Me revoilà déjà! Bon, histoire de ne pas me répéter dans beaucoup de réponses aux reviews: cette fic est en 10 chapitres, ça fait un mois que j'ai fini la traduction mais j'attendais que Brynhild, ma bêta reader d'amour platonique, la corrige. Les six premiers chapitres sont faits, il ne reste plus que les quatre derniers, mais elle devrait vite me les envoyer (n'est-ce pas Bryn? ;-) ). Donc les mises à jour seront rapides, ce n'est pas comme si je faisais la traduction au fur et à mesure. Voili voilou...
bee orchid: mmmh, oui, ça doit être normal, parce que l'histoire est de mieux en mieux:-) biz
CrazyMarie: lol! quand tu as posté ta review, le 2ème chapitre était déjà en ligne! Tu n'as plus qu'à aller le lire! Merci bien!
Me: euh...c'est un pseudo intéressant ;-)
jwulee: merci pour les 2 reviews! A quand la suite de "lorsque pour le pire..." ? (whao, j'arrive pas à croire que je demande ça!lol)
Wendy Malfoy: un découpage entre les 2 POV? Y'a fallu que je relise le chapitre, j'avais oublié! lol! merci
Mikishine: oh, merci bien pour tout! Euh, j'ai le même problème: je comprends l'anglais, mais alors pour le parler...lol! Nos discussions sont laborieuses!lol! Non, ça va, elle me comprend quand même... j'espère... :-) En ce moment je traduis une de mes fics en anglais et Severusgirl est ma correctrice : pour le chapitre 2 elle m'a envoyé des corrections presque aussi longues que mon chapitre original! lol! Biz (et je veux le dernier chapitre d'"extraits de viiiiiiiiiiiiie"!)
matahari: héhé, en fait, 24 petites heures, ça ne veut pas dire que c'est de minuit à minuit. En fait l'histoire commence à... euh, 9h, non? Et elle finit à 8h ou 9h le lendemain. Ce qui nous fait 24 heures ;-) . Merci pour les encouragements mais la traduction est déjà finie! biz
kawaii-Shina: oh, te voilà toi? C'est la première fois que je te vois sur une de mes fics, non? Ou alors c'est encore ma mémoire de poisson rouge... ;-) Merci d'être passée, et la suite c'est très vite...
Ombrage: oh, un bug, 2 reviews pour le prix d'une!lol! Merci pour la... les... oui, la review! ;-)
cocotte: Espèce de perverse va ;-)! Bon, finalement je me répète: j'ai fini les 10 chapitres depuis belle lurette :-)! Merci en tout cas! (et si tu veux aller voir mes one shot te gêne pas...lol)
virg05: au secours! cette fille me fait des menaces! Fais gaffe, un jour je te dénoncerai! ;-) Excuse-moi pour le forum, j'étais en pleine mise à jour, je t'ai complètement oubliée! Pardon!
Satai Nad: merci bien! Je crois que j'ai lu moins de vingt fics en anglais, mais celle-là est une de mes préférées parmi ce petit nombre, alors j'ai eu envie de la faire découvrir.
blubs: seulement si tu me laisses une review plus longue la prochaine fois ;-)
keana: je ne sais plus s'il y a encore des flahs back, mais la suite est tout aussi intéressante; :-) merci!
bohemio: j'ai donné le lien vers ici à Severusgirl. Elle ne comprend pas le français je crois, mais avec un bon dico peut-être... ;-) Je lui ferai un résumé des reviews à la fin!
Ripper de la Blackstaff: eh oui, pas assez rapide, petit scarabée, héhé! Bah, l'inspiration, bof, je fais que traduire... La motivation oui... ouuuuuuuuiiiiiiiiiiinnnnn! La suite? Vos désirs font désordre, m'dame, la v'la ;-)
Chapitre 3 Bon sang, mais qu'est-ce que c'était que ça ?
15h-16h. Hermione était allongée sur le lit et fixait le plafond. Il n'y avait rien d'autre à faire.
Lui semblait s'être assoupi. Il était assis par terre, le dos appuyé contre le mur, les jambes croisées et étendues devant lui. Son menton reposait sur sa poitrine et ses yeux étaient fermés depuis vingt minutes et quelques. Au moins, la plaie sur sa tête s'était finalement arrêtée de saigner.
Elle frissonna. Il faisait si froid. Elle avait rabattu la couverture sur elle, mais il y avait tellement de trous dedans qu'elle n'offrait que très peu de chaleur. Et le lit était trempé. Elle était sûre d'avoir vu un cafard aller se cacher dans le matelas quand elle avait écarté la couverture pour s'allonger.
Elle leva les yeux vers la fenêtre.
Elle aurait mieux fait de rentrer chez elle à Pâques.
La dernière fois qu'elle avait vu ses parents, c'était à Noël. Pourquoi n'était-elle pas rentrée chez elle à Pâques ?
Parce qu'ils étaient allés skier avec les Birkowitz et elle avait voulu utiliser son temps libre à réviser ses ASPIC.
Si elle avait su ce qui allait arriver, que Voldemort allait attaquer avant les examens, elle serait retournée chez elle.
Noël avait été la dernière fois où elle avait vu ses parents... peut-être la toute dernière fois.
Elle avala sa salive.
Elle n'avait pas fait assez attention à eux ; elle n'avait pas pris assez soin d'eux ; elle n'avait pas fait assez pour qu'ils se rendent compte à quel point elle les aimait...
...mais elle ne savait pas que ça allait arriver.
Maintenant, elle n'aurait peut-être plus jamais l'occasion. A cette même heure demain elle pourrait...
Ne pense pas à ça. Ne pense pas à ça.
Elle se tourna vers Rogue. Sa tête s'était inclinée : elle pouvait voir un côté de son visage.
Etait-il aussi terrifié qu'elle ? Avait-il la même peur bleue quant à ce qui leur arriverait... ce qui arriverait à tout le monde, si Voldemort gagnait cette bataille ?
Pendant un bref instant elle se demanda s'il retournerait sa veste : s'il plaiderait son allégeance à Voldemort une nouvelle fois, pour sauver sa peau. Mais elle n'y croyait pas. Même s'il détestait Harry, Hermione savait que Rogue avait assez de loyauté envers Dumbledore pour rester de son côté : le bon côté.
Elle gigotait et elle se rendit compte qu'elle avait très envie d'uriner. Elle jeta un coup d'œil au pot dans le coin de la pièce, puis à Rogue. Est-ce qu'il allait se réveiller ? Est-ce qu'elle pourrait aller faire ça sans le déranger ?
Au lieu de se lever, elle continua de le regarder, ses yeux étudiant son visage.
Il avait un air très paisible quand il dormait. Un peu comme un oiseau ensommeillé. Son nez était effectivement très grand ; est-ce que ça gênerait si... ? Ses lèvres étaient fines et n'invitaient pas vraiment au baiser mais...
Ses yeux descendirent le long de son cou, dévoilé par sa tête inclinée sur le côté : le sang battait de manière visible sous la peau pâle et tendue. Etait-ce une de ses zones érogènes ? Si elle s'aventurait à passer sa langue sur ce point précis pendant qu'elle embrasserait et sucerait son cou, se tordrait-il et gémirait-il sous elle ?
Ses yeux errèrent encore un peu plus vers le bas, dans l'espace formé par l'ouverture de sa cape, puis le long de la ligne de boutons de sa tunique noire, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elle se demande combien de boutons fermaient son pantalon. Combien de temps cela prendrait de les défaire sans magie pour... hum, disons, quelqu'un d'autre que celui qui le portait ? Et (elle plaça sa main entre ses cuisses...très réchauffées maintenant) comment il pouvait bien être, sous tous ces boutons ?
Levant de nouveau les yeux, elle inclina la tête pour que son visage soit parallèle au sien. Alors il ressemblerait à ça si elle devait un jour se réveiller et le trouver au lit à côté d'elle.
Sachant que c'était idiot, se rendant bien compte que c'était vraiment quelque chose d'un érotisme ridicule, mais ayant besoin de débarrasser son esprit de ses idées sombres, elle ferma les yeux et s'imagina dans un grand lit, la tête sur un joli oreiller duveteux, son corps blotti contre lui. Elle se réveillerait après une merveilleuse nuit de sexe et de sommeil et, quand ses paupières se soulèveraient, elle verrait son visage sur l'oreiller à côté d'elle, détendu, heureux et endormi à ses côtés...
Ses yeux s'ouvrirent alors vraiment et elle regarda vers lui pour donner une touche de réalité à son fantasme... et elle le trouva en train de regarder droit vers elle.
Elle poussa un petit cri perçant et s'assit.
Son visage devint cramoisi. Oh, mon Dieu, que c'était embarrassant ; que c'était humiliant ; que c'était...
... et c'était un Legilimencien ! Il avait peut-être pu voir à quoi elle avait pensé !
Oooooh !
16h-17h. Naturellement, elle avait crié.
Comment aurait-il pu s'attendre à autre chose ? Une jeune femme comme elle, se réveiller et voir son vieux visage froid en train de la fixer.
Il avait eu tort de la fixer, mais quand il avait ouvert les yeux et l'avait vue endormie sur le lit, elle avait eu l'air si... paisible, et... belle... comme quelque chose sortant d'un conte de fée. Elle affichait une expression heureuse et attentive, et bien qu'il ne pouvait lire ses pensées à cause de ses yeux fermés, son visage lui montrait assez bien que son rêve était agréable. Il se demanda vaguement quel chanceux Gryffondor pouvait bien le partager.
Il avait rapidement détourné le regard quand ses yeux s'étaient ouverts, espérant que les siens avaient retenu leur nombreuses années d'expérience et n'avaient donné aucune indication sur ce qui avait traversé son esprit. Il s'était laissé aller à ce niveau-là ces derniers temps.
Elle arpentait maintenant la pièce. Il leva les yeux et la vit les bras serrés autour du corps, penchée en avant comme si elle avait mal, le visage très rouge.
« Miss Granger, vous vous sentez mal ? » demanda-t-il, commençant à se lever.
« Non, non, répondit-elle d'un ton désinvolte, j'ai juste... j'ai juste...oh ! J'ai envie de faire pipi ! »
Envie de... ? Oh, oui, bien sûr. Hummm. Cela pourrait poser problème...
Ses yeux parcoururent la pièce et se posèrent sur un pot qui se trouvait dans un coin. Il le lui indiqua.
« Oui, je sais qu'il est là... mais... mais vous aussi. J'apprécierais un peu d'intimité. »
Il la fixa.
« Miss Granger, nous sommes enfermés dans une cellule de trois mètres sur trois, où voulez-vous que j'aille ? »
« Je sais, mais... »
« Ou peut-être espérez-vous que le gardien soit assez condescendant pour me laisser attendre dehors pendant que la dame se soulage ? »
Il vit ses yeux commencer à briller et pour la première fois de sa vie il se reprocha sa mesquinerie.
« Je fermerai les yeux. »
« Ça ne suffit pas. Vous devez aussi me tourner le dos. »
« Je peux vous assurer que je ne vous espionnerai, Miss Granger. »
« Je m'en moque. Tournez-vous. »
Il s'exécuta avec un soupir.
« Et mettez vos mains sur vos oreilles. »
Il obéit également, en poussant un nouveau soupir.
« Vous m'entendez encore ? »
« Non. »
« Ooooh ! Chantez ! »
« Je vous demande pardon ? » Il tourna un visage sidéré vers elle.
« Chantez ! Comme ça je serai sûre que vous ne m'entendez pas. »
« Miss Granger, je n'ai jamais chanté de ma vie ! »
« Bon... hum, alors, mais... oh, s'ilvouplééééééé ! »
Elle avait l'air désespérée. Avec appréhension, il lui tourna de nouveau le dos, ferma les yeux, se couvrit les oreilles et déterra un vieil air venant de sa jeunesse.
Quelques moments plus tard, il sentit une tape sur son épaule. Il se tourna pour lui faire face.
« Bon sang, mais qu'est-ce que c'était que ça? »
« Miss Granger, je vous prierais de vous rappeler que je suis votre professeur et de vous adresser correctement à moi... »
Elle rit.
« Je suis désolée, Professeur, je le ferai mais... bon sang, qu'est-ce que c'était que ça? »
« Juste une chanson dont je me souviens, qui vient de mes jeunes années. »
« Intitulée ? »
« Est-ce que c'est important ? » Il ne comptait pas le lui dire : c'était juste une chanson qu'il avait arrachée à sa mémoire, c'était tout. Il ne savait pas pourquoi c'était celle-là en particulier qui lui était venue, mais c'était celle-là. C'était le hasard.
Le hasard complet.
« Je ne me rappelle pas. »
« Oh, d'accord. De qui c'est, alors ? »
« Miss Granger... » dit-il d'un ton las.
« Allez... de qui c'est ? »
Il soupira.
« Un groupe appelé Les Buzzcocks. » (1)
« Oh. Très... joli ! » Elle fit un grand sourire, puis fronça les sourcils. « Hé, je crois que j'ai entendu parler d'eux... »
« Vraiment. » dit-il nonchalamment.
« C'était un groupe de punk, non ? Un groupe moldu ? »
« Oui. » Il vit ses sourcils se hausser de surprise. « Nous faisons tous des choses étranges à l'adolescence, Miss Granger. Vous n'êtes pas la première génération à passer par là. »
Elle ricana en s'asseyant à côté de lui, le dos contre le mur.
Il sourit intérieurement malgré lui. Il devait reconnaître qu'il aimait le son de son rire. S'il devait le décrire, il dirait « des bulles »... mais pas des bulles aériennes ; plus le genre de bulles qu'on pourrait trouver dans un champagne de grand millésime. Le genre qu'on boirait vraiment avec plaisir. C'était une charmante façon de se distraire de leur environnement actuel et de leur situation.
« Alors, dit-elle en lui lançant un regard espiègle, comment s'appelait la chanson ? »
Il sentit ses entrailles se retourner. Est-ce qu'elle le... taquinait ?
« Je vous l'ai dit, je ne m'en souviens pas. »
« Si vous vous en souvenez... »
Sa voix était légère et joueuse ; chantante, même.
Cela devait cesser.
« Miss Granger, vous dépassez les bornes de la familiarité... »
« Je sais... mais nous pourrions tous deux être morts demain. Je voulais juste détendre l'atmosphère. »
Un lourd silence tomba et il dura un long moment. Ils levèrent tous les deux la tête vers la fenêtre. Il commençait à faire sombre.
« Que croyez-vous qu'il se passe dehors ? » murmura-t-elle.
« Je préfère ne pas y penser. » répondit-il lourdement.
Un nouveau silence.
Elle frissonna à côté de lui et il se rendit compte avec embarras qu'il était enveloppé dans une cape alors qu'elle ne portait presque rien.
Il défit rapidement sa cape et l'enleva, puis la plaça sur les épaules de Hermione et la resserra autour d'elle, avant que ses yeux puissent descendre sur la jambe béante de son short.
Il savait qu'il n'avait pas besoin d'attacher la cape pour elle, mais... il se rendit compte qu'il voulait le faire.
Il était conscient qu'elle regardait son visage pendant qu'il ajustait le col, s'assurant qu'il couvrait bien son cou.
Il termina et la regarda aussi.
« Merci. » dit-elle en le regardant dans les yeux.
Un sentiment inhabituel le réchauffa ; comme si, pendant un instant, son rire bulleux avait pénétré en lui.
Bon sang, mais qu'est-ce que c'était que ça ?
A suivre...
oOo§oOo
(1) Littéralement, buzz veut dire bourdonnement et cock... hum, comment dire ça ?... pénis en langage beaucoup plus familier ;-) Je vous laisse faire votre traduction...
