Enfin une review ! mais inutile de me menacer Melie, je ne cède que rarement au chantage ! regarde les scalpels ceci-dit... je vais effectivement mettre la suite très vite, promis !()
Chapitre 3
Les enfants emmenèrent la jeune femme dans une des petites maisons, et le petit rouquin la força à s'allonger sur le minuscule lit qui s'y trouvait. Il regarda sa blessure et y appliqua une sorte de mousse vert pâle.
-Vous avez de la chance, déclara-t-il sérieusement. Vous vous en tirez avec une seule morsure, et même pas grave en plus. D'habitude, soit les gens sont mourant en arrivant, et on peut juste préparer leur tombe, soit il ne passe même pas.
-Si tu le dis...Au fait, où suis-je exactement, et pourquoi y-a-t-il autant d'enfants ici ? Vos parents se sont tous fait tués ?
Il lui jeta un regard surpris et méfiant, et elle se demanda si elle n'avait pas fait une gaffe. Ce village était peut être très connu à Hyrule, et la raison de la présence de temps d'enfants l'était peut être aussi.
-Vous êtes au village kokiri, expliqua-t-il comme si c'était la plus évidente des choses. Et nous ne sommes pas des enfants d'hyliens, mais des kokiris. Qui êtes-vous donc pour ne pas savoir ça ?
-C'est ce que j'aimerai bien savoir, murmura-t-elle. Enfin, je sais maintenant que j'ai fait une erreur en venant ici. Je voulais trouver des guerriers ou des créatures capables de m'aider à me venger, mais ce n'est sûrement pas ici que je trouverai ce genre de personnes.
Le petit kokiri éclata de rire et la regarda d'un air moqueur.
-T'es vraiment idiote ! On a des gens très dangereux ici, ils sont venus pour préparer la résistance contre le roi ! On a même deux gorons, trois zoras, sept hyliens, quatre gérudos et surtout un sheikah ! Alors, il n'y a toujours personne pour t'aider ici ?
Non, pour ce qu'elle en savait, il n'y avait toujours personne. Ces noms ne lui disaient rien, ou plutôt ils ne lui rappelaient qu'un souvenir très vague et encore plus lointain. Elle les avait connu et fréquenté, mais impossible de dire plus exactement ce qu'ils étaient. La jeune femme aurait aimé poser des questions au kokiri, mais l'expression moqueuse, presque méprisante de celui-ci l'exaspérait, et elle n'avait pas envie de la supporter plus longtemps.
-Je pense que ça devrait aller, répondit-elle. De toute façon, je n'ai pas trop le choix, n'est ce pas... Comment t'appelles-tu au fait ?
-Je suis Mido, et je suis le chef du village ! Si t'as un problème, c'est à moi qu'il faut demander ! En plus, je sais toujours tout ce qui se passe et je connais tout le monde !
-Super... Bien, ce n'est pas que je m'ennuie Mido, mais j'aimerai bien pouvoir marcher un peu, histoire de voir comment est le village.
-Ça risque de ne pas être possible, objecta le petit garçon. Vous avez été mordue par une baba, et des fois elles ont du venin, alors vous devez rester au calme ici jusqu'à votre guérison ! D'ailleurs, je vais vous laisser vous reposer et je vais demander à un hylien de s'occuper de votre cheval !
Sans lui laisser le temps de protester, le rouquin sortit en courant. Tout d'abord énervée d'être traitée en infirme, la jeune femme décida de profiter du calme pour réfléchir, surtout à l'homme qu'elle avait entrevu quelques instants plus tôt. Elle était persuadée qu'ils se connaissaient, et qu'il devait donc pouvoir lui dire qui elle était. D'un autre côté, pour peu que cet homme ait été un ennemi, il pourrait profiter de sa faiblesse pour se débarrasser d'elle. Pendant un instant, elle se demanda même s'il n'était pas celui qui avait tenté de l'assassiner, mais elle écarta rapidement cette hypothèse. Si ça avait été lui, elle l'aurait sentit et déjà tué. Petit à petit, portée par ses réflexions, elle s'endormit.
Lorsqu'elle se réveilla, il faisait déjà nuit, et il n'y avait plus un seul bruit dans tout le village. Ce silence lui parut bien plus reposant que la sieste qu'elle venait de faire, et la jeune femme décida de se lever pour se promener un peu. Elle se redressa donc, mais sa tête tourna et elle ne put rester assise longtemps.
-Mido t'as pourtant dis de te reposer, lui signala une vois masculine. Tu n'as toujours pas appris à faire ce qu'on te dis à ce que je vois !
Elle se demanda tout d'abord si ce n'était pas sa conscience qui lui parlait ainsi, mais il lui sembla stupide qu'elle ait une voix d'homme. Elle scruta donc les ténèbres autour d'elle et vit la silhouette qu'elle avait reconnue lors de son arrivée.
-Qui êtes-vous et que me voulez-vous ?
-Te tuer, répliqua sèchement l'homme. Après de longues tortures bien sûr, c'est le moins que je puisse faire pour la mémoire du village. D'ailleurs, je m'étonne que tu poses la question, je t'avais prévenu de ce qui t'arriverait en cas de trahison, non ?
-Je...je vous ai trahi ? répéta-t-elle un peu surprise.
L'idée qu'autrefois elle ait été malhonnête avait déjà effleuré son esprit bien entendu, mais elle ne pensait pas l'avoir été vraiment, et sûrement pas à ce point.
-Ne fais pas l'innocente ! Tu sais très bien de quoi je parle ! A cause de toi, tous les habitants de Kokoriko ont été massacrés ou emprisonnés ! Même Guenn croupit en ce moment dans les geôles d'Hyrule !
-Guenn ?
-Guenn, mon frère, Guenn ! explosa-t-il. Par ta faute, il sera exécuté la semaine prochaine, et je ne peux pas le sauver, parce que je suis recherché par tous les soldats du pays ! Ah ! Il doit être fier de toi, le tyran d'Hyrule ! Tu l'as vraiment bien servi ! Au fait, pourquoi tu n'es pas à la cour en ce moment ?
Elle resta muette, horrifiée par ce qu'il l'accusait d'avoir fait. Non, elle ne pouvait pas avoir commit cette atrocité, c'était parfaitement impossible ! Et surtout, surtout, elle ne pouvait pas avoir servit l'homme qui avait fait tant de mal à Malon !
-Tu ne veux pas répondre ? se moqua l'homme. Laisse-moi deviner... Il a voulu avoir plus en toi qu'une simple employée en te mettant dans son lit, mais tu as du refuser à cause de ton serment de femme-rose, c'est ça ? Tu as du tomber en disgrâce après ce coup là... Pour un peu, je te plaindrais !
Il la fixa d'un air de défis, comme s'il attendait qu'elle réagisse. Mais la jeune femme était dégoûtée par elle-même pour tenter de se défendre. Cet homme qui l'accusait, elle l'avait bel et bien connu, elle le sentait, elle le savait, et ce qu'il disait n'était que la vérité pure et simple ! Elle avait l'impression que sa tête allait exploser et que ça ne pouvait pas être un mal, puisque le monstre qu'elle semblait être disparaîtrai de la surface du monde.
-Tu ne trouves rien à répondre ? A moins que tu n'ais appris à accepter le sort que je te réserve... Mais c'est moins drôle comme ça je trouve.
Il sortit une dague d'une de ses bottes et la lui tendit d'un air menaçant.
-Prends la, ordonna-t-il, et viens dehors pour te battre avec moi ! J'en rêves depuis que je te connais, depuis que tu as ensorcelé mon frère pour qu'il te fasse confiance ! Tu disais être la plus grande combattante de tous les temps grâce à ton stupide maître, et bien nous allons voir ça ! Qui de la femme-rose ou du sheikah gagnera le combat ?
Ses yeux, son regard avaient maintenant quelque chose de dément, et elle sentit qu'effectivement il devait attendre ce combat depuis longtemps. Mais la femme-rose ne prit pas l'arme, ne sachant pas si elle serait capable de se battre. Quoi qu'elle ait pu dire par le passé, elle était à présent même incapable de dire par quel côté se prenait la dague, et elle ne parlait même pas de s'en servir. D'ailleurs, avec le poison de la baba, c'était tout simplement impossible, et rien qu'en marchant jusqu'à l'extérieur elle risquait de s'évanouir.
Elle pensait avoir réussit à cacher sa peur, mais l'homme se calma, un peu comme s'il pouvait sentir sa terreur. Puis brusquement, ses traits se décontractèrent et il la fixa d'un air étonné, presque plein de pitié.
-Alors toi aussi tu es victime de l'amnésie, murmura-t-il. Excuses-moi de t'avoir pris pour une simple servante du roi...
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