YEEH

Réponses aux reviews :

Miss-elie : Et un nouveau chapitre
Bon, pour se qui est la photo avec le chapeau jaume et bien je ne sais pas j'ai pas de chapeau jaume juste un casquette ca va?
Bon pour revenir à la fiction, ca devient interresant (elle l'était déjà), allais au chapitre 7

Bon, on fera avec la casquette… De toutes façons, maintenant, il reste plus qu'un seul chapitre.

Melusine2 : pas de yaoi? ouin TT m'enfin c'est pas grave jadore quand meme et voui voui j'ai une adresse:

D'accord, tu as une adresse. Mais me dis pas laquelle surtout… Je mords pas tu sais…

Hadès Hiei : frapé moi j ai oublié le commentaire pour se chapitre je suis impardonnable
pour quoi hiei et jaloux dit je peux savoir dit je peux continue ma puce ses trop bein

Dans ma grande mansuétude, je te pardonne… Pour avoir la réponse à ta question, bah suffit de lire…


Chapitre 7 : Comme un démon-chat sur l'estomac

Hiei était perché sur un arbre dans le jardin de Kurama avec le démon-chat à côté de lui. Les oreilles de Yeeh sifflaient encore et il jouait les chats offensés.

« C'est toi qui m'a soufflé cette phrase sur ce que l'on donne et ce que l'on reçoit. »

C'était une constatation.

« Hein ? Comment as-tu fait pour comprendre qu'elle provenait de moi ? »

« Je sais reconnaître mes propres pensées et de toutes façons je ne me serais jamais exprimé de cette façon. Ca a été une suggestion utile, mais n'essaie plus d'entrer dans mon esprit sans permission ou sinon… »

De son bras bandé il ôta son bandeau et lança au chat un coup d'œil des plus éloquents.

« Ne t'inquiète pas, cela n'arrivera plus. »

Tu peux être sur que la prochaine fois tu ne t'en apercevras pas, je ne te sous-estimerai plus. »)

Le chat lui adressa un regard intense, il ressemblait à un fauve qui étudierait son adversaire, mais ce regard disparut subitement, comme il était venu et quand Hiei se mit à son tour à observer la créature, les yeux de celle-ci étaient tournés vers le ciel et reflétaient les étoiles.

Cette nuit-là était également magnifique, on aurait dit que quelqu'un faisait en sorte, de manière très réussie d'ailleurs, que ce printemps reste mémorable pour ses nuits splendides.

Il s'en souviendrait, là-bas dans le Makai, mais pour l'instant il pensait surtout à son ami.

Hiei était un peu inquiet.

« Qui sait comment ça s'est passé. »

Demanda-t-il à la nuit.

« Comment veux-tu que cela se soit passé ? »

Lui répondit le démon-chat.

« Comment ça ? »

« Ca ne t'évoque rien le fait qu'il soit si tard et qu'il ne soit pas encore rentré ? »

« Hein ? …Ah… »

« Ah enfin ! Il y a des choses que tu ne saisis qu'en cours de route ! »

Hiei enviait profondément Kurama, mais parce que ce n'était pas lui qui devait supporter ce chat irritant, pas pour ce qu'il était en train de faire avec… Avec… Comment diable s'appelait-elle ?

« Il faut que je demande à Kurama le nom de sa copine. »

Une autre chose lui vint à l'esprit, Kurama l'avait de nombreuses fois mis dans l'embarras en parlant à voix haute de tous ces sentiments que lui ne tenait pas à étaler au grand jour.

Demain il aurait sa revanche ! Il s'endormit en souriant et le vent continua à souffler fraîchement dans la nuit. Le démon-chat se roula en boule sur son estomac, il était lourd et lui donnait chaud, mais cette fois il le laissa rester là.

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« J'ai élaboré une théorie. » Lui dit à un moment le démon-chat avec un air satisfait.

« Laquelle ? » lui demanda l'autre en lui jetant un coup d'œil en biais et en se préparant au pire.

« Tu es incapable de dire des choses gentilles aux gens, mais seulement divers niveaux d'insultes qui montrent, si je comprends bien, les sentiments que tu éprouves pour les autres. »

« C'est-à-dire ? »

« Kuwabara, tu le détestes et tu ne l'appelles même pas par un nom, pour toi il est « l'abruti », « l'imbécile », « le débile ». Kurama, qui est ton meilleur ami, tu l'appelles « renard stupide ». Moi qui suis une « saleté de chat », je suis entre les deux, tu ne m'apprécies pas comme Kurama, mais tu ne me détestes pas non plus comme Kuwabara. »

L'autre y réfléchit un instant.

« D'après ton raisonnement je devrais aimer Yusuke à la folie. »

« Pourquoi ? »

« Parce que je l'appelle simplement Yusuke. »

« YUSUKEEEE ! » Le chat fit un bond en arrière puis le regarda avec un regard qui sous-entendait quelque chose comme « Finalement je comprends bien des choses. »

Hiei ne fit pas tout de suite attention au geste du chat, il pensa qu'il voulait juste se moquer de lui (se moquer de lui était l'un des passe-temps préférés de la bestiole, et d'autre part, sa théorie était tellement stupide que personne ne pouvait sérieusement y croire !), mais le regard persistant et alarmé du chat lui fit comprendre qu'il était sérieux.

« Saleté de chat ! »

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« Quel bond il a fait ! »

Dit le démon-chat, en faisant bien attention à ne pas lâcher sa prise sur l'épaule de Hiei, qui se dirigeait vers le temple en sautant d'arbre en arbre.

« Nous y voilà. »

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« Shuichi, où es-tu resté toute la nuit ? »

Kurama sursauta. Que faisait sa mère à la maison ?

« Kaa-san ! »

Il se tourna vers sa mère, mais étrangement, ce n'est pas elle qu'il trouva en face de lui mais Hiei. Depuis quand Hiei était-il devenu imitateur ? Il allait le lui demander lorsqu'il remarqua son regard amusé et plein de sous-entendus.

Kurama rougit.

« Ce n'est pas ce que tu crois… »

« Tu n'as absolument pas à te justifier auprès de moi. »

« Tu as faim, je te prépare un petit-déjeuner ? » Kurama se dirigea vers la cuisine, en cherchant à changer de sujet.

« Non, mais peut-être… Le déjeuner ? »

La couleur du visage de Kurama devint identique à celle de ses cheveux.

C'était trop amusant ! Stupide renard, finalement tu recevais la monnaie de ta pièce !

« De toutes façons ce n'est pas la peine de te déranger, je dois m'en aller, je suis juste resté pour te saluer. »

Le chat, qui était étendu dehors, s'enfuit.

Hiei avait gardé un ton neutre, mais sa dernière phrase ramena Kurama à la réalité.

« Tu retournes auprès de Mukuro ? »

Kurama remarqua soudain que le séjour de Hiei avait été plus long que d'habitude (d'ordinaire il restait au maximum un jour ou deux puis s'en allait) et un doute l'effleura.

« Quand penses-tu pouvoir revenir ? »

« Pas de sitôt, j'ai beaucoup à faire, peut-être pas avant deux ans. »

« Tu le savais déjà avant de venir, n'est-ce pas ? Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Nous aurions pu passer bien plus de temps ensemble ! »

« Tu avais mieux à faire. »

Il n'y avait aucun reproche dans la voix de Hiei, plutôt une certaine complicité.

Il lui manquerait, il lui manquerait tellement !

Kurama le serra dans ses bras, Hiei ne lui rendit pas son étreinte mais ne l'évita pas non plus.

« Tu me manqueras, tu me manqueras énormément, tu es le meilleur ami que j'ai jamais eu ! »

Hiei resta silencieux, serré dans les bras de l'autre. Il n'était pas très doué pour s'exprimer avec des mots, mais sentir l'affection de Kurama lui rappelait la sensation qu'il avait éprouvée la nuit précédente lorsqu'il dormait avec le chat ; c'était comme avoir quelque chose de lourd posé sur l'estomac, mais en même temps doux et chaud : et cela lui faisait du bien mais… Hiei était toujours Hiei après tout. Il se détacha de l'étreinte d'un geste un peu brusque.

« On ressemble à Keiko et Botan. » lança-t-il en se dirigeant vers la fenêtre. Kurama ne dit rien, il le connaissait bien.

« Maintenant je dois y aller. Kurama… Merci pour ce que tu as dit, même si c'était juste un mensonge. »

« Comment ça ? »

« Je veux dire, je ne pense pas que tu aies bien le temps de ressentir mon absence. »

Hiei sortit par la fenêtre, sans regarder Kurama en face, mais il imagina très bien son visage qui prenait la même couleur que ses cheveux et il sourit.

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« Il a drôlement sursauté ! »

Le démon-chat riait dans la barbe qu'il n'avait pas.

« Cette fois tu as fait du beau travail, même si je n'ai pas compris pourquoi j'ai du te prêter ma voix pour faire l'imitation ; tu ne pouvais pas utiliser la tienne ? »

« Non, trop long à expliquer, mais je ne pouvais pas. »

Le chat s'accrocha un peu mieux.

« A propos, comment s'appelle-t-elle ? »

« Comment s'appelle qui ? »

« La copine de Kurama, tu le lui as demandé, non ? »

OUPPPPPSSSSS !