Je suis vraiment désolée pour ce retard. Déjà que ce chapitre a été très dur à écrire, mais en plus j'ai eu des problèmes d'ordre immobilier. Il a donc fallu pendant toute la semaine que je trouve un appartement à Toulouse pour mes études, donc pas vraiment eu de moment à moi pour travailler…
Auteur : Caramelon
Titre : Manipulations
Résumé : Heero qui dévoile sa surprise (enfin, façon de parler).
Genre : Yaoi. Lemon. Gros OOC de Heero. Duo qui joue le mauvais rôle. Grosse prise de tête de l'auteur.
Couple : Donc, en fait, c'est du 1+2+1. Les autres, franchement, on s'en fout complètement.
Disclaimer : J'y ai réfléchis. Si je coupe la tête d'un immortel, je deviens immortelle à mon tour, non ? Y a pas un immortel qui veut se dévouer ?
Note 1 : Comme je le disais donc, quand c'est mon pote homo qui me raconte ses frasques sexuelles, il n'y a plus aucune once de romantisme. Je ne sais pas si c'est spécifique à lui ou non, mais je me vois pas écrire aussi crûment la scène entre Heero et Duo. Malheureusement pour moi, je suis OBLIGEE de la faire. Parce que sans elle, Duo… enfin je vais pas m'avancer sinon ça gâche le suspense. Bon d'accord, il faudrait déjà qu'il y en ait… Donc, je vais sans doute me laisser guider par mes lectures sur : comment accoupler deux êtres humains de façon littéraire ? Donc, je m'excuse d'avance pour les clichés et autres passages dégoulinant de pseudo romantisme. Désolé… !
Note 2 : Je sens déjà que cette scène va me prendre la tête. Pourquoi est-ce que l'histoire ne se passe pas dans un couvent ? … Parce que c'est moi qui l'aie décidé, je sais. Et puis, c'est même pas sûr qu'ils seraient sages…
Note 3: Petites notes débiles en bas de page...
Réponses aux reviews
Encore un merci à tous ceux qui me lisent. J'espère que cette histoire vous plait toujours autant, si ce n'est plus…
/Mack/ C'est ça ! Espère !
/Caramelon, exaspérée/ Qu'est-ce qui t'arrive encore ?
/Mack/ Bof… Pas grand-chose… J'ai été cocu, je vais finir malheureux, j'ai beau te menacer de toutes les façons possibles, ça marche pas et tous les lecteurs, ou presque, me détestent…
/Caramelon/ … Vu comme ça… Mais console-toi ! Après ce chapitre, c'est Duo qui va se faire étriper.
/Duo/ Quand est-ce qu'on va comprendre que nous sommes les VICTIMES dans cette histoire ?
Calamithy : Si, si, on peut prendre ce genre de décision en moins de 5 minutes ! Il m'en a fallu une seule pour moi… J'en suis pas très fière même si j'ai fait le bon choix. Promis, je recommencerais plus ! Bon, apparemment, nous avons la même vision du happy end, donc pas d'inquiétude pour AUCUN des personnages (Mack, lueur d'espoir dans les yeux/ Tous ?) Par contre, chavais pas que le natté c'était un pain… Bah ! Il adore se faire manger… Et je connais un certain japonais qui adore justement le pain, donc tout va bien…lol !
Taki O Chan : Enfin ensemble… Pas trop tôt, hein ? Bon, cette fois, c'est un cassage de l'image de Duo…
Aele : Mack/ Tu sais quoi Aele, moi aussi je me pose des questions… Qu'est-ce que je peux bien foutre dans cette histoire ?
/Caramelon/ Il faut bien un martyr… Sinon, c'est moi qui récolterais les gnons !
/Mack/ Charmant…
Shima-chan : Aaaah ! Je l'adore mon petit Ced. Heureusement qu'il est là ! Nan mais franchement, ils sont tellement têtus ce deux idiots… Obligé de s'en mêler ! Enfin, j'espère que la suite te plaira.
Mogyoda : Pas trop guimauve ? En me relisant, j'ai trouvé que si… Enfin, c'est là, c'est là, je vais pas changer ça (trop la flemme !) Et le coup de Ced, j'en avais besoin, histoire de casser l'ambiance. Je crois que c'est plutôt réussi vu que ça t'a plu. Bonne lecture !
Naïa : /Mack/ Enfin une lectrice qui se préoccupe de moi ! Dis Naïa ! Ca te dit de me racheter à cette folle ? Elle a plus une thune, elle dira pas non…
/Caramelon/ Bah pourquoi ? Tu m'aimes pas ?
/Mack/ Non.
/Caramelon/ Bouh ! Méchant ! Je vais me venger, tiens !
/Mack/… Naïa, si tu me veux… DEPECHE-TOI ! PLEASEUH !
Kittyval : Bon, je vois que tu es super motivée pour un lemon ! (Heero et Duo/ Nous aussi !) Et venant de toi, ça ne m'étonne pas DU TOUT ! Lol ! Enfin… Au fait, je pars du principe que quand Duo a fait son choix, il a trahit Mack. Alors qu'il le trompe un peu plus, un peu moins… (Mack/ T'es horrible ! Imagine que ça t'arrive /Caramelon/ … … … Impossible ! Je l'enfermerai dans mon grenier !) Enfin, bonne lecture et je te préviens tout de suite, c'est mon premier lemon. Donc, ça va pas être terrible…
SuZuKa : #mode Heero Yuy, agent secret en mission d'infiltration#
#s'approche de SuZuKa par derrière#
#dépose un petit mot : L'auteur te remercie pour les fleurs. Mais si tu pouvais me prêter tes instruments de torture, avec Duo, on s'ennuie un peu ses derniers temps. Merci d'avance#
#sort avec un sourire lubrique sur le visage#
Youkai : Mack, inquiéter l'histoire de Heero et Duo ? Nan ! (petit visage plein d'innocence entouré d'étoiles et de cœurs roses scintillants !)
Moonfree : Mici pour tes compliments ! J'étais super anxieuse après avoir posté le chapitre 9. Je le trouvais vraiment trop… En fait, je sais pas. J'étais pas satisfaite. Enfin, moyennement satisfaite. Mais je suis obligée de me contrôler sinon, jamais plus je ne posterais de fic. Il y aura toujours des défauts, faut que je m'y fasse ! Bref, j'espère que ce chapitre ressemblera à un pot de crème. Mdr !
Yat : vive ma 100ème revieweuse ! Voici votre lot ! Un lemon ! Alors qu'est-ce qu'on dit ?
/Heero et Duo/ Merci Yat !
/Mack/ Mouaif… Moi j'en sais trop rien. D'un côté, j'évite les menaces de mort et j'attire la compassion des lecteurs. D'un autre côté, je suis trahi, cocufié, humilié… … Merci Yat !
Echizen D Luffy : Mdr ta review… Côté guimauve, j'ai trouvé que le chapitre précédent l'était un peu top à mon goût. Passons. Celui-là l'est beaucoup moins. (heureusement) Quant à Mack, il sortira s'acheter un pull dans le prochain chapitre certainement (selon mon plan que je suis jamais… soupir désespéré) Au fait, t'as réussi à télécharger la chanson?
Ama-san : /Mack, cri de joie, fou d'espoir/ Oh oui ! Prends-moi ! Achète-moi ! Je suis pas cher ! L'auteur a besoin de thune ! Elle acceptera ! Vite ! Vite ! Vite !
/Caramelon/ Tu sais Mack, j'ai bien réfléchis…
/Mack/ Non, pitié pas ça ! Arrête de réfléchir ! Ca te réussit pas !
/Caramelon/… Qu'est-ce que je disais moi ?
Alana : Merci d'avoir prit le temps de me laisser une review. Je sais ce que c'est de lire plein de fic et de pas laisser de review. Moi aussi je suis super fainéante. J'espère que tu as reçu mon mail. Désolé, j'ai pas pu te répondre avant. Voici la suite ! Et patapé, hein ? Moi aussi j'adore Duo… Même si ça se voit pas…
Lihiel : Contente que tu aies aimé mon chapitre. Et soulagée de savoir que tu l'as pas trouvé trop guimauve (j'avais peur que ce soit le cas…) Enfin, pour ce chapitre, à mon avis, tu ne prendras pas autant de plaisir que notre chouchou Duo, mais bon, j'espère que tu aimeras. Et l'indulgence est requise !
Hanako32 : Hum… je l'ai échappé belle ! Au cas où, je te dirai toujours pas où j'habite. On sait jamais… Pour peu qu'une idée tordue me traverse l'esprit… lol ! C'est vrai que j'ai remarqué ton absence au chapitre précédent (je tiens un petit tableau pour savoir qui m'a écrit, qui suit mon histoire…) Et c'est vrai que je me suis demandée pourquoi… Mais bon, je l'ai peut-être méritée… Donc, ce chapitre, ben, je pense pas que tu sois obligée de boycotter les reviews… Mdr !
Mellamb88 : Moi dégoûtante ? … … … Bon, ok, je te l'accorde. Mais que veux-tu ? Moi, ça me fait marrer d'avoir des reviews indignés ! Allez avoue ! Mon histoire serait moins bien s'il n'y avait un tout petit peu de suspense, ne ? lol
Hayko Maxwell : Quel enthousiasme !
/Duo/ Qui ne le serait pas pour passer quelques heures de pure luxure avec Heero ?
/Mack/ Pas moi !
/Quatre/ Moi non plus !
/Trowa/…
/Quatre, en mode traducteur/ Lui non plus !
/Wufei/ Je m'en passerai bien…
/Réléna/ Ben moi, je…
/Duo, la bâillonne/ Bon, ok, j'ai compris ! Ca n'intéresse que moi !
/Heero/ C'est tout ce qui compte.
/Caramelon/ En tout cas, bonne lecture ! Et mici pour ta review !
Bon, je vous souhaite à tous une bonne lecture !
/Duo/ Je tiens juste à vous prévenir que je serai absent à la fin du chapitre. Si vous avez des déclarations, des doléances, adressez-vous à l'auteur ! (court se cacher derrière Heero)
Petite note à lire! Ceux qui veulent se passer du lemon, vous n'aurez qu'à sauter le passage. Il sera indiqué par deux traits de séparations pour le début, un seul pour la fin(le premier que vous rencontrerez quoi...
Chapitre 10 :
La voiture s'engagea dans une allée ombrée, dans une petite propriété. Les deux jeunes hommes sortirent de l'automobile et contemplèrent la petite maison devant eux. Une simple habitation de plein pied, entourée d'un jardin parsemé de quelques arbres fruitiers.
Duo croisa les mains derrière sa tête en sortant de la voiture.
« Ca fait un bail que je suis pas revenu ici. »
« Moi aussi. »
« Hum… Pourquoi on est là ? Juste pour se rappeler le bon vieux temps ? »
Heero ne lui répondit pas et se contenta de lui lancer un trousseau de clé. Duo haussa un sourcil. Le japonais prit les devants et entraîna l'américain avec lui.
« Ouvre ! » ordonna Heero à son compagnon, devant la porte.
Duo obéit, puis ils pénétrèrent dans la maison. Le japonais referma vivement la porte et prit possession des lèvres de l'américain. Il le coinça brutalement contre la porte. Duo répondit passionnément au baiser. Puis il le repoussa difficilement.
« Heero, tu es sûr que c'est une bonne idée ? »
« Pourquoi ? »
« Les propriétaires ? Tu as bien vendu cette maison, non ? »
« Les propriétaires ? Ils ne diront rien Duo. Je crois même qu'ils apprécieraient… »
Heero l'embrassa une nouvelle fois.
« Les propriétaires, c'est nous. »
« Dans ce cas… »
Duo plaqua fougueusement ses lèvres sur celles du japonais. Une de ses mains se glissa sous le débardeur de Heero tandis que l'autre s'agrippait fermement à sa nuque. Le japonais était loin d'être passif. Il serrait vigoureusement son compagnon contre lui et l'entraînait avec lui à travers la maison. Ils percutèrent une porte que Heero ouvrit. Ils pénétrèrent dans la pièce et le japonais repoussa Duo. Une forte odeur de renfermé agressa leurs narines. Trowa n'avait pas vendu cette maison. Parfois, il l'a prêtait à sa sœur ou à une des sœurs de Quatre quand elles passaient sur L2. Sinon, la plupart du temps, la demeure restait vide. Seule une femme de ménage, engagé par Trowa, venait une fois par mois aérer, nettoyer la poussière… Et apparemment, cela faisait au moins trois semaines que personne n'était venu…
« Que penserais-tu si on aérait un peu tout ça ? »
« Je pense que je ne serai peut-être pas obligé de sortir mon masque à gaz. Et tu avoueras, ce n'est pas très pratique… »
Heero ne répondit pas au sous-entendu. Il sortit de la chambre et entreprit d'ouvrir tous les volets de la maison, l'illuminant un tant soit peu. Heero descendit dans la cave et rétablit l'électricité dans la maison. Puis il referma la porte d'entrée à double tour. Il débrancha aussi tous les visiophones puis rejoignit l'américain qui l'attendait dans la chambre. Il avait enlevé ses chaussures, chaussettes et ceintures. Il s'était ensuite occupé du lit dont il avait ôté l'épaisse couverture pour la plier. Il était entrain de la ranger dans l'armoire quand Heero revint. Celui-ci referma derrière lui et retira tout ce qu'il avait aux pieds. Enfin, il éteignit la lumière et se retrouvèrent dans la pénombre. Heero entrouvrit à peine les volets pour laisser filtrer la douce lumière de la matinée. Le japonais regrettait parfois la douceur des rayons du soleil qu'il y avait sur Terre.
« C'est vraiment étrange de se retrouver ici », lui confia son compagnon.
« Oui. »
« Comme si nous étions jamais partis », termina Duo.
Leurs regards se soudèrent quelques instants alors qu'un doux silence les enveloppait. Ils étaient revenus chez eux, leur maison, symbole de leur intimité. Une sorte de plénitude les envahit. Ils étaient au complet. Enfin, pas tout à fait. Il manquait un petit bout de chou, encore puni sur terre. Puis Duo éclata de rire en se dirigeant à grand pas vers le japonais. Il le fit basculer sur lit et se pencha sur lui, ses deux mains posées de chaque côté de la tête de Heero. Duo lui mordilla malicieusement le lobe de l'oreille.
« Et puis, après tout, on s'en fiche, lui susurra-t-il au creux de l'oreille. L'important, c'est que nous sommes là. »
« Hn… Duo… »
« Qu'est-ce qu'il y a Heero ? » lui demanda-t-il tout en s'occupant activement de l'oreille du japonais.
Heero posa ses mains sur les épaules de l'américain, le renversa brutalement sur le côté et s'assit à califourchon sur son compagnon.
« C'est à moi de m'occuper de toi ! »
Duo esquissa un sourire gourmand alors que le japonais se penchait pour prendre possession de ses lèvres. Leurs langues se mêlèrent beaucoup moins timides, déjà expertes, sachant déjà quelle danse entamer pour intensifier leur désir. L'américain enfouit ses mains dans les cheveux toujours en bataille du japonais. Celui-ci mit fin au baiser et plongea son regard dans les deux améthystes qui le contemplaient tendrement. L'américain lui caressa doucement la joue.
« Qu'est-ce qui t'arrive Heero ? »
« Rien. Je me dis juste que… »
« Que ?
« Que c'est étrange. Nous deux. Mais en même pas temps pas si bizarre que ça. »
« Quand deux personnes étranges se rencontrent et se mettent ensemble, ça donne quoi ? Une relation étrange. Et moi j'aime les choses bizarres. »
Les lèvres de Heero se fendirent en un sourire amusé. Duo l'attira à lui et l'étreignit simplement. Ils restèrent un moment enlacés, Heero humant profondément l'odeur envoûtante, Duo cherchant le contact avec la peau du japonais. Un sentiment de bien-être, de plénitude les envahit. Ils n'avaient plus envie de bouger. Juste rester ainsi. Pour l'instant. Juste profiter de la présence de l'autre. Juste sentir ce corps tiède contre le sien.
« Heero, chuchota Duo. Si tu veux vraiment « t'occuper » de mon cas, j'ai bien une petite idée en tête… »
« Hn », grogna le japonais, sa tête toujours enfouie dans le creux du cou de l'américain.
« Surtout que je sais que tu es doué dans ce domaine, si tu vois ce que je veux dire… »
« Hn. »
Heero releva la tête avec un sourire amusé. Puis il la replaça au même endroit.
« Qu'est-ce que j'y gagne ? »
« Ma reconnaissance éternelle ? »
Le japonais grimaça.
« Une tarte au citron ? Un bavarois ? Des meringues ? Des cookies ? Qu'est-ce que tu veux ? »
« Toi », lui répondit Heero en l'embrassant dans le cou.
« Heero, tu m'as déjà… »
Le japonais passa le bout de sa langue à la base du cou de l'américain, puis se mit à suçoter un petit carré de peau. La respiration de l'américain s'accéléra et il planqua une main sur la tête de Heero, au cas où il aurait eu l'intention d'arrêter ce qu'il avait commencé. Ce qui était loin d'être l'objectif du japonais. Duo s'abandonna totalement, perdant toute sa raison, toutes ses craintes. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'ils allaient faire l'amour, et certainement pas la dernière. Alors pourquoi avoir peur ? Heero venait de le lui prouver. Il savait exactement comment le faire réagir. Il connaissait tous les points « sensibles » qu'il lui faisait perdre toutes notions. Ce n'était pas leur première fois, alors pourquoi avoir peur ?
Parce que c'était définitif. Parce qu'une fois ce cap franchit, plus aucune possibilité de retour en arrière. Il appartiendrait entièrement au japonais, et celui-ci lui appartiendrait. Parce qu'ils allaient sceller leur réconciliation. Et parce qu'il l'aimait. Parce qu'il…
Les frissons de plaisir que lui procurait le japonais annihilaient totalement sa capacité à réfléchir. Il fermait les yeux et laissait ses sens prendre le pas. Une petite douleur se fit sentir à la base du cou. Duo eut un léger spasme qu'il transmit à Heero. Le japonais passa un petit coup de langue sur le suçon avant de prendre à nouveau possession des lèvres de son ancien amant, qu'il comptait bien « récupérer ». Ses mains s'employèrent à déboutonner sa chemise, l'américain l'aidant du mieux qu'il pouvait. Puis Heero passa un bras sous la taille de Duo qui se cambra légèrement pour l'aider. Le japonais glissa une main sous la chemise au niveau de l'épaule pour faire tomber le tissu. Leurs lèvres toujours soudées, Heero tira le haut du corps de son compagnon vers lui pour l'asseoir. Puis il fit glisser complètement la chemise. Duo passa ses mains dans le débardeur de son compagnon et le tira vers le haut. Leurs lèvres s'éloignèrent, Heero leva les bras et Duo finit de le mettre torse nu.
Leurs respirations étaient saccadées, erratiques. Ils s'observèrent droit dans les yeux. Yeux voilés par leur désir. Un sourire naquit sur leurs lèvres. Duo lui saisit la main, leurs doigts s'entremêlèrent et il recula. Puis il s'installa complètement sur le lit, la tête enfoncée dans un oreiller. A ce moment-là, Duo sentit comme une urgence. Quelque chose n'allait pas. Un manque. Une absence. Mais aussi une forte appréhension. Heero vint immédiatement le rejoindre, l'embrassant fougueusement et la sensation disparut aussi vite qu'elle était apparue. L'américain enserra la taille du japonais avec ses jambes. Il ressentit immédiatement le désir de Heero qui acheva la sienne, déclenchant une avalanche de frissons. Duo desserra progressivement ses jambes et Heero put se mouvoir à sa guise.
Il lâcha les lèvres de son compagnon. Le malaise réapparut. Puis s'évanouit à nouveau lorsque Heero commença à lui caresser langoureusement le torse tout en picorant le cou de l'américain de petits baisers. Tout le corps de Duo se contracta puis celui-ci laissa échapper quelques gémissements alors que Heero affriolait les zones érogènes de sa victime consentante en les embrassant ou simplement en les frôlant. D'habitude chatouilleux, ces frôlements emplis de sensualité ne faisaient qu'accroître son plaisir, le faire vibrer un peu plus. Les lèvres descendaient inexorablement. Elles s'attardèrent quelques instants sur les deux petits bouts de chair qui durcirent sous la caresse. Le japonais reprit ensuite sa descente. Du bout des lèvres, il retraça les abdominaux de l'américain. Ses mains arrêtèrent de parcourir le haut de son corps pour se poser sur les deux derniers morceaux de tissu indésirables.
Heero se redressa pour embrasser l'américain qui passa ses bras autour de son cou. Le japonais fit descendre la fermeture éclair du pantalon de Duo, après en avoir fait sauter le bouton. Leurs lèvres se séparèrent à nouveau.
« Duo, lui chuchota-t-il à l'oreille. Tu es sûr de… »
Le natté le bâillonna en mettant simplement un doigt devant sa bouche. L'américain lui sourit en lui volant un baiser.
« Si tu t'arrêtes maintenant, je te pulvérise ! » (1)
« Hai, boku no koi. »
Le japonais passa ses mains le long des hanches de l'américain, les infiltrant dans le pantalon, puis par la même occasion dans le boxer. Il en agrippa les bordures pour les tirer vers le bas. Duo s'arc-bouta sensiblement afin que les vêtements glissent plus facilement. Heero se débarrassa rapidement des vêtements en les jetant à terre. Il prit ensuite quelques secondes, malgré la pénombre, pour admirer les contours flous de la silhouette de l'américain. Les lignes quasi-parfaites que formaient son torse, ses hanches et ses cuisses. Cette finesse qui semblait dégager une impression de fragilité, très illusoire. Lui, faible ? C'était l'une des personnes les plus fortes que Heero connaissait. Bien plus fort que lui moralement.
Duo ressentit encore une fois cette urgence. Cet avertissement. Ce malaise. Il voulait plus que tout au monde que Heero sorte de sa torpeur. Parce que quand le japonais le touchait, il se sentait bien. Ces sentiments disparaissaient. Duo se redressa lentement et s'adossa à l'oreiller. Sa manœuvre sembla le faire sortir de sa contemplation. Sans pour autant quitter des yeux le corps de l'américain, Heero s'approcha un peu plus, et fit glisser ses mains le longs de ces courbes si tentantes.
Puis tout s'accéléra. Comme submergés par une déferlante de passion. Heero prit entre son pouce et son index le membre érigé de Duo tout en s'emparant avidement de ses lèvres. Il entama de courtes caresses. La respiration haletante de l'américain s'intensifia. Après l'avoir mordiller une dernière fois, le japonais s'affaissa alors que l'américain fourra ses mains dans ses cheveux. Heero déposa de petits coups de langues sporadiques le long de la verge, suscitant des tressaillements extatiques, avant de la prendre en bouche. Duo se mordit la lèvre en fermant les yeux alors que le japonais amorçait un sensuel va-et-vient, jouant avec sa langue. D'abord lentement, puis accélérant progressivement. Puis, lorsqu'il sentait que l'américain allait se libérer, Heero cessait toute activité pendant quelques secondes, le temps que le désir de son compagnon s'apaise quelque peu. Enfin Heero recommençait.(2) Et jubilait intérieurement d'utiliser cette machination contre Duo qui la lui avait apprise. A chaque fois qu'il lui faisait le coup, le japonais grognait au milieu de ses gémissements un « Omae o Korosu » qui faisait bien rire son compagnon. Alors que le japonais s'arrêta pour la seconde fois, il entendit le natté marmonner un « I gonna to kill you » irrité. Heero reprit avec un sourire triomphant et Duo éjacula enfin. Le japonais avala la semence et posa un regard tendre sur la forme à moitié étendue, encore tremblante. Heero le recouvrit avec son propre corps et chercha les lèvres de l'américain.
L'esprit de Duo était complètement ailleurs. Il laissait juste ses désirs, son instinct, ses volontés prendre le pas sur sa raison et surtout cette pointe de culpabilité qui venait le tarauder à chaque moment de répit. Aussi, il obligea le japonais à s'adosser à son tour contre l'oreiller. Puis il entreprit de déboutonner le pantalon et le retira avec le boxer. Il lécha consciencieusement le membre tendu du japonais puis s'installa sur ses cuisses, après que ce dernier se soit mis à genou, contre les coussins. Celui-ci passa ses bras autour de la taille et l'attira totalement contre lui, lui caressant les fesses.
« Duo… ? »
L'américain s'empara à nouveau des lèvres du japonais et se souleva légèrement. Heero l'aida à s'empaler. Duo ressentit la douleur. Cette douleur si particulière. Que seul le japonais lui procurait. Une décharge électrique qui remontait le long de sa colonne vertébrale. Une décharge qui déclenchait une pléthore de frissons, plus intense les uns que les autres. Cette douleur synonyme de plaisir. Cette douleur pleine de promesse. Cette douleur qui lui coupait le souffle à chaque fois. Duo n'exprima aucune émotion liée à une quelconque souffrance. Juste un intense désir. Une respiration presque spasmodique qui se répercutait sur le japonais.
Ils étaient totalement unis. Les yeux dans les yeux. Bouche contre bouche. Les mains qui s'entremêlait. Leurs corps qui avaient fusionné. Juste quelques secondes transformés en fragment d'éternité.
Duo commença à se relever lentement tout en embrassant tendrement le japonais. Puis il laissa la tendresse et la douceur pour faire place à un désir trop longtemps refoulé. Duo entama de longs mouvements ondulatoires, dignes des plus grandes danseuses du ventre en Orient. (3) Il sentait parfaitement, délicieusement, le membre gonflé de désir du japonais glisser le long des parois de son intimité. Il attira le japonais contre lui et enfouit son visage dans son cou. Il sentait dans son cou la respiration saccadée du japonais qui fermait les yeux et se mordait la langue. A intervalle régulier, ils soufflaient leur nom, en un râle étranglé.
Quelques instants, aucun d'eux n'auraient pu dire combien de temps après, le corps entier du japonais fut parcourut par un spasme et se libéra (4).
Duo retomba sur son amant, ses mèches de cheveux collés sur son visage par la sueur. Heero les écarta doucement et embrassa tendrement son front. Il fit basculer l'américain sur le côté. Duo se tourna à l'opposé pour prendre un bout du drap. Il le ramena vers lui et s'y enroula en entraînant Heero avec lui. Ils se retrouvèrent enlacés et dans l'incapacité de bouger le petit doigt.
« Duo ? Qu'est-ce que tu fabriques ? »
« Rien. Je nous déguise en rouleau de printemps… »
Duo le regarda droit dans les yeux avec un sourire moqueur.
« Ce serait idiot d'attraper froid maintenant, répondit-il. Dors Heero ! »
Heero ferma les yeux après avoir déposer un léger baiser sur ses lèvres. Duo le serra contre lui.
« Heero, tu m'as manqué… I love you, my angel »
Le japonais se pelota un peu plus contre lui et Duo ferma les yeux à son tour.
Ils se réveillèrent et ils étaient complètement perdus. Il s'était avéré que l'idée du rouleau de printemps était loin d'être excellente. Et pour ajouter à leur confusion, ils ne savaient pas du tout l'heure qu'il pouvait être. Seul l'estomac de Duo leur rappela qu'ils n'avaient pas mangé depuis un bon moment. Ils réussirent tant bien que mal à s'extirper des draps et Duo alluma paresseusement la lampe de chevet en se frottant les yeux. Il s'assit en tailleur et essaya d'émerger totalement de son demi-sommeil. Il observa Heero, étendu à ses côtés sur le dos. Duo s'allongea en travers le torse du japonais. Celui-ci lui caressa doucement les cheveux.
« Je pensais vraiment que tu avais vendu cette maison », chuchota Duo.
« Trowa devait s'en charger mais il ne l'a pas fait. »
« Pourquoi m'as-tu amené ici Heero ? »
Le japonais sourit.
« Je veux qu'on déménage ici, tous les trois… Parce que c'est notre maison. C'est notre lit et que je ne veux vivre nulle part ailleurs. »
« T'as pensé à tout, on dirait. »
« C'est Trowa qui y a pensé pour nous… »
Un court silence s'installa. Duo ferma ses yeux et soupira de bien-être.
« Tu sais de quoi j'ai envie, là, toute de suite ? » l'interrogea Duo.
« Je crois deviner… »
L'estomac de l'américain protesta une première fois.
« Un café noir sans sucre avec tes petits sablés. Je me trompe ? »
L'estomac de son amant acquiesça vigoureusement. L'américain éclata de rire. Il bondit du lit et partit à la recherche de ses affaires, éparpillées un peu partout. Il récupéra par la même occasion celles de Heero, toujours allongé sous les draps, contemplant pensivement le plafond. Duo les lui lança à la figure avec un sourire amusé puis enfila son boxer et son pantalon. Mais le japonais, bien qu'il ait repoussé ses vêtements, ne bougeait toujours pas.
« Allez Heero! On peut pas rester ici ! »
« Hn… Pourquoi pas ? »
« D'un parce qu'il n'y a rien pour manger. De deux, rien pour se doucher. De trois, rien pour se changer, puisque nous avons laissé les valises dans la voiture. Et de quatre, nous avons un déménagement à préparer. »
Le japonais grogna et s'enroula un peu plus dans les draps. Où allait le monde ? C'était Duo qui essayait de motiver, Heero qui pantouflait. Généralement, ça avait toujours été le contraire… L'américain esquissa un sourire diabolique. Il allait enfin pouvoir lui faire payer toutes ses manigances pour le faire sortir du lit. Il attrapa le drap et tira d'un coup sec vers lui. Heero se leva d'un bond et frissonna sous la différence de température.
« Duo… », gronda-t-il.
« Tu as froid ? Y a tes vêtements à côté », lui signala l'américain, impitoyable.
Le japonais tremblotait et décida de s'habiller en maugréant, sous l'expression hilare de son amant. Une fois complètement vêtus, ils sortirent enfin de la maison pour se rendre compte qu'il devait être à peine midi. Duo prit le volant de la décapotable et les ramena à son immeuble. Le vent frais, généré par la vitesse, finit de les réveiller entièrement. Duo se gara au sous-sol à son emplacement de parking.
« Il faut que je prenne mon courrier », l'informa Duo une fois dans l'ascenseur.
Arrivé au rez-de-chaussée, Duo sortit de l'ascenseur tandis que Heero restait à l'intérieur en empêchant que les portes ne se referment. L'américain ouvrit vite fait sa boîte aux lettres et prit les trois enveloppes en faisant la grimace.
« Ah ! Bonjour Mr Maxwell ! »
Duo se retourna vivement vers la concierge. Il lui offrit un sourire dont il avait le secret qui faisait craquer toutes les femmes. Surtout les vieilles veuves concierges d'un certain immeuble qui adorait les ragots et espionnait chaque faits et gestes des locataires.
« Bonjour Greta ! »
« Vos vacances se sont bien passées ? »
« A merveille, lui répondit Duo avec un sourire énigmatique. Bonne journée ! »
Duo fit demi-tour et rejoignit Heero. La porte de l'ascenseur se referma sur eux. L'américain reprit sa grimace dégoûtée.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Pff ! Facture ! Facture ! Et oh ! Surprise ! Encore une facture ! »
« La vie d'un banal citoyen des Colonies. »
« Tu sais que parfois j'en viens à regretter notre vie clandestine… Le temps où on devait juste s'occuper de sa propre survie tout en liquidant les membres de Oz. »
« … Moi, je préfère être celui que je suis aujourd'hui. »
« Vu comme ça… »
La cage d'ascenseur s'ouvrit au 8ème étage. Ils en sortirent et Duo désactiva l'alarme de son appartement. Une fois à l'intérieur, Duo se précipita sur la cafetière en jetant négligemment ses valises sur le sofa. Heero posa lui aussi ses bagages dans l'entrée.
« Heero ! Je te prépare ton thé. Tu peux aller prendre une douche en attendant. »
« Merci. »
Heero se dirigea donc vers la salle de bain. Duo mit l'eau à bouillir et prépara son café noir, tout en sifflotant. Ils auraient du normalement déjeuner mais l'américain avait surtout envie d'un café et de petit sablé. Alors que la cafetière était en route, et que l'eau frémissait légèrement dans sa bouilloire, Duo alluma le poste radio qui diffusait l'une des dernières chansons à la mode. Il sifflota l'air entraînant, se balançant au rythme de la musique.
La bouilloire émit un sifflement qui rompit ses pensées. Duo versa l'eau dans une tasse et y trempa un sachet de thé à la menthe. Il faudra qu'il pense à acheter ceux qu'aimait le japonais. Le Gyokuro, s'il se souvenait bien. Une variété des thés verts. Duo n'aimait pas beaucoup ses boissons. Mais il devait bien avouer que le Gyokuro était délicieux. Il aimait bien ce goût intense et sucré. Quelques secondes plus tard, son café était enfin prêt. Duo s'assit devant sa tasse fumante avec sa petite boite à sablé. Heero vint le rejoindre, les cheveux encore humides. Duo grogna dans sa tasse à propos de l'indécence du japonais, qui était beaucoup trop désirable à ses yeux. Enfin, bon, il avait toute la vie devant lui, du moins l'espérait-il, pour lui sauter dessus. Sauf que là, ils étaient seuls, sans Fripouille, avec un japonais fraîchement lavé. Sa peau devait avoir cette petite saveur particulière qui…
Duo avala une gorgée de travers et s'étouffa. Il toussa bruyamment avec de reprendre sa respiration.
« Toi, tu viens de penser à certaines choses pas très catholiques », nota Heero nonchalamment.
« Heero, je ne suis pas catholique », rétorqua Duo avec un sourire carnassier.
Le natté abandonna sa tasse et vint s'asseoir sur les genoux du japonais. Il captura les lèvres de Heero. Celui-ci répondit fougueusement avant de le repousser fermement.
« Duo, je croyais qu'on avait un déménagement à préparer. »
« Toujours les mots qui fâchent. Tu as raison, mais d'abord, je fonce sous la douche. »
Ce que fit immédiatement le natté. Qui passa rapidement sous le jet d'eau chaude, se shampooingna vigoureusement les cheveux, tout en gardant un sourire béat, que certains auraient qualifié de ridicule, sur le visage. Il sortit donc quelques minutes plus tard de la douche, se sécha rapidement et enfila caleçon et treillis propres. Il s'empara ensuite d'un peigne et se regarda dans le miroir.
« Préparez-vous, sales petits nœuds ! Je vais vous pulvériser ! Gniark, gniark, gniark ! »
« J'avais oublié à quel point tu aimais parler à tes cheveux », lui confia Heero.
« C'est scientifiquement prouvé. Si tu les menaces, tu fais fuir les nœuds. »
« Baka. »
Duo haussa les épaules et commença à peigner sa longue chevelure. Heero l'arrêta et subtilisa sa brosse. Puis il observa les longs cheveux d'un œil critique.
« Il va vraiment falloir te les faire égaliser. Les pointes commencent à fourcher et sont cassantes. »
« Dixit Heero, en mode coiffeur. Y a une paire de ciseau dans le tiroir. »
Le japonais s'improvisa donc coiffeur. Bon, ce n'était pas trop difficile. Il avait aussi l'habitude. Et puis, l'américain se tressait toujours les cheveux, alors ça n'avait pas tellement d'importance s'ils n'étaient pas parfaitement égalisés. Heero les raccourcit d'au moins 5 bons centimètres puis les natta. Duo jaugea pendant quelques secondes le travail du japonais avant de hocher la tête.
« Très bien. Je vous dois combien monsieur le coiffeur ? Je vous averti, je suis complètement fauché. »
Et pour bien appuyer ses paroles, Duo retourna ses poches, absolument vides.
« On devrait pouvoir s'arranger », répliqua Heero.
« Comment ? »
« Avec une crème brûlée ? »
Les yeux de Duo s'illuminèrent de gourmandise. Les crèmes brûlées, Heero en raffolait. Et il n'était pas le seul. Un certain américain avait un jour juré qu'il pouvait en avaler des dizaines en l'espace d'une demi-journée…
« Ca marche ! »
Le natté passa donc la moitié de l'après-midi à préparer sa crème brûlée pendant que le japonais commençait à ranger les affaires. Il avait sortit quelques cartons et y entassait des bibelots et autres décorations. L'après-midi touchait à sa fin quand Duo sortit ses petits pots de crèmes du four.
« Heero ! Ta paye ! » cria l'américain de la cuisine.
Heero abandonna son rangement pour aller prendre place dans la cuisine. Duo posa devant lui une crème brûlée. L'américain y plongea une cuillère puis la fourra dans la bouche du japonais. Celui-ci l'avala avec gourmandise.
« Délicieux », apprécia-t-il.
« Hé, hé ! Je le savais. Je suis un génie ! Le roi des desserts en tout genre ! »
Heero le laissa s'auto complimenter pour finir sa crème avec délice. Duo l'obligea soudain à relever la tête et se pencha pour recueillir le goût de la crème sur ses lèvres.
Greta ouvrit la porte de son appartement pour aller promener son teckel, une espèce de saucisson à patte particulièrement hargneux après les cyclistes. Le chien aboya après un jeune homme qui ouvrait une boite aux lettres.
« Oh ! Bonjour Mr Walters ! »
« Miss Stuew, comment allez-vous ? »
« On ne peut mieux. »
Elle passa la porte vitrée pour sortir de l'immeuble. Mais elle se retourna.
« Au fait, vous saviez que Mr Maxwell est revenu de ses vacances ? »
« Non je l'ignorais. Alors ils sont revenus… »
« Ils ? Non, il était seul. »
L'homme salua la vieille femme et se dirigea vers l'ascenseur. Puisqu'il était revenu, pourquoi ne pas lui rendre une petite visite surprise ? Il grimpa au 8ème étage et s'arrêta devant la porte. Il prêta l'oreille mais n'entendait rien venant de l'appartement. Il devait peut-être dormir. Avec le décalage horaire, c'était fort probable. Il ouvrit doucement la porte de l'appartement et entra en catimini. Il jeta un coup d'œil autour de lui et se figea. Il n'eu pas besoin de chercher longtemps l'américain, puisque celui-ci se trouvait au milieu de sa cuisine, embrassant passionnément Heero Yuy.
« Du… Duo ? » bafouilla-t-il.
L'américain releva précipitamment la tête et blêmit.
- « Ma… Mack ? »
A suivre…
Caramelon : …
Duo (toujours derrière le japonais) : Ouais ! J'ai eu mon Hee-chan !
Caramelon : …
Heero : Merci beaucoup Cara !
Caramelon : …
Mack : …
Duo (encore derrière Heero) : Heu… Mack… Tu… tu… tu dis rien ?
Mack : Non. Parce que… (saute sur l'auteur et lui tire les cheveux qui lui reste dans la main)
Caramelon : (qui court après Mack la tête complètement chauve) Raah ! Mack ! Rends-moi ma perruqueuh !
Mack : Tu vois Duo. Ca vaut toutes les consolations du monde… A cause de votre lemon il lui reste plus un poil sur le caillou… Mdr !
(1)Private Joke. Mon prof de philo a dit un jour, à une élève, « veuillez lire sinon, je vous pulvérise ! » Bref, j'en avais besoin d'une petite blague qui fait rire que moi. Cette saleté de lemon à la noix commence sérieusement à me prendre la tête.
(2)Made in Ma meilleure amie, ce qui me fait bien marrer quand elle m'en parle, surtout devant son mec (il me fait d'ailleurs une de ses têtes ! A mourir de rire)… Vous jure ! Ca les rend complètement dingue (enfin, ceux qui sont sortis avec ma meilleure amie, ça les achève…) Mais bon, elle est vachement douée à ce jeu-là…
(3)/Duo/ Merci Quatre ! Ca marche du tonnerre !
/Quatre, rougissant/ Ben, tu sais, au moins, j'ai pas prit des cours de danse du ventre avec mes sœurs pour rien…
/Trowa/ …
/Quatre, en mode traducteur/ … Ben, en gros : merci les sœurs !
/Caramelon/ Encore un petit délire de ma part pour pas courir autour de la maison en poussant des cris hystériques.
(4)Yeah ! Fini ! Bâclé ! Ca commençait sérieusement à me prendre la tête. Et mon pote homo m'a même pas aidé… Franchement, je vois mal faire intervenir une photocopieuse dans ce lemon. C'est à se demander s'il a déjà ça dans un lit et normalement… Bref, il est pas terrible ce lemon (à mon avis, de toute façon, je suis hyper perfectionniste, alors je le trouverais nul quoiqu'il arrive. Mais n'empêche que c'est vrai. Il est nul ! J'aurais vraiment du me contenter d'un Et ils couchèrent ensemble, et c'était l'extase…Mais bon, maintenant qu'il est écrit, ça me ferait mal au cul (sans commentaire…) Bref, ça me ferait mal de tout effacer. Alors c'est là, point barre. Si ça plait à quelqu'un, tant mieux. Sinon, ne m'en tenez pas rigueur ! Je jure de plus jamais recommencer…
