Disclaimer : la plupart des personnages et l'univers sont la propriété de J. K. Rowling

Titre : Un retour pour Luisa.

Résumé : Dans un monde gouverné par les ténèbres, l'espoir des peuples repose au fin fond de Poudlard. Seul Luisa peut encore vaincre le seigneur noir. A travers les tréfonds et les âges de Poudlard l'aventure sera au rendez-vous...


Un retour pour Luisa.

Prologue

La pièce était grande aussi bien en profondeur quand hauteur .Des étagères remplies de livres, de parchemins et d'anciens manuscrits se dressaient par ci, par là, à droite, à gauche, donnant l'impression d'un immense labyrinthe qui ne se finissait jamais. Des petites tables de quatre places possédant chacune une petite lampe, dont la lumière qui s'en diffusait, n'arrivait pas à abattre la noirceur résidante perpétuelle de cette étendue bibliothèque, garnissait de manière régulière cette salle. Elle était d'une architecture uniquement de bois et de grandes fenêtres en hauteur, dont la luminosité était arrêtée par les hauts et nombreux meubles. La religion qui transpirait, l'atmosphère sacrée qui remplissait toute personne entrante dans ce lieu, l'apaisant ou l'angoissant, avait pour seul mot béni : le silence. Seul le bruissement des pages qui se tournent, le grattement de plume lorsqu'on écrit, ainsi que les chants aux notes pleines de joies et de couleurs des oiseaux à l'extérieur semblaient avoir le droit de le profaner.

Plusieurs individus étaient éparpillés à travers cette salle sainte pour les chercheurs, savants, et amateurs des grandes épopées. Certains faisaient leur chemin entre les différentes étagères cherchant leur bonheur parmi toute cette connaissance qui s'étalait devant eux ; d'autres plume à la main et livres ouverts travaillaient sur un quelconque sujet.

Soudain un homme, portant un vieux livre poussiéreux, se leva de sa chaise en la poussant brusquement vers l'arrière, provoquant ainsi un grincement qui se répercuta en écho jusqu'au fin fond de la pièce. Il était grand, mince, les cheveux courts blonds cendrés, le visage marqué par les rides d'une personne approchant de la cinquantaine, le front large, les yeux noirs légèrement plissés par le temps mais possédant en ce moment un éclat de réussite, le nez droit, les pommettes un peu émincées et surélevées, des lèvres petites dont les extrémités allaient vers le haut : Antoine souriait. Il avait enfin quelque chose…après deux années de recherches fortuites, il avait réussit. Il marcha précipitamment jusqu'à la sortie de la bibliothèque pour se retrouver dans un couloir qu'il longea sans en apprécier la majestueuse décoration, pleine de tableaux et de dessins dont certains personnages bougeaient et discutaient dans leur cadre. Son excitation grandissait au fur et à mesure qu'il avançait, faisant inconsciemment augmenter la vitesse de ses pas. Enfin il arriva et s'arrêta devant une porte. Il respira longuement, essayant de se calmer puis quand il eu le sentiment d'être prêt à affronter l'homme se trouvant de l'autre côté de la porte, il frappa.

Immédiatement une voix dans laquelle la lassitude et la fatigue de son possesseur transperçait, s'éleva, lui intimant d'entrer. Antoine obéit en ayant perdu son sourire mais retrouvé son sérieux. Il se faufila à l'intérieur de la pièce et ferma la porte derrière lui, ayant peur des oreilles indiscrètes qu'il savait très actives dans cette demeure…

Jetant un coup d'œil circulaire à son entourage, il se rendit compte que rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'il y avait mis les pieds, ce qui remontait à environ deux ans.

A cette époque, il ne connaissait l'existence des sorciers et donc de la magie que depuis trois années. Il avait d'ailleurs très mal vécu cette découverte comme beaucoup d'autres moldus. En effet, il était tranquillement dans son bureau à l'Université, en train de traduire quelques écritures anciennes d'un vase provenant d'un site archéologique dans les environs de la ville d'Athènes, quand la sonnerie de son téléphone avait retentie. Agacé pour avoir été interrompu dans son passionnant travail, il avait répondu sèchement à son interlocuteur :

« Oui, qu'est ce que vous voulez ? » avait il commencé agressivement et de façon totalement impoli pour faire sentir à l'inopportun que ce n'était pas le moment de le déranger.

Toutefois la personne au bout du fil ne sembla pas avoir compris. Une voix féminine qu'il connaissait bien s'écria :

« Professeur, allumez la télévision ! »

La puissance de son timbre, habituellement calme et enjôleur, l'ébranla à en oublier totalement son travail. Elle y avait mis tellement de précipitation et de tremblements qu'il blanchi à l'entendre. Il était clair qu'elle était paniquée et bouleversée. Jamais il n'avait entendu autant de peur et de larmes dans une voix.

« Catherine, répondit il avec empressement, que vous arrive t-il ? »

« Allumez la télévision ! » Hurla t elle alors.

Antoine n'osa pas répondre une deuxième fois à son étudiante la plus prometteuse de dernière année. Avec appréhension, il se saisi de la télécommande et se surpris à trembler lorsqu'il appuya sur le bouton d'allumage. Toutefois alors que ses yeux se fixèrent sur l'écran, ses tremblements redoublèrent et s'insinuèrent dans tout son corps en une grande vague destructrice qui lui fit glacer son sang à l'intérieur de ses veines, arrêter sa respiration, et perdre toute couleur sur son visage. Son téléphone qu'il avait coincé entre son oreille et son épaule glissa pour atterrir sur le sol.

« Professeur ? Professeur ? … » La voix inquiète de Catherine s'élevait du combiné sur le parquet.

Mais Antoine ne pouvait lui répondre, il ne l'entendait même plus. Il était pétrifié par ce qu'il voyait : un massacre.

Là, à la télévision, un flash spécial diffusait des images plus horribles les unes que les autres. Des hommes vêtus de robes noires et dont les visages étaient cachés par des masques hideux faisaient sortir d'espèces de bâtons, des lumières de toutes sortes de couleurs, rouge, bleu, vert,…qui quand elles touchaient des innocentes personnes leur conféraient douleurs, brûlures, coupures ou même… mort. Il n'y avait pas de son. Seules les images de cet étrange balai mortel de couleurs témoignaient ce qui se passait en plein cœur de Londres. Antoine les voyait tel un rêve ou plutôt un cauchemar. Soudain, l'image se brouilla pour revenir presque instantanément à une netteté parfaite. Elle montrait maintenant la façade d'un magasin. On pouvait voir au pied de celle-ci, plusieurs personnes aux visages figés. Les yeux et la bouche grands ouverts, les traits tirés dans une expression de pure terreur, les mains crispées, ils étaient morts en emportant leur hurlement de douleur dans l'au-delà. Puis, la camera vacilla légèrement. Le temps sembla s'être arrêté pendant quelques secondes, puis, doucement, comme au ralentie, la camera tomba vers l'avant, glissant de la façade, jusqu'aux morts, pour enfin finir sa course sur le goudron de la route. Cette fois les points blancs et noirs caractéristiques du brouillage télévisuel restèrent.

Antoine resta pendant encore quelques secondes immobile, avant que la litanie de Catherine ne lui parvienne aux oreilles.

Toujours sous le choc des dernières nouvelles, il ramassa le téléphone et colla le combiné à son oreille.

D'une voix faible et peu sure comme s'il venait brusquement de sortir d'une rêverie et reprenant pied dans la réalité lentement, comme perdu, il bredouilla :

« Cat…Catherine ? »

Mais celle-ci n'eu le temps de lui répondre car déjà la télévision montrait un homme politique connu et écouté de tout les anglais : le ministre de l'intérieur.

« Mesdemoiselles, mesdames, messieurs,

Aujourd'hui en ce jour funeste du 4 août 2011, une page de l'histoire de l'humanité serra tournée. Des millénaires se sont déjà écoulés sans que le secret que je vais vous révéler n'eu été dévoilé. J'ai la lourde responsabilité pour notre sécurité à tous de vous le faire connaître et de vous expliquer clairement la situation actuelle. Comme tout mes prédécesseurs à mon poste, j'eu le privilège d'apprendre cette information anciennement confidentielle : l'existence des sorciers. Ne vous y tromper pas, les sorciers nous côtoient depuis bien des siècles et beaucoup d'entre nous en possède un ou plusieurs au sein de leur famille ou de leur amis. Nos deux monde bien que différents sont en réalité très proches. Cependant leur monde est en crise. Un sorcier, adepte de la magie noire, nommé Lord Voldemort, contre lequel les autorités sorcières sont en guerre depuis maintenant 12 ans vient de gagner une bataille décisive lui permettant, lui et ses fidèles, de prendre une avancée considérable sur le pouvoir. Et aujourd'hui, j'ai bien peur que notre monde soit lui aussi en danger. Cela fait déjà plusieurs années que nous surveillons l'évolution de cette guerre pour qu'elle ne dépasse pas leur frontière, et malheureusement je dois vous annoncer que nous avons failli à notre mission. L'attaque qui s'est déroulée cette après-midi dans la grande rue marchande de Londres est une déclaration de guerre. Nos deux mondes sont en guerre, et nous devons nous entre aider. Par conséquent, je demande à nos autorités policières et militaires ainsi qu'aux médecins, et à toute personne ayant des connaissances et aptitudes pouvant aider lors de batailles de s'engager et de coopérer avec leur homologue sorcier. Un conseil qui réunira les chefs politiques et militaires des différents continents se tiendra lieu dans peu de temps afin de prendre les décisions qui s'imposent. Je vous annonce également ma démission au sein de notre gouvernement ainsi que mon regret de ne pas avoir agi quand il l'aurait fallu. »

Son discours fini, celui que beaucoup d'anglais considérait comme un des plus grand homme politique de son temps, après avoir dévoilé le secret, jusque ici, le mieux gardé de la planète, et le plus improbable pour la grande majorité des habitants de cette Terre, bouleversant les connaissances, les a priori, les visions sur le monde, les vies, de milliard de personnes ; cet homme là se leva et disparu des écrans de télévision ainsi que des champs politique et géographique. Cela faisait cinq ans qu'il avait disparu. Des journalistes l'avaient recherché mais en vain. Plusieurs hypothèses avaient été émises : certains racontaient qu'il avait quitté le pays et vivait tranquillement dans un coin isolé, habitant seul et ne voyant personne ; d'autres, plus négatifs, mais du moins plus nombreux, pensaient qu'il s'était suicidé culpabilisant pour sa non action, se sentant responsable de l'extension de la guerre sorcière parmi les moldus.

Un raclement de gorge ramena Antoine au présent. L'homme chauve assit derrière son bureau surchargé de dossiers, de parchemins et autre, ainsi que, bizarrement, de divers jouets et outils de bricolage moldus, le fixait depuis il semblerait un petit moment.

Antoine faisait face à une personne dépourvue de beauté mais au combien imposante. En effet sa grande taille, son corps robuste sous ses robes, ses épaules larges, ses gros bras, ses mains fortes et son visage carré parsemé de cicatrices avec son front large, ses petits yeux marrons, son nez étalé, sa bouche fine, et son menton carré, conféraient à cet étrange et énigmatique sorcier une image peu glorieuse et surtout peu avenante mais néanmoins il imposait le respect.

Plusieurs rumeurs fondées d'après les photos qui jonchaient le bureau racontaient que cet homme n'avait pas toujours été ainsi. En effet, pendant la période où planait encore sur l'Angleterre une relative et incertaine paix, il était plutôt maigre et des cheveux roux parsemaient encore son crâne. Mais la guerre, la perte de sa femme et de plusieurs de ses fils l'avaient rendu fou. Les gens disaient qu'à l'époque, il s'élançait sur les champs de batailles seul et sans protection, en oubliant même parfois sa baguette ; il n'y était pas sorti toujours indemne et les nombreuses marques sur tout son corps le prouvent. Cependant, maintenant que sa fureur et sa peine s'étaient apaisées grâce à la venue au monde de la petite Rose, sa première petite fille, Arthur Weasley avait retrouvé son bon caractère. Sa nature joviale, gentille et calme avaient surpris les aurors de l'ancien ministère qui s'étaient habitués à un personnage taciturne, grognon et avide de batailles. Tout cela s'étaient déroulé depuis bien des années et aujourd'hui ses conseils étaient écoutés de tous.

Il était également connu comme étant l'individu le plus excentrique du château. Sa passion pour les objets non magiques l'avait rendu célèbre parmi les moldus. Car, étrangement, bien que l'homme eu reçu maintes explications sur l'utilité et l'utilisation de diverses machines, ustensiles et autres objets moldus, il s'obstinait à mettre ses papiers et ses livres dans un réfrigérateur et de prendre des disquettes d'ordinateur pour des reposes verres.

« Que puis-je faire pour vous Monsieur… »

« Antoine Sorrin »

« Alors, que me voulez vous monsieur Sorrin ? »

« Quand je suis arrivé ici je vous ai émis mon souhait de servir la résistance et vous m'avez interrogé sur mes connaissances et mes aptitudes. Quelques jours plus tard vous m'avez appelé pour me faire intégré dans une équipe de recherche dont le but était de trouver des sorts, malédictions, potions et objets magiques pouvant nous servir contre Vous-Savez-Qui et ses partisans. »

Antoine porta alors à son visage le vieux livre de sorcellerie intitulé «les mystères et légendes de notre monde ». Il chercha une page, l'ouvrit et le porta devant monsieur Weasley pour lui montrer en pointant son doigt, un paragraphe précis.

« Il faut trouver Luisa ! »

Fin du prologue !

Alors avez vous aimé? Oui...Non?

Je sais, c'est un peu court mais c'est un prologue...

Les chapitres seront plus longs, ça c'est sur...(enfin peut-être tout depend de l'inspiration)

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