Melindra: oh oui, Hermione à coup sur! ;-) Merci pour la review! Je n'ai toujours pas retrouvé le site de fonds d'écran, je me demande s'il existe encore...
BoB Chiri: victoire! lol! bon j'espère que ça va continuer à marcher! Voui c'est étrange Hermione qui dit ça, les revieweurs anglais lui en avaient fait part, mais bon... on s'en fout! lol! Biz
jwulee: marchi bien pour cette gentille review! A bientôt! (faut que j'aille voir si t'as mis un nouveau chapitre...)
CrazyMarie: Voui c'est l'inconvénient des chapitres courts, ils passent trop vite! Biz
Bee orchid: oui c'est vrai oùest ta pancarte? lol! Je t'envoie les deux derniers ce soir. Biz
diabella: voui, une serpentard en herbe! ;-) biz
cocotte: oui j'adore le coup des potions, mdr! Chaud tu trouves? Ah ben là ça va être brûlant alors... lemooooon! lol!
queudver: lol, c'est contagieux ton rire! ;-) merci
Princess Mononoke San: merci pour la review! Je vis en Dordogne, pourquoi?
Yliryo: merci beaucoup! et je lui dirai! biz
Kiki: en fait elle ne tremblait pas, elle faisait vraiment exprès de "gigoter", lol! biz et merci
Chaya: tsss, obsédée! ;-) biz
Mikishine: nan en fait pour faire le "s te" de isa, il faut mettre des espaces entre les lettres sinon ça marche pas!lol! Quoi, une review de 5 lignes, qu'est-ce qui t'arrive? Ah, tu étais en train d'écrire "extraits de vie"? Bah qu'est-ce que tu fais là, finis moi ça et en vitesse, grrrrrr! ;-) Je t'envois la fin ce soir. Biz et merci!
bohemio: merci beaucoup! biz
mamieboubou: bah la voilà ;-)
Auteur : Severusgirl
Merci à Brynhild pour la correction
Avertissement : Lemooooooooooooooooon ! lol ! C'est le chapitre NC17.
Chapitre 8 : Si nous devons mourir ce soir
Quelque part entre 1h et 3h.
Elle l'accueillit avidement, consentante, avec une expertise inattendue, le faisant plonger dans des sensations des plus délicieuses. Ses yeux s'ouvrirent de surprise lorsque la langue de Hermione pénétra dans sa bouche avant que lui-même n'ait eu le temps de le faire.
Il eut une brève vision de ses yeux, clos par le baiser passionné, qui le fit gémir alors qu'il refermait ses propres yeux et commençait à fondre sous son goût doux et merveilleux, caressant sa langue de la sienne, la repoussant dans sa bouche afin de pouvoir l'explorer et la goûter complètement.
Ce fut si bon quand les bras de la jeune femme enlacèrent sa nuque, l'attirant à elle, le poussant à se déplacer de façon à ce que le haut de son corps soit au-dessus d'elle. Il remarqua que sa main tremblait légèrement en glissant le long de ses courbes, jusqu'à ce qu'il trouve un de ses magnifiques seins ronds à caresser ; le téton était si dur et dressé qu'il ne put résister à la tentation de le prendre entre ses doigts et de jouer avec.
Elle émit un gémissement profond et se tordit sous lui, se pressant un peu plus fort contre sa main. Il répondit en accentuant sa pression.
Les mains de Hermione courraient dans ses cheveux, puis sur ses épaules, le long de son dos, laissant une traînée de feu partout où elles passaient. Quand elle se glissèrent sous son corps, il éleva d'instinct ses hanches afin de donner à ses doigts fouineurs accès à...
« Non ! »
Il roula sur le côté, le souffle court, les doigts sur l'aile de son nez.
« Mais qu'est-ce que je suis en train de faire bordel ? »
« Je pense que nous étions sur le point de coucher ensemble. » dit-elle serviablement, en s'asseyant.
« Non. Non, c'est mal. Nous ne pouvons pas faire ça, c'est... c'est... »
« Contre la loi, pour deux adultes consentants... »
« Nous sommes peut-être des adultes consentants, mais vous êtes mon élève. Je suis votre professeur... ça c'est contre les règles ! »
« Ces règles n'existeront peut-être plus dans quelques heures... et elles ne s'appliqueront de toute façon plus dans quelques mois... »
« Eh bien elles s'appliquent en ce moment ! » dit-il sèchement, laissant sa frustration prendre le dessus sur lui et le regrettant immédiatement.
Sa réponse flotta dans l'air entre eux deux pendant une ou deux secondes, puis elle soupira.
« S'il gagne ça pourrait être la toute dernière fois que vous couchiez avec quelqu'un, mais, comme vous l'avez souligné, ce ne sera probablement pas ma dernière fois et je préfèrerais avoir au moins une expérience agréable à me rappeler... avec quelqu'un avec qui j'ai envie de le faire, avant de mourir. »
Il la regarda puis se redressa lentement pour lui faire face.
« Vous... vous n'avez aucune autre expérience à vous rappeler ? »
Elle rougit fortement.
« Non. »
« Dieux du ciel ! A quoi vous pensiez ? A quoi je pensais... ? »
« Je pense que je ne veux pas que ma première fois soit forcée par un Mangemort... Je préfèrerais que ce soit de manière consentante, avec vous. »
« Et si Potter gagne ? Qu'est-ce que vous penserez à ce moment-là ? »
Il lui posa la question comme s'il jouait un atout. Elle l'observa pendant un moment, puis leva le menton avec défi et le regarda droit dans les yeux en répondant :
« Que je serais heureuse que ma première fois ait été avec vous. Je veux être avec vous, que l'on gagne ou que l'on perde. »
Pris au dépourvu, il bredouilla :
« Pourquoi ? »
Elle sourit.
« Êtes-vous complètement naïf, Professeur ? »
« En ce moment précis, oui. Et dérouté. » Il se passa une main sur le visage puis dans les cheveux avant de la regarder à nouveau. « Vous alliez... sans me prévenir ? Vous croyez que c'est vraiment juste ? »
Elle rougit encore plus et baissa les yeux sur la cape.
« Je... Je ne voulais pas que vous croyiez que je ne sache pas... »
Il la fixa avec incrédulité.
« Vous vouliez garder l'apparence de "Miss Je Sais Tout", même là ? »
o§o
Son embarras augmenta encore. Avait-elle fait une si grande erreur ?
Elle continua de regarder la cape, ne sachant quoi ajouter.
Il y eut un autre coup terrifiant sur la porte, assez fort pour la faire trembler un instant.
Hermione poussa un cri et ils s'agrippèrent instinctivement l'un à l'autre, leurs visages tournés vers la porte, effrayés de savoir qui était de l'autre côté.
Il leur fallut un moment pour se rendre compte qu'encore une fois la porte ne s'était pas ouverte. Personne n'était venu les chercher. La bataille continuait.
Ils lâchèrent simultanément de longs soupirs de soulagement. Hermione tremblait, bien qu'elle ne savait pas vraiment si tous les frissons venaient d'elle...
Sa tête reposait maintenant contre la poitrine de Severus : les poils de celui-ci étaient légèrement rêches contre sa joue. Elle avait passé ses bras autour de lui et s'accrochait fermement à son dos. Elle avait une vue rapprochée des courbes de son avant-bras, qui encerclait ses épaules et son dos.
Il la serrait fort et elle pouvait sentir l'odeur de transpiration, de peur et d'excitation qui les imprégnait tous les deux. Cela lui rappelait vaguement quelque chose, mais...
Elle aurait pu rester là pour l'éternité, savourant la proximité de son corps, le contact avec sa peau habituellement cachée, sentant qu'aussi longtemps qu'il resterait avec elle, rien de mal ne pourrait lui arriver.
Lentement, elle releva la tête pour le regarder, et pendant un instant elle vit dans ses yeux qu'il avait eu aussi peur qu'elle.
Est-ce que le sexe représentait vraiment l'intimité ultime ? Est-ce qu'il n'était pas bien plus intime de partager ses dernières heures avant de mourir ? Les règles étaient-elles encore si importantes maintenant ?
« Ça pourrait être la dernière nuit de notre vie... »
« Je suis parfaitement conscient de cela... » dit-il, le visage très près du sien, les bras serrés autour d'elle.
Elle se plongea dans les yeux qui lui avaient autrefois provoqué des sueurs froides. Maintenant, ils envoyaient des bouffées de chaleur dans tout son corps, enflammant son désir, attisant la passion qui brûlait en elle et qui faisait qu'elle avait besoin de lui, qu'elle le voulait, presque à en crier...
Elle savait qu'il était au bord de céder à la tentation. Ni règles, ni étiquette ne devaient se mettre en eux ; pas s'ils devaient mourir ce soir...
Comblant la distance qui séparait leur lèvres, elle l'embrassa très doucement, de manière presque virginale, un instant seulement, avant de le regarder de nouveau dans les yeux.
« S'il vous plaît, » murmura-t-elle, les larmes lui montant aux yeux « ne laissez pas l'un d'entre eux avoir ça... »
o§o
Il enfouit ses doigts dans les cheveux de Hermione et ses yeux parcoururent son visage.
Elle rapprocha de nouveau sa bouche et commença à mordiller sa lèvre, passa sa langue dessus, l'humidifia, anéantissant les dernières résistances qui lui restaient.
Il se déplaça de façon à l'embrasser pleinement, la main glissant sur sa nuque pour l'attirer encore plus à lui et pour la soutenir alors qu'il la poussait à se rallonger sur le lit.
A moitié sur elle, il caressa son corps : ses cuisses douces, la courbe de sa hanche, le creux de sa taille, jusqu'à qu'il atteigne une nouvelle fois le sein merveilleusement ferme et avide de sa main.
Il gémit quand sa langue vint lécher l'endroit où son sang pulsait alors qu'elle embrassait son cou, lui brouillant les sens. Il la sentit se presser contre sa main caressante, l'incitant à la toucher plus.
Il fit descendre sa bouche sur son épaule puis alla embrasser son sein. Il prit le magnifique téton durci dans sa bouche et le lécha, le fit rouler entre ses lèvres, le mordilla avec ses dents, sa propre excitation augmentant en entendant les petits bruits orgasmiques que Hermione produisait.
Il écarta doucement ses cuisses avec son genou et elle commença à se frotter contre lui, si, si humide.
Il remonta vers sa bouche en l'embrassant partout. Elle le regarda, et ses yeux étaient tellement remplis de désir qu'il fut presque submergé par le besoin d'être en elle. C'était son fantasme qui se réalisait. Ils étaient là ; c'était réel ; elle était étendue, nue, sous lui, et elle le voulait ; elle le lui demandait ; mais il avait quand même besoin du consentement final...
« Tu es sûre ? » murmura-t-il.
« Qu'est-ce que je peux faire de plus pour te persuader ? » souffla-t-elle dans son oreille.
Elle se déplaça sous lui de manière à ce qu'il soit entièrement au-dessus d'elle, ses genoux de part et d'autre de son corps, le capturant entre ses jambes.
Il sentit un afflux soudain de sang dans son aine quand sa main vint l'entourer et le caresser, l'amenant à elle.
« Absolument rien. » haleta-t-il, étonné par l'assurance de ses gestes.
Il ferma les yeux et commença à pousser doucement, ressentant l'inexplicable bouffée d'orgueil du mâle à être le premier à s'aventurer en terre vierge. Le héros conquérant. Celui dont elle se souviendrait toujours.
Il expira fortement, un long et profond râle lui échappant. Il n'y avait qu'une seule chose plus excitante que de déflorer une jeune femme vierge... et elle allait suivre juste après...
Et comme si tout ce plaisir ne suffisait pas, il y avait également la réalisation du merveilleux et impossible miracle d'Aphrodite dans ses bras, le désirant autant qu'il la désirait. S'ils devaient mourir ce soir, quel meilleur souvenir pouvait-il emporter ?
o§o
Elle était nerveuse. Evidemment qu'elle l'était. Peu importe combien elle pensait qu'elle était préparée, être pénétrée pour la première fois représentait un choc.
Sa mère lui avait expliqué les mécanismes de la reproduction à l'âge de dix ans, mais, comme les livres, les mécanismes n'expliquaient pas les détails sexuels.
Alors elle avait lu des histoires érotiques, tout ce qu'elle pouvait trouver, étudié différentes techniques et comment les appliquer ; le pouvoir de la langue, des lèvres, des yeux. Elle avait même métamorphosé sa brosse à dents en phallus de façon à pouvoir s'entraîner à toucher un homme en produisant le plus grand effet. (1) Elle refusait d'aborder le sexe, peu importe avec qui, sans avoir l'impression de savoir ce qu'elle faisait.
Elle avait étudié les méthodes de sexe oral, n'ayant jamais imaginé que la bouche pouvait être utilisée d'une telle manière ; les différentes zones érogènes des hommes et des femmes ; elle avait été stupéfiée d'apprendre qu'un mot salace prononcé au bon moment par une femme pouvait être très érotique pour un homme, et encore plus que ça pouvait marcher sur elle...
Elle s'était autant préparée qu'elle le faisait pour tous ses cours, s'assurant qu'elle pourrait lever la main en classe et répondre correctement ; défiant quiconque de la traiter de cancre quand le moment arriverait.
Oh ! Mais le moment était arrivé et soudain elle ne se sentait pas préparée.
Son professeur, celui envers qui elle avait des pensées cochonnes jour et nuit, celui en qui son oreiller se transformait la nuit quand elle le serrait contre elle, était allongé entre ses cuisses, sur le point de faire ce qu'elle l'avait imaginé faire tant de fois...
Elle s'arma de courage quand il vint à elle, sentant un premier petit coup dans son corps. Elle retint son souffle quand une poussée plus forte la fit sursauter de douleur.
Il embrassa son oreille.
« Je suis désolé... » haleta-t-il « Je ne voulais pas te faire mal. »
« Vous… Tu ne m'as pas fait mal, pas beaucoup... oh, s'il te plaît... »
Il poussa un grognement profond quand elle éleva les hanches vers lui, l'attirant en elle, fermant les yeux et se mordant la lèvre alors qu'il bougeait en elle, l'étirant plus qu'il était humainement possible. Jusqu'où cela irait-il ?! (2)
Il s'arrêta finalement et la regarda, voulant s'assurer que tout allait bien pour elle.
Elle haletait à la fois à cause du choc et de l'exaltation d'être ainsi possédée par lui.
« C'est absolument fantastique. » souffla-t-elle, en toute honnêteté. Quand il recommença à se mouvoir en elle, elle gémit de plaisir, des sensations qu'elle n'aurait jamais imaginées montant en elle, apaisant sa peur d'origine, facilitant le chemin à son amant.
Elle n'avait jamais expérimenté de telles choses. Elle était maintenant bien loin de tout ce qu'elle avait pu se faire elle-même. Sa bouche chercha désespérément celle de Severus, et quand elles se rejoignirent, le baiser fut aussi profond et délicieux que ses poussées étaient en train de devenir.
Ses hanches commencèrent instinctivement à onduler pour s'accorder à ses mouvements. Son approbation se ressentit dans le fait qu'il accentua la pression du baiser. Elle rompit celui-ci pour pouvoir crier quand une vague plaisir la submergea. Elle enfonça ses doigts dans son dos alors que des sons qu'elle n'avait jamais produits avant sortaient de sa bouche à chaque nouvelle vague, de plus en plus forte.
Le souffle de Severus réchauffa son cou. Sa bouche était contre sa gorge, ses gémissements forts et profonds vibraient contre sa chair, la plongeant dans l'extase. Et, juste au moment où elle pensait ne pas pouvoir ressentir quelque chose de plus fort, elle sentit sa délivrance au plus profond d'elle, ce qui lui fit atteindre un orgasme dévastateur...
A suivre...
oOo§oOo
(1) Mdr ! Oui je vous laisse mes impressions, vu que moi je ne vais pas laisser de review...lol !
(2) C'est un peu dur à retranscrire : « how much more of him could there be ? » (littéralement: combien pouvait-il y avoir encore de lui ?)