Partir là-bas

Genre

General/Parody

Résumé

Après avoir sauvé Firenze des autres centaures, Hagrid le laisse dans une clairière tranquille. Le centaure réfléchit sur sa futur insertion en temps que professeur à Poudlard. Basé sur la chanson de la Petite Sirène de Walt Disney.

Disclaimer

Le monde du petit sorcier appartient à J.K Rowling tandis que la chanson Partir là-bas (changé en version Harry Potter) provient du chef d'œuvre La Petite Sirène des studios Disney.

La lune était haute, bénéficiant à la sombre et ténébreuse Forêt Interdite un peu de lumière claire. A Poudlard, tout le monde semblait dormir. Dans la forêt, les araignées dormaient près de leur parent Aragog, les licornes s'étaient assoupies avec sérénité et tous les centaures étaient rentrés dans leur domaine. Tous ? Non.

Dans la nuit, les animaux noctambules pouvaient apercevoir un centaure aux cheveux blonds, à la belle robe de cheval cuivrée, accompagné d'un demi géant dont la barbe couvrait une grande partie du visage et dont la chemise rouge et noire devait avoir été taillé par un autre demi géant. Ces deux créatures ne se parlèrent pas pendant leurs trajet, le centaure regardant ses sabots avant et le géant regardant droit devant. L'ecchymose sur la poitrine de Firenze était encore fraîche mais Hagrid avait atténué la blessure avec de l'eau contenue dans une gourde. Il avait proposé au centaure une barre de chocolat magique pour qu'il se remette de son expérience mais Firenze avait refusé poliment l'aliment, connu pour ses vertus. Ils arrivèrent enfin vers une clairière. Sur un carré d'herbe, le centaure se reposa.

-Eh bien voilà, déclara Hagrid, je te laisse ici. Les autres centaures n'auront pas l'idée d'aller t'ennuyer de nouveau. Es-tu sûr de ton choix ? Veux-tu vraiment travailler pour le professeur Dumbledore ?

-Oui, répondit Firenze, je sens au fond de mon cœur que je dois faire cela. Je pressens qu'une partie de moi-même doit être au côté des sorciers

-Très bien, conclus Hagrid, je viendrais te voir demain matin au lever du jour.

-Hagrid ?

-Oui ?

-Fais attention, dit Firenze.

Hagrid haussa les épaules et partit à travers les arbres noirs. Firenze leva ses yeux vers le ciel étoilé. Il pouvait apercevoir sans difficulté l'étoile du berger. Il repensa alors au cri des centaures, au visage furieux et aux sabots levants de Bane ainsi qu'aux exclamations indignés d'Hagrid. Les siens ne pourront jamais le comprendre.

-Je ne vois pas les choses de la même façon, se dit Firenze, comment un monde qui a une aussi grande connaissance de la magie puisse être aussi... barbare ?

Tous ces secrets

Que j'ai découvert

Ne crois-tu pas que les centaures m'ont tout ouvert

Ne crois-tu pas que je suis bien trop couvert

Par Hagrid ?

Vois la lune d'or

Vois ces planètes

Toutes ces étoiles qui brillent comme des soleils

En voyant ça tu te dis

Oui, c'est un paradis

J'ai des repères

De trucs chocs

De trucs chouettes

Sur Venus

Mercure ou Saturne

Tu sais où est l'Alpha ?

Elle est là-bas

Mais tout ça

M'indiffère et m'ennuie

Moi je voudrais parcourir le monde

Moi je voudrais voir le monde des sorciers

Le voir jeter ses ...comment ça s'appelle ?

Haha...Lumos

On ne va nulle part avec un corps de cheval

Il faut des jambes pour sauter et danser

Chevaucher un de ces...comment ça s'appelle ?

...Balais

Si l'homme marche

Si l'homme court

Si il peut sur terre ensorceler au grand jour

Comme j'aimerais, si je pouvais

Partir là-bas

Je donnerais tout ce que j'ai

Pour partir d'ici

Pour trinquer des Bièraubeurres

Au Chaudron Baveur

Albus me comprends

Je le ressens

Et ses élèves peuvent apprendre sans frayeurs

Hommes centaures

Hommes Aurors

J'ai fait mon choix

Moi je veux savoir

Moi je veux pouvoir

Poser des questions et qu'on me réponde

Qu'est-ce que les Détraqueurs ?

Et pourquoi est-ce qu'ils aspirent des...quoi déjà ?

Ames

Un jour viendra

Je partirai

Je partirai sans aucun regret

Vivre à Poudlard

Loin de Bane

Partir là-bas