Titre : Une fenêtre sur le passé
Auteur : Ben moi, Mémé, première du nom, lol.
Spoilers : Panneau lunimeux qui défile : les 5 tomes, les 5 tomes, les 5 tomes...
Disclaimer : Tout appartient à une certaine écrivaine britannique,prompte à tuer ses persos les plusintéressants !
Notes de l'auteur : Et voilà, héhé, Harry a compris ce qu'il avait à faire pour sauver Lou, il ne lui reste plus qu'à mettre en pratique. Ce chapitre est un peu moins riche en action, mais il faut bien mettre en place le background de l'histoire, lol. Alors au programme : Un petit voyage dans le temps, et un gros changement de look, niek niek. A vos souris, prêts, feu, lisez !!
UNE FENETRE SUR LE PASSE
Chapitre 2 : Une alliée
Harry se matérialisa dans l'Atrium. Sa conscience de guerrier le pressait de ne perdre aucune minute, mais il prit cependant un peu de temps pour réfléchir. Il savait ce qu'il avait à faire pour retourner 22 ans en arrière. Il ignorait comment, mais il le savait. Et il ne saurait que bien plus tard que c'était Sirius et Lou eux mêmes, aidés de Narcissa, qui lui avaient soufflé la solution...
Il prit une longue inspiration et son cerveau se mit à fonctionner à toute allure. S' il retournait à l'époque de la 7e année de ses parents, il se retrouverait dans un passé hostile, où il ne connaîtrait personne et où tous ses repères seraient flanqués par terre. Aucune ressource ne serait mise à sa disposition, il devait donc prendre le temps de se munir un peu. Je dois faire vite, si jamais je loupe le moment, ce sera fini... Il doit me rester une vingtaine de minutes, tout au plus...
Il tâta sa poche, et il trouva ce qu'il cherchait : sa cape d'invisibilité miniaturisée, ainsi que sa baguette. Durant la guerre, il avait pris de nombreuses habitudes, dont celle de ne jamais se séparer de ces deux objets : c'était toujours salutaire de pouvoir disparaître lorsqu'on était entouré d'ennemi et cela pouvait sauver la vie à quelqu'un d'autre, et sa baguette ne faisait plus qu'un avec Harry depuis longtemps. Dans l'autre poche se trouvait également une petite bourse de cuir que lui avait offert Ginny pour son dernier anniversaire. La jeune fille était très romanesque, et avait été séduite par la coutume moldue des gri-gri : un petit sachet de tissu ou de cuir, dans lequel on enfermait ce que l'on avait vraiment de plus précieux. Harry avait cédé au regard suppliant et fatigué de son amie et y avait glissé, miniaturisés, la Carte du Maraudeur et son Eclair de Feu. Une manière d'avoir toujours un peu des Maraudeurs avec lui... Ses anges gardiens...
Il se hâta vers les ascensceurs et descendit tout droit vers le QG des Aurors. Il croisa Tonks, qui le regarda d'un air ébahi et voulu l'arrêter pour lui demandait ce qui se passait, mais il était déjà loin quand elle ouvrit la bouche. Il se dirigea droit vers les Vestiaires, là ou chaque Auror avait son propre casier, avec quelques affaires personnelles, pour parer aux éventualités lors des missions nocturnes ou encore des tours de garde. Harry marcha droit vers le sien, et à ce moment là, la personne qui farfouillait dans le casier voisin de sien referma la porte. C'était Ginny.
Elle le fixa, interloquée, et pour la première fois depuis qu'il avait transplané, Harry oublia un instant ce pourquoi il était là.
-Harry ? Qu'est ce que...
-Ginny, j'ai pas le temps de t'expliquer.
Harry ouvrit en vitesse son casier et s'empara du sac qui contenait quelques vêtements de rechange ( c'était quand même agréable d'avoir un slip propre sous la main lorsqu'on avait passé la nuit en mission, a macérer dans sa crasse et sa sueur ) ainsi qu'un peu d'argent et ses papiers d'identité. Il farfouilla dans la poche avant du bagage et en sortit la clef de son coffre à Gringotts. Il la tendit à Ginny.
-S'il te plaît, Ginny, rends moi service, file à la Banque et cours au coffre 317, c'est le mien.
Ginny prit la clef d'une main tremblante, les yeux remplis de questions.
-Vide le, Ginny, et rapporte moi l'argent, s'il te plaît.
Le ton de Harry était si pressant que la jeune fille n'hésita plus. Elle avait appris depuis longtemps à faire aveuglément confiance au jeune homme : il avait toujours pris les meilleures décisions et même si la suprême sagesse ne l'habitait pas, il était toujours de bon conseil. Elle transplana à Gringotts.
Harry soupira de soulagement, une fois de plus, Ginny lui rendait un sacré service. Dans quelques minutes, le processus commencerait, et il fallait impérativement qu'il ai gagné le Département des Mystères à ce moment là. Il miniaturisa le sac et le fourra dans sa deuxième poche. Son regard tomba sur un paquet de chocogrenouilles qui devait traîner là depuis Mathusalem. Il en prit un en souriant, en songeant qu'il les aurait tout de même eu, ses chocolats. Tandis qu'il machonnaît peu élégamment et qu'il mettait en ordre ses papiers, son regard tomba sur la carte dans l'emballage de la friandise :
Harry James Potter, 1980 : le Survivant.
Sa propre carte, que les dirigeants de la Compagnie des Chocogrenouilles avaient faite confectionner quelques semaines seulement après la fin de la guerre. Il la glissa dans le casier de Ginny, la seule à qui il tenait à laisser un souvenir de son existence. La seule a qui il tenait à ce qu'elle se rappelle qu'un jour, Harry Potter avait vécu dans ce monde.
Elle réapparu deux minutes plus tard et fourra un gros sac de gallions dans les mains de Harry, qu'il s'empressa de miniaturiser. Elle voulut lui rendre la clef avec, mais Harry repoussa sa main.
-Dans deux ans, j'aurais 21 ans, et à ce moment là, je toucherais la totalité de la fortune des Potter. Seulement je ne serait sans doute pas là pour en profiter, alors Ginny, je te lègue cet argent. Je n'ai pas le temps de remplir toutes les formalités administratives pour ça, mais avec cette clef, tu pourras aller puiser dans le coffre des Potter aussi souvent que tu le souhaites. Tâche seulement de ne pas en faire un trop mauvais usage.
Elle ne parla pas, trop sonnée pour ça. Harry se pencha vers elle et lui déposa un baiser sur le front, comme un père l'aurait fait avec sa fille.
-Veille bien sur toi. Adieu, Ginny.
Et Harry fila vers la sortie. Ginny se laissa tomber sur un banc tout proche et comptempla ficement le mur devant elle, comme si elle éspérait le transpercer de son seul regard, mais en réalité, elle ne le voyait pas vraiment... La porte mal fermée de son casier s'ouvrit et la carte de chocogrenouille représentant Harry s'échappa et voleta à ses pieds.
Un sanglot étouffé remonta dans la gorge de Ginny, qui comprit vaguement qu'elle ne reverrait plus jamais son ami aux cheveux noirs en bataille...
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Dans un "clang" retentissant, l'ascensceur s'immobilisa, et une voix mécanique qui se voulait féminine annonça le Département des Mystères. Harry sortit sans se préoccuper des notes de service qui voletaient autour de lui, et se dirigea d'un bond pas vers les escaliers. Le temps filait à toute allure, et Harry craignait de plus en plus de ne pas arriver à temps, malgré les voix rassurantes qui résonnaient à ses oreilles...
Il arriva droit dans la pièce ronde aux murs dansants. Aussitôt qu'il y eu posé le pied, les portes noires se mirent à tourner à toute vitesse. Il les regarda avec un calme déconcertant pendant de longues minutes, comme si il cherchait exactement la bonne porte. Il savait qu'il ne devait pas se tromper, il n'aurait droit qu'à une seule chance. Cet endroit été lié presque intimmement à deux personnes qui avaient beaucoup compté pour lui. Lou et Sirius.
Une fois de plus, il sentit plus qu'il n'entendit cette voix, tout au fond de lui, qui lui souffla ce qu'il devait faire.
Confiance aveugle...Ils m'auraient tué si ils m'avaient vu en cet instant. Mais est ce que j'ai vraiment le choix ? Je sais à peine pourquoi je me retrouve ici, debout dans cette salle maudite, le ruban de Lou serré dans ma main...
-Lou !
Il avait prononcé ce mot à voix haute et claire. Le seul moyen pour sauver Lou était de retourner dans le passé, et cette opération nécéssitait une énergie formidable, en admettant même qu'elle soit possible. Et il ne se voyait décemment pas tourner et retourner un Retouneur de Temps durant des heures, et même des jours... 22 ans ! 22 ans qu'il devait à tout pris effacer et remonter.
Une énergie formidable...
Les murs s'immobilisèrent. Harry éleva le ruban de Lou, qu'il avait récupéré des mains de Narcissa Black, à bout de bras, devant lui. Sale et froissé, il flottait légèrement, bien qu'il n'y ai pas le moindre souffle d'air dans la salle. Cela rappela à Harry l'arcade de mort, qui se trouvait sans doute à quelques mètres de lui.
Mais il ne voulait pas trouver la Chambre de la Mort. Il voulait pénétrer dans la Chambre de Lou. Cette salle mystérieuse, Lou la lui avait montrée une fois. Et il s'était servi de cette pièce comme source d'énergie durant son combat contre Voldemort. L'Amour Universel était la seule chose capable de vaincre ce monstre, et ça, Harry et Lou l'avaient bien compris. Harry passait pour le plus grand sorcier du monde, maintenant que Dumbledore et Voldemort avaient disparus, et ce n'était pas pour rien. Il était capable de choses merveilleuses, que personne d'autre n'aurait jamais accompli.
Il était le Survivant.
Et il avait à peine 19 ans.
-LOU !
Et il allait remonter le temps.
La salle s'était de nouveau mise en mouvement, mais beaucoup moins rapidement que la première fois. Et une porte était venue bien sagement s'arrêter devant Harry. Les coins de ses lèvres frémirent : il aurait aimé pouvoir sourire. Mais il n'en était plus capable. Il rangea le ruban dans sa poche et se dirigea vers la porte. Il ne savait pas si il parviendrait à l'ouvrir, mais cette Chambre si particulière représentait sa seule chance d'accomplir le voeu de Narcissa, et de sauver le monde du chaos.
L'Elu avait retrouvé sa Quête.
-Lou, laisse moi rentrer. Dans très peu de temps, cette Chambre va disparaître. Si j'entre à ce moment là, je crois bien pouvoir dire que l'énergie dégagée me ramènera là ou je dois aller. S'il te plaît, Lou, laisse moi sauver la Chambre.
Il posa une main sur la poignée de la porte. Elle était brûlante, comme chauffée au rouge, mais il ne protesta pas. Il était habitué à la douleur.
-Laisse moi sauver les hommes.
Il respira un grand coup et abaissa légèrement la poignée.
-Laisse moi te sauver, Lou.
Et il ouvrit la porte, alors que dans son crâne, résonnaient ces mots :
Pile à l'heure, Harry...
Une lumière, aveuglante. Une sensation de vide horrible qui se répandit dans ses veines comme un poison. Il tomba à genoux, foudroyé par les sentiments et l'énergie incommensurables de cette pièce en cours d'autodestruction, que personne avant lui n'avait jamais ouverte...
Puis plus rien...
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Ce fut les chuchotements autour de lui qui le réveillèrent. Il prit quelques secondes avant d'ouvrir les yeux, le temps de reprendre parfaitement contact avec la réalité. Qui sait si on allait pas l'attaquer dès qu'il aurait soulevé la paupière ? Il ne tenait tout de même pas à se prendre un maléfice dans la figure car trop endormi pour réagir à temps.
Ce fut donc les sens aux aguets ( et Dieu sait que personne ne pouvait se targuer d'avoir des réflexes plus rapides que ceux de Harry ) et sa main droite prête à plonger dans sa poche pour saisir sa baguette que Harry Potter ouvrit les yeux... Et manqua de les refermer aussitôt ! Une jeune femme était penchée sur lui et le fixait d'un air inquiet. Et cette jeune femme, c'était Tonks. Ou du moins, elle ressemblait énormément à Tonks dans ses bons jours, quand elle n'arborait pas de crète jeune fluo.
-James ? James, réveille toi ! Qu'est ce que tu fais ici ?
James ? Uh ? Ah oui, mon père...
Harry se redressa lentement en position assise et porta une main à sa tempe, laissant de côté ses précautions guerrières. La jeune femme n'avait pas l'air particulièrement menaçante ( c'était même plutôt le contraire ) et de plus, sa tête lui tournait horriblement, et il se sentait prit de nausée.
-Oh, James ! Je te parle ! T'es sourd, ou quoi ?
Bien que son cerveau fut noyé de brume, Harry eut le temps de déuire une chose : si tout avait marché, il se trouvait actuellement en 1977, lorsque son père avait 17 ans, et si la jeune femme persistait à l'appeler James, c'est qu'elle connaissait forcément son géniteur à cette époque ci.
-Excusez moi, mais je ne suis pas James.
Harry cilla une dernière fois et leva enfin les yeux vers celle qui se trouvait près de lui. Comme il l'avait déjà constaté, elle ressemblait beaucoup à Tonks, tâches de rousseur et cheveux noirs en plus. Il était difficile de déterminer sa taille, puisqu'elle était agenouillée aux côté de Harry, mais sa silhouette était fine et bien proportionnée, sa peau était d'une blancheur aristocratique. Ses cheveux couleur de jais lui arrivaient aux épaules, et ses yeux gris le fixaient d'un air grave. Elle arborait cependant un magnifique ventre rond.
Enceinte... Songea Harry.
-Ah oui ? Alors si tu n'es pas James, aurait tu l'amabilité de me dire qui tu es exactement ?
Harry songea un instant à lui demander de décliner son identité en premier, selon son habitude, mais il se rappela juste à temps qu'ici, il n'était pas chez lui. Il hésitait cependant à lui donner son véritable patronyme. Comment réagirait t'elle si il prétendait s'appeler Harry Potter, débarqué tout frais de 1999 ? Elle le traiterait de fou et l'enverrait droit à la section psychiatrique de Ste Mangouste ! Pourtant Harry savait bien qu'il ne pourrait pas "survivre" bien longtemps seul dans le passé, sans au moins une personne qui sache à quoi s'en tenir avec lui et qui puisse l'aider en cas de coup de sort et le renseigner sur tout ce qui lui échapperait sans doute dans cette époque qui n'était pas la sienne.
-Je m'appelle Harry. Harry Potter.
Elle fronça les sourcils et ses lèvres se retroussèrent en une moue dubitative qui rappela fortement quelqu'un à Harry : Sirius !
-Harry Potter ? Ecoutez Monsieur, je connais bien cette famille à laquelle vous prétendez appartenir, et le dernier Harry qu'elle a compté est mort il y a approximativement un an... Entre parenthèses, il était agé de 68 ans...
Ce fut autour de Harry de froncer les sourcils. Il était de coutume, dans les vieilles familles d'Angleterre, de donner aux enfants des prénoms ayant déjà été portés par des aïeux. D'ailleurs, son propre deuxième prénom lui venait de son père. Rien d'étonnant donc, à ce qu'il y ai déjà eu un "Harry Potter" au cours des dernières générations.
-Ecoutez, je sais que ça semble dément, mais il faut me croire. Je m'appelle réellement Harry Potter, mais je... Enfin, c'est compliqué, Mlle...
-Tonks. Andromeda Black Tonks. Et appelez moi "Madame", je suis mariée, vous savez.
Harry retint une exclamation de surprise juste à temps. Il comprit soudain pourquoi la jeune femme lui faisait penser à la fois à Tonks et Sirius, puisqu'elle était le lien de parenté entre ces deux personnes. Il se tenait présentement devant la future mère de sa Commandante, la soeur de Narcissa qui venait de mourir dans ses bras et la cousine de Sirius, qui l'avait guidé jusqu'ici.
-Mme Tonks, promettez moi de ne pas vous mettre à hurler, ni de me traiter de fou dangereux, d'accord ?
Elle ouvrit la bouche pour répliquer, mais le jeune homme avait parlé d'une voix basse et calme, pleine de charisme. Pour la première fois, elle envisagea réellement que cet étrange garçon pouvait ne pas être James Potter, le garçon qu'elle connaissait si bien...
-Je m'appelle Harry James Potter, et je suis né le 31 juillet 1980.
Elle accusa le coup en portant une main à son ventre et l'autre en arrière, pour s'appuyer dessus. Soit ce type était le meilleur affabulateur du monde ( Comment était il possible de mentir avec un tel air ? ), soit elle était folle. Elle exclua immédiatement la possibilité que ce fut Harry et non pas elle qui soit atteint de folie, car en cet inatnt, il lui semblait tout sauf maboul.
-Nous sommes bien au Département des Mystères, c'est ça ? Dans la pièce aux murs qui tournent ? Vous m'avez trouvé devant la porte de la Chambre-qui-ne-s'ouvre-pas, n'est ce pas ?
Andromeda hocha la tête affirmativement à chaque question de celui qui prétendait s'appeler Harry. Elle avait retrouvé son air calme et noble, et malgré sa grossesse, elle apparut à Harry comme une vierge guerrière, intouchable et Déesse parmi les mortelles. Cette femme était la noblesse incarnée.
-Je viens du futur, de 1999 pour être précis. J'ai... Je suis ici pour empêcher un meurtre qui n'aurait pas du avoir lieu à cette époque, et qui pourrait bien engendrer une chose cent fois pire que la guerre.
-Sincèrement, Harry, ou qui que vous soyez, vous pensez que n'importe qui pourrait vous écouter débiter tout ça et ne pas vous envoyer les Médicomages aux trousses immédiatement après ?
Harry hocha la tête, mais reprit de la voix calme et basse qu'il avait depuis toutes ces années passées depuis la mort de Sirius. Une voix d'homme mûr qui en avait trop vécu, écrasé par le poids d'un destin qu'il ne maîtrisait pas. Ces deux êtres de la même facture se comprenaient parfaitement.
-Sincèrement, je pense que n'importe qui ferait exactement ce que vous venez de dire, Andromeda. Répondit il en souriant.
-Alors qu'est ce qui vous fait croire que dans deux minutes, je ne serait pas en train de crier "au fou !" ?
-Tout simplement parce que vous n'êtes pas "nimporte qui"...
Quelques minutes plus tard, il lui avait tout raconté, du moins dans les grandes lignes : elle savait pourquoi il était là ( sauver Lou qui était morte trop tôt de la main d'un mangemort inconnu ), comment il était là ( Narcissa, sa soeur, était morte en lui confiant le moyen de sauver l'humanité du chaos, et Ruban Rouge par la même occasion ) , et qui il était réellement ( le fils de James Potter ).
Et elle décida de le croire. Elle décida de croire cette histoire invraisemblable, tout comme Harry avait décidé quelques années plus tard ( Plus tard ou plus tôt ? Ca devient compliqué, il va falloir que je fasse attention... ) de croire Sirius et Remus lorsqu'ils lui avaient raconté la vérité sur Peter Pettigrow, lors de sa 3e année. Andromeda était une personne profondément sage et censée, et au fond d'elle, elle savait qu'elle avait raison et que Harry était digne de confiance.
-Alors comme ça, tu es le fils de James... Tu lui ressembles vraiment beaucoup...
Elle tendit sa main vers le visage de Harry et le palpa du bout des doigts. Il voyait clairement l'incrédulité amusée et l'admiration se peindre en même temps sur son visage.
-Le neveu de Nime'...
-Nime' ?
Pour la première fois, Harry laissa voir sa surprise. Qui était Nime' ? Andromeda fronça les sourcils et dit :
-Tu ne connais pas Nime' ?
Harry fit non de la tête. Nime' ? Il n'avait jamais entendu parler de Nime', quelle que fut cette personne, et si Andromeda l'avait mentionné comme son "neveu" en ne connaissant que sa parenté avec James, cela signifiait que...
-Tu es le fils de James et tu ignores qui est Némésis Potter ?
-Némésis Pot...
-Alors tu mens ! Tu mens depuis le début ! Si tu était réellement son fils, James n'aurait jamais ommis de te faire connaître sa soeur !
-La soeur de... Mon père avait une soeur ? S'exclama Harry, au comble de la surprise.
Le froncement de sourcils de la cousine de Sirius s'accentua davantage, et Harry sentit confusément qu'il avait fait une gaffe.
-Ecoute, Némésis Potter est ma meilleure amie, et la soeur de James. C'est ta tante. Je ne suis pas idiote, Harry, si tu ne la connais pas, c'est que là d'où tu viens, elle est morte.
Harry ne bougea pas. Oui, Némésis Potter était forcément morte de là ou il venait, puisque lorsque ses parents étaient morts, Dumbledore l'avait confié à la tante Pétunia. Si "Nime' " avait été en vie à ce moment là, il aurait été plus logique qu'il soit élevé par elle, non ?
-J'ai raison ?
-Je suppose, oui... Soupira Harry.
-Tu supposes ?
Harry n'avait pas du tout l'intention, au départ, de révéler à Andromeda que James et Lily étaient morts alors qu'il n'avait que un an, tués par Voldemort, et qu'il était le Survivant par dessus le marché. Mais là, il était bel et bien coincé. Bien joué, Harry, même pas un quart d'heure que tu es là et tu te fais déjà avoir... Ah, elle va être belle, ta vie ici... Mais bon, au moins, Lou est vivante...
-Harry, tu vas devoir tout me raconter, je le crains...
Elle se releva péniblement, et Harry se précipita pour l'aider. Les exercices physiques répétés n'étaient pas spécialement conseillés aux femmes enceintes, et la future mère de Nymphadora Tonks semblait bien fatiguée d'être restée assise si longtemps par terre.
-J'ai fini mon service, dit elle en souriant, et j'allais partir quand je t'ai trouvé. Que dirais tu d'aller boire un verre chez moi pour discuter de tout ça ?
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-Ca y est ! Je l'ai ! Cria Andromeda triomphalement.
Elle ressortit de la salle de bain en brandissant triomphalement un petit livre recouvert de fourure rose. Harry eut tout juste le temps de lire le titre sur la tranche avant qu'Andromeda ne lui tourne le dos pour saisir sa baguette : 99 sortilèges pour changer de look.
Harry avait une fois de plus tout raconté à Andromeda, mais dans les détails. Elle savait même que sa mère n'était nulle autre que Lily Evans, la seule fille de Poudlard à détester James Potter. Quand il lui avait dit ça, elle avait éclaté de rire, et lui avait assuré la même chose que Sirius et Lupin : "Elle ne le déteste pas du tout.", mais n'avait pas voulu donner plus d'explications.
Harry lui avait dit qu'il comptait trouver un travail à Poudlard pour pouvoir se rapprocher de Lou et la protéger le plus efficacement possible. La jeune femme lui avait alors fait remarquer qu'il ne pouvait pas débarquer au célèbre collège ainsi, puisque son futur père y faisait encore ses études et que tous les deux passaient facilement pour des clones. Elle avait donc prit en main son changement d'apparence, bien qu'Harry ai longuement protesté : il ne tenait pas à déranger cette femme qu'il connaissait à peine, si sympathique lui paraissait elle, et puis, il devait avouer aussi qu'il avait un peu peur du résultat : il tenait quand même à se reconnaître dans son miroir le matin !
Andromeda, qui était occupée à feuilleter le petit livre, tourna la tête vers lui et le jaugea d'un oeil expert, son regard montrant clairement qu'elle appréciait ce qu'elle voyait. Harry se sentit rougir comme un adolescent ( il l'était tout de même encore un peu ). Il n'était toujours pas très grand, mais son corps était bien bâti, sculpté par le Quidditch et le métier très physique d'Auror. Son visage mince avait perdu sa rondeur enfantine, et ses traits avaient gagné en beauté et en harmonie. Ses cheveux noirs indisciplinés lui conféraient un charme certains, et ses grands yeux verts étaient toujours aussi beaux, bien qu'ils aient perdus à jamais la petite lueur qui témoignait d'habitude de la joie de vivre chez tous les êtres humains. Pourtant, d'un point de vue purement ésthétique, ce n'était pas plus mal : il ressemblait à un héros mythique de chevalerie ayant complètement perdu ses illusions sur le monde.
Elle s'approcha de lui et commença à lui masser vigoureusement le crâne, espérant sans doute ainsi placer ses cheveux d'une manière différente. Mais hélas, Harry avait aussi perdu depuis longtemps ses illusions de ce côté là également...
-Aucun doute, tu es bien un Potter... Rouspéta Andromeda. Je plaint sincèrement James et Nime' !
Harry eu un sourire d'excuse, qu'elle balaya d'un revers de la main.
-Némésis aussi a un système capillaire récalcitrant ?
Andromeda éclata de rire et dit :
-Et encore, le mot est faible. Tu seras surprit de voir à quel point elle et son frère se ressemblent physiquement ! Mais bon, chez elle, ça se voit beaucoup moins, puisqu'elle a les cheveux longs...
Elle parut soudain frappé d'un éclair de génie, et avant que Harry ai put dire quoi que ce soit, elle pointa sa baguette magique sur Harry et marmonna une formule. Aussitôt, une sensation voisine de celle provoquée par le sortilège de Désillusion parcouru la peau du crâne de Harry. Lorsque les picotements disparurent et qu'il entendit Andromeda pousser un petit cri de triomphe, il leva les mains et les passa dans ses cheveux. Il les avaient maintenant longs !
Il ne put s'empêcher de triturer encore et encore sa nouvelle chevelure, tant la sensation lui paraissait étrange et inhabituelle. Les cheveux longs... Ils lui parurent étrangement disciplinés. Si c'était ça la solution miracle... J'aurais dû y penser avant !
-Tu préfères les laisser noirs ou pas ?
La voix de sa nouvelle amie le tira de ses pensées. Il jeta un coup d'oeil au miroir accroché dans l'entrée, et manqua de ne pas se reconnaître. D'un geste machinal, il ramena ses cheveux en arrière, en une espèce de catogan, en laissant deux longues mèches pour encadrer son visage. Il se prit même à sourire : il ressemblait à un de ces personnages de mangas ( des espèces de bandes dessinées orientales auxquelles il ne comprenait pas grand chose ) qu'affectionnaient Ginny.
Andromeda sourit et lui tendit un élastique pour faire tenir sa nouvelle coiffure en place. Elle s'arma ensuite du livre miracle et se plaça face à Harry, sur le canapé ou il était assis.
-Bon, c'est mieux, mais tu ressemble encore vraiment beaucoup à Némésis. Je crois qu'on va laisser les lunettes, puisqu'elle a abandonné les siennes au profit de lentilles de contact... Plus pratique pour une Aspirante Pyrovae, en tout cas...
-Némésis est une Pyrovae ? S'exclama Harry avec surprise.
Il avait en effet appris lors de ses études d'Aurors, que les sorciers disposaient d'une armée, une armée relativement inconnue du sorcier moyen, composée de 4 légions : Terrae, Pyrovae, Aeryn et Aqualyn. Ces 4 légions étant liées bien évidemment aux 4 éléments fondamentaux, on y entrait qu'après une présentation d'un diplôme ASPIC irréprochable, d'une solide lettre de motivation et d'une formation éprouvante et infernale de 2 ans. Les futurs soldats sorciers étaient appelés "Aspirants", spécialité Aero, Aqua, Terra ou Pyro. C'était une carrière très difficile et très éprouvante que celle de soldat sorcier, et Harry était très étonné d'apprendre que sa future tante se destinait à devenir une Pyrovae, guérrière de Feu.
-Bien sûr, s'étonna Andromeda. Elle a du batailler ferme avec son père et son grand père, et leur montrer qu'elle était autant capable qu'un homme de devenir soldat. Mais je peux t'assurer qu'elle s'en sort très bien, ajouta t'elle avec un sourire. Et puis je ne vais pas te gâcher toutes les surprises, non ? Viens là que je m'occupe de tes yeux !
Elle lui passa une espèce de pommade sur les paupières, et aussitôt, Harry sentit une légère chaleur lui parcourir la rétine. Lorsqu'il regarda de nouveau dans le miroir, ses yeux verts étaient devenus beaucoup plus foncés, tirant même un peu sur le bleu. On auraient dit deux lacs profonds, en été. Plus rien à voir avec les deux émeraudes que lui avaient léguées sa mère.
-Ey, pas mal !
D'un coup de baguette, Andromeda transforma les lunettes rondes et noires en un modèle plus moderne et masculin, qui acheva de transformer Harry.
-En plus, tu ne seras obligé de les porter que pour lire, mon grand, la pommade corrige une partie de ta myopie. C'est y pas beau, ça ?
Harry se retint juste à temps de lui sauter au coup en avisant son ventre rond, et se contenta donc de lui planter une bise sonore sur chaque joue. Cette marque d'affection tira un gloussement à la jeune femme et une gêne compréhensible à Harry : il y avait si longtemps qu'il avait perdu l'habitude d'échanger de si simples gestes avec quelqu'un.
Harry retira ses lunettes et les mit dans sa poche. Il y voyait parfaitement. Le problème de la ressemblance entre lui et James ( et Nime', puisqu'il fallait maintenant la compter au nombre de ses sosies ) étant résolu, Harry se leva et commença à réfléchir au meilleur moyen d'entrer à Poudlard comme employé. Il n'y avait pas tellement de solutions différentes : il fallait qu'il voit Dumbledore. Et avec une nouvelle identité par dessus le marché : il s'était laissé percer à jour par Andromeda, mais il n'avait nullement l'intention de recommencer.
Harry se dit que le meilleur moyen d'éviter les questions gênantes sur ses origines, c'était de se faire passer pour un enfant de moldus : les sorciers accordaient rarement de crédit à ce genre d'ascendance, et ne cherchait pas plus loin que ça. De plus, Harry avait vécu chez des moldus jusqu'à sa majorité, et en savait donc largement assez pour ne pas se faire avoir sur ce monde étranger ou presque aux sorciers. Il décida qu'il serait Harry Dawson, enfant naturel de deux obscurs moldus, abandonné à sa naissance car trop compromettant dans une vie de couple.
Le passé standard et rêvé de quelqu'un qui tenait à passer ses origines sous silence. Il fit part de cette idée à Andromeda, qui l'approuva totalement. Harry jeta un coup d'oeil par la fenêtre : le jour déclinait lentement mais sûrement : il avait passé la journée avec la cousine de son parrain ! Cette dernière lui proposa l'asile pour la nuit : Ted Tonks ne rentrerait pas avant quelques jours et cela ne poserait donc pas de problème.
Harry hésita, puis finit par accepter : il était mort de fatigue ( Une variante du décalage horaire, je suppose... ), et une bonne nuit de sommeil lui permettrait de se préparer mentalement à son entretien avec Dumbledore, pour peu que le vieux directeur accepte de le recevoir.
Il enfila un vieux pantalon que lui prêta Andromeda ( Gracieuseté de l'armoire de Ted ) et s'enroula dans une couverture sur le canapé du salon, tandis que son amie montait se coucher. Sa dernière pensée cohérente avant qu'il ne s'endorme fut la suivante :
Avec un peu de chance, le poste à toujours été maudit...
FIN DU CHAPITRE 2, "Une alliée"
Réponses aux reviews : Merci, beaucoup, je vous aiiiiiiiiiimeuuuuuuuuuuuuuuuh ! 23 reviews pour un chapitre et un prologue riquiqui ! Continuez, surtout, ne vous arrêtez sous aucun prétexte !
Azalée : Avec un peu d'entraînement, tu passeras presque pour aussi cinglée qu'elle, lol. Merci à toi et bisoux !
Jo Lupin : Meuh, tu casses le suspense, lol. Et puis, qu'est ce qu'il peut faire d'autre, niek niek ? Et comme tu peux le voir, oui, Harry a eu ses chocolats ! Merci et bisoux !
Kimmy-Lin : Merci beaucoup, ce que tu me dit me fait très plaisir ! En espérant que la suite te plaise, bisoux à toi.
Lisandra : Mais je ne voudrais pas te gâcher toutes les surpises, ma chère. Promis, si tu es là, le suivant, tu l'as ;) Bisouilles à toi, ma vieille !!
Théalie : Contente de te retrouver sur cette fic, lol. Ouais, Harry a pas eu la vie faciel, mais bon, c'était un peu nécéssaire pour commencer l'histoire, lol. Oui, Peter est mort avec Remus, tu peux supposer qu'ils se sont entretués durant la bataille ;) J'espère que la suite te plaît, bisoux !
Zag : Ouais, je me suis bien défoulée, lol. Merci énorménent et bisoux !
Eclair Ail : La suite pour maintenant et et bisoux à toi !
Docteur Gribouille : Il continue ici, le chapitre, et j'espère sincèrement que la suite te plaît autant que le reste, parce que tu m'as fait très plaisir, bisoux !
Eiream : J'ai pas eu beaucoup de mal avec le personnage de Narcissa, depuis le début je me l'imagine comme ça, lol. Et en théorie, j'ai déjà une correctrice, Lisandra, mais à chaque fois que je lui envoie un chapitre, il reveint tel quel, lol, donc ce serait vraiment pas de refus, si ça ne te dérange pas ! Merci ma cacahuète et bisoux !!!
Titania.M : Oui, ça va être dur, mais tu vas voir, il a beaucoup de ressources cachées, le Survivant, et les autres vont l'aider à surmonter, lol. Tu verras bien ce que deviendra Harry en 1977, ma chère, et vivi, il a eu ses chocolats, niek niek. Merci beaucoup et bises !
Tiffany : Merci beaucoup et bisoux !
Laumie : Merci bébéééééé !! Trop contente que tu ai ( enfin ) laissé une review, lol. Comemnt ça je suis chiante ? Allez, file en mettre une autre et bisoux ;)
Fofolleuh : Ah nian, hein Jums, tu m'arrête ce coup de cafard tout de suite ! Regarde; la vie est belle, les oiseaux chantent, Feufeunet marche et j'ai posté un nouveau chapitre ! ( OK, ma gueule, mdr ). Toi aussi tu m'as vachement manqué, et j'espère que tu te pointeras vite sur MSN, ma jums adorée ;) Gros bisoux !
Kitou : Ca marche, j'ai posté, lol. Merci beaucoup et bises !
Bavardage ultra spécial sur presque rien N° 3 : J'ai toujours développée une fascination pour le personnage d'Andromeda Black ( probablement parce qu'elle a le même nom que moi, lol ), mais malheuresement, on la met très rarement en scène dans les fics. Alors j'ai décidé de la mettre à l'honneur dans ce chapitre ( et dans les suivants ), en tant que 1e alliée de Harry dans le passé, et la seule à connaître son secret. En tout cas, j'espère que ma vision de la mère de Tonks vous a plu, et que vous ne dilapiderez pas votre stock de tomates sur moi pour ça, lol. Je vous livre un petit indice sur la suite : Il y avait 3 soeurs Black. Les 2 premières vous ont été dépeintes par mes soins, à vous de découvrir quand vous aurez droit à un portrait de la 3e ( et plus complexe ! ) en bonne et due forme, niek niek.
Groses bises, je me permet de vous rappelez que vous pouvez suivre mes folles aventures dans la vie de tous les jours sur mon live journal, dont l'adresse se trouve dans ma bio ;)
Andromède
