Titre : Une fenêtre sur le passé
Auteur : Queen Andromède, lol
Spoilers : Les 5 tomes
Disclaimer : Tout est à moi, JKR n'est qu'une voleuse, et je touche tout plein de fric en écrivant cette fic...
Notes de l'auteur : Rah, on peut dire que j'ai mis du temps pour celui là. Mais c'est normal, tout doucement, le décor se met en place, de nouveaux personnages apparaissent... Au début, je trouvais ce chapitre un peu insignifiant, et puis en développant les conversations entre Sirius et James... J'ai failli me péter une côte en riant toute seule comme uen bossue devant mon écran... Je sais, je suis désespérante, moi même, je me fais peur, parfois... En tout cas, un grand merci à Eiream, Lisandra et GabrielleTrompelamort, mes relectrices attentives, qui traquent incohérences scénaristiques et fautes d'orthographe sans relâche ! Et qui accessoirement, me bottent les fesses quand je suis trop lente à écrire... ( n'est ce pas Fifille ? )
Bonne lecture, les gens.
UNE FENETRE SUR LE PASSE
Chapitre 3 : les frangins
Harry était appuyé contre le mur du couloir, face à la gargouille de pierre gardant l'entrée du bureau de Dumbledore. Il était à Poudlard. Il attendait le directeur. Et il faisait de gros efforts pour ne pas se mettre à se ronger les ongles.
Le matin même, Andromeda avait comblé ses espoirs en lui apprenant que Poudlard n'avait toujours pas de professeur de Défense contre les Forces du Mal cette année. Il avait alors emprunté plume et parchemin à la jeune femme et s'était empressé d'écrire à Dumbledore. Harry était sans aucun doute beaucoup plus doué pour le mensonge écrit que le bobard oral. Il s'était présenté en tant que Harry Dawson, jeune Auror arrivant tout droit d'Islande et cherchant du travail en Angleterre.
Il avait choisi ce pays en raison de sa faible population et de son isolement par rapport au reste du monde. Pays volcannique, anglophone... Une Terre de feu, qui justifierais peut être aux yeux des plus poètes qu'il préfèrait ne pas aborder les sujets... brûlants...
Au moins, on ne me cherchera pas de poux du côté de mon pays natal...
Il laissa son regard dériver vers la fenêtre, sa tête reposant mollement sur son épaule, une expression rêveuse sur le visage...
Il était de retour à l'époque de ses parents, chose incroyable qui défiait les lois du Temps et le la logique. Et ça ne le surprenait même pas : il avait envie d'y croire, et il était décidé à ne pas s'embarasser de doutes inutiles sur la réalité de ce qu'il vivait. Il était là, point barre. Et il allait en profiter.
De là où il venait, il n'avait plus aucune attache sérieuse, plus aucun point de repère. Le monde s'était écroulé, puis reconstruit sur ses propres ruines. Pas des bases très solides. Les sorciers de 1999 avaient vécu un tel traumatisme qu'il était probable qu'ils mettent des années et des années à panser leurs plaies. Harry savait que Ginny ne risquait plus rien, et qu'elle était nécéssaire à ce que ce monde là guérisse. La dernière des Weasley serait probablement la première a poser la pierre d'angle. Première pièce d'un jeu de construction nommé Vie.
Une vie que lui avait quittée. Définitivement.
Un monde qui l'avait vu naître et qu'il avait vu mourir. Mais cette fois ci il ne serait pas le phénix qui permettrait aux hommes de renaître de leurs cendres.
Parce que déjà, il sentait qu'il n'appartenait plus à ce monde là.
Je vais sauver Lou. Je vais démasquer son assassin. Et après ? Je n'aurais aucun moyen de retourner dans mon présent. Que faire alors ? Il ne me restera plus qu'à mourir...
La gargouille de pierre pivota dans un râclement sourd, et un vieil homme à barbe blanche apparut en haut des marches. Harry retint un sourire. Dumbledore n'avait absolument pas changé, même avec 20 ans de moins.
-Harry Dawson, je suppose ?
-C'est bien moi. Albus Dumbledore, je suppose ?
-C'est bien moi.
Ils sourirent en même temps, et le plus vieux invita le plus jeune à le suivre. Une nouvelle pierre d'angle venait d'être posée. Et un nouveau monde se construirait. Avec Lou. Et avec Harry.
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-James !
Némésis secouait avec frénésie le tas de draps et de couvertures parfaitement inerte, d'où s'échappaient des ronflements sonores. Elle soupira bruyamment : elle n'avait jamais été d'un naturel patient, et son petit frère commençait sérieusement à l'énerver avec sa manie de ne jamais se réveiller à l'heure. Elle était soldat, après tout, et par conséquent, habituée à la discipline et à la rigueur.
-James, tu commences à me les casser, je vais chercher Sirius, et lui, je te garantit qu'il arrivera à te faire sortir du lit ! Espèce de marmotte lobotomisée !
L'effet fut radical. James ( qui n'avait probabement que fait semblant de dormir jusqu'ici pour embêter sa soeur ) se leva d'un bond, envoyant ses trois demi douzaines de couvertures sur Némésis, qui ne dut qu'à ses réflexes de ne pas périr étouffée sous l'océan de tissu. Le jeune homme se précipita dans la salle de bain en riant, tandis que l'Aspirante Pyrovae lui envoyait tout son répertoire de malédictions à la figure.
Ils firent tant de bruit que Sirius Black, troisième enfant de la famille Potter, passa sa tête mal réveillée dans l'embrasure de la porte.
-Ey, les deux décoiffés, vous pourriez pas faire un peu moins de borson ?
Nime' lui envoya un regard noir et une réplique comme elle seule savait les envoyer :
-Et toi, la tête de chou fleur qui a des smarties à la place des yeux, tu ferais bien d'aller t'habiller ! On doit rejoindre les autres au Chemin de Traverse dans une demi heure.
Elle se leva et refit le lit de James d'un coup de baguette, tandis que Sirius traversait la chambre jusqu'à la salle de bain, vêtu en tout et pout tout d'un boxer rouge, orné de petits vif d'or qui voletaient deça et delà de ses oeufs de Pâques. Némésis roula des yeux dans une grimace faussement exaspéré et sortit de la chambre.
Elle aimait beaucoup les deux garçons, ils étaient ses deux frangins, unis à la vie et à la mort comme elle l'était avec Andromeda. Sirius avait débarqué chez eux un beau matin, au début des vacances. Il avait sa valise à la main, une expression fatiguée et désespérée sur le visage, et des bleus un peu partout sur le corps. C'était leur père à James et à elle qui avait ouvert. Il avait littéralement hurlé, à en réveiller les voisins. Heureusement, Godric's Hollow était un village relativement tranquille, et personne n'avait lancé de pantoufle.
William Potter était un homme ouvert et compréhensif, mais si il y a une chose dont on pouvait être sûr, c'est qu'il n'avait vraiment pas sa langue dans sa poche. Il était étonnant de voir à quel point James et Némésis avaient tous les deux hérité de la Grande Gueule de leur père. Il avait donc accueilli Sirius chez lui, malgré l'heure ( très ) matinale, et depuis, la famille Potter comptait un membre de plus. Tu parles, comme si j'avais déjà pas eu assez d'un seul frangin, il a fallu qu'on m'en colle un deuxième entre les pattes...
Némésis sourit tout en disposant les toasts sur la table. Elle râlait beaucoup, mais dans le fond, elle était heureuse de cet état des choses. La guerre faisait rage, et elle savait qu'elle serait bientôt appelée à combattre en première ligne. L'armée sorcière perdait beaucoup de membres chaque jour, et les Aspirants étaient donc formés de plus en plus vite, pour remplacer les soldats tombés. De plus, Némésis était une Pyrovae en puissance, très douée, et disposant d'un don particulier...
Un don qui serait très utile aux généraux de guerre...
-Waouh, Nime', t'as réussi à faire cuire le pain sans tout faire cramer ! Félicitations, ma vieille !
La voix de James fit sursauter la jeune femme. Elle envoya une claque à l'arrière de la tête de son frère, pendant que Sirius s'attaquait à sa première biscotte en riant. James grogna pour la forme, puis finit par s'asseoir et commença à se livrer à son sport matinal : la chasse au pot de marmelade.
-Au fait, pourquoi doit on rejoindre Léanna et William à Londres, on ne pouvait pas partir tous ensemble ? Demanda Sirius, le couteau en l'air.
-Parce qu'ils ont eu pitié de vous et on préféré vous laisser dormir. Répondit Némésis en haussant les épaules.
Sirius et James se regardèrent, ils ne la croyaient qu'à moitié. Ces temps ci, les attaques de Mangemorts se multipliaient, et Léanna et William semblaient plus préoccupés de jour en jour. William était Auror, et sa femme Léanna dirigeait la brigade des Oubliators, pour le ministère. Partis sur le Chemin de Traverse en avance, hein ? Les petits vifs d'or du boxer de Sirius s'agitèrent de mécontentement : ils étaient partis en éclaireur pour prévenir Nime' de laisser les garçons à la maison en cas d'attaque...
-Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai toujours pas réussi à me beurrer une biscotte, moi.. gémit Sirius pour détendre le malaise qui s'était installé.
Le frère et la soeur tournèrent vers lui le même regard brun interrogateur. Sirius leur montra ses mains, couvertes de beurre et de miettes de biscotte.
-Elles se cassent à chaque fois...
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-Voilà, c'est ici. Si vous avez besoin d'autre chose n'hésitez pas à m'appeler, Mr Dawson.
Harry remercia le libraire d'un sourire et commença à escalalder la longue échelle de bois vermoulue qui permettait d'accéder au rayonnage qui l'intéressait : Défense contre les Forces du Mal appliquées. Le jeune professeur ( Professeur... Il va falloir que je fasse attention à ne pas commettre de gaffe quand on m'appelera comme ça... Trop bizarre... ) tenait en effet à prendre connaissance du programme prévu à Poudlard, histoire de ne pas trop avoir l'air de débarquer. Il parcourut du doigt la tranche des livres poussièreux et arrêta son choix sur quelques ouvrages qui lui parraissaient intérréssants.
Il se cala contre l'échelle et commença à feuilleter le premier livre, quand un cri attira son attention.
-GAFFE, SIRIUS !!!!!!
Il eut tout juste le temps de refermer le livre avant qu'un poids inconnu ne heurte l'échelle et ne le déséquilibre. Il battit des mains pour trouver un appui, mais en vain. Heureusement, il n'était pas très haut et ses prodigieux réflexes lui permirent d'atterir sur ses pieds sans trop de difficulté. En revanche, la chute de l'échelle entraîna l'étagère avec elle sur l'inconnu à l'origine de la collision.
-Rah, Sirius, t'es vraiment un hypertrophié du bulbe ! Tu sais pas marcher droit sans tout casser, ou quoi ?
Harry failli se pincer pour vérifier qu'il ne rêvait pas. Un adolescent aux cheveux noirs en bataille se précipitait sur le tas de livres et commençait à dégager celui qui se trouvait en dessous. Il se trouvait face à son propre père, agé de 17 ans, en train de déplacer des tas de bouquins et de râler après la tierce personne enfouie dessous, que Harry devina sans mal être Sirius, lui aussi agé de 17 ans.
Lorsque la tête de son parrain émergea enfin, James soupira une dernière fois et se tourna vers Harry l'air désolé sur le visage.
-Je suis vraiment désolé, mon vieux, on n'a pas fait exprès de te faire tomber...
Il s'empressa de retrouver l'ouvrage de Harry dans le tas et de lui tendre, avec un sourire d'excuse.
-C'est juste que cet imbécile n'est pas fichu de faire trois pas sans les accompagner d'une démonstration de son adresse légendaire...
Il désigna son ami du pouce, tandis que celui ci avait le bon gout de prendre un air contrit en finissant d'ôter les livres de son dos. Harry eut beaucoup de mal à ne pas éclater de rire et à leur dire de ne pas s'en faire. Il était trop occupé à savourer cette première prise de contact, innattendue, certes, mais vivifiante comme une bouffée d'oxygène.
-Vraiment, je te jure, on va tout ramasser... Simplement, n'alerte pas le vendeur, déjà qu'il ne nous a pas tellement à la bonne... Grimaça Sirius, alors qu'il commençait à ranger le désordre.
-La faute à qui ? Grogna James en commença à empiler les ouvrages sur ses avants-bras.
Ils se trouvaient dans un coin reculé du magasin, par conséquent, le libraire n'avait pas dû entendre leur raffut. Harry songea que si ils se montraient si familier avec lui, c'était parce qu'ils avaient sensiblement le même âge. Il secoua la tête en souriant et agita légèrement sa baguette. Les ouvrages sautèrent des bras de Sirius et James pour aller se replacer seuls sur les rayonnages, tandis que l'échelle se redressait.
Ils lui jetèrent un regard admiratif.
-Waouh ! C'était bien la peine de faire semblant d'accepter nos excuses, tiens... Lâcha Sirius avec un sourire espiègle.
Harry se rendit alors compte qu'il n'avait pas prononcé un mot depuis le début de l'échange.
-Mais je les accepte sans hésiter vos excuses. Et d'ailleurs, pourquoi demander pardon ? Après tout, chaque être humain doit apprendre à marcher, un jour, n'est ce pas ? Fit Harry avec un clin d'oeil, en rengeant sa baguette.
James éclata de rire, tandis que Sirius prenait un air faussement véxé, mais son sourire amusé le trahissait.
-Pas ma faute, c'était cette petite vieille,avec son chihuahua, là, qui m'a bousculé...
-Mais oui, c'est ça... Et Evans et moi sommes les meilleurs amis du monde aussi, tant que t'y es ? Dit James et roulant des yeux.
Harry eut un sourire en coin. Oui, pas de doute, il était bien face aux deux célèbres Maraudeurs, sales gosses en puissance. Cela provoqua en lui en étrange sentiment : mélange de bonheur, de soulagement et de mélancolie. Au moins, il n'avait pas rêvé. Ils étaient là, tous les deux, en train de se chamailler gentiment, bien vivants.
-Au fait, comment tu t'appelles ? Demanda James en se tournant brusquement vers lui.
Harry ne répondit pas immédiatement, trop interloqué par la bizarrerie de la situation : son propre père lui demandait son nom. De plus, ils venaient juste de faire connaissance. La vie est étrange, parfois...
-Je m'appelle Harry, dit il en serrant chaleureusement la main que lui tendait le jeune homme.
-Enchanté, Harry, moi c'est James.
-Mais tu peux l'appeler Jimmy-chou, il adore ça ! Interrompit Sirius en bousculant son meilleur ami pour donner à son tour une poignée de main à Harry.
Ce dernier pouffa, tandis que James mettait une claque à l'arrière de la tête de Sirius.
-Imbécile !
Puis en se tournant vers Harry :
-Il a dû oublier de prendre ses calmants ce matin... Je savais bien que j'avais oublié quelque chose avant de partir !
Harry éclata d'un rire franc et joyeux et fit venir à lui les quelques titres qui l'intéressaient d'un Accio bien placé, puis pris congé des garçons en souriant. Tandis qu'il se dirigeait vers la sorcière-caissière pour payer ses achats, il entendit clairement les garçons murmurer :
-Il a l'air chouette, ce type. J'espère qu'on le reverras.
Oh que oui, les gars, vous allez me revoir. Et pas forcément de la manière dont vous croyez...
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Les jours suivants s'écoulèrent de façon assez monotone pour Harry, qui les passa chez Andromeda à étudier le programme de Défense contre les Forces du Mal et à se préparer à toutes les questions gênantes et à toutes les éventualités et imprévus que sa présence à Poudlard entraînerait. Il fit durant ce séjour la connaissance de Ted Tonks, un type drôlement sympa. Harry avait supplié Andromeda de ne rien révéler à personne, et celle ci avait juré sur la tête de son futur bébé ( qui n'avait pas encore de nom ) de rester muette au sujet de Harry.
Ted ne savait donc rien, et il avait en quelques sorte servi de "cobaye" pour tester l'histoire factice de Harry Dawson et vérifier si elle ne comportait aucune incohérence ( on aura supposé que Ted Tonks avait un QI égal à celui de la plupart des sorciers, et que par conséquent, il raisonnait de la même manière qu'eux. ).
Harry avait demandé à Andromeda de lui en apprendre plus sur Némésis Potter, qu'il avait hâte de rencontrer et de connaître. Après tout, c'était le premier membre de la famille Potter autre que James dont il entendait parler, et cela produisait en lui une sorte d'exitation. Andromeda avait donc ressorti pour Harry un vieil album photo, dans lequel se trouvait des douzaines de photos d'elle, Némésis et des Maraudeurs.
Le Survivant s'était dit qu'en effet, Némésis et James se ressemblait beaucoup. Il se rappela alors qu'il avait déjà vu la jeune fille, 8 ans auparavant : dans le miroir du Risèd. Elle et Andromeda avaient été les meilleures amies du monde, malgré qu'elles aient été séparées par la Répartition : Nime' était une Gryffondor jusque dans la moelle de ses os, tandis que la future mère de Tonks avait gagné sa place à Serdaigle pour son intelligence et son goût de l'apprentissage. La jeune Black avait d'ailleurs fait le desespoir du Professeur Flitwick par son manque de discipline : elle avait fait perdre ( grâce à ses frasques avec Némésis ) à la maison des aigles autant de points qu'elle en avait gagné.
Harry et Andromeda passèrent ainsi un bon moment, à rire, regarder les photos et manger des sucreries, jusqu'à ce que Harry remarque qu'il en manquait certaines, entre les pages. Andromeda n'éluda pas la question, ce n'était pas son genre. Mais elle se contenta de sourire et de glisser :
-Elle a préféré que certains de ses exploits ne figurent pas dans l'album.
Harry lui jeta un regard qui traduisait clairement son incrédulité.
-Après tout, ce n'était pas tout les jours que le fond de culotte du Professeur Steelay prenait feu sans aucune raison... Dit elle avec un clin d'oeil.
-Le professeur Steelay ? Demanda Harry en fronçant les sourcils.
Andromeda sourit :
-C'était notre professeur de potions, à l'époque. Un sacré numéro celui là, je te le garantit. Il haïssait les élèves, en particulier une bande de quatre Gryffondor... Némésis et Ted...
Elle comptait sur ses doigts.
-Et puis Molly Prewett et Arthur Weasley. Acheva t'elle d'un air satisfait.
Harry s'étrangla avec le Chocogrenouille qu'il était en train de mâcher. Andromeda leva les yeux aux ciel en lui donnant des claques dans le dos d'un air compatissant.
-C'est parti dans le trou à tarte, Harry ? Dois je en déduire que tu les connais ?
-Je les connaissais. Rectifia Harry en avalant verre d'eau sur verre d'eau. Ils sont morts pendant la Bataille. Compléta t'il en baissant les yeux. Ils étaient un peu ma famille d'adoption, et je crois bien que Molly me considéraient comme son fils... Tu sais qu'ils vont se marier ?
-Ils le sont déjà. Répondit Andromeda avec un sourire. Je les connaissais moins que Nime' et Ted, mais ils nous donnent encore régulièrement de leurs nouvelles. Molly est enceinte, tu sais ? Arthur est vraiment hyper protectif, et mort d'angoisse à l'idée d'être père...
Harry sourit en comtemplant le fond d'eau qui restait dans son verre. Ainsi, Bill était déjà presque de ce monde...
-Bah, au moins, Ted et lui se soutiennent. D'ailleurs, à Poudlard, tu auras sûrement des nouvelles de l'avancée de la grossesse de Molly, puisque Gideon, Fabian et Barnabé sont encore à Poudlard.
Harry haussa un sourcil. Andromeda sourit.
-Gideon et Fabian Prewett sont les frères de Molly.
Harry se souvint que Maugrey les lui avait montrés, sur la vieille photo de l'Ordre du phénix, lors de l'été de sa 5e année. Il eut un pincement au coeur en se souvenant qu'ils avaient tous les deux été torturés puis tués par des Mangemorts. Il préféra chasser ces souvenirs de son esprit et se tourna de nouveau vers son amie.
-Ils sont tous les deux à Poufsouffle, d'ailleurs je crois bien que Molly est la seule Gryffondor de sa famille, mais pas dans la même année. Fabian rentre en quatrième année et Gideon a le même âge que Sirius, il est en 7e année.
-Et Barnabé ? Demanda Harry avec curiosité.
-Barnabé est le 2e frère d'Arthur, il passe ses BUSEs cette année. Un petit gars marrant, si tu veux mon avis : il ressemble assez à son frangin.
Harry eut un sursaut mental, mais il se traita d'idiot immédiatement après. Il savait que Arthur avait eu deux frères, et que l'un d'entre eux était un Cracmol. Barnabé était le second et voilà tout. Il devait cependant s'avouer que rencontrer toutes ces personnes qu'il n'avait jamais connues l'exitait au plus au point : pour la première fois, il se rendait compte que toutes les familles qu'il connaissait était bien réelles, et qu'eux aussi avaient leurs racines. Voldemort n'avait pas encore tout ravagé, même si, d'après les rumeurs qu'ils avaient pu entendre depuis qu'il avait atteri en 1977, le Mage Noir faisait de plus en plus parler de lui et avait commencé son oeuvre de destruction.
En pensant à Voldemort, il sentit une vague de colère monter en lui. C'était lui qui avait détruit toutes ces vies, c'était lui qui avait empêché les membres d'une même famille de se connaître à travers une misérable génération. A son époque, il l'avait tué, et le nom de Voldemort n'était plus qu'un mauvais souvenir. Seulement, ici, il était toujours bien vivant. Certes moins puissant qu'en 1997 ( l'année ou Harry l'avait tué ), mais tout de même suffisamment effrayant pour que déjà, les sorciers redoutent de prononcer son nom.
Et moi, je suis ici, à cette époque. Est ce que c'est de nouveau à moi de le tuer ? En acceptant la mission de protéger Lou, j'ai changé de Quête. Suis je encore le Survivant ? Ou bien est ce que ma seule présence ici aura suffit à modifier le cours de l'histoire et à empêcher Voldemort de me marquer ? Ou plus simplement, empêcher ma naissance ?
Une fois de plus, Harry se morigéna mentalement : ce n'était ni le moment de débattre de ça, ni d'attrapper un mal de crâne en essayant de venir à bout d'un raisonnement pareil. De plus, si il était toujours là et n'avait pas disparu dans le néant, c'est donc qu'il existerait bel et bien un jour, et que sa naissance n'était pas le moins du monde compromise. La boutade de James chez Fleury et Bott de l'autre jour lui revint cependant en mémoire : "Mais oui, c'est ça... Et Evans et moi sommes les meilleurs amis du monde aussi, tant que t'y es ?".
Quoique...
"Et change le tien par la même occasion !"
La voix de Narcissa claqua comme un fouet dans son esprit. Il lui semblait qu'elle était là : belle et farouche, blonde et vieille, la dernière des Blacks. Mais oui, elle était bien là ! Elle venait de se rappeler à lui par ces paroles, et de lui démontrer, par la même occasion, qu'il avait tout à faire.
Tout à changer.
Et Lou à sauver.
Il se sentit coupable : il n'avait pratiquement plus pensé à Lou depuis qu'il avait fait la connaissance d'Andromeda, pourtant c'était pour elle qu'il était là. Mais sa rencontre avec la cousine de Sirius avait tout eclipsé. Son esprit tout entier s'était tenu vers la perspective de connaître ses parents et d'en apprendre plus sur Sirius et Remus. Et Peter... Harry s'était souvent demandé quel comportement adopter avec lui, une fois à Poudlard. Et à chaque fois, il repoussait la résolution de cette question à plus tard.
-Harry ? Tu vas bien ?
Il sursauta légèrement lorsqu'Andromeda passa la main devant ses yeux.
-Tu avais l'air si distant, j'ai cru que tu t'endormais. Lui reprocha t'elle doucement
-Ce n'est pas grave, excuse moi. J'était juste... hem... plongé dans mes pensées... Répondit il en rougissant.
-C'est ce que j'ai cru voir, oui...
-Désolé.
Harry avait l'air si penaud qu'elle éclata de rire.
-Tu devrais rentrer chez toi, Harry, demain c'est le grand jour.
-Oui, tu as raison.
Il se leva et épousseta les miettes qui s'étaient accrochées à sa robe de sorcier. En attendant de savoir si il allait être engagé ou pas, il avait loué une chambre au Chaudron Baveur, et vivait donc temporairement là bas, en attendant la rentrée.
Rentrée qui n'était nul avant que demain. Dumbledore l'avait informé qu'il était impossible de transplaner à Poudlard, et que les rues de Pré au lard étaient peu propices au transplanages, ces temps ci, en raison des nombreuses attaques et des Aurors qui y patrouillaient sans cesse et qui interpellaient chaque inconnu. Il avait donc proposé au nouvellement nommé Professeur Dawson de prendre le Poudlard Express, avec les élèves, le matin de la rentrée. Harry avait accepté, et il avait parfaitement compris les raisons d'Albus : il seraît plus sûr pour les étudiants de voyager avec un adulte, et à plus forte raison un Auror de la trempe de Harry, afin de prévenir les attaques éventuelles.
Harry se dit que le Directeur avait du proposer la même chose à Remus, lors de leur troisième année. En effet, à l'époque, Sirius passait pour un dangereux criminel en liberté, et quelqu'un devait bien se charger de veiller sur lui, sa soi-disant cible, non ?
Et bien aujourd'hui, c'était au tour de la cible de devenir bouclier...
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-Non, c'est pas lui !
-James, nettoie tes binocles, je te dis que c'est lui !
James plissa les yeux pour mieux distinguer la silhouette sombre qui se faufilait sans encombre sur le quai 9 3/4, à quelques mètres d'eux. Ils leur étaient impossible de distinguer parfaitement ses traits, en raison de la foule cosmopolite qui séparait les Maraudeurs de celui que Sirius prétendait être Harry.
-Rien à faire Sirius, je te dit que c'est pas lui !
Patmol soupira bruyamment, tout en filant une légère claque sur l'épaule de son ami. Tous les deux étaient seuls sur le quai, Némésis et Mr et Mrs Potter les ayant simplement déposés avant de filer. Némésis reprenait son service d'Aspirante dès midi, et Léanna et William travaillaient. Nos deux fauteurs de troubles étaient donc condamnés à détailler les voyageurs pour passer le temps, en attendant que le train daigne quitter la gare. Et Sirius venait juste de repérer cette silhouette, et prétendait dur comme fer qu'il s'agissait de Harry, l'étrange jeune homme qu'ils avaient rencontré chez Fleury et Bott la semaine dernière.
-En plus, donne moi une seule bonne raison pour qu'il soit ici, hein ?
-Si seulement Lunard était là... Soupira le garçon. Il nous dirait tout de suite si c'est lui ou pas...
-Comment veux tu, mollusque ? Il ne l'a jamais vu !
Sirius grogna :
-Cornedrue, mon chou, c'est la fin des vacances, la fin de ces deux mois merveilleux sans Casilda-la-Collante dans les pattes. Et toi, tu viens me gâcher mes derniers instants de tranquilité en me parlant d'elle ? Personne ne m'appelle "mollusque" a part cette sangsue !
-Moi aussi, je t'aime, Sirius !! Minauda James en battant des cils et en joignant les mains sous son menton.
Casilda Williams était une Serdaigle de la même année qu'eux. Elle avait jeté ( du moins en apparence ) son dévolu sur Sirius, et tous les deux passaient leur temps à se disputer, tout en flirtant effrontément. Chacun des deux prétendait que l'autre lui était insupportable, mais ils ne pouvait pas passer trois jours sans chercher à se voir. Sirius et Casilda étaient bel et bien ensemble aux yeux de toute l'école, et c'était sûrement vrai quelque part : on les avaient déjà surpis à s'embrasser ou à se tenir la main au détour d'un couloir, mais James savait que c'était surtout un jeu plus qu'autre chose. Sirius et Casilda étaient des Libertins dans l'âme, et jamais ils ne se seraient engagés dans une relation sérieuse que ce soit avec l'autre ou avec un quidam. Ils étaient tous les deux bien trop indépendants pour ça.
-Potter, tu n'es qu'un gamin immature et arrogant ! Répliqua Sirius en imitant relativement mal la voix de Lily Evans.
Ce fut au tour de James de grogner. Si ses relations avec la jolie rousse s'étaient un peu améliorées depuis leur 5e année, ce n'était toujours pas l'amour fou. Il ne la draguait plus ( même si il était toujours raide dingue d'elle, mais ça, il ne l'aurait avoué à personne, même sous la torture. Sauf peut être à Sirius... ), et elle ne lui mettait plus de claque, ce qui, d'après Remus, constituait déjà un grand pas. Mais hélas, ce n'était pas encore le grand amour...
-Ey, les gars !
Sirius et James se retournèrent en même temps : Remus se frayait un chemin à travers les badauds, traînant tant bien que mal un Peter exténué, deux valises et un grand sourire derrière lui. Les deux garçons accueillirent leurs amis avec joie, et après les mebrassades et les questions habituelles, les quatre farceurs se dirigèrent vers le train afin d'y prendre place.
Au moment ou James posa un pied sur la marche du Poudlard Express, il figea quelques secondes, puis se tourna vers ses amis.
-Vous vous rendez compte que c'est l'une des dernières fois qu'on y monte ? Dit il d'une voix ou perçait un brin d'émotion.
Remus eut un sourire et Sirius leva les yeux au ciel. Quand à Peter, il récupérait encore de son sprint à travers le quai.
-Jamesie chéri, tu tombes dans le mélodrame, là... Soupira Patmol.
-Sirichou en susucre, je vais finir par penser que Casilda a raison et que tu as autant de sensibilité qu'un mouton mexicain dépressif... Répondit Cornedrue sur le même ton.
Remus articula silencieusement : "Mais qu'est ce que je fous avec eux, moi ?", et poussa ses deux amis dans le dos pour les obliger à monter dans le train, dont le sifflet venait de retentir.
-Un dernier mot avant de quitter définitivement nos vacances ? Demanda tout de même James en attrapant tant bien que mal sa valise, que Remus ne s'était pas embêté à forcer à embarquer également.
-Oui, c'était Harry ! Martela Sirius en pinçant Remus pour que celui ci le lâche.
Ce dernier hissa la valise de Peter dans le train et tira son ami par la manche, tandis que le train démarrait et que les portières se refermaient.
-Qui est Harry ? Demanda le lycanthrope en se massant le bras et en envoyant son meilleur regard noir à Sirius.
James parqua les quatre malles dans les filet à bagages du compartiment qu'ils avaient réussi à dégoter, et en profita pour laisser tomber par une inadvertance feinte le panier ( vide ) de Kisa sur la tête de Sirius. Les Maraudeurs avaient tendance à faire ça lors de leurs retrouvailles : s'embêter mutuellement. C'était une sorte de coutume, chez eux, et aussi une manière de se prouver leur amitié.
-Ey, James, t'as vraiment pas pitié de ton chat, toi...
-Kisa est une tigresse, môssieur le clébard !
Kisa était en effet une petite tigresse, que James avait reçu en cadeau, lorsqu'il avait ramené des BUSEs impeccables à la maison. Elle avait la taille d'un gros chat et sa particularité magique était de ne jamais grandir : Kisa aurait éternellement l'apparence d'un tigron. Et la raison pour laquelle elle ne se trouvait pas dans son panier était tout simplement que James tenait trop à la pauvre bête pour la laisser tomber délibérément sur la boîte cranienne complètement creuse de son meilleur ami.
Il caressa la tête de la tigresse, qui piquait son roupillon de rentrée roulée en boule sur les genoux de Remus. D'ailleurs, Kisa était bien le seul félidé de Poudlard à ne pas avoir peur du jeune loup-garou... Sans doute était ce pour ça que Lupin la laissait labourer son pull over sans protester. On refusait rarement quelque chose à Kisa, et même Sirius, chien par excellence, lui témoignait du respect.
-Ouais, ben chat ou tigresse, c'est pareil, môssieur le ruminant à cornes !
-Le ruminant va te mettre son pied à un endroit qu'on ne montre habituellement qu'aux sorciers habilités à soigner les hémoroïdes...
Remus poussa un bruyant soupir pour faire taire les deux cinglés qui lui servaient d'amis, et reposa sa question :
-Vous allez me dire qui était cet Harry, oui ou non ?
FIN DU CHAPITRE 3, "Les frangins".
Réponses aux reviews :
M4r13 : Ben, c'est pas grave que tu me réclames la suite, au contraire, ça me fait vachement plaisir, ça prouve que tu aimes, lol. Du moins j'espère O.o ? Et moi aussi je l'aime, mon Andromeda ;) Merci beaucoup et bisoux !
Cemeil : Oui, mais ne t'attends pas à ce que j'update de nouveau aussi souvent, lol, sauf peut être pendant les vacances. Et encore, c'est pas sûr... Beaucoup de personnes pensaient que Harry allait emmener Ginny, mais j'ai estimé qu'elel était davantage nécéssaire à la reconstruction du futur qu'a aidé Harry a protéger Lou ( et accessoirement à mettre le bordel dans le passé, lol ). Et puis, il faut bien l'avouer, le personnage de Ginny me plaît moyennement... Et non, ce n'est pas Harry qui va souffler le nom de Nymphadora à Andromeda, c'est la surprise, lol, tu verras bien par la suite ;) Encore merci et bisoux à toi !
Sara Ambre : Ey, Jo, je t'ai reconnue, mdr ! Quand je vais dépeindre Bella ? mais, ma chère, tu le sauraus en tant voulu ;) Gros kiss ma soeur du 5e âge et merci pour tout ;)
Lisandra : Moi aussi je l'aime ma Dromeda, et je t'aime aussi, Lizounette !
Kira-303 : Mais euuuuuuuuuuh, arrête, j'vais rougir... Tout ça en même temps de compliments pour moi toute seule ? Oh, merchiiiiiiiiii !! J'spère que la suite sera à la hauteur de tes attentes et que tu continueras à suivre cette fic et à reviewer ;) Plein de bisoux et merci !
Kitou : Merci beaucoup ! Contente que ma version des soeurs Black te plaise, et en espérant que tu continues à suivre ;) Gros bisoux.
Titania.M : Ah, faut toujours écouter la voix de la raison... Nan, je rigole, lol, j'aime pas bosser non plus. Tu n'es pas la seule qui aurait souhaité que Ginny suive Harry, mais malheuresement, je n'avais pas vraiment envie de m'encombrer de ce personnage... Tu comprends, je ne sais pas trop par quel bout la prendre la Ginny, et je commence à regretter d'en avoir fait une Survivante de la Bataille, parce que ça m'a obligé à m'attacher à elle... ( Ouais, moi aussi ça me plairait bien le compte en banque, lol ). Tu connais une fic avec Andromeda ? Lol, laquelle ??? Que j'aille lire un coup, mdr. Chouette, pas de tomates, je commençais à dévelloper une phobie, lol. Tu n'es pas la seule à vouloir l'explication du "Nymphadora", donc je vous concocté une version spécial moi du prénom de Tonkie choute, lol. J'espère que ça va vous plaire ;) . J'espère que Nime' t'as plue, et que tu continueras de me lire, lol. Merci beaucoup et groses bises à toi.
Laumie : Ey si, c'est Bella qui me reste à décrire, mdr. Merci beaucoup de ton soutien et gros bisoux ;)
Théalie : T'inquiète pas pour Bella, je vais pas la rater, elle, mwahaha. Et tu as raison de plaindre les Maraudeurs, les pauvres, ils vont en baver, niek niek. Merci et bises.
Fofolleuh : T'es plus en colère j'espère ? Lol, moi, en tout cas, je vais chasser le cafard à coup de poele à frire et de porte si ça continue, mdr. J'espère qu'il t'as plu aussi ce chapitre, et que tu passeras encore plein de bons moment avec moi et Pov'Pomme, lol. Tout plein de bizoux et de mercis.
Eiream : Qu'est ce que tu entends par "la logique des Portes" O.o ??????? T'en fais pas pour Bella, je vais la dépeindre en bonne et dûe forme, comme promis, sans la massacrer vraiment ;) Je m'excuuuuuuuuuuse d'avoir posté sans ton consentement, ma cacahuète, mais j'avais trop hâte... Pardoooooooooon !!!! T'es fachée ? Bisouilles cacahuète, et encore mille excuses...
Callisto : Elle t'énerves, Andromeda ? Roh, mais t'as vraiment un problème du cibouleau avec les persos, toi, mdr. Nan, je rigole, Cally ;) Nan, ça va, mes oreilles ont tenu le choc ( forcément, elles sont entraînées depuis le temps, lol. ) Nan, t'inquiète, Callisto di Lampedusa est toujours là, fidèle au poste, elle attends juste que je la fasse apparaître, niek ( ce qui ne saurait tarder... ). T'es toujours d'acc pour les cours d'Italien en live sur MSN ???? Merci et ziboux mon italienne préférée ;)
Clem : J'ai le coup pour m'attacher aux personages que personne n'utilise jamais dans les fics, c'est pas étonnant, lol. Merci beaucoup et bisoux !
Kimmy Lyn : FURUBA POWER ! Lol, je m'égare... Merci beaucoup pour tes compliments, ça me fait vachement plaisir ;) Bisoux à toi !!
Greg83 : C'est avec toi et ta soeur que j'avais échangé un mail, non ? En tout cas, contente que la suite vous plaisent, merci beaucoup ! Plein de bises à tous les deux ;)
Bavardage ultra spécial sur presque rien n°4 : Nyaaaaaaaa, happy !!!! J'ai enfin fini ce chapitre, lol. J'ai pas mal planché dessus à celui là, et je suis assez satisfaite du résultat. Comme les fans de Fruits Baskets l'auront remarqué, en plus de piquer son bavardage à Takaya, je lui ai également chouravé le personnage de Kisa, niek. Pour les novices, FB est une histoire basée sur le zodiaque chinois, et Kisa en est la tigresse. Mais que voulez vous, j'adore tellement ce personnage que je n'ai vraiment pas pu m'empêcher de le reprendre ici et d'en faire le compagnon de James. En ce qui concerne Gideon, Fabian et Barnabé, Rowling avait clairement précisé sur son site officiel que Molly s'appelait Prewett et qu'elle était la soeur de Gideon et Fabian, tous les deux membres de l'Ordre du Pénix et tués par des Mangemorts. Elle avait également signalé qu'Arthur avait deux frères, et comme j'avais la flemme d'inventer le 2e, je me suis contenté de Barnabé ( pour le pourquoi de ce nom, pas difficile : je suis une fan inconditionnelle de Bénabar... Et pour le comment ? Vous faîtes mumuse avec les lettres, et le tour est joué, lol ! En plus ça colle bien avec les noms un peu old fashionned des Weasley. ).
J'espère que ce chapitre vous a plu, comme vous avez pu le voir, je m'en suis donné à coeur joie avec les insultes, lol. Oui oui, ma propre débilité me consterne...
Gros bisoux à mes lecteurs, n'oubliez pas ma petite review, ça accélerera la venue du chapitre suivant.
Andromède
