Oups, désolée pour le retard, j'ai oublié de mettre à jour dimanche, et lundi j'ai pas eu le temps (bah je suis rentrée chez moi à 19h et y'avait HP 6 qui m'attendait bien sagement :-D ). Voici donc l'avant-dernier chapitre. Le dernier sera là dans la semaine, au plus tard samedi.
bee orchid: trop, quoi!lol! de rien pour les chapitres, biz!
bohemio: oui un peu mais c'est pas grave ;-)! merci, et j'espère que t'as vu le chapitre 8:-)
Moony.62: tu es toute pardonnée:-) Oui j'adore le coup des potions lol! Quand c'est que tu reviens sur le chat hrfrhooooooooo? (sur meuseuneu le samedi soir) Oh mais oui que de suspense, les réponses dans le chapitre ci-dessous... ou le suivant... ou peut-être jamais, mwahahaha! ;-)
jwulee: merci de me laisser des gentilles reviews à chaque fois! j'ai pas encore lu ton nouveau chapitre, faut absolument que j'y pense! biz
Mikishine: oui c'est pour ça que le 4000 n'était pas passé, bravo! mdr! Yeeeeeeeees! Bientôit extraits de vie! happy face lol! Merci pour les correc du chapitre 9, je change ça! (lol pour "Mafoy", même si je prononce de toute façon "Mafoye" dans ce cas) J'ai du bon professeuricide si tu veux ;-D ! Meuh oui tu peux dire "c'est trop beau" parce que...c'est trop beau!lol! Merci pour les reviews et commentaires et je transmettrai à Severusgirl (enfin quand j'aurai des nouvelles parce qu'elle a dû être traumatisée par le dernier chapitre en anglais que je lui ai envoyé à corriger!mdr!)
Princesse Mononoke San: il est trop long ton pseudo!lol! Euh des expressions québécoises, t'es sûre? Bah on doit avoir les mêmes en France alors! lol! biz
Yliryo: merci beaucoup, et bonne lecture de ce chapitre et de HP6 (je l'ai enfin! ouiiiiiiiiiii!lol)
Chaya: raaa, il te reste plus qu'à les publier alors! ;-) biz
Ripper: mdr! bah c'est tout, je suis juste mdr! merci!lol (ah tiens je suis lol aussi! ptdr! ah tiens je suis...oui bon bref! lol tiens!) Ah non tiens une 2ème review! Oui zut "déflorer" ça aurait été mieux! Mais bon, apparemment l'expression a bien plu, alors...hihihi! Nan pour la 3 je crois que je vais garder la mienne, t'es pas faite pour la grande poésie!lol! biz
Kiki-la-tempête: je pense que si l'on pouvait voir à quoi ressemble vraiment Snape, nos fantasmes s'énvoleraient en fumée!lol! biz
Melindra: mdr j'imagine la "surprise" oui! merci, bonne lecture et bonnes recherches:-) biz
CrazyMarie: voir ma réponse à Kiki, lol! merci ,biz!
diabella: voui elle écrit très bien! biz
mamieboubou: n'est-ce pas? ;-) merci pour la review!
Isa-Syn etc... : nan c'est pas normal, lol, j'ai enlevé la première, merci! Je pense que j'avais voulu dire que j'avais oublié qu'ils étaient debout :-)! La suite? okiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Chapitre 9 : D'une façon ou d'une autre
3h-4h.
Elle était belle. Elle était merveilleuse. Elle était incroyable.
Sentir son corps se raidir et trembler sous la puissance de son orgasme était enivrant.
Elle se tortillait sous lui, ses ongles s'enfonçaient dans son dos, et elle poussa un cri fort avant de soupirer longuement, commençant à redescendre.
Tremblant, il releva la tête pour l'embrasser. Le visage de Hermione était rougi et leurs corps perlaient de sueur.
« Bravo ! Bravo ! Dis-moi, Severus, qu'est-ce que tu fais en rappel ? »
Hermione hurla et il bondit sur ses pieds aussi vite qu'il était humainement possible étant données les circonstances. Il se tourna pour faire face à la voix.
Non ! Non, ce n'était pas possible !
Lucius Malfoy se tenait à la porte, grand et menaçant, sa baguette pointée droit sur eux. Derrière lui se tenaient Nott et Crabbe, souriant d'un air lubrique à ce qu'ils avaient devant les yeux. …
Lucius rentra dans la cellule, prenant soin de décrire un grand cercle autour du lit, sa baguette toujours pointée.
« Alors, tu as découvert un moyen de passer le temps pendant que tu croupissais ici ? » Il fit un signe de tête par-dessus Severus, qui protégeait Hermione de son corps. « J'espère qu'elle en valait le coup... ton dernier rendez-vous. »
« Ça ne peut pas être vous ! » bredouilla Hermione, la voix cassée « C'est impossible ! Où est Harry ? »
« Potter est mort, tout comme vos autres pathétiques camarades. Le Seigneur des Ténèbres a triomphé... et il tient maintenant à régler de vieux comptes. »
Il fit un signe à Nott et Crabbe. Ils se dirigèrent vers Severus et l'attrapèrent par les bras et le tirèrent brutalement vers la porte. Il lutta contre eux, mais ils avaient l'avantage.
« Nooooon ! » hurla Hermione derrière lui.
Il tourna la tête et la vit sauter du lit pour le rejoindre.
« Hermione ! » cria-t-il, alors qu'un de ses ravisseurs étendait le bras et la poussait au visage.
« Stop ! »
Au son de la voix de Malfoy, les deux Mangemort s'arrêtèrent et le regardèrent.
« Je pense qu'on peut s'amuser un peu avec ces deux-là. » Il se dirigea vers la porte et la claqua. « Mettez-le là ! » Il indiqua le coin le plus éloigné avec sa baguette.
Severus fut traîné à l'autre côté de la cellule, les deux Mangemorts maintenant ses bras derrière son dos d'une poigne de fer, la baguette de Nott contre sa gorge.
La baguette de Lucius était maintenant pointée sur Hermione.
« Toi tu restes où tu es, ou je le tue immédiatement. »
Il se tourna vers Severus, la lèvre retroussée d'amusement, les yeux parcourant avec dédain son corps nu.
« Franchement, Severus, c'est tout ce que tu as à lui offrir ? La pauvre créature doit être folle de frustration... J'ai dit reste où tu es ! » Sans la regarder, il pointa à nouveau sa baguette sur Hermione, qui avait commencé à se déplacer vers lui.
Lucius pivota lentement sur ses talons pour lui faire face et Severus sentit son estomac se tordre lorsqu'il lut les intentions de Malfoy sur son visage.
« Lucius... » commença-t-il, la voix rendue rauque par la panique qu'il ressentait pour Hermione.
Lucius se dirigea vers Hermione et l'attrapa par les cheveux, tirant dessus pour lui faire lever la tête et le regarder dans les yeux.
« Je pense que nous allons laisser votre ami regarder, mmmh ? Oh, il va peut-être protester, » siffla-t-il dans son oreille, mais en regardant Severus « mais secrètement, il va aimer ça. Il aimait toujours ça. »
Severus lutta pour se libérer de ses ravisseurs, y mettant toute son énergie, mais il ne faisait pas le poids contre eux deux.
Lucius tira Hermione vers le lit.
Il sentit sa panique augmenter, tout comme le sentiment d'être impuissant, de ne pouvoir rien faire pour la protéger.
Elle le regarda alors, droit dans les yeux.
« Ça n'a pas d'importance. » dit-elle d'une voix calme, le visage fort et courageux. « Ça n'a pas d'importance. Plus maintenant. Pas après... nous. Il ne me fait pas peur. »
Oh mon Dieu ! Elle ne comprenait vraiment pas ce qui était en train de se passer...
« Laisse-la tranquille, Lucius, s'il te plaît... laisse-la tranquille, et je... je... » Il poussa un soupir résigné. « Je te répondrai... »
« Me répondre ? » Lucius leva les yeux un moment comme s'il était intéressé, le regarda un instant, mais eut finalement un sourire en coin. « Ce n'est pas vraiment une proposition valable, si on considère les plans du Seigneur des Ténèbres à ton égard. Bon, et maintenant, si on dressait notre petite pouliche ? »
Il tira de nouveau Hermione par le bras. Elle tourna la tête et lui cracha au visage.
« Trop tard, espèce de salopard. Severus est déjà passé par là. »
Lucius se contenta de rire.
« Lucius ! » Severus devenait fou. Il ne pouvait pas le laisser faire, il ne pouvait pas. Il lutta sauvagement, donnant des difficultés à ses gardiens pour le retenir. Il vit Lucius pousser Hermione sur le bord du lit, la tête vers le bas.
« Tu crois que je vais me contenter des restes de Severus Rogue ? » Il la maintint contre le matelas pendant que ses doigts se glissaient entre ses fesses. « Tu as d'autres endroits inexplorés, ma puce... »
Elle hurla.
« Severus ! Severus, aide-moi, je t'en supplie... »
« HERMIONE ! » cria-t-il, se débattant de tout son être, le cœur déchiré par ses pleurs. « HERMIONE... »
« Tout va bien. Tout va bien...»
Sa tête tournait, une panique pure l'assaillait, la confusion régnait. Il y avait des bras autour de lui, mais ce n'était plus les bras épais et fermes de ses ravisseurs ; c'était des bras doux, féminins, et quand il ouvrit les yeux, son visage était au-dessus du sien, très près, inquiet, beau...
« Heieieien ? »
« Tout va bien. » chuchota-t-elle, lui caressant le visage et plongeant ses yeux dans les sien. « Tu as fait un rêve. Tout va bien. »
Un rêve ?
Tout était un rêve ? Certainement pas tout ?
Elle le regardait, les yeux doux et brillants, et son expression... il n'avait jamais été le destinataire de tant de tendresse.
Il la regarda à nouveau dans les yeux, submergé par le soulagement de la voir saine et sauve ; qu'aucun vainqueur n'avait encore été proclamé, et... il ferma les yeux pour repousser, mais sans succès, la vague d'émotions qui venait d'affluer au plus profond de son être en la voyant, si près, si douce, et toujours à lui.
Elle l'attira à elle ; sa tête reposa sur son sein, et il entoura sa taille de ses bras, la maintenant doucement mais fermement, comme s'il n'allait jamais la laisser partir. Il avait eu si peur pour elle : si peur de la perdre. Les sentiments qu'elle suscitait en lui l'aveuglaient, et il prit son souffle pour dire quelque chose. Mais il se rétracta au dernier moment.
4h-5h.
Quel qu'ait été le rêve, il n'avait pas été bon. Il avait commencé par chuchoter puis remuer la tête de part et d'autre comme s'il luttait contre quelque chose... et puis il avait crié son nom, la voix déformée par la panique...
Quand il s'était enfin réveillé, ses yeux avaient eu l'expression sauvage et terrifiée d'un enfant qui sort d'un cauchemar. Son cœur se gonfla à l'idée d'être celle qui pouvait le soutenir, le bercer, le réconforter jusqu'à ce que le croque-mitaine soit oublié.
Elle n'avait pas du tout dormi. Comment aurait-elle pu ? Son esprit avait rejoué encore et encore ce qui s'était passé entre eux deux. La façon dont il l'avait touchée ; embrassée ; menée vers des sensations renversantes : une passion dont elle n'avait jamais rêvé.
Elle l'avait regardé dormir. Elle n'aurait jamais pu croire qu'elle le verrait un jour comme ça. Son Maître des Potions ; endormi et nu à côté d'elle dans un lit ; son premier amant.
Mmmmmmmh.
Elle n'était plus vierge. Elle l'avait perdue... et de quelle façon ! Il avait été fantastique. Ça n'avait pas fait mal... enfin, pas autant qu'elle avait été amenée à le croire.
Toutes les filles de son année savaient que Lisa Turpin avait été la première d'entre elles à perdre sa virginité... Flash back en troisième année... Dans la Tour d'Astronomie, avec Léonard Flax, un quatrième année. La rumeur s'était répandue comme une traînée de poudre et, par le système du téléphone arabe (1), les détails étaient devenus de plus en plus sanglants, jusqu'à ce que la pauvre Lisa ait été décrite comme pratiquement déchirée en deux et tordue de douleur.
Ensuite, les filles tombées sous le charme des garçons de Beauxbâtons et Durmstang pendant le Tournoi des Trois Sorciers s'étaient rapidement succédées...
Et tellement de filles parlaient de Draco Malfoy et de ses mains baladeuses qu'il était presque devenu une insulte de ne pas se faire draguer par lui. Elle ne s'était pourtant pas sentie insultée. Elle savait pourquoi il la laissait tranquille : il avait peur d'elle.
Dans l'ensemble, elle n'avait pas entendu une seule chose positive sur ce que ça faisait, la première fois. Pas étonnant qu'elle ait été nerveuse.
Maintenant c'était fini ; le choc avait disparu, mais elle avait toujours le souffle coupé par le fait que l'impossible était arrivé : il était là, lové dans ses bras, et ça avait été très bon.
Elle tourna un peu la tête, embrassa le dessus de lasienne et avala sa salive en sentant une larme perler à son oeil.
Bientôt ce serait fini et il la quitterait...
D'une façon ou d'une autre.
A suivre...
oOo§oOo
(1) Au cas où ça vous intéresserait : en anglais, l'équivalent du téléphone arabe, c'est « chinese whispers », les « murmures chinois »... Je trouve qu'on reconnaît bien là l'esprit de l'époque coloniale de nos deux pays...
