Auteur : Caramelon
Titre : Manipulations
Résumé : Ben, Heero vient de se prendre un sacré râteau. Toutefois, la suite réserve quand même de sacrées surprises !
Genre : pff, à part Shonen Ai, je ne vois pas ce que je pourrais mettre d'autre… Ah oui, arrachage de cheveux et cris hystériques de l'auteur pour pas que ça tourne à la guimauve…
Couple : Donc, le plus important : 1+2 mais 2+M donc…
Disclaimer : Je cherche un symbiote Tok'ra, pour qu'il prolonge mon espérance de vie. Quelqu'un aurait des informations ?
Réponses aux reviews
Encore merci à ceux qui me lisent, avec ou sans review à la clé.
Mack : CA-RA-ME-LON ! Faut qu'on cause !
Caramelon : Vi !
Mack : Tu te rends compte de la difficulté pour moi de me faire apprécier par les lecteurs en tant que petit ami de Duo ?
Caramelon : Vi !
Mack : Que ce soit clair ! C'est bien toi qui écris ces conneries !
Caramelon : Vi !
Mack : Alors pourquoi c'est moi qui se ramasse les menaces de mort, 5 en tout ? Pourquoi tout le monde me déteste, moi, maintenant ? Je me fais traiter de « salopard », de « salaud de première», « d'animal de compagnie », de « putbip », de « blond », de « demi-portion » et de « crétin… indigne de Duo » !
Caramelon : Vi !
Mack : Oh ! Tu m'écoutes ?
Caramelon : Vi !
Mack : Tu te fous de ma gueule ?
Caramelon : Vi !
Mack (se rend compte que l'auteur dort les yeux ouverts, à des boules quiès, et un magnétophone ou est enregistré plus de 130 « vi ! ») : Grognasse !
Taki O Chan : /Duo/ Alors là ! Je proteste ! C'est pas ma faute si je suis pas avec mon Hee-chan ! Je tiens à préciser que la responsable c'est… mmm mmm mmm
/Caramelon, le bâillonne/ Faut pas dire de mensonges !
/Mack/ Et voilà ! Je commençais à avoir la côte, et maintenant on me déteste ! Et c'est pas MA faute ! C'est la faute de…mmm mmm
/Caramelon le bâillonne aussi/ Qu'est-ce qui faut pas entendre ! Bonne lecture !
Shima-chan : Je ne suis pas cruelle ! (Mack, Duo, Heero/ Tu parles !) Je trouve juste trop marrant de couper les chapitres au pire moment… Quoi ? C'est ça qu'on appelle la cruauté ? Ah bon ! Ben, je suis cruelle alors. Lol ! Quant à gicler mon frère de l'ordi, c'est une TRES mauvaise idée : il a 17 ans, basketteur et sait taper là où ça fait mal… Y a fort à parier qu'on finirait tous les 2 à l'hosto si on décidait de se tabasser !
Calamithy : Oh ! Une sado-maso ! Contente que t'aimes toujours autant ma fic, surtout mes fins sadiques (enfin pour moi elles sont pas si sadiques que ça, mais faut dire que je sais comment ça va se terminer alors…) Bref, j'aimerai bien avoir ta conception du happy end : juste pour savoir si on a la même…
Kittyval : /Caramelon/ Ouais ! Non mais franchement ! Rompre pour manque de communication ! Z'avez pas honte ?
/Duo et Heero/ Mais, c'est toi qui…
/Caramelon/ Ah non ! Assumez votre débilité ! Allez ! Kitty et moi on va se cotiser pour vous acheter un téléphone portable Orange « Communiquons plus » ! Non, mais franchement ! Faut tout faire soit même ici !
Mdr ! Quant à arranger ce souk, y a juste un petit problème : je suis allergique au ménage ! lol ! Si tu voyais ma chambre, ma mère s'en arrache les cheveux…
Moonfree : Mais tu es la bienvenue ! Ca me fait super plaisir d'avoir une review. Ça me touche beaucoup que tu aimes ma fic. Et de savoir qu'il y a des gens qui apprécie mon travail alors que je me tue à la tâche (bof pas tellement, c'est mon hobby, écrire, alors ça me dérange pas tellement) ben, ça me touche énormément. Alors mici ! J'espère que tu continueras à aimer mon histoire, à condition que le lien ne s'enfuit plus (c'est la galère ! T'as beau les appâter avec des clics, ils te narguent et t'es obligé de leur courir après ! Tu essayes alors de les contourner, de tromper leur vigilance et… Bref, vaut mieux que j'arrête mes bêtises)
Syt the Evil Angel : /Mack/ Ah non ! Je proteste ! Tue-la elle ! Pas moi, j'ai rien fait ! Hé ! Hé ! Hé ! Vous m'écoutez ? (court se cacher)
/Caramelon/ Ouais mais moi, j'ai un ordinateur en otage ! Mwahahahah !
/Mack/ Donne-moi ce clavier ! Ca suffit d'écrire des conneries ! Case Duo avec Heero !
/Duo/ Hé ! T'es dégueulasse
/Mack/ Ouais ben, c'est pas toi qui reçois des menaces de mort à la place de quelqu'un d'autre ! Et te sens surtout pas visée Caramelon !
Clôtho : Je ne pouvais décemment pas oublier Mack ! Ca aurait pas été crédible, ne ? Et oui, maintenant tu sais pourquoi mes deux potes se sont séparés. Qu'est-ce qu'ils pouvaient être stupides quand même ! En tout cas, la suite est inspirée de ma propre histoire (parce qu'en amour, dans la catégorie boulet, je suis gagnante ! Mdr !) Enfin, contente que t'aimes bien quand même. Et j'espère que la suite te plaira !
Ama-san : Merci pour ta review. Et tu es une des rares personnes qui aime ma fin, lol ! Donc, j'espère que la suite te plaira, même si le chapitre se termine moins mal !
Naïa : Oh oui ! Tue-moi ! Tue-moi ! Non ? C'est peut-être pas ce à quoi tu t'attendais… Mdr ! Mais je n'ai pas besoin d'être béni, puisque je suis toute-puissante ! J'ai droit de vie et de mort sur TOUS mes sujets ! Mwahahahah !
/Mack, et autres personnages de gundam apparaissant dans la fic/ Oh oui ! Tue-nous ! Tue-nous ! Au moins, nous ne pourrons plus servir à assouvir ses fantasmes tordus !
Yat : Chère Yat. Je ne TOLERERAI pas que mon frère tripote une fille (ou un garçon, bref, un être humain) sans mon express consentement ! Donc, ton idée de te déguiser en manette de PS2, tu OUBLIES ! MDR ! Morte de rire en lisant ta review. Je suis passée encore pour une folle devant mes parents, mais ça va, ils ont l'habitude (si j'étais un peu plus normale, je suis sûre qu'ils flipperaient !) Enfin, j'espère que Heero arrivera à temps pour sauver Duo des griffes de Mack !
/Mack/ Espèce de sale hypocrite ! Tu m'abandonnes aux griffes des lecteurs en te rangeant de leur côté ? Duo ! Aide-moi !
/Duo, chante/ Mais où est donc passé Hi-Heero, Hi-Heero, Hi-Heero ? Où est donc passé le soldat parfaieuh ! Mais où est donc passé Hi-Heero, Hi-Heero, Hi-Heero ? Pas de panique, il me le faut ! Tadadadadadam !
/Mack/ Je me sens abandonné…
Youkai : Ah ! Je vois que tu n'as aucune patience ! Remarque, moi aussi… Merci ! Que de compliment ! Et aucune menace de mort !
/Mack/ C'est ça ! Fais comme si ça t'intéressait de savoir que je n'ai eu aucune menace de mort de SA part !
Bref, tu peux garder la deuxième phrase ! Enfin, ça dépendra de quel point de vue on se place…
Lihiel : Toi, t'es comme moi. Quand je vais exploser, il y a toujours des signes précurseurs. D'un je souris gentiment. De deux, je range tout ce qu'il y a autour de moi pour faire de la place. Enfin, je baisse la tête, je la secoue, je regarde mes ongles, je me recoiffe, et je pète un plomb ! Mdr !
/Mack/ T'arrêtes de dire des bêtises ! Elle s'en fout ! Et elle conseille en plus à Heero de se mettre au cannibalisme ! J'estime avoir droit à un peu plus de considération ! Et JE NE SUIS PAS BLOND ! Référence au chapitre 3 qui spécifie clairement que j'ai les cheveux NOIRS ! Et je rajouterai pour ma défense que l'auteur a des mèches BLONDES apparemment encore trop près des racines !
/Caramelon/ Qu'est-ce que tu essaies de faire là ?
/Mack/ Quitte à ce que je sois massacré par tous les lecteurs, j'aimerai vraiment que toi aussi tu aies ton compte !
/Caramelon/ Désolé Lihiel ! Il nous fait sa crise d'adolescence là !
Mogyoda : Je ne pensais pas que mon chapitre puisse te faire un tel effet. Mais bon, tu venais de lire une death, ça a sans doute joué. Bref, merci pour ta review, et je suis contente que tu trouve ça bien que Duo mette le problème Mack sur le tapis.
/Mack/ Ah ouais ! Parce que je suis un problème ?
/Caramelon/ Excuse-le ! Il est sur les dents depuis qu'il a reçu toutes ses menaces de mort !
Mayu-chibichan : si, si, c'est tout à fait humain de finir comme ça ! J'ai osé et pourtant je suis humaine.
/Mack/ Hum… Moi je dirai un fac-similé d'être humain !
/Caramelon/ Excuse mon personnage ! Il est sur les nerfs !
/Mack/ Et à cause de qui ? A cause d'un auteur sadique dénommé CARAMELON, qui a décidé de me faire détester par tout le monde et qui m'abandonne lâchement quand on me menace de mort !
/Caramelon/ Oui, bon, bref…
Iria-chan : Ah non ! Ca va pas de le secouer comme ça mon pauvre Duo ! Puisque c'est ça, je te donne mon balai, ma serpillière et tu me nettoies le dégueulis qu'y a sur la moquette ! Tu sais il y a d'autre moyen pour réveiller quelqu'un.
/Mack/ Une bonne grosse baffe !
/Duo, un peu verdâtre/ C'est pas… bleurg… parce que les lecteurs… bleurg… t'aime plus que… bleurg… tu dois reporter ta colère… bleurg… contre moi !
/Mack/ Ta gueule ! Je boude !
Aele : Ben ouais ! Je rigole bien. Mwahahahah ! Heero vient de se prendre un râteau (clic d'un revolver qu'on arme) Heu… Snif, snif, snif… C'est super triste.
/Heero/ Je préfère… Et je suis d'accord avec toi Aele : vive le 1x2 !
/Mack/ Ouais, ben je crois que tu peux tout de suite t'entraîner pour le 1x1, si tu veux mon avis… Moi aussi d'ailleurs !
/Heero/ Tu sais pas t'y prendre ! Caramelon, tu m'arranges tout ça avec Duo sinon je t'amène chez ton toubib pour les rappels de tes vaccins !
/Caramelon/ Non ! Tout ce que tu veux, mais pas çaaaaaaaaaaaaa !
/Mack/ Ben merde ! Si j'avais su…
SuZuKa : /Mack/ Vi ! Hante-la ! Hante-la ! Fais-lui la vie infernale ! Elle le mérite amplement. Quant à mon nom, je suis désolé, je n'ai pas eu le choix ! Va savoir où est-ce qu'elle l'a chopé…
/Caramelon/ Ben, en fait, j'avais pas d'idée. Je regardais une pub pour les rasoirs et ça a fait tilt !
/Mack/… … … Empêchez cette fille d'avoir un jour des enfants ! Ou bien confisquez-lui la télé !
Isis: Merci pour ta review. Et voilà la suite! Servi sur un plateau! Bonne lecture!
Chapitre 09
« Je suis désolé Heero, mais… je suis avec Mack »
Le japonais se sentit tout d'un coup complètement vide. Il ne sentait plus rien. Aucune douleur, aucune émotion. Juste le néant. Un gouffre sans fond. Abyssal. Noir. Heero posa ses prunelles sur le visage de Duo. Des yeux de glace.
L'américain contempla le japonais avec un pincement au cœur. Si seulement il l'avait su plutôt… Il ne devait pas se voiler la face. Bien sûr qu'il l'aimait encore ! Il avait juste scellé ses sentiments, quelque part, enfoui au plus profond de lui. Il avait jeté la clé. Il avait fait avec. Il s'en était sortit. Il avait oublié. Jusqu'à ce que le japonais fasse sauter toutes ses barrières.
« Je vois »
L'américain sursauta et reporta son attention sur Heero. Son cœur rata un battement face aux deux orbes de glace qui le fixaient. Et Duo comprit. Il allait le perdre. Le perdre à jamais. Le natté sentit une profonde détresse lui nouer les entrailles. Une peur panique. Heero allait définitivement, radicalement sortir de sa vie. Duo secoua vigoureuse la tête, en fermant les yeux.
« Non, Heero. Tu ne vois pas. Tu ne vois pas du tout »
Le japonais ne manifesta aucune émotion. L'américain avait pourtant été clair, non ? Alors que cherchait-il ? Un moyen de se donner bonne conscience ? Cela ne le regardait plus maintenant, et il n'en était nullement désolé. Il se leva et sortit sur la véranda. Pour prendre l'air. L'atmosphère de la chambre commençait à être étouffante. Et puisqu'il allait passer sa vie à éviter le natté, autant commencer tout de suite. Sauf que l'américain le rejoignit et s'appuya sur la balustrade.
« Heero, je… je suis perdu. Complètement paumé. »
Le regard du natté se perdit dans les vagues qui léchaient le sable de la plage devant lui.
« Une chose est au moins sûre. Je l'ai peut-être nié, je l'ai peut-être refoulé, mais, je sais maintenant que je t'ai toujours aimé. »
« Je sais. »
Duo sursauta, surpris et terriblement gêné. Heero s'accouda à son tour et contempla lui aussi l'océan. Oui, il le savait. Il voulait juste que Duo en prenne conscience, et surtout qu'il ne le renie pas. Ce qu'il avait fait jusqu'à maintenant…
« Il arrive qu'on déteste quelqu'un parce qu'on l'aime trop. A mon sens, ce qu'on déteste le plus, c'est l'amour que l'on ressent, pas la personne en particulier. Parce que ses sentiments nous font souffrir, alors on déteste. C'est ce que je crois. »
Une brise caressa le visage du japonais. Il ferma les yeux. Duo resta subjugué par l'aura qui émanait de son ancien amant.
« Je t'ai haï Duo. Parce que je n'arrivais pas à détester mes sentiments pour toi, j'ai reporté toute ma haine sur toi qui les représentait. Je sais que je t'aime puisque j'ai continué de te haïr alors que je n'avais plus le droit de t'aimer. »
« Et tu en conclus que c'est pareil pour moi », finit Duo.
« J'ai tort ? »
Le japonais planta ses iris dans ceux du natté. Celui-ci pouvait à présent y lire une certaine douceur. L'américain secoua négativement la tête.
« Non, mais… »
Duo se laissa tomber sur le sol. Il s'adossa à la balustrade et contempla la voûte étoilée, voilée par quelques nuages.
« Mais, il y a Mack. Il a été là quand j'en ai eu besoin. Il m'a soutenu. Il m'a relevé. Il m'est précieux. Je tiens énormément à lui. Je ne veux pas le faire souffrir… »
« Alors, choisis-le une bonne fois pour toute ! »
Heero ressentit un pincement au cœur alors que celui-ci, comme tout son être, criait le contraire de ce qu'il venait de conseiller.
« Si je le choisis lui, c'est toi que je fais souffrir. Et Ced aussi, par extension. Je… je m'y refuse. Ça me mine. J'ai… J'ai peur Heero. »
Des larmes commençaient à peine à perler sous ses paupières.
« J'ai peur que si je te choisis, que tout recommence comme avant, malgré tes certitudes. J'ai peur de perdre Mack. J'ai peur de te perdre. Et tu sais que j'ai peur de perdre ceux que j'aime. Tu le sais. »
Heero s'assit à ses côtés et essuya les larmes silencieuses qui roulaient le long de ses joues.
« Je sais tout ça Duo. Mais tu n'as pas le choix. Et malheureusement, tu auras beau y réfléchir pendant des mois, tu ne trouveras aucune solution. Fatalement, Mack ou moi, l'un de nous deux souffrira »
Il passa un bras autour de ses épaules et l'obligea à s'appuyer contre lui. Duo posa donc sa tête contre le japonais et lui passa inconsciemment ses bras autour de la taille.
« Ecoute simplement ce que te dicte ton cœur », lui chuchota Heero dans le creux de l'oreille.
« Ca serait certainement plus facile si, lui et moi, on parlait la même langue ! »
Le japonais esquissa un sourire amusé.
« C'est exactement ce que j'ai pensé quand je devais répondre à ta déclaration »
« Et comment tu as réussi à le comprendre ? »
« J'ai laissé tomber et je t'ai embrassé. Le seul conseil que je pourrais te donner Duo, c'est de ne penser qu'à toi. Ne pense pas à moi ou à Mack, et à ce qu'on pourrait ressentir. Avec qui as-tu envie d'être ? Avec qui veux-tu vivre ? Quoi qu'il arrive, je te promets que je ne te blâmerais pas. Et je suis sûr que Mack ne t'en voudras pas non plus. »
Le natté resta silencieux pendant quelques secondes. Il ferma les yeux. Agir en égoïste. Ne penser qu'à lui. Qu'à son propre bonheur. Il ne savait pas s'il pouvait y arriver. S'il aurait assez de force pour faire un choix. Mais Heero avait raison. Ça ne servait à rien de réfléchir posément pour que personne ne souffre parce qu'il ne trouvera jamais de réponse. C'était clair. S'il faisait un choix, l'un des deux souffrirait. Mais s'il n'en faisait pas, tous les deux souffriront. Et il finira par les perdre tous les deux. L'indécision ne servait à rien. Sinon à les torturer un peu plus. La décision, il devait la prendre maintenant. Maintenant qu'il avait le soutien du japonais. Maintenant qu'il sentait avoir la force de le faire. S'il remettait sa décision au lendemain, il n'en aurait peut-être plus la force.
Le japonais sentait son cœur se resserrer petit à petit. Il avait mal. Il avait peur. L'américain avait failli le rejeter. Mais il y avait encore un espoir. Et temps que Duo ne donnerait pas une réponse définitive, il se battrait. Il ferait tout pour qu'il lui revienne. Sans qu'il le sache. Heero savait que c'était par fierté qu'il ne lui disait rien de ses intentions, mais il redoutait plus que tout de perdre. Et s'il pouvait au moins préserver son ego… Cependant, Heero était bien décidé à gagner cette bataille. Si Duo avait du mal à faire un choix, il ne l'abandonnerait pas, même s'il devait en souffrir. Il attendrait simplement que Mack lâche prise. Heero pouvait être très patient, très endurant quand il s'agissait de se battre. Toutefois, si Duo le rejetait définitivement, il essaierait de faire ce qu'il avait prévu, c'est-à-dire, l'oublier et vivre sans lui.
Duo, lui, comparait Mack et Heero. Le jeune homme aux yeux gris lui était très précieux. Il était comme lui, dégageait la même impression. Ils avaient la faculté de prévoir plus facilement, qu'avec les autres, leurs réactions puisqu'ils avaient pratiquement les mêmes, la même façon de penser, de voir les choses. Heero, lui, était différent. Duo était incapable de le définir. Même s'il pouvait prévoir à l'avance certaines de ses réaction, c'était plus parce qu'ils avaient appris à se connaître que de l'intuition. Heero était tout simplement différent.
L'américain se souvint d'une conversation avec Hilde. Elle lui avait dit que pour elle, Duo était son âme sœur. Ils se ressemblaient. Ou plutôt Hilde avait l'impression que Duo lui ressemblait. Et elle avait rajouté qu'il n'était pas l'homme de sa vie. Pour elle, l'homme de sa vie pouvait être son âme sœur, mais pas forcément. Et étrangement Duo partageait ce point de vu. Mais cela impliquait que Mack était, sans aucun doute possible, son âme sœur. La personne qui lui ressemble le plus. Comme s'ils avaient été créés dans le même moule. Mais la question restait entière : qui devait-il choisir ? Qui était l'homme qu'il aimait le plus ?
Heero.
Duo resserra son étreinte en fermant les yeux. Le japonais posa un regard surpris à la forme blottie contre lui.
« Duo ? »
« Je craque, Heero. »
« Tu… tu craques ? » demanda Heero, interdit, ne voyant pas du tout où il voulait en venir.
« Je laisse tomber. »
Duo desserra son étreinte puis se releva souplement. Il tendit une main au japonais pour l'aider à se mettre sur pied. Heero l'accepta. Les yeux dans les yeux, le natté lui sourit, timidement.
« D'accord », souffla-t-il.
Le japonais écarquilla les yeux, puis comprenant ce que cela signifiait, il plaqua le natté contre lui. Duo lui rendit son étreinte avec autant de ferveur.
« Je te demande juste une chose Heero : ne m'évite plus ! »
Les lèvres de Heero remontèrent en un sourire.
« Je te le promets, lui murmura-t-il à l'oreille. Et toi, ne me caches plus rien ! »
Duo repoussa doucement le japonais.
« Tu parles de quoi ? »
« De tes cauchemars, Duo. Je… je veux être là pour toi. Je veux savoir ce qui t'angoisse autant. Je veux que tu comprennes que je m'inquiète pour toi. »
« Heero, j'ai passé les seize premières années de ma vie dans le chaos le plus total. Et toujours en gardant le sourire. Et maintenant que tout est fini, je sais pas moi, c'est peut-être mes angoisses refoulées qui refont surface. »
Duo lui sourit. En plus, il ne gardait pratiquement aucun souvenir de ses cauchemars, juste une sensation de désespoir et d'angoisse. Et puis, ils étaient si rares… A l'époque où il était avec Heero, ils n'apparaissaient que lorsqu'il avait un coup de blues, ou était malade et surtout seul dans le lit. Et ces dernières années, il avait fait de moins en moins de ces cauchemars. Il ignorait pourquoi, et il n'allait pas s'en plaindre !
« Si je t'en ai rien dit, c'était justement pour pas que tu t'inquiètes. J'avoue, je me suis planté. Mais je te le jure, tout va pour le mieux. Et si nous avons le temps, un jour, je te raconterai tout. »
Le natté caressa doucement la joue du japonais en s'approchant un peu plus.
« Je suis désolé si je t'ai inquiété. Vraiment… »
Ses lèvres frôlèrent légèrement celles du japonais.
« … désolé », souffla-t-il.
Duo rétablit doucement le contact, hésitant, quelque peu nerveux. Il ne pourrait plus revenir en arrière. Il ne voulait pas tout revivre. Mais c'était vraiment plus fort que lui. Il ne servait à rien de se débattre. Le natté fit le vide. Ne penser à rien. A rien d'autre qu'à ces lèvres contre les siennes. A ce corps contre le sien. A ces mains qui descendaient le long de son dos, déclenchant frissons sur frissons. Aux siennes perdu dans les cheveux du japonais. A sentir le long souffle chaud contre sa joue.
Juste retrouver les sensations. Goûter à nouveau ses lèvres. Mordiller sa lèvre inférieure pour en apprécier la douceur. La peau de Heero sous ses mains. Lisse. Chaude. Cette musculature nerveuse dont il redessina les contours. Les caresses qui faisaient vibrer Heero sous les doigts du natté. Reprendre possession. Reprendre ce qui lui appartenait.
Plus. Il voulait plus. Plus de sensations. Plus de frissons. Plus de chaleur. Sa langue entra en contact avec les lèvres de Heero. Celui-ci les entrouvrit. Duo caressa les lèvres offertes. Le japonais enlaça vivement le natté et le plaqua contre lui. Il en avait assez d'attendre. Il prit donc le contrôle. Il pressa ses lèvres contre celle de l'américain. Puis leurs langues se frôlèrent enfin. Pour s'effleurer seulement. Comme si elles se découvraient pour la première fois. Elles se tournaient autour, s'affolaient au fur et à mesure que le baiser se faisait plus intense, plus passionné.
Duo le conduisit lentement à l'intérieur de la chambre, jusque devant le lit du japonais. Heero se laissa tomber en arrière, entraînant Duo avec lui. L'américain s'allongea plus confortablement sur le japonais, commençant à faire sauter un par les boutons de sa chemise. Heero entreprit de défaire la natte qui le gênait. Il avait une irrésistible envie de fourrer ses doigts dans la chevelure de Duo.
Sauf que le bruit d'une porte qui s'ouvrait les ramena brusquement à la réalité. Heero et Duo reportèrent tout de suite leur attention vers cette porte et virent une petite ombre se faufiler à l'extérieur. Leurs yeux s'accrochèrent quelques instants puis ils se levèrent d'un bond alors que la porte se refermait sans un bruit. Ils se précipitèrent dehors et virent la petite ombre entre dans le bungalow d'à côté. Le bungalow appartenant à Trowa, Quatre et Ali.
« J'ai vraiment un TRES mauvais pressentiment », lui confia Duo.
« Tu regrettes ? »
Duo resta silencieux quelques secondes.
« Non. »
Puis le natté courut vers la porte du bungalow voisin et l'ouvrit à toute volée, pour tomber sur un Ced, à genou sur le lit, près de Quatre, légèrement dénudé et rougissant, essayant désespérément de remonter les draps sur son torse.
« … marché ! cria joyeusement Ced. J'ai fais semblant de faire une crise, comme toi… »
Trowa s'éloigna discrètement et enfila caleçon, chemise et chaussons. Il se recoiffa rapidement et tournait le dos à tout le monde pour cacher certaines rougeurs qui coloraient ses joues. Heero et Duo restèrent figés sur le pas de la porte. Apparemment, ils avaient été violemment interrompu dans leur… « activité »
« … Puis Oto-san a dit qu'il aimait Daddy… »
L'intéressé s'approcha dangereusement du petit garçon et de l'arabe.
« Ils ont fait une bataille de polochons… »
Quatre regarda le natté venir vers eux avec appréhension.
« Et puis Daddy lui a dit… Aïe ! »
« Aïe ! » cria Quatre en écho.
Duo leur tordait l'oreille à tous les deux. Ced se tourna vers l'américain qu'il n'avait pas senti venir. Ce dernier leur adressa un sourire machiavélique.
« Da… Daddy ? »
« Je ne vous ennuie pas trop, j'espère ? »
Le sourire inquiétant de Duo s'accentua. Quatre déglutit. Il n'aimait pas du tout quand son meilleur ami arborait un rictus de ce genre, qui ne signifiait qu'une chose : le natté était sacrément en colère. Une colère froide. Et Quatre préférait grandement les colères explosives du natté. Au moins, celles-là, il savait les gérer. Duo lâcha leurs oreilles qu'ils se frottèrent tous les deux.
« Allez la Fripouille ! Viens par ici ! »
L'enfant se mit sur pied et Duo le souleva pour le porter.
« Allez Fripouille ! Dis adieu à Quatre ! »
« Bonne nuit Quat-nii-san ! »
« Non, non, non, Fripouille. J'ai dit adieu ! Parce que tu ne le reverras plus jamais… »
Tous le regardèrent avec surprise, Quatre le premier. Et le pire, c'était que tous comprirent qu'il était sérieux… A savoir ce qu'il comptait faire !
« Ne t'inquiète pas Quatre, le rassura Duo. Je ne vais pas te tuer. A partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de tes jours : INTERDICTION FORMELLE d'approcher la Fripouille et surtout de lui refiler tes idées machiavéliques, espèce de manipulateur à la manque ! »
Comme personne ne se décidait à faire quoique ce soit, Duo se dirigea vers la porte restée ouverte. Il se retourna quand même vers Trowa.
« Tro-tro ! Tu devrais faire attention à Ali-chan. Je crois que Quatre est contagieux et aime bien se servir des gosses pour arriver à ses fins… Heero, je rentre à la chambre ! »
Il sortit avec l'enfant. Heero se retint de sourire. Il observa Quatre, prostré dans le lit, complètement abasourdi.
« Ne t'inquiète pas Quatre ! C'était juste pour le principe. »
« Pourtant il avait l'air sérieux… »
« Il l'est. Mais tu sais comment il est. Ça lui passera. J'y veillerai. Désolé de vous avoir déranger. »
Heero esquissa un sourire amusé.
« Alors ? » s'enquit Trowa.
« Alors quoi ? »
« Vous vous êtes enfin remis ensemble ! »
Trowa esquissa un petit sourire en coin. Sourire que lui renvoya le japonais. Le français lui donna une légère tape dans le dos.
« Trowa, commença Quatre. Son cadeau ! »
Le français hocha la tête. Il se dirigea vers un tiroir et en extirpa une grosse enveloppe qu'il décacheta.
« Heero, attrape ! »
Trowa lui lança un petit objet cliquetant. Un petit trousseau de clé. Que Heero reconnut immédiatement. Il jeta un regard interrogateur au français.
« Je croyais que… Pourquoi l'a-tu gardée ? »
« Parce que j'avais bon espoir que vous vous rendiez compte à quel point vous étiez stupides ! J'ai eu tort ? »
Heero lui lança un regard moqueur.
« Merci. Mais… »
« On sera ravi de le garder », l'interrompit Quatre.
« Ok… J'ai une question. Ced est un newtype ? »
« Oui, répondit Quatre. Il contrôle parfaitement ses facultés, ne t'inquiète pas ! »
« C'est donc toi qui as eu l'idée de cette crise ? »
« Pas tout à fait… »
Quatre sourit.
« Tu peux m'aider ? » lui demanda l'enfant.
« A quoi faire Ced ? »
« A réconcilier mes parents. »
Quatre observa le petit garçon. Qui était parfaitement sérieux. Il jeta un coup d'œil à Trowa et à Ali. Le français hocha rapidement la tête.
« Viens avec moi Ced ! » lui ordonna gentiment Quatre.
Il lui prit la main et le conduit dehors. Ils s'assirent un instant au bord de la plage.
« Qu'est-ce que tu veux Ced ? »
« Je veux qu'ils se réconcilient. Quat-nii-san, les ondes m'ont dit que s'ils continuaient comme ça, ils allaient se séparer. »
« Les ondes ? »
« J'entends des drôles de voix qui chuchotent. Elles me disent des choses sur les gens qui m'entourent. Quand j'ai vu Daddy pour la première fois, elles m'ont dit que je pouvais lui faire confiance. Elles se sont jamais trompées. »
« Je vois. J'avais raison. Tu es un newtype. Comment je pourrais t'aider ? »
« Les ondes m'ont dit que je devais aider Oto-san. Parce qu'il sait pas qu'il est encore amoureux de Daddy. »
« Heero l'aime encore ? Tu es sûr. »
« D'après les ondes, oui. T'as une idée ? »
Quatre réfléchit.
« Fara va organiser une soirée bientôt… Tu pourrais… Oui ! Cette chanson ! Bien sûr ! Ced, j'aurai peut-être une idée. Je peux te jurer que cela le fera réagir… »
« Ca pour réagir, j'ai réagi », approuva Heero.
« Un peu trop violemment si tu veux mon avis », renchérit Trowa.
« Surtout qu'il ne savait quelle réaction tu allais avoir », continua Quatre.
« Et pour la crise ? »
« J'ai ma petite idée »
Puis ils peaufinèrent rapidement leur plan. Quatre décida ensuite de ramener le petit garçon.
« Dis Quat-nii-chan, c'est quoi un newtype ? »
« C'est quelqu'un qui a… certaines facultés. Toi, tu as tes ondes. »
« Tu veux dire que je suis le seul à les entendre ? »
« C'est possible. »
« Mais vous faîtes comment sans elles ? »
« Ça, je ne peux pas te le dire. Il faudrait que je les entende pour faire la différence. »
« … Oui, c'est logique. Dis, t'es newtype aussi ? »
« Oui. Je suis empathe. D'ailleurs, je voulais savoir Ced. Depuis quand tu entends ces… ondes. »
Le petit garçon réfléchit pendant quelques secondes puis secoua la tête.
« Depuis toujours. »
« Et, tu n'as jamais fait de crise ? »
« Des crises ? »
« Quand mon empathie s'est réveillée, j'ai fait des crises. Je ne maîtrisais plus mes facultés. Comment dire, c'est comme si toutes les émotions des personnes qui m'entouraient entraient de force en moi. Et ça me faisait mal. »
« Et qu'est-ce que tu faisais ? »
« A vrai dire, je ne pouvais rien faire. Je hurlais de douleur, c'est tout. Puis mon père ou une des mes sœurs me plongeaient dans l'eau, et je m'endormais. Et ça allait mieux »
« Moi, j'ai rien de tout ça… »
Quatre le regarda étrangement. Il disait peut-être la vérité. Ou bien ses véritables facultés étaient encore endormies…
Heero sortit du bungalow de ses amis. Il avait au moins appris une chose. Pas besoin de Quatre, ce gamin était un véritable génie de la manipulation… Il était vraiment fier du petit garçon. Le japonais entra dans sa chambre. Duo faisait les cents pas devant le lit de Ced. Ce dernier y était assis, le dos collé contre le mur, fixant avec une expression repentie l'américain.
« Duo ? Qu'est-ce que tu fabriques ? »
« Ah ! Heero ! Tu tombes bien. J'ai beau me creuser la tête, j'arrive pas à lui trouver une punition pour la frayeur monumentale qu'il nous a faite. »
Ced leva des yeux de chiens battus vers Heero. Oui, maintenant c'était très clair, cet enfant était un génie de la manipulation.
« Moi, j'ai bien une petite idée », commença Heero.
Duo se tourna vers lui. Le japonais se rapprocha de lui.
« Tu me fais confiance ? »
« Bien sûr que… Attends ! Si tu me dis ça, c'est que tu comptes faire un truc que je vais pas apprécier ! Non, je te fais absolument pas conf... »
Heero le coupa en l'embrassant simplement. Au moins, voilà une chose qui n'avait pas changé en trois ans. C'était si facile de le faire taire quand on connaissait le truc.
« Désolé Duo. Tu allais dire une bêtise. Viens avec moi Ced ! »
L'enfant descendit du lit, les yeux embués, le menton tremblotant. Heero comprit tout de suite que l'enfant essayait de l'attendrir. Le japonais dissimula son envie de rire derrière un masque impénétrable. Il lui prit la main.
« Duo ! Fais nos bagages ! »
« Hein ? Mais… »
« Ne discute pas ! Fais-moi juste confiance ! »
Heero sortit avec l'enfant. Ced agrippait craintivement la main du japonais.
« Oto-san ! Gomen ! »
Le japonais s'arrêta et s'accroupit devant l'enfant.
« Ced, pourquoi tu as fais semblant de faire une crise ? »
« Je voulais plus te voir te disputer avec Dad ! »
Le petit garçon avait paniqué sur le moment. Il entendait, enfermé dans la salle de bain, ses parents se disputer. Et surtout, entendre son Duo demander à Heero de partir. Puis il se rappela la façon dont ils s'étaient comportés quand Ced avait été « opéré ». Ils avaient été proches. Alors Ced avait simulé une crise pour qu'ils arrêtent de se crier dessus, et qu'ils s'occupent de lui. Pour qu'ils redeviennent aussi proches…
« Gomen nasai. Hontoo ni gomen nasai, Oto-san ! »
« Daijôbu desu. Juste, ne le refais plus ! On a vraiment eu peur, Duo et moi. »
« Hai. Promis ! »
Heero lui sourit et lui ébouriffa tendrement sa tignasse aussi décoiffée que la sienne. Ced passa ses bras autour du cou du japonais.
« Watashi wa Oto-san daisuki da ! »
« Watashi mo, botchan ! »
Ils reprirent leur marche.
« Tu m'emmènes où ? »
« Tu vas passer une semaine avec Trowa et Quatre. »
« Mais Daddy a dit que… »
« Ton Daddy peut parfois raconter d'énormes bêtises, surtout quand il est en colère »
« Et vous ? Vous allez où ? »
« Régler quelques affaires puis tu nous rejoindras »
L'enfant hocha la tête. Il n'était pas inquiet. Il savait maintenant que tout irait bien pour eux trois.
Duo resta au milieu de la salle pensif. Qu'est-ce qu'il fabriquait bon sang ? Peut-être est-ce puéril, mais le natté s'assit sur le lit, les bras croisés, attendant leur retour. Pas question qu'il fasse les bagages tant qu'il n'aurait pas de réponse. C'était pas lui, Heero, il y a quelques minutes qui lui disait qu'il fallait communiquer ? Ca commençait bien…
Une petite minute plus tard, Heero revint. Seul. Il trouva l'américain affalé sur le lit, visiblement en rogne. Le japonais soupira. Il s'y était attendu. Il se dirigea donc vers les armoires pour sortir leurs affaires qu'il rangea dans leurs sacs de voyage.
« Où est Fripouille ? »
« Avec Trowa. »
« Qu'est-ce que tu manigances Heero ? »
« Je te le dirai quand nous y serons… »
Duo grogna. Il rejoignit le japonais devant les armoires puis lui enlaça la taille. Il posa sa joue contre une épaule de Heero qui stoppa son rangement.
« Duo ? »
« Tu te souviens ? Il y a une vingtaine de minutes, tu me disais que ça n'avait pas marché parce qu'on communiquait pas assez… Et si tu me communiquais tes intentions ? »
Heero éclata de rire. Il lui fit face.
« Duo, tu es simplement trop curieux… Et puis tu le sauras bien assez tôt. »
Heero posa son regard sur le réveil de la table de chevet.
« Et si on ne se dépêche pas, on finir par être en retard ! »
« Où ça ? »
« Duo… Aide-moi plutôt ! »
L'américain prit une moue boudeuse. Et Heero su tout suite d'où Ced tirait sa faculté de manipuler les gens en les prenant par les sentiments. La même moue boudeuse, la larme de crocodile qui allait avec… Et il savait maintenant pourquoi il ne pliait pas. Parce que Duo lui faisait le coup à chaque fois.
« Allez, Heero ! Pas même un indice ? »
« Duo… Tais-toi et aide-moi ! »
« J'ai une fâcheuse tendance à m'opposer aux ordres, tu devrais le savoir. »
« Duo, je connais le moyen de te faire plier, ne l'oublie pas ! »
« Pff ! Tu auras beau m'embrasser pour me faire taire, je reprendrais mon babillage une fois que tu n'auras plus de souffle… »
« D'après toi, Duo, qui tient le plus longtemps en apnée ? »
« Tricheur. »
Le natté se décida à mettre la main à la patte. Il allait devoir prendre son mal en patience parce qu'il était maintenant certain que le japonais de lâcherait pas le morceau. Une dizaine de minutes plus tard, ils montèrent dans le taxi, et Duo su enfin où ils se rendaient. Au spatioport. Heero le conduit ensuite vers une aire d'embarquement afin de prendre la dernière navette pour L2. Le natté ne lui posa plus de question. D'un parce qu'il savait que son indécrottable japonais ne lui répondrait. De deux, il commençait à fatiguer. Beaucoup trop de choses s'étaient passées en l'espace d'une semaine. Fripouille. Sa réconciliation avec Heero et la perspective de devoir rompre avec Mack à son retour….
Le japonais contempla l'américain qui dormait, ou qui n'allait pas tarder, à ses côtés. Il tourna ses yeux vers le hublot à sa gauche. Il se força à se concentrer sur l'immensité de l'espace plutôt que sur la forme endormie à ses côtés. Parce qu'il ne savait pas s'il allait tenir longtemps. Parce qu'il l'avait laissé sur sa faim. Si seulement Ced avait tenu un peu plus longtemps… Non. Ne pas y penser. Regarder les étoiles, c'est plus sain. Ce n'était pas très efficace. Heero décida que la meilleure solution était de l'imiter. Il ferma lui aussi les yeux et chercha le sommeil.
A suivre…A y est ! Fini le chapitre ! Rassurez-moi, c'est pas trop Marshmallow ? Bref, j'espère que vous êtes rassurés maintenant…
/Mack/ Et tant que vous y êtes, vous pouvez lever toutes vos menaces de mort, parce que c'est qui va souffrir dans les prochains chapitres ? C'est bibi…
/Heero/ Je peux abréger tes souffrances si tu veux ?
/Mack/ Toi ! Si tu pouvais me foutre la paix !
/Heero/ C'est toi qui va nous foutre la paix puisque c'est toi qui gicle !
/Duo/ J'aurai peut-être pas dû choisir tout de suite. Ça aurait été marrant de les voir s'entretuer pour moi.
/Caramelon/ … Sans commentaire. Si au moins un : après on dit que c'est moi qui suis sadique ?
Bon, question existentielle : Lemon ou pas lemon ! J'ai jamais fait de lemon. Enfin, j'ai bien envie de m'y essayer parce que ça a l'air marrant à faire. Mais je peux me tromper. A votre avis, j'en fais un ou pas ?
/Heero et Duo/ Mais si ! Vas-y ! Tu vas voir ! Ca fait du bien ! C'est sensuel ! Voluptueux ! Jouissif ! Extatique ! …
/Caramelon/ Oh ! Je vous demande pas VOTRE avis. Me doute bien que vous serez partant pour une partie de jambes en l'air. Enfin, au cas où, je vais me renseigner auprès de mon pote homo pour avoir quelques détails croustillants…
/Heero et Duo/ Oh oui ! Vas-y ! Des détails !
/Caramelon/ Enfin, y en a au moins 2 qui sont partant…
