Bonjour à tous !

Me revoilà avec un ouveau chapitre de cette fic glauque ! Comm j'ai du temps devant moi, une petite RAR !

Jwulee : Merci pour ta review ma grande ! Ent out cas, tu me manques sur msn ? Quand pourrais-je à nouveau lire ta prose ? Bisous et bonne lecture !

Kyana HLD : Voilà al suite. Alors, heureuse ? Mdr Bisous et à plus !

Manion : Merci pour la review et désolée du retard. En espérant que ce chapitre te plaira autant ! Bonne lecture et bisou !

Titus de Mystique : Et oui, miss je sais tout ne siat pas tout ! C'est la grande nouvelle du jour ! Mdr En tout cas, autre nouvelle : il n'y aura pas de cul dans cette histoire. Que du psycho ! Désolée ! Bonen elcture et à plus sur le forum !

Grind : Merci. Voilà la suite ! Bisous

Mina13 (x2): LOL ! Merci pour ta review ! Voilà le chap, avec un peu de retard quant au délai que tu m'as fixé. Vraiment désolée ! Bisosu et bonne lecture.

Dinah : Pour répondre à ta question, je suis en cours d'écriture d'un polar. En tout cas, merci pour tes compliments. Bisous et à bientôt !

Didi : Je pense aussi que c'est un de mes meilleurs écrits. En tout cas, dans un genre complètement différent, mais que j'aime bien. Bisous et à plus !


Chapitre 5 : Un maigre espoir

Hermione était réveillée depuis longtemps, et attendait avec impatience la visite de McGonagall. Elle avait prit goût à ces discussions. Elles étaient la seule chose qui la maintenant sur la mince frontière entre la folie et la raison. Elle pensait que, grâce à son ancien professeur, il restait encore une parcelle d'être humain en elle.

Mais que faisait-elle bon sang ? Non pas qu'Hermione voulait lui avouer quoique ce soit d'intéressant pour l'ordre, elle désirait juste parler, converser, activer ses cordes vocales. Etait-ce trop demandé ? Apparemment… Minerva se faisait attendre.

« C'est bien une femme ! » pensa amèrement Hermione en bougeant légèrement, ce qui fit un horrible bruit métallique.

Elle ferma les yeux. Ses poignets étaient en sang, la chair étant à vif à cause des chaînes. Elle se sentait somnolente, personne n'ayant pris la peine de soigner sa blessure à la tête. Seul point positif à la situation : la sensation de manque était toujours présente, mais moindre. Elle avait toujours envie d'une dose, mais ne tuerait plus père et mère pour l'avoir. Elle était entrain de se désintoxiquer malgré elle, de manière brutale et violente, et ne savait pas si c'était pour le mieux.

Après tout, qu'est-ce que cela pouvait leur faire ? Son état de manque avait été si violent qu'elle avait failli y passer. Mais ils s'en moquaient. Surtout elle… Minerva ne l'avait pas aidée, une fois de plus. Elle aurait pu claquer, cela ne lui aurait fait ni chaud, ni froid, Hermione en était convaincue. Alors, à quoi rimait le petit jeu auquel se livrait la directrice de gryffondor depuis l'arrivée de la mangemort ?

Hermione voulut se rendormir, mais elle sentait son état de santé alarmant. Elle hésitait. Si elle fermait les yeux, pourrait-elle un jour les rouvrir ? Elle soupira. Tout cela n'avait plus d'importance. Elle aspirait au repos éternel, aussi elle s'allongea comme elle put et s'endormit difficilement, la douleur et l'envie de poudre n'aidant en rien.

Le réveil fut douloureux. Ses bras lui faisaient atrocement mal, mais ce n'était rien comparé à sa douleur à la tête. Elle était encore en vie, et Hermione ne savait pas si elle devait se réjouir. Elle s'assit doucement, dans ce bruit à présent habituel de chaîne.

"Bonjour Granger… Je me demandais si vous finiriez par vous réveiller…"

"Il aurait peut-être mieux valu que non…" murmura la jeune femme.

Elle ouvrit les yeux et les posa sur McGonagall, assise sur son fauteuil, buvant une tasse de thé.

"Vous en voulez ?" proposa le professeur en désignant le liquide chaud et sucré.

"Non merci…" répondit Hermione alors qu'elle en mourrait d'envie.

"Ne dite pas de bêtise… Vous n'avez rien bu depuis quelques temps…"

"Combien exactement ?" demanda la jeune femme.

McGonagall sourit.

"N'insistez pas, Granger… je ne vous donnerai aucune indication de temps."

"Vous voulez me rendre folle, avouez…"

"Vous faite erreur : vous êtes déjà folle."

"Loin de là, j'ai encore toute ma raison !" répliqua durement Hermione.

"Etes-vous sure que la situation que vous vivez n'est pas simplement un cauchemar, où le fruit d'un sort de contrôle de pensées ? Vous pensez être dans ce cachot sordide depuis un temps indéterminé… Si ça se trouve, vous êtes bien au chaud dans votre lit, profitant de l'effet de la drogue dans vos veines… Ou peut-être êtes-vous en plein combat dans ce même lieu contre moi, et j'ai utilisé un sort de magie noire…"

Hermione regardait le professeur avec hébétude. Elle ne savait quoi penser. Minerva faisait tout pour semer le doute dans son esprit, et cela commençait à porter ses fruits. Sa fatigue, la douleur lancinante, ses incertitudes, et son équilibre fragile firent qu'elle s'écroula sur le sol, en pleurant.

Le professeur ne bougea pas, continuant à siroter son thé. Hermione leva sur elle des yeux pleins de larme et de rage difficilement contenues.

"Je suis sûre que vous prenez votre pied à me voir dans cet état…"

"Détrompez-vous Granger. Je n'en tire aucun plaisir personnel. Je fais mon travail, comme vous me l'avez demandé lors de notre dernier entretien."

"Demandez une augmentation à Albus, vous le faite à merveille…" grogna la jeune femme. "Mais si je sombre dans la folie, vous ne tirerez rien de moi… Alors pourquoi faites-vous cela ?"

Minerva haussa les sourcils.

"De toutes façons, je ne tirerai rien de vous. Je le sais, vous le savez, arrêtez donc d'essayer de m'apitoyer. Si je suis ici, dans cet endroit et en votre compagnie qui me répugne, c'est que je dois vous mettre hors d'état de nuire. J'ai deux choix : soit vous vous rendez, soit je vous fais sombrer dans la pure folie, et vous finirez à Sainte Mangouste. Reste à voir ce qui sera le plus rapide…"

"Vous êtes un monstre…" grogna Hermione.

"Peut-être, mais du bon côté en tout cas…"

"Vous avez parfaitement votre place parmi les mangemorts, McGonagall. Vous êtes plus cruelle que Lucius et Dolohov réunis… Vous vous permettez de donner des leçons de grandeur, de morale. Mais vous êtes comme moi… Derrière votre respectabilité apparente, sommeil en vous une tortionnaire. La différence est que, mise à part Ginny, je n'ai jamais fait souffrir mes victimes. Je les tuais directement, proprement. Elles ne souffraient pas. Alors que vous…"

"Petit laïus intéressant, mais complètement inapproprié… Alors Granger, avez-vous réfléchi à notre dernière conversation ? Voulez-vous rester du côté de Voldemort, ou vous joindre à nous ?"

Hermione cracha à terre.

"Les deux se valent… Vous êtes le reflet politiquement correct de la monstruosité des mangemorts !"

"Analyse pertinente, mais vous ne répondez pas à ma question. A croire que vous êtes déficiente mentalement."

"Je ne me joindrai jamais à vous !" rétorqua froidement Hermione.

"Bien, vous croupirez à jamais dans cette cellule… C'est fort dommage."

Minerva se leva et s'apprêtait à quitter une fois de plus la pièce. Hermione tenta le tout pour le tout.

"Parce que vous pensiez que j'allais retourner ma veste comme si de rien n'était ?" demanda-t-elle.

"Non, pas comme cela… Mais je croyais que vous comprendriez vos intérêts."

"Comme si les autres allaient m'accepter."

La directrice adjointe se tourna et planta son regard dans celui de la prisonnière.

"Rogue a fait des choses bien pires que vous… Et pourtant, il est respecté par tous les autres membres de l'ordre."

"Il est craint, vous voulez dire… Je l'ai vu quand j'étais à Poudlard. Il est traité en pariât. Il est peut-être respecté, mais pas aimé. A part Dumbledore, personne ne s'inquiète de lui. Il n'a pas un seul ami, alors qu'il en avait quand il servait Voldemort…"

"Je suis son amie, il le sait. Nous ne le montrons pas à Poudlard, mais il peut compter sur moi, comme vous pouviez le faire vous aussi…"

"Votre discours de bons sentiments mielleux ne marche pas avec moi, Minerva… Vous ne parviendrez jamais à rattraper vos erreurs passées…"

Le professeur soupira.

"Je n'ai commis aucune erreur, c'est vous qui persistez dans la faute. Cela prendra le temps qu'il faudra, mais je suis sûre que vous changerez d'avis… Un jour, vous n'aurez plus l'envie de baiser les pieds de cet abruti de Tom Jedusor…"

"Plutôt crever que d'embrasser le bas de la robe de Dumbledore…"

"Que vos souhaits soient exaucés… Au revoir, Granger…"

Minerva sortit en claquant la porte. Hermione se roula en boule, en proie à une angoisse insurmontable. Elle ne savait pas si elle tiendrait encore longtemps face à cette femme de volonté. Jamais elle n'avait imaginé McGonagall sous ce jour, une femme impitoyable.


Une petite review pour la suite ? Bisous et à bientôt !

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