Ripper: mais abattez-la cette fille, abattez-la nom de dieu! ;-)
bee orchid: lol, je te vois bien avec ta pancarte! merci
jwulee: sans ta review je n'aurais pas vu que tu avais mis le chapitre 17 :-). Merci donc pour la review et de m'avoir prévenue!
CrazyMarie: merci bien beaucoup!
Mikishine: chouette, un roman!lol! Un saut en parachute de 40m! Mais c'est possible ça? Whao, ça fait court...
Pour le nom du groupe en fait c'est pas vraiment la solution de facilité, c'est que comme je ne sais pas s'il a vraiment existé ou non, j'ai laissé l'original. (remarque j'aurais pu demander à Severusgirl...bête moi) C'est comme s'il y avait eu les Rolling Stones, je n'aurais pas traduit. ;-) Quoique, ça aurait pu être sympa...
Héhé, oui, va botter un peu les fesses de Bryn, elle mérite que ça:-D Mais là c'est bon, elle m'a envoyé les derniers chapitres. Remarque, tu n'es pas obligée de savoir, tu peux y aller quand même ;-)!
Tu m'as fait penser que ça fait longtemps que je n'ai pas vu Kytice, oui. Elle a disparu, mon dieu, au secours! Contente que tu ais presque fini :-) !
Oui, pour la trad de Ripper, c'est pas mal...je ne m'attendais pas à moins d'elle! lol
Merci pour cette longue review, j'adore ça:-D
cocotte: oui j'aime beaucoup cette scène elle est marrante! pas grave pour les reviews, du moment que tu me lis ;-) biz
blubs: ah ben voilà c'est mieux, j'ai moins l'impression d'être une machine!lol! En fait oui on aime bien savoir qu'on est lus, mais bon, si on peut avoir quelques impressions c'est bien aussi... Merci pour l'effort ;-) lol
sabrinafandelp: quelle magnifique rime! ;-)
diabella: merci pour la review!
Keana: oh oui, ça promet beaucoup ;-)
Allis13: je ne manquerai pas de lui dire, merci!
Chapitre 4 Douceur et séduction
« Vous avez faim ? »
« Oui. »
« Ils n'auraient pas déjà dû nous apporter à manger à l'heure qu'il est ? »
Il resserra la couverture autour de ses épaules.
« Vous avez grande foi en la nature humaine, Miss Granger. Vous croyez qu'ils se soucient vraiment de nous nourrir ? Estimez-vous satisfaite que nous ayons au moins de l'eau. »
Elle le regarda fixement.
« Mais ils doivent nous nourrir ! Il y a des règles... les droits de l'homme... »
Il grogna.
« Est-ce que vous avez oublié à quinous avonsaffaire ? Vous imaginez peut-être que le Seigneur des Ténèbres respecte les règles et les conventions ? »
Elle continua de le fixer.
« Alors nous pourrions mourir de faim ? »
« Non. » dit-il tranquillement. « Je ne crois pas que ce soit ce qui nous est destiné ; mais ils nous nourriront quand ils s'en rappelleront. »
Il y eut une pause.
Puis il se souvint...
Il tâta sa tunique, puis enfouit sa main dans une poche.
« Là. »
Il sortit un morceau de papier brillant et entortillé.
Elle lui jeta un regard stupéfait.
« Vous avez des bonbons sur vous ! »
« Un bonbon. » la corrigea-t-il « C'est un de ceux du Directeur. Il a insisté pour que j'en prenne un la dernière fois que je me suis rendu dans son bureau. Je crois qu'il a appelé ça un « Fudge à la crème fraîche du Devonshire » ! (1)
Elle rit.
« Le Professeur Dumbledore a un goût prononcé pour les sucreries, n'est-ce pas ? »
Elle tira sur les deux bouts de l'emballage et il se déroula. A l'intérieur, il y avait un grand carré couleur miel de caramel mou à la crème.
« Nous allons le partager. »
Il la regarda.
« Non merci. Je n'aime pas du tout le sucre. »
« Je sais que ça n'aidera pas beaucoup àoublier la faim, mais dans de telles circonstances, le sucre est bon pour vous. »
Il continua de la regarder. Et la voilà repartie... se dit-il ; et il avait raison.
« C'est bon pour votre niveau énergétique. Les randonneurs et les grimpeurs emportent toujours des bonbons à la menthe Kendal avec eux, ce qui est du sucre, en gros. Hilary et Tenzing en ont mangé au sommet de l'Everest en 1953... Ça peut vous maintenir en vie. »
« Ceci est très intéressant, Miss Granger, mais... »
Les mots s'asséchèrent dans sa bouche quand il la vit porter le caramel à sa bouche et mordre dedans, un petit « Mmmmh » s'échappant de sa gorge alors qu'une moitié du bonbon disparaissait derrière ses dents nacrées. Il ne put croire ce qu'il voyait lorsqu'elle étendit sa main et présenta l'autre moitié du caramel à ses lèvres.
Il avala sa salive et baissa les yeux sur le bonbon qui attendait devant sa bouche.
Le caramel avait été au niveau de sa bouche à elle ; sur ses lèvres. Il pouvait voir les marques laissées par ses dents, le bout mordu qui scintillait encore de son humidité... et elle était en train de lui proposer de le lui faire manger.
La chose entière avait été si simple et pourtant si... si...
Il ouvrit lentement la bouche et la laissa y engouffrer le caramel. Il le laissa où il avait atterri, juste derrière ses dents du dessous. Le bout de sa langue vint lécher ce bout mordu par Hermione, conservant le plus longtemps possible cette petite marque de sa bouche.
Quand il se décida finalement à mâcher, il remarqua à peine le goût écœurant,pratiquement dusucre pur, du bonbon. Toutes ses papilles gustatives semblaient s'étirer en avant, pour essayer de capturer la sensation fugace du bout des doigts de la jeune femme dans sa bouche.
« Délicieux, n'est-ce pas ? »
Il mâcha lentement, encore abasourdi.
« Hmmm ? »
« J'ai dit que c'était délicieux. C'est dommage que vous n'en ayez pas d'autres. Le Professeur Dumbledore a toujours les meilleurs bonbons. Ils sont même meilleurs que ceux de chez Honeyduke. Je pense qu'il les fabrique lui même, magiquement... »
Il fronça les sourcils, troublé. Comment pouvait-elle parler si candidement ? N'avait-elle pas idée de ce qu'elle venait juste de faire ?
Il la regarda.
Non, probablement pas. La petite Miss Je Sais Tout était évidemment naïve en matière de séduction. Ce qu'elle venait de faire, c'était en toute innocence.
Mais... elle avait dix-huit ans ! Dans une école mixte. Elle ne pouvait pas être si innocente. Elle devait avoir eu au moins quelques relations avec des garçons. Elle était si proche de Potter et Weasley, l'un d'eux avait sûrement dû... ? Même une petite séance de pelotage derrière une tapisserie l'aurait éveillée au comportement sexuel. Grands Dieux ! Il y avait Draco Malfoy dans cette école, pour l'amour du ciel ! Il ne pouvait croire qu'ilexistait encore une seule élève n'ayant pas été tripotée par ce petit bâtard en rut...
18h-19h.
Hermione se blottit dans la cape, lécha le résidu de caramel qui restait sur ses dents et sourit pour elle-même.
Elle l'avait renversé.
Au moins, elle, ça lui avait fait penser à autre chose pendant un moment.
Elle remarqua qu'il était difficile de penser à autre chose que le froid et la faim.
Même la cape du professeur ne la préservait plus autant du froid que lorsqu' il l'avait posée sur elle. C'était juste une cape d'été après tout. Lui devait vraiment être gelé.
Elle ne comprenait pas le brusque changement de temps. Hier encore, elle avait pataugé dans le lac de Poudlard.
« Professeur, comment se fait-il que le temps ait changé si spectaculairement ? » Soudain, une pensée terrifiante la frappa. « Ce n'est... Ce n'est pas un présage ou quelque chose comme ça, hein ? »
« Non. C'est le climat ordinaire par ici. »
« Qu'est-ce que vous voulez dire ? Où sommes-nous ? »
« Miss Granger, nous sommes ici depuis des heures. Est-ce que vous êtes sérieusement en train de me dire que vous n'êtes pas arrivée à une conclusion quant au lieu où nous nous trouvons ? »
« Non. » dit-elle, piquée « J'ai supposé que nous avions été jetés dans les cachots du château de Voldemort... pardon Professeur, ou quelque chose du genre. »
Il la regarda fixement, tout en frottant son bras gauche.
« Au cours des dernières heures j'ai pu noter des trous béants dans votre éducation, Miss Granger. Je dois vous donner des indices ? Quel établissement selon vous aurait des températures maximum correspondant aux normales hivernales ? Quel endroit est si sécurisé que je ne prendrais même pas la peine d'essayer de m'enfuir ? Vous pensez vraiment que je nous aurais laissés là, frigorifiés, affamés, attendant de mourir, si j'avais eu le plus petit espoir de pouvoir nous faire enfuir ?
Elle le regarda avec incrédulité.
« Azkaban ? »
« Bravo ! » dit-il d'un ton acerbe « Cinq points pour Gryffondor. »
« OH FERMEZ-LA ! » hurla-t-elle,bondissant sur ses pieds, les larmes lui montant aux yeux. « C'est assez dur à supporter sans que vous en rajoutiez avec vos sarcasmes scolaires ! » Elle lui tourna le dos, se rendant soudain compte qu'elle avait crié sur un professeur. Elle eut envie se cacher sous terre, attendant l'inévitable « réaction à la Professeur Rogue ».
« Oui. » répondit-il, d'un ton presque désolé. « Je dois essayer de me rappeler que nous ne sommes pas vraiment dans un cadre scolaire en ce moment. »
Elle avala sa salive.
« Comment pourrions-nous bien être à la prison d'Azkaban ? » Elle se retourna pour lui faire face. « Elle est dirigée par le ministère. Qui nous enfermerait ici ? »
« Le Seigneur des Ténèbres... il en a pris le contrôle et a libéré ses partisans et ses Mangemorts restés fidèles. Ça a libéré beaucoup de place pour ses ennemis. »
« Vous... vous voulez dire que Harry pourrait être quelque part ici ? »
« Non. Potter est soit encore en train de se battre, soit mort. »
Il dut voir son visage se décomposer car il ajouta prestement :
« Mais je crois qu'il est toujours vivant. On serait sûrement venus nous chercher à l'heure qu'il est, si le Seigneur des Ténèbres avait gagné. »
Hermione cria en entendant un son claquant à la porte à ce moment précis.
Une petite trappe près du bas s'était ouverte et un plateau y fut poussé, contenant des quignons de pain, du fromage, et une sorte de flasque.
Le pain s'envola du plateau et atterrit sur le sol, la flasque se renversa et le couvercle se défit, déversant le contenu.
Rogue se jeta en avant et remit la flasque debout avant qu'une trop grande quantité de liquide s'échappe. Il récupéra le pain, ramassa le plateau et le porta sur la table.
Hermione, encore terrorisée, alla renifler la flasque.
« De la soupe ? Oh, merci mon Dieu ! » bredouilla-t-elle, ne sachant pas si c'était pour la nourriture qu'elle disait cela, ou à cause du soulagement qu'ils ne soient pas venus pour les emporter.
« Nous allons devoir utiliser le verre. » Il versa de la soupe dans leur verre à eau et le lui tendit.
Elle prit quelques gorgées. C'était tiède, mais c'était mieux que rien. Elle lui tendit ensuite le verre.
« J'en prendrai après.» dit-il en arrachant un morceau de pain.
« Non, nous en prendrons chacun notre tour. » Quand il la regarda, elle approcha un peu plus le verre de lui. « Allez, ne soyez pas bête. Vous avez au moins aussi faim que moi. »
Ils mangèrent.
L'estomac de Hermione n'était pas comblé, mais au moins, elle n'était plus affamée : elle prit un dernier morceau de pain et alla s'asseoir sur le lit.
Il reposa le couvercle sur la flasque. Ils n'avaient pas tout mangé, même s'ils en avaient envie. Ils s'étaient mis d'accord sur le fait d'en garder, ne sachant pas quand ils seraient nourris la prochaine fois.
Quelque chose d'humide tomba sur sa tête et elle leva les yeux.
« Oh, non ! »
Elle se leva d'un bond, incrédule : de la neige entrait par un trou dans la fenêtre et tombait sur le lit.
« Aidez-moi à déplacer le lit vers l'autre côté de la cellule. » dit-il en se saisissant d'un bout.
Elle prit l'autre et ils le déplacèrent ensemble, puis ils s'y assirent lourdement, côte à côte.
« J'espère vraiment que vous avez raison : que ce n'est pas un présage. » dit-elle doucement.
« Moi aussi, Miss Granger. Moi aussi. »
A suivre...
La suite ce week-end...
