Note de la posteuse : Salut tout le monde ! dsl nfertiti m'a filé ce chap depuis un bail déjà mais j'étais persuadée d'avoir updaté … vraiment navrée pour le retard ! bonne lecture !
Pub : La marmotte d'Arcadiane, OS Severus/Remus magnifique, marrant et en même temps touchant mais très long donc faut prendre le temps de le lire mais vous ne le regretterez pas !
I miss you : POV de Harry
- « Harry tu ne manges pas ? Murmura doucement Hermione. Harry tu es sur que ça va ? »
« Oui, oui très bien, allez en cours je vous rejoins… » Dis-je doucement sans les regarder sortir de la grande salle.
J'avais fini par me traîner hors de cette pièce moi aussi, je marchais lentement, les yeux brouillés, les mains moites et l'esprit en ébullition, une nausée persistante me tordait l'estomac depuis quelques jours et une envie de toucher quelqu'un me rendait fou. J'avais l'impression d'être comme une coquille vide, une coquille qui devait subir les foudres de deux de ses professeurs depuis une précédente conversation… Je n'en revenais toujours pas que Remus me traitent ainsi mais peut-être que j'aurais du me confier, lui expliquer, peut-être… Non, non bien sur ça n'aurait servi à rien, ma conscience n'aurait pas été plus soulagée.
Que faire ? Quoi dire ? Je ne m'étais jamais senti aussi bizarre, pas vraiment mal, c'était différent du chagrin d'un deuil, c'était un vide, vraiment un gouffre. Un esprit sans rien dedans, une âme qui ne sait pas ce qu'elle veut, un corps qui ne fait que porter le tout sans savoir vraiment où aller. Cette impression que quelque chose ne va pas, sans savoir exactement quoi… Un mal être général totalement irraisonné et incohérent.
Un grand soleil brillait dehors, le temps s'était considérablement réchauffé et les pelouses de l'école étaient souvent occupées par de petits groupes d'élèves. Je n'avais pas le cœur de rester au soleil surtout que Dumbledore m'avait astreint à un entraînement quasi-militaire pour que je sois près le plus tôt possible à me battre contre Voldemort. Je ne savais que penser de ce futur combat, il me terrifiait mais en fait je m'efforçais de penser à mes entraînements sans imaginer ce qui m'attendrait. Peut-être étais-ce un tort que de ne penser qu'au sort que j'apprenais et non pas à comment j'allais devoir les utiliser, peut-être étais-ce une faiblesse.
J'étais assis au bord d'une fenêtre, la tête dans les nuages quand je t'ai entendu, j'ai tourné la tête tout doucement, m'a respiration s'était déjà coupée depuis un bout de temps et mes derniers neurones étaient partis se promener très, très, loin de moi.
Sans m'en rendre compte je m'étais approché de toi, tu avais l'air un brin terrorisé, tes yeux étaient bizarrement écarquillés mais tes lèvres étaient toujours aussi attirantes, pâles mais légèrement humides, juste ce qu'il fallait. Je les fixais comme si elles m'hypnotisaient et puis une seconde plus tard mes mains s'étaient glissées derrière ta nuque pour te rapprocher de moi et ma bouche s'était doucement accrochée à la tienne dans un baiser plein de douceur et de désir. Je sentis une de tes mains sur mes reins tandis que l'autre se promenait déjà plus au sud. Une envie soudaine et brutale de t'arracher ta robe de sorcier pour pouvoir toucher ta peau m'envahi et dans un grognement rauque je commençais déjà à faire sauter les premiers boutons de ton col lorsqu'un raclement de gorge nous fis sursauter à l'unisson.
Nous devions avoir l'air franchement idiots avec nos airs hébétés et choqués, le professeur McGonagall nous fixait sévèrement les narines pincées et les bras croisés. Je ne savais pas quoi dire, quoi invoquer pour expliquer ce geste, cet acte et apparemment toi non plus puisque que tu gardais la tête obstinément baissée et la bouche close.
« Minerva, pourquoi accaparé vous un de mes élèves ? Encore un problème avec Potter ? » Coupa alors le professeur tout en traversant le couloir vers son protégé dans un froissement léger de cape sombres.
« Non ça n'est rien professeur, une simple discussion, je m'apprêtais justement à aller en cours » Lui répondit Draco tranquillement comme si rien n'était arrivé.
Les deux serpentards s'éloignèrent rapidement et le professeur McGonagall me lança un regard sévère qui me glaça le sang, pourquoi est-ce que j'avais le mauvais pressentiment qu'elle ne garderait pas ce qu'elle venait de voir pour elle ?
I miss you de Blink 182
