épuisée, tourmentée, au bord de la nausée.
La suite bientôt si plein de reviews ! Bisous à toutes et à tous,
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