Chapitre IV : Sermons.
"Eh bien Hagrid, demanda Dumbledore en levant la tête. Que nous vaut la visite prématurée de ces quelques élèves, alors que l'année n'a même pas commencer? Que c'est-il passé entre Gryffondor et Serpentard cette fois si, une dispute? Des insultes ? Ou tous simplement des mots doux sur les professeur de Poudlard, ou alors, ça à un rapport parce que Gryffondor n'arrête pas de gagner au Quidditch et à la coupe des Quatre maison ? Alors, je n'ose pas imaginer le pire ?
- Je les ai surpris à se battre comme des bêtes sauvages dans le Poudlard Express, déclara-t-il. Une opposition de déments avec des adversaires entièrement déséquilibré et en plus, ils se s'insultaient.
- On peut s'en douter rien qu'en regardant leur tête, fit remarquer Mrs Pomfresh, l'infirmière."
En effet, ils n'étaient pas gravement blessés mais leurs bleus et bosses ressortaient assez bien sur leur visage écarlate et suant. Dumbledore se leva en fronçant les sourcils, regardant alternativement chaque élève et leurs enleva quelque bleus et quelque bosse aux Serpentard, mais soignaient entièrement les Gryffondors et il scruta les deux nouvelle jeunes filles sans les couleurs d'aucune maison bien précise, sûrement les retardataires parce que les parents voulaient les protéger, et c'est là que le professeur ne comprenait plus rien. Elles ont l'air heureuse d'être là."Si vous voulez bien me suivre, Minerva, Severus, dit-il à l'intention du professeur McGonnagall et du professeur Rogue. Vous êtes les directeurs des deux maisons concernées, vous serez donc juges."
Son regard ne pétillait plus derrière ses lunettes en demi-lune, il restait les sourcils froncés. Tous trois montèrent donc un petit escalier en colimaçon et entrèrent dans une salle de classe, suivis de Hagrid et des élèves pris dans la bagarre. Hagrid et les trois autres professeurs s'installèrent sur une rangée, faisant face aux élèves :
"Bien, allons-y, déclara Dumbledore sévèrement. Alors, comment tout cela a-t-il commencé ?
- Par Malefoy qui a pris Trevor, dit Neville un peu tremblant en levant le crapaud pour montrer aux juges la première victime et la raison du début de la bagarre enragée.
- Je voix, et que s'est-il passé ensuite, je veux tous savoir sans faire avec les détails s'il vous plait ?
- Malefoy a insulté Harry, Ron et... il m'a dit que j'étais une Sang-de-Bourbe, continua Hermione.
- Hé ! Mais eux aussi ils m'ont insulté ! s'emporta Drago qui commençait visiblement à paniquer.
- Et quels genres d'insultes. N'ayez pas peur de les redire, ou les dire, et je ne veux pas de mensonge.
- Malefoy a dit que Harry était défiguré par sa cicatrice et a traité Ron de pouilleux, il a même traité sa mère en disant qu'elle était grosse et qu'elle devait faire un régime, dit Kimberley.
- Moi, ils ont dit que j'avais une tête de méduse sèche et...- il regarda Ron avec un sourire narquois ... - ils ont traité mon père de Mangemort ! "
Mais la remarque n'eut pas l'effet escompté sur le directeur qui n'était pas naïf et qui ne pris même pas la peine de la prendre en compte:
" Pour des raisons que je ne citerai pas et qui ne concerne que Harry, Severus, Hermione, Ron, Minerva et moi, je n'ai pas entendu cette remarque qui est sortit directement, ajouta-t-il sombrement. Mais comment en êtes vous venu aux mains et pourquoi allez jusqu'à cette férocité?
- Malefoy a menacé de lancer Trevor par la fenêtre et de lui ouvrir le ventre pour récupérer son foie, reprit Harry. Neville a juste voulu l'en empêcher et récupérer son crapaud.
- Mais Crabbe et Goyle on voulu l'en empêcher et ils ont bousculé Neville, termina Hermione.
- Quoi ? paniqua Drago. Mais Neville m'a frappé, ils m'ont juste défendu, c'est de l'aide, c'est tout !
- A trois contre un ? répliqua sèchement Mrs McGonagall. Je ne crois pas que Longdubat soit si impressionnant que ça, vu la taille de ce dernier par rapport à vous trois, une tête de moins !
Neville rougit, le professeur McGonagall lui sourit et Neville en fut très ravi et souria à son tour.
- Merci Minerva, intervint Dumbledore. Mais reprenons. Nous arrivons à une situation où Messieurs Malefoy, Crabbe et Goyle se battent contre Mr Longdubat. Comment est-ce que ça a continué ?
- Vu que Neville était en difficulté, Harry et Ginna ont pris Goyle, et Hermione et moi Crabbe. Quant à Kimberley, elle est restée en arrière, ne voulant pas, au début, prendre part à la bagarre.
- Quoi ? s'exclama Hagrid. Harry et Ginna, vous avez tenu tête à Goyle, à vous deux ?
Ce fut au tour de Harry et de Ginna de rougir. Dumbledore regarda le garde-chasse très sévèrement. Celui-ci devint cramoisi, baissa la tête, dit d'une voix à peine audible en regardant le bout de ses chaussure totalement répugnantes et trempées quelque chose du type:
- Désolé Professeur, mais vu le gabarit de Crabbe et Goyle, j'ai été surpris, voilà tout.
- Vous étiez tous les neuf dans le même wagon ? reprit le directeur en regardant les élèves.
- Harry, Ron, Hermione, Ginna et moi, expliqua Kimberley, nous étions déjà dans le compartiment quand Neville est venu demander si nous n'avions pas vu son crapaud. Drago Malefoy, en tenant Trevor par une patte arrière, Vincent Crabbe et Grégory Goyle sont arrivés.
- Je voulais le lui rendre, mais, ils m'ont tout de suite attaqué sans aucune raison ! s'exclama l'accusé.
- Tu rends les animaux en menaçant de les jeter par la fenêtre ? demanda Dumbledore, incrédule.
Drago baissa les yeux en bougonnant quelque chose qu'il n'aurait jamais dit à haute voix.
- Bien, reprenons. Harry et Ginna se battent avec Goyle, Neville est contre Malefoy, et Ron et Hermione règlent leurs comptes avec Crabbe. Beau tableau, commenta-t-il en laissant échapper un sourire en regardant Harry qui regardait de travers Malefoy avec un sourire de haine.
- Cinq contre trois, grogna Rogue, c'est lâche, ça mérite le mois de retenue ça !
- Allons Severus ! s'exclama le directeur, Crabbe et Goyle sont des jeunes gens vraiment bien bâtis, il est compréhensible que l'infériorité numérique soit du côté des plus costauds.
Le maître des potions ne trouva rien à répondre. Il se contenta de passer une main dans ses cheveux sombres et gras en fixant Harry avec toute la haine dont il pouvait faire preuve envers lui.
- Donc vous quatre n'étiez pas dans le compartiment, résuma Dumbledore en se tournant vers Maxime Bole, Timothée Derrik, Fred et Georges, son jumeau, qui souriait en regardant le sol.
- Il y avait du bruit, on est venu voir, grogna ce dernier. On n'est pas les seuls à avoir été attirés, des dizaines d'élèves se sont regroupés autour du lieu de la bagarre et assez éloigné quand même."
Le directeur posa un regard interrogatif sur Hagrid qui répondit : "En effet. Il y avait beaucoup de personnes attroupées, mais comme le dit Fred, éloigné, les combattants étaient totalement enragés.
- Et aucun n'a tenté d'y mettre fin, afin d'éviter qu'ils aient tous des ennuis pas possible? s'étonna McGonagall.
- Les préfets ont essayé, avoua Harry mais sans rappeler que le sien et celui des Serpentards n'avaient rien fait, mais ils n'y sont pas arrivés, on avait trop de haine les uns envers les autres.
- Mais ensuite ? demanda Dumbledore avec insistance. Comment avez-vous été pris dans la bataille ?
- Ils ont frappé Harry par derrière et l'ont insulté ! lança Fred avant que Bole ou Derrik n'ait pu répondre le moindre mot.
-Et vous êtes venu les défendre, je suppose, afin d'éviter trop de casse, demanda McGonagall en regardant Kimberley et Ginna, qui elles évitaient le regard du Professeur qui étaient salement amochées.
- Parfaitement ! répondit Georges en prenant l'air le plus convaincant qu'il lui était possible devant les yeux perçants de Dumbledore et de McGonagall.
- Et celle-là, dit Malefoy en montrant Kimberley, elle frappait Derrik.
- Attendez monsieur, je dois vous dire que se dernier m'avait traité de Sang-de-Bourbe, alors que ma famille est une famille de sang pur en faisant des guillemets pour dire qu'elle se fichait totalement d'être un sang pur.
- Attendez, Derrick a essayait d'étrangler Ginna., lança Harry, alors qu'elle ne lui avait rien fait puisqu'elle essayait simplement de m'aider. Et en plus, il ne devait même essayait de l'étrangler puisqu'ils ne se connaissaient pas avant cette bagarre.
- Bien, merci pour se détail, nous allons délibérer. En attendant, veuillez entrer dans cette petite salle, à côté. Hagrid, vous resterez avec eux pour les surveiller, afin d'éviter une nouvelle bataille.
- Bien, Professeur, répondit le demi géant. Allez, venez par ici les "combattants du Poudlard Express", lança-t-il à l'intention des élèves."
Ils passèrent donc la petite porte et s'assirent sur des tabourets. Harry entendait les voix de Dumbledore, McGonagall et Rogue, sans pour autant pouvoir comprendre ce qu'ils disaient. Il tenta de se calmer. Ron bougea un moment sur sa chaise puis se leva et fit les cents pas. Hermione, elle, se rongea les ongles jusqu'à ce qu'il n'y eut plus de blanc. Ginna tremblait comme une feuille. Kimberley avait si peur d'être renvoyait pour une histoire aussi bête que celle la. Malefoy était parfaitement détendu et regardait Ginna sans ciller une seule fois. Ginna n'en pouvant plus, lui dit une insulte en français. Tout le monde la regarda en essayant de comprendre ce qu'elle avait dit, mais seule Kimberley avait comprit ce qu'elle avait dit, car elle aussi parlait le français. Hermione semblait avoir compris, lorsqu'elle se mit à pouffer quelques secondes plus tard. Hagrid la regarda et se mit à sourire. Ron et Harry froncèrent les sourcils et finalement Hermione leur dit la traduction de l'insulte dans l'oreille. Les deux garçons se ragèrent et se mirent à rire. Ils firent voir à Ginna et Kimberley qu'ils avaient comprit. Là, les Gryffondors et les deux nouvelles se mirent à rire. Les Serpentard ne comprirent pas pourquoi les autres rigolaient comme ça. Kimberley trouva un sort pour faire de la musique, il suffisait de dire la formule et de penser à la chanson en question. Ginna approuva cette idée. Lorsque la musique se mit en route, McGonagall vint voir ce qu'il se passait, mais, comme ils ne faisait que chanter et écouter de la musique, elle retourna délibéré du sort du combattants. Ginna se mit à chanter en anglais, donc Kimberley suivra en français:
Ginna : I can give you a voice, bred with rythm and soul
From the heart of a Welsh boy who's lost his home
Put it in harmony let the words ring
Carry your thoughts in the songs we sing
Kimberley : Je te donne mes notes, je te donne mes mots
Quand ta voix les emporte à ton propre tempo
Une épaule fragile et solide à la fois
Ce que j'imagine et ce que je crois
Ginna et Kimberley : Je te donne toutes mes différences
Tous ces défauts qui sont autant de chances
On sera jamais des standards, des gens bien comme il faut
Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux
Ginna : I can give you the force of my ancestral pride
The will to go on when I'm hurt deep inside
Whatever the feeling whatever the way It helps me to go on from day to day
Kimberley : Je te donne nos doutes et notre indicible espoir
Les questions que les routes ont laissées dans l'histoire
Nos filles sont brunes et l'on parle un peu fort
Et l'humour et l'amour sont nos trésors
Ginna et Kimberley : Je te donne toutes mes différences Tous ces défauts qui sont autant de chances On seras jamais des standards, des gens bien comme il faut Je te donne ce que j'ai, ce que je vaux Ginna et Kimberley : Je te donne, donne, donne ce que je suis
Ginna : I can give you my voice bred with rythm and soul
Kimberley : Je te donne mes notes je te donne ma voix
Ginna : The songs that I love and the stories I've told
Kimberley : Ce que j'imagine et ce que je crois
Ginna : I can make you feel good even when I'm down
Kimberley : Les raisons qui me portent et ce stupide espoir
Ginna : My force is a platform that you can climb on
Kimberley : Une épaule fragile et forte à la fois
Ginna et Kimberley : Je te donne, je te donne
Tout ce que je vaux, ce que je suis, mes dons, mes défauts
Mes plus belles chances, mes différences
Une fois la chanson finie, les applaudissements n'en finirent plus et ils attendirent dans une anxiété tout de même moins forte qu'avant pendant dix bonnes minutes, qui parurent une éternité à Ginna et tous les autres. Enfin, un bruit de chaise que l'on pousse leur parvint. Le claquement des talons des chaussures de McGonagall résonna. Elle ouvrit grand la porte et les élèves regagnèrent leur place. Dumbledore reprit la parole :
"Malgré que l'année n'ait pas encore réellement commencé, nous allons ôter des points à vos maisons respectives. Commençons par la maison de Gryffondor... Neville Longdubat n'aura aucune sanction ni pénalité car il est tout à fait normal qu'il ait voulu récupérer son crapaud, surtout si on menaçait de lui ouvrir le ventre ou de le jeter par la fenêtre. Harry Potter, Ronald Weasley et Hermione Granger, eux, font perdre à eux trois, dix points à Gryffondor. Ils ont agi logiquement mais peut-être un peu impulsivement et le règlement intérieur de Poudlard indique clairement, comme l'a judicieusement fait remarquer Severus, qu'il est interdit de se battre dans le château ou dans le train. Fred et Georges Weasley font perdre dix points chacun à leur maison car j'ai la ferme conviction que, bien que leurs raisons de départ soient bonnes, ils ont voulu régler quelques comptes en rapport avec le Quidditch. Quant aux deux nouvelles, elles ne pénaliseront pas les maisons, car elles ne sont pas encore réparties. Mais, ne vous inquiétez pas, aucuns points ne seront enlevés à votre future maison. J'espère que vous avez compris la leçon et que vous ne ferez plus JAMAIS ça ? N'est ce pas Miss Campbell et Miss McDowell?
-Oui, Monsieur, dirent les deux jeunes filles en chœur.
- Bien, vous devez aller à la Grande afin de vous répartir dans vos futures maisons. Mmh, alors maintenant, passons maintenant aux élèves de la maison de Serpentard : Drago Malefoy aura une retenue et vingt points seront enlevé à sa maison. Son comportement était tout à fait inadmissible. Vincent Crabbe et Grégory Goyle méritent eux aussi une retenue et font perdre chacun cinq points à Serpentard. Je pense qu'ils n'ont fait que soutenir leur ami et se battre, voilà pourquoi ils ont une moins grande pénalité. Messieurs Bole et Derrik, eux, ont une sanction de quinze points chacun et seront toute la semaine en retenue. C'est très lâche d'attaquer par derrière et ils n'avaient aucune raison de se battre et en plus, étrangler une demoiselle, ça ne se fait pas. Donc les maisons de Poufsouffle et Serdaigle commencent l'année avec trente points d'avance sur Gryffondor et soixante points sur Serpentard, annonça Dumbledore, vous pouvez à présent partir mangez et aller vous répartir mesdemoiselles.
- Oui, Professeur. Au revoir, Professeur, dirent Ginna et Kimberley en choeur." Et les "combattans du Poudlard Express" partirent manger et il n'y eu aucune annicrohe jusqu'a la Grande Salle.