Titre : Une fenêtre sur le passé

Auteur : Mouah ( sans blague ? )

Spoilers : LES CINQ PREMIERS TOMES UNIQUEMENT ! Cette fic ne tient absolument pas compte du tome 6 !

Disclaimer : Encore une fois, ça va être déprimant... Tout à moi, rien à JKR... EUH ! Je veux dire, rien à moi, tout à JKR ;)

Notes de l'auteur : Bon, encore une fois, c'est vraiment pas un record de vitesse, je sais... Je n'ai aucune excuse valable, sincèrement... Juste qu'à ce stade de la fic, c'est complexe et parfois très chiant d'écrire certains passages, que je suis une flemmarde née, que j'ai pas toujours ni la motivation, ni l'inspi, ni le courage... Bref, des excuses bidons dont vous n'allez sûrement pas vous contenter, lol. Sachez juste que je remercie infiniment mes relectrices : Cally, Liz et GabrielleTrompeLaMort, qui comme toujours ont fait un travail formidable. Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans elles ;)

Bonne lecture à vous, les gens !

UNE FENETRE SUR LE PASSE

Chapitre 13 : Les certitudes volent en éclat

Harry ouvrit lentement les paupières, tendant les bras devant lui comme un aveugle, s'efforçant de trouver un appui dans le monde de néant sombre qui était désormais le sien. Essayant de rester calme, de ne pas paniquer, il tenta de faire le vide dans son esprit. Opération délicate, si on considérait que ledit esprit était désormais encombré de toutes les sensations que Harry ne percevait plus avec son corps.

Il devait comprendre, il devait apprendre, il devait se persuader qu'il ne rêvait pas, et qu'il était bel et bien dans la réalité.

Voldemort lui avait réellement ôté ses cinq sens primaires. A partir de cet instant, il n'avait plus, pour communiquer avec l'extérieur que ses maigres pouvoirs psychiques. Il aurait pu, bien sûr, se servir de la Légilimencie. Mais comme le lui avait maintes fois répété Rogue, l'utilisation de ce pouvoir nécessitait impérativement un contact visuel, physique ou magique avec la personne visée.

Et Harry ne pouvait plus créer aucun de ces contacts.

Si il avait réussi avec James et Lily, c'était uniquement à cause de la perte récente de sa magie usuelle, et de la puissance accrue en lui qui en avait résulté. C'était un principe simple : la magie usuelle des sorciers étaient partagée entre chacun de leur sens. Lorsqu'ils en perdaient un, toute la magie qui était emmagasinée dans ce sens se libérait. Cela conférait durant un court instant un regain de puissance surhumain à l'individu concerné.

Pour Harry, cela c'était avéré d'autant plus vrai qu'il avait perdu tous ses sens presque en même temps. De plus, en temps ordinaire, le Survivant était déjà un être exceptionnellement puissant. Cette brusque et incroyable poussée de force magique lui avait permis de connecter son esprit à celui des deux êtres les plus proches de lui à ce moment là : James et Lily, et ce, sans le moindre des contacts cités plus haut.

Mais désormais, il ne fallait plus compter sur ce moyen.

Il était seul, à jamais perdu dans le noir.

Condamné à attendre que quelqu'un lui tende la main dans l'obscurité et lui montre de nouveau le chemin vers la lumière...

Cependant, si l'on s'en tenait aux limites de ce nouvel endroit dans lequel Harry était plongé, on sentait qu'il était en pleine possession de son corps. Il sentait nettement la caresse de ses longs cheveux noirs contre la peau de sa nuque, il sentait le goût du sang qui emplissait sa bouche... Ses yeux voyaient parfois passer devant lui une ombre grimaçante, un souvenir, ou un fantôme... Mais tout cela n'était valable que dans les limites de son esprit. Dès qu'un facteur appartenant à la réalité extérieure apparaissait, Harry redevenait l'espèce de légume que Voldemort avait fait de lui.

Harry comprit alors que le mage noir avait fait bien plus que de le priver de ses sens. Il l'avait carrément confiné dans les limites de sa propre conscience ! Il était tout bonnement prisonnier de sa propre tête, de son propre corps.

Prisonnier, voilà ce qu'il était ! Ni plus, ni moins. Plus aucun moyen de communiquer, plus aucun moyen de se déplacer... Plus aucun moyen de vivre.

A cet instant, une pensée à la fois répugnante et agréable vint à Harry. Ou plutôt à ce qui restait de Harry. C'est vraiment dommage de ne plus être maître de son propre corps. Si seulement je maîtrisais mon bras, je pourrais au moins en finir...

En finir...

Ces deux mots si simples et si terribles résonnèrent longtemps dans l'espace vide autour de lui. Bien qu'enfermé dans son propre esprit, Harry, ne reconnaissait ici rien de ce qu'il avait été. Il aurait voulu pouvoir rencontrer des souvenirs de son passé, des images, des sons, des odeurs... Mais non. Les souvenirs étaient liés à l'extérieur, et pour les percevoir, il lui fallait ses sens... Hélas, il ne les avait plus. Ainsi, c'était pire encore que ce qu'il avait craint jusque là. En plus d'être prisonnier de son corps, il l'était aussi de son esprit. Même l'accès à sa propre mémoire lui était interdit. Du moins, sa mémoire lointaine. Il se souvenait clairement de tout ce qu'il avait dit ou fait à partir de l'instant ou Voldemort avait commencé à lui retirer ses sens.

Il se souvenait du ruisseau de Sai, de l'image navrante de lui et Lou en train de ramasser des cailloux...

De la cruauté de Voldemort, de la douleur, des mots échangés...

Du sacrifice qu'il avait fait sans la moindre hésitation, pour sauver ses parents, et du supplice qui en avait découlé...

Il avait dit à Voldemort qu'il ne mourrait pas tant qu'il aurait de la vie en lui. Mais peut être avait il eu tort... Peut être qu'il n'y avait même plus trace de vie en lui ? La mort... Etait ce donc cela ? Ne plus rien pouvoir faire d'autre qu'attendre et regretter ?

Attendre une aide qui ne viendrait jamais...

Regretter la mission que l'on s'était donnée, et qui ne s'achèvera jamais...

Harry marcha un peu, à peine surpris de sentir des perles salées rouler le long de ses joues.

Il ne parvenait même plus à se rappeler du visage de ses amis...

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Longtemps après que le dernier cri de guerre eut été poussé, longtemps après que la dernière goutte de sang ai séché...

Longtemps après que la dernière larme soit versé, le dernier cadavre enterré...

Longtemps après tout ça, après la fin de la Bataille...

Lou ouvrit les yeux. Tout d'abord, elle les referma aussitôt. La morsure de la lumière était insupportable après tant de temps passé les paupières closes. Tout son corps était engourdi, paralysé, et étrangement vidé. Les fourmis, sournoises et malignes, avaient pris possession de chacun de ses muscles, et elle ne pouvait plus faire un mouvement sans avoir envie de hurler.

Aussitôt qu'elle avait vu l'armée de Voldemort se profiler à l'horizon, Lou avait fui de toute la vitesse de ses jambes. Elle avait couru, trébuché, hurlé, cogné, mais tout sauf ça ! Tout sauf ce qui l'attendait si elle restait sur place, à contempler la Bataille ! Tout plutôt que d'entendre gueuler les gens dans sa tête, les voir souffrir et mourir, les voir pleurer, à l'intérieur même de son cerveau !

Non, non !

Elle avait foncé jusqu'aux cachots, l'endroit le plus profond, le plus noir, et le plus isolé de Poudlard. Elle s'y était terrée, comme un lapin dans son terrier, comme une grenouille fuyant le regard hypnotique du serpent. Elle voulait garder sa raison, garder le peu d'âme intacte qui lui restait ! Elle ne voulait pas bousiller son esprit en s'exposant ainsi aux échos monstrueux qui avaient du découler de cette putain de bataille !

Elle voulait vivre...

Epuisée, mentalement et physiquement, pleine de crampes et incapable de faire un mouvement, Lou ferma de nouveau les yeux. Certaine à présent que la Bataille était bel et bien finie, et qu'elle pouvait relâcher sa tension mentale ne serait ce que quelques heures, elle s'endormit.

Ses rêves furent peuplés d'étranges silhouettes aux longs cheveux noirs, qui marchaient sans voir où elles allaient, comme des aveugles...

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Lorsque Lily ouvrit les yeux, elle mit quelques minutes à se souvenir où elle était, ce qu'elle faisait là, et même qui elle était tout court. Sur le moment, les seules choses qui parvinrent à son cerveau furent la douceur des draps dans lesquels elle était allongée et les trois paires d'yeux mortellement inquiets penchées sur elle. Elle cligna des paupières deux ou trois fois, le temps de réintégrer complètement la réalité. Les contours des choses se firent alors moins flou, et elle reconnut le plafond blanc de l'infirmerie, ainsi que les têtes d'Oona, Casilda et Callisto, qui la fixaient sans ciller.

-Tu te réveilles enfin, ma puce ? Murmura doucement Oona en posant une main sur le front de Lily.

-Ti prego, ma Lily, souffla Callisto, ne nous refaites plus jamais un coup pareil, James et toi... On a cru mourir d'inquiétude !

Son accent Italien était plus prononcé que jamais, sous l'effet de l'émotion, et elle serrait convulsivement la main de la rouquine dans la sienne. Casilda, qui n'avait pas encore parlé, caressait doucement le revers de l'autre main avec son pouce, et ne pouvait détacher ses beaux yeux marrons ( remplis de larmes ) du visage de son amie. Doucement, Lily se redressa dans son lit. Le décor tangua un instant autour d'elle, et lorsqu'elle fut certaine qu'elle n'allait ni vomir, ni retomber évanouie, elle releva la tête et sourit doucement à ses amies.

-Je vais bien... Je n'ai rien... Merci, les filles, d'être restées là.

Oona la serra dans ses bras, tandis que la dernière parcelle de fierté de Casilda se barrait en sucette, laissant les larmes de la jeune fille couler librement le long de ses joues. Callisto s'assit sur le rebord du lit, avec une réserve qu'on ne lui connaissait pas. Ses grands yeux noirs étaient voilés et tristes, et semblaient avoir perdu cette étincelle de joie de vivre qui caractérisait pourtant la belle Italienne...

Lily, qui jusque là n'avait pas osé élargir son champ de vision au delà du cercle de ses trois amies, se décida enfin à balayer l'infirmerie du regard. Et la réalité la frappa de plein fouet. Dans le lit qui faisait face au sien, était allongé une silhouette masculine aux cheveux noirs en bataille qu'elle n'eut aucun mal à identifier. C'était James, qui semblait dormir tout habillé, couché à même les draps, comme si on l'avait simplement posé sur le lit. Assis en tailleur autour du lit, les Maraudeurs ne bougeaient pas plus que des statues, et se contentaient de regarder leur ami avec une fixité effrayante. Ils semblaient avoir peur de le lâcher des yeux, de peur qu'il ne se réveille alors qu'ils ne le fixaient pas. C'était à la fois un tableau triste et beau. L'amitié poussée à son paroxysme. C'est tout juste si on a pas l'impression que les yeux de Sirius vont tomber hors de leur orbites... Kisa, la tigresse de James, dormait paisiblement, roulée en boule aux pieds de son maître.

En voyant l'expression tourmentée du visage endormi de James, Lily sentit les souvenirs rejaillir dans sa mémoire. L'enlèvement, l'arrivée de Harry... Voldemort... Harry évanoui, presque mort... Leur marche dans la forêt, leur traversée du fossé...

-Lily, qu'est ce que tu as ? Demanda Oona d'une voix effarée en resserrant sa prise sur la jeune fille.

La rousse était tendue comme une corde de violon, enfonçant ses doigts dans la chair du bras d'Oona, qui commençait à paniquer. La dernière image, le dernier souvenir... Non, non ! Fermant les yeux, Lily revit avec horreur le corps de Némésis Potter, déchiqueté, éviscéré... Couvert de sang et de bave... La Dame Blanche, aussi laide dans sa cruauté qu'elle était belle dans son cynisme... Non, non...

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"Je la vengerais... Je jure sur ma vie et mon nom que je la vengerais..."
Le ton de la voix de James, l'expression de son regard, tandis qu'il prononçait ses mots, était sans doute la chose qui effraya le plus Lily depuis le commencement de cette Bataille...

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Le coeur au bord des lèvres, Lily poussa un gémissement sourd et se força à chasser ces images et à se détourner de James. Se détendant progressivement, elle ouvrit de nouveau les yeux, mais en se forçant cette fois ci à regarder dans une autre direction que droit devant elle.

Ce fut presque pire...

Dans le lit de gauche se trouvait, allongé par dessus les couvertures de la même manière que James, son jeune professeur de défense contre les Forces du Mal. Harry, son sauveur, son rédempteur, qui avait sacrifié son corps pour les sauver elle et Potter. Il avait les yeux fermés, le visage étrangement neutre et dépourvu de toute tension, contrairement à James. Ses bras reposaient mollement de chaque coté de son corps, paumes tournés vers le ciel, dans une étrange attitude de soumission. Il ressemblait à un martyr chrétien que l'on venait de torturer, et qui attendait la mort. Ultime délivrance de Dieu.

Il semblait dire "Me voici".

Il attendait les anges.

Lily se sentit envahi d'un étrange désir de se lever et d'aller pleurer sur la poitrine de cet homme qu'elle connaissait à peine, et que pourtant, elle aimait comme un membre de sa famille. Elle détacha son regard du visage presque mort de Harry, et aperçut alors l'unique personne qui se trouvait au chevet de son professeur. C'était bien la dernière qu'elle aurait cru s'attendre à trouver là !

Pâle et rongée de l'intérieur par un sentiment inconnu, Gwenaëlle Steelay, froide et cruelle Duelliste, professeur de Potions de Poudlard, était bel et bien assise au chevet de Harry Dawson ! Les mains crispées sur sa robe, les traits déformés par la fatigue et la terreur, la jeune femme fixait un point qui devait se situer au dessus de l'oeil droit de Dawson. Lily réfléchit et se souvint avoir déjà remarqué une étrange cicatrice en forme d'éclair à cet endroit du front de leur professeur.

Personne ne parlait, dans l'infirmerie, personne ne semblait même oser respirer. Les trois lits seuls lits occupés de l'infirmerie étaient ceux de James, Lily et Harry. Lily se demanda vaguement pourquoi il n'y avait pas d'autres blessés, rescapés de la Bataille, mais un mal de tête sournois la prit par surprise, et elle renonça à réfléchir pour quelques temps encore. Elle était si bien dans les bras de ses amies ! Cela faisait tellement de bien d'être entourée ainsi, de se sentir protégée et aimée comme elle l'était ! Elle se réalisa soudain à quel point ses amies comptaient pour elle, et combien elle serait seule et perdue sans elles. Oona, la fidèle Oona, toujours prête à braver tous les dangers et tous les interdits pour l'aider et la faire sourire. Casilda et Callisto, les deux "apprenties Maraudeuses", comme elle disait elle même, toujours riantes, toujours gentilles, toujours là. Cally et Brune, les deux inséparables et indispensables.

Lily ferma encore une fois les yeux et se laissa dorloter par les filles, savourant le fait de s'en être tirée vivante. Elle ne voulait plus songer à James, elle ne voulait plus songer à la Dame Blanche. Elle voulait oublier le corps de Némésis. Elle ne voulait même plus se souvenir du professeur Steelay et de Gabrielle Williams qui accouraient pour chasser Hélynn et les arracher James et elle à cette vision d'horreur...

Ce silence dura pratiquement encore une heure. Ni les Maraudeurs, ni Steelay ne firent le moindre mouvement, et il ne fallait pas apparemment pas compter sur James et Harry pour se réveiller de sitôt. Lily et ses amies, quand à elles, avaient fini par tomber dans une espèce de demi-sommeil, blotties les unes contre les autres, inattentives à tout ce qui se passaient autour d'elles.

Alors qu'un énième bruit de déchirure se faisait entendre, signe que le professeur Steelay venait d'arracher une couture de plus à sa robe, la porte de l'infirmerie s'ouvrit. Elle livra passage à Dumbledore lui même, suivi par Milicent Bagnold et par Wendy Springer. Si les Maraudeurs ne bougèrent pas d'un pouce à l'arrivée du directeur et de la ministre de la magie, Oona, Casilda et Callisto, en revanche, prirent la peine de les saluer d'un petit signe de tête. Dumbledore leur adressa un sourire bienveillant, et Wendy un geste de la main qui aurait pu vouloir dire "désolée d'être en retard". Steelay, quand à elle, ne donna pas le moindre signe de vie.

-Je vois que vous êtes réveillée, Mlle Evans, dit Dumbledore avec douceur. Je pense que si vous vous sentez prête à affronter vos camarades, vous pourrez bientôt partir...

-Permettez, Albus, ça je crois que c'est à moi d'en décider. Grommela une voix bien connue des étudiants présents.

L'infirmière Pomfresh apparut dans l'encadrement de la porte de son bureau, et se dirigea vers le lit de Lily, chassant Oona, Callisto et Casilda, qui s'éparpillèrent comme une volée de moineaux. La jeune fille aux yeux verts dut subir un examen minutieux de la part du Dragon PomPom, pendant que les trois nouveaux arrivants allèrent se placer autour du lit de Harry. Wendy jeta un coup d'œil aux Maraudeurs en passant près d'eux, son visage exprimant la compassion, mais ils ne firent pas plus attention à elle qu'au reste du monde.

Du coin de l'œil, pendant que Pomfresh la tripotait sous toutes ses coutures pour vérifier son état de santé, Lily observait attentivement Dumbledore et Bagnold deviser sur le cas Dawson. Quoique... Présentement, le ministre de la Magie et le directeur de Poudlard semblaient beaucoup plus intéressés par Steelay que par Dawson...

-Je n'ai pas le temps pour ces bêtises... Marmonnait la Duelliste

.
-Ces "bêtises", comme vous dites, sont une cérémonie magique officielle, à laquelle vous ne serez pas la seule à participer, Gwenaëlle. Tous les Duellistes ayant participé à la Bataille d'hier vont être récompensé de cette manière par leur capitaine.

-Gabrielle Williams prête le flan à de telles mises en scène ? Railla Steelay.

-Lors de cette "mise en scène", vous vous verrez remettre chacun un sabre organique forgé par Louis le Bossu (1) lui même... Répliqua doucement Dumbledore.

-Qu... Quoi ?

-Le Capitaine Williams s'est rendu compte que les techniques des Bretteurs magiques avaient quelque peu besoin d'être améliorées et encore plus adaptées à la personnalité de chaque Duelliste, expliqua Bagnold. Elle est actuellement en France, en train de soumettre vos empruntes magiques, à vous et vos collègues, à Louis le Bossu afin qu'il vous forge à chacun une lame organique adaptée à votre manière de combattre. Vous comprendrez dans ce cas que vous êtes tenue d'y assister, Steelay, et que vous n'avez pas le choix.

Gwenaëlle baissa la tête, se tordant les mains, et jetant de temps en temps un bref regard à Harry Dawson, toujours inerte et à demi mort.

-Quand aura t'elle lieu ?

-D'ici une dizaine de jours, le temps que les sabres soient prêts et que le temps ai apaisé les esprits... La population sorcière a été ébranlée par l'annonce de cette bataille, vous comprenez. Tout cela a été si soudain... Sans compter que presque tous les Mangemorts ont réussi à s'enfuir. A propos, Albus, savons nous ce que faisait Vous-savez-qui pendant que ses troupes attaquaient ?

Albus amorça un mouvement comme pour secouer la tête mais l'exclamation d'indignation de Steelay et le bond qu'elle fit, renversant ainsi sa chaise en arrière, l'interrompit.

-Ce qu'il faisait ? CE QU'IL FAISAIT ? Mais bordel de magret de canard, vous l'avez sous les yeux, ce qu'il faisait !

Elle ne hurlait pas si fort qu'on l'aurait cru, d'abord parce que sa voix était rauque et cassée, et ensuite parce que Mme Pomfresh venait de faire son entrée dans l'infirmerie, et jetait des regards plus que noirs à tout ce monde qui osait envahir son territoire. Dumbledore, Bagnold et Wendy regardaient alternativement Gwenaëlle Steelay et Harry Dawson, que la jeune Duelliste pointait du doigt en vociférant toujours.

-Le professeur Dawson s'est battu avec Voldemort ? Demanda Dumbledore d'une voix lente.

Steelay avala sa salive et plia les genoux pour se laisser tomber sur sa chaise. Malheureusement, celle-ci avait valdingué à quelques pas derrière elle, son postérieur ne rencontra que le vide. Elle s'étala relativement peu gracieusement au sol, dans un grand concert de craquement de coxys et de jurons vraiment très très grossiers. Toujours galant, Dumbledore ne fit aucun commentaire et alla l'aider à se relever. Milicent Bagnold dissimula un sourire derrière son mouchoir déplié, et Wendy haussa les épaules. Elle n'aimait pas beaucoup Gwenaëlle Steelay. Quand aux autres présents, ils étaient beaucoup trop déconnectés pour avoir remarqué quoi que ce soit.

-J'en sais rien... Marmonna Steelay, j'ai rien vu. Je l'ai retrouvé comme ça, dans les bras des deux mômes qui dorment à côté. Ils... Ils étaient à la lisière de la Forêt Interdite, à demi-conscients... En train de regarder la fille aînée Potter se faire... se faire bouffer les entrailles par cette saloperie de Dame Blanche !

Dumbledore baissa les yeux et le ministre de la magie eut une espèce de hoquet. Mais Steelay n'aurait pas su dire si c'était le choc face à sa vulgarité ou du dégoût de ce qu'elle avait décrit. Wendy Springer, la préfète en chef, gardait son regard ostensiblement fixé sur la fenêtre la plus proche.

-Quoiqu'il en soit, marmonna Steelay, regardez le, bon sang ! Ce foutu Auror qui parlait toujours a tort à travers et qui était si insupportable... Regardez où il en est ! Il ne bouge plus, il ne respire presque plus... Il n'a même pas l'air d'être évanoui ou dans le coma. Il n'y a que le Seigneur des Ténèbres qui ai pu lui faire ça, l'état de Dawson suinte la magie noire de partout ! Quand aux deux mômes... A mon avis ils sont trop traumatisés pour nous dire quoi que ce soit...

-C'est bien Vous-savez-qui qui a attaqué le professeur Dawson... Murmura Lily.

Bagnold et Steelay sursautèrent, ils n'avaient pas vu que Lily les écoutaient. Dumbledore se rapprocha de la jeune fille.

-Dites nous ce qui c'est passé, Miss Evans.

-Le professeur Dawson... Harry... Il est venu à notre secours. James et moi avions été enlevés et conduits dans la forêt... Et lui, Vous-savez-qui... Il est apparu, et il a dit qu'il allait nous tuer.

Lily déglutit, en se rappelant soudain que Voldemort l'avait appelée Lily Potter. Elle frissonna, sans trop savoir pourquoi. Tout cela était tellement absurde...

-Le professeur Dawson est arrivé, et il a défié V... Voldemort. ( elle fit une horrible grimace en prononçant ce nom ) Ils ont commencé à se battre, mais d'un seul coup... Je ne me souviens plus très bien... Harry et Vous savez qui ont été aspirés par le vide. Enfin, je crois... En tout cas, ils ont disparu. Et au bout d'un certain temps, il y a eu... Une espèce de pulsation dans l'air, une déchirure... Et il est tombé. Le professeur Dawson est tombé sur nous, dans l'état où il est là. On... Nous... James et moi... On a cru qu'il était mort... Mais il nous a parlé, il a dit que... que...

-Il vous a parlé ? Cracha Steelay. Evans, vous vous foutez de nous. Dawson est incapable de parler dans l'état ou il est !

-Il nous a parlé ! S'exclama Lily, qui sentait la colère monter en elle. Dans notre tête, par télépathie, par transmission de pensées, je ne sais pas moi ! Mais il nous a parlé ! J'en suis sûre ! Il nous a dit que... Qu'il avait perdu ses cinq sens... Que Vol... ( elle poussa un soupir d'agacement profond contre elle même ) Vol-de-mort, lui avait ôté ses sens et qu'il ne pouvait plus ni voir, ni entendre, ni parler, ni bouger... Bref, qu'il n'était pas mort. Et il nous a demandé de le ramener au château...

Dis lui, James, dis lui que c'est vrai ! Ils ne me croiront pas si je suis toute seule ! Réveille toi, je t'en prie ! Merde, James, réveille toi, dis leur toi, que je ne suis pas folle ! Lily regardait James, toujours endormi, toujours veillé par ses amis. Jamais elle n'avait souhaité si fort l'avoir auprès d'elle. A vrai dire, même, c'était la première fois qu'elle le souhaitait réellement...

-N'importe quoi... Marmonna Steelay. Télépathie... Et puis quoi encore... Elle délire, cette gamine...

Dumbledore semblait réfléchir et ne disait rien. Wendy tripotait quelque chose dans sa poche, le nez baissé, et Bagnold tentait tant bien que mal de parlementer avec Mme Pomfresh, qui vociférait à cause de tout ce monde. Les Maraudeurs, qui avaient montré un maigre signe de vie lorsque Lily avait parlé de James et Harry, s'étaient tournés vers eux et semblaient prendre un semblant d'intérêt à ce qui se passait dans l'infirmerie. Cela explique qu'ils ne se rendirent pas compte tout de suite que leur ami avait les yeux ouverts...

-Professeur, je dis la vérité... Implora Lily. Demandez à James... Demandez lui quand il se réveillera, je vous jure qu'il dira la même chose que moi...

-C'est vrai... Murmura une voix rauque. Lily a raison. Harry... Je crois qu'il a utilisé une forme complexe de Legilimencie pour nous parler...

-James ! S'exclamèrent tous les étudiants présents.

-Mr Potter ! S'exclama l'infirmière en se précipitant sur lui pour lui faire subir le même traitement qu'à Lily, coupant ainsi court aux effusions de Sirius.

-Ainsi... Vous confirmez ce que dit votre camarade ?

-Oui.

James ne prononça plus d'autres mots. Il se laissa triturer de tous les côtés par l'infirmière, puis, lorsqu'elle le lâcha enfin, se laissa retomber sur ses oreillers, le regard vide et la tête ostensiblement tournée vers le mur. Il semblait ne voir aucun de ses amis, pourtant, en observant bien, Lily vit que ses doigts répondaient à la pression muette qu'exerçait Sirius sur sa main droite. Le jeune Black étreignait la main de Potter, comme pour l'obliger à rester connecté à la réalité. Comme une amarre, une attache.

Lily soupira, mais elle ne savait trop si c'était de soulagement ou de fatigue. Potter avait confirmé ses dires, et il était entre de bonnes mains, avec les Maraudeurs. Sirius ne le quittait pas des yeux, Remus lui parlait doucement ( Lily supposait ces mots vides de sens et de cohérences tant ils devaient être dits dans l'espoir de garder James conscient plutôt qu'autre chose )et Peter était assis au pied du lit, comme une espèce de chien de garde grotesque. Il balayait l'infirmerie de son regard mi-méfiant, mi-déboussolé, comme pour mettre au défi quiconque d'approcher. La jeune rousse songea que Pettigrow avait être du assez éprouvé pendant la bataille, car son visage était agité de tics, et il se massait convulsivement l'avant bras. Lily se demanda si il était blessé à cet endroit, ou bien si il s'agissait d'un simple traumatisme nerveux.

-... savoir ce qu'il convient de faire pour Dawson, à présent.

Lily sursauta légèrement, et recommença à écouter la conversation entre les grands de Poudlard, qu'elle avait quelque peu délaissée.

-Eh bien... Commença Mme Pomfresh, si il a réellement été victime d'une Malédiction Sensorielle, comme seul Vous savez qui est sans doute en mesure d'en lancer de nos jours, je ne peux rien faire. Rien du tout.

-Vous, peut être, mais...

-Madame la Ministre, personne ne peut rien faire. Tout simplement parce qu'une Malédiction de cette envergure est impossible à défaire. A une échelle légèrement moindre, l'Ablation des Sens équivaut à un baiser du Détraqueur... A la différence près que l'âme du professeur Dawson n'est pas perdue, mais enfermée. Enfermée à l'intérieur de lui même. Il lui est impossible de se réveiller, avec ou sans aide.

-Le professeur Dawson est donc... mort ? Murmura Bagnold.

Lily sentit ses entrailles se glacer.

-Disons qu'il peut être considéré comme tel... Murmura Pomfresh si bas que Lily ne fut même pas sûre d'avoir bien entendu.

-Alors... Mieux vaut... Mieux vaut annoncer sa mort, non ? Si il n'a aucune chance de réveil... Cela est plus raisonnable...

-Non. Grogna Steelay d'une voix sourde.

-Gwenaëlle...

-Il y a un moyen... Mais ils n'accepteront jamais... Si... Si c'est moi qui leur demande, je...

-Voyons, Gwenaëlle, au nom de Merlin, expliquez vous !

-Bon sang, Bagnold, fermez là ! Je réfléchis !

Lily sentit chaque muscle de son corps se tendre. Il y avait un espoir. Elle ne savait pas lequel, elle n'avait pas la moindre idée de ce que Steelay voulait dire, ni pourquoi elle avait été si grossière avec le Ministre, mais il y avait un espoir...

-Dumb... Professeur Dumbledore, marmonna Steelay, il faut me laisser Dawson.

-Gwenaëlle, que...

-Il faut me le laisser et me faire confiance, si vous voulez que cet Auror à la manque ce réveille un jour. Croyez moi... Croyez moi, Dumbledore, c'est le seul moyen...

Steelay s'était levée et montrait au directeur de Poudlard quelque chose sur sa main gauche. Ses yeux semblaient plus blancs et plus terrifiants que jamais, dans la pâle lumière de l'infirmerie. Sa robe noire était déchirée de partout, ses lèvres étaient en sang. Elle faisait peur à voir.

-Gwenaëlle... Si vous faites appel à eux... Ne vont-ils pas vous demander quelque chose en échange ?

-Si, du sang... Marmonna Steelay. Mais ça je m'en fout, ce n'est qu'une formalité stupide, que Jandora et Quent ne pratiquent plus que pour la forme. Non... Le plus gros sacrifice, si ils acceptent, ce sera Dawson qui le subira...

-Parce qu'il deviendra comme vous ?

Steelay hocha la tête. Bagnold passait simultanément de Dumbledore à la jeune femme sans paraître vraiment comprendre, et Wendy avait rejoint les Maraudeurs. D'après ce que Lily pouvait voir, elle s'était agenouillée auprès de Peter et lui palpait la main droite, dans l'attitude typique des diseuses de bonne aventure. Sans doute espérait elle le rassurer.

-Bien... Soupira Dumbledore. Je crois comme vous que c'est le seul moyen de ramener le professeur Dawson parmi les vivants. Seulement, Gwenaëlle... Faites tout de même vite. L'âme de Harry est en hibernation, ce n'est donc pas elle qui est danger, mais son corps. Son organisme primaire est toujours vivant, lui, mais sans ses cinq sens, il ne survivra pas longtemps. Sa respiration est plus faible d'heure en heure, et le manque de nourriture et de mouvements va affaiblir son système cardiaque.

-Albus... Auriez vous l'obligeance de nous expliquer ? Souffla Mme Pomfresh.

-Bien sûr, Pompom. Madame la Ministre nous fera sûrement l'obligeance de se joindre à nous, d'ailleurs.

Bagnold hocha la tête mécaniquement. Dumbledore se tourna de nouveau vers Steelay.

-Quand comptez vous partir ?

-Ce soir. Premièrement, nous ne pourrons les rencontrer que la nuit, et deuxièmement, il faut que je prépare le corps de Dawson pour le rituel, si jamais rituel il y a.

-Je comprends. Mais, Gwenaëlle... Pourquoi ? Pourquoi prenez vous le risque d'être reniée et tuée par les vôtres pour sauver Harry Dawson ?

Steelay eut une espèce de ricanement moqueur et méprisant à la fois.

-J'cours pas de risques, moi... Je suis la fille de Jandora. Il ne m'arrivera rien. C'est plutôt à Dawson qu'il risque d'arriver quelque chose... Et qui sait ? Peut être que c'est parce que j'espère qu'il lui arrivera quelque chose que je fais ça pour lui...

Dumbledore ne répondit pas. Il semblait presque... déçu. Steelay se pencha vers le corps de Harry, et glissa une main sous sa nuque et une autre sous ses genoux, puis le souleva, comme si il ne pesait pas plus lourd qu'une plume.

-Incroyable... Ce mec est vraiment rachitique... Grogna t'elle.

Et, sans plus se préoccuper que cela des regards ahuris et haineux des personnes présentes, elle sortit de l'infirmerie, le corps de Harry dans ses bras.

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L'après midi déclinait lentement, sous le ciel de Poudlard, et les rayons ardents du soleil filtraient à travers les vitres du 3e étage, conférant au couloir silencieux une atmosphère rougeâtre et calme, qui n'était pas pour déplaire aux deux silhouettes. Deux jeunes filles, qui marchaient silencieusement, chacune plongée dans ses pensées. L'une blonde, l'autre brune. L'une grande, l'autre petite. L'une belle, l'autre banale.

-Alors tu vas vraiment le faire, Black ? Marmonna Loïs. Tu vas vraiment faire ce que tu m'as dit ?

-Hmmm. Acquiesça Narcissa. Voir les cagoules de gens que ma famille considèrent comme leurs plus loyaux amis... Les voir charger et tuer de simples élèves sans défense, comme nous... Bah... Disons que j'ai compris que ce n'était pas forcément le meilleur chemin.

-Tu sais... Tu n'es pas si lobotomisée que tu en as l'air, finalement. Dit Loïs avec un demi sourire à peine ironique.

-Et toi beaucoup moins sauvage que tu ne veux bien le faire croire aux autres. Répliqua simplement Narcissa.

Loïs rougit bêtement, comme la crétine beaucoup trop sentimentale qu'elle était. Narcissa triturait pensivement la bague de fiançailles que lui avait offert Lucius, il y avait déjà quelques années de cela. Loïs remarqua ce geste, et osa interroger la jeune fille.

-Et ton grand ami Malefoy ? Tu crois qu'il va apprécier, si tu fais ça ?

-Non, pas le moins du monde... Mais je n'en ai cure. Dans quelques jours, j'aurai 17 ans, et à ce moment là, je serais enfin libre d'aviser et de...

-Narcissa ? Interrompit Loïs.

-Oui ?

-Tu parles comme ma grand-mère...

Narcissa sourit.

-... et de leur dire "merde" à tous.

-Beaucoup mieux. Déclara Lennart avec un air moqueur.

Elle hésita encore quelques secondes, puis tendit la main à la jeune Black.

-Est ce que... Est ce que tu veux qu'on soit amies ?

Narcissa contempla durant quelques secondes cette figure terne et boutonneuse, mais cependant loyale. Une Gryffondor manquée, aucun doute... En souriant, la jeune Black serra la main de Loïs.

-Amies.

xoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxoxox

Steelay ferma la porte de ses appartements d'un coup de pied rageur, le corps de Dawson toujours dans ses bras. Elle se dirigea à grands pas vers son lit et y balança son fardeau plus qu'elle ne l'y déposa. Mais qu'est ce qui lui avait pris ? Qu'est ce qui lui était arrivé ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Pourquoi est ce qu'elle avait cédé à son instinct ? Elle aurait pu le laisser crever, après tout, cet Auror arrogant et détestable ! Il ne changeait rien pour elle qu'il soit vivant ou mort ! Il n'était qu'un pion de plus dans le plateau de l'armée du Ministère et de Dumbledore. Il n'était rien, ni pour le seigneur des ténèbres, ni pour la population, ni pour elle...

"C'est pas ce que tu as hurlé à la gueule de Bagnold, ça, ma vieille..." Souffla une petite voix moqueuse dans son esprit.

Steelay poussa un profond soupir. La réalité... La réalité qui se cachait derrière son engagement à ramener Harry Dawson à la vie... Elle était à la fois complexe et existentielle et à la fois très conne et très superficielle...

La vérité, c'est qu'elle crevait de trouille, tout simplement. Gwenaëlle Steelay, en se battant contre les Mangemorts, ses frères, et en voyant le massacre que cela avait engendré, s'était rendu compte que finalement, l'Utopia promis par Voldemort et son père n'était pas si proche que ça... Et elle, la Mangemorte novice, l'apprentie... Steelay qui ne s'était encore jamais vu confier de mission, qui se croyait sous-estimée de ses pairs et de son maître, et qui n'avait encore jamais pu mesurer de ses yeux l'étendue de la cruauté du Seigneur des Ténèbres... Jusque là... Elle s'était contentée de suivre la même voie que son père, que sa famille... Elle n'avait pas cherché plus loin, en voyant Tobey Steelay, la réussite incarnée. Elle s'était dit que c'était forcément le meilleur chemin à suivre, que cela permettrait d'éradiquer toute cette vermine de Sang-de-Bourbe et de Sang-Mêlés, en purifiant la race des Sorciers et en permettant aux forts de survivre et d'avoir le pas sur les faibles... Car elle était Forte, elle, n'est ce pas ? Elle était une sang-pur, Duelliste, grande sorcière, promise à une carrière superbe au sein du ministère... Oui...

Tout ça, c'était ses certitudes. Tout cela... Les lambeaux des principes et des certitudes de Gwenaëlle Véruca Steelay... Avant la Bataille. Avant qu'elle ne voit l'horreur et le sang. Avant qu'elle ne se fasse arracher la jambe par son propre père... Avant qu'elle ne voie le corps de Némésis Potter démembré et dévoré par cette monstruosité de Dame Blanche... Avant qu'elle ne voie le corps de Harry Dawson, TORTURÉ PAR VOLDEMORT AU POINT QU'IL EN PERDE SES CINQ SENS !

Elle se laissa choir sur une chaise à proximité de son grand lit à baldaquin, où Dawson gisait tel qu'elle l'avait jeté là. Il ressemblait à une grotesque poupée de chiffon abandonnée là par un enfant capricieux. Un pantin désarticulé, au visage d'ange tellement dépourvu d'expression que même Albus Dumbledore avait failli le déclarer mort...

Mort alors qu'il était vivant.

Le plus horrible et le plus abominable des destins, n'est-ce pas ?

Steelay serra les poings. Tout ce qui avait constitué sa vie jusque là, ses souvenirs, son éducation... Son passé et son présent... Tout cela avait volé en éclat. Il ne lui restait plus que ses doutes. Ses doutes et un avenir encore vierge. Voilà, c'était tout ce qui lui restait. Steelay se trouvait présentement face à un choix à faire, un choix qui n'en était pas vraiment un, d'ailleurs. Elle savait déjà, instinctivement, tout au fond, d'elle, qu'elle avait déjà enclenché le mécanisme qui lui ferait probablement retrouver le chemin le moins noir. Continuer à servir Voldemort, cet être qui avait été capable de sang-froid, de faire de Dawson, cet homme insupportable et insignifiant, un supplicié digne des plus noires légendes de son peuple ? Non... Elle n'en serait pas capable. Steelay était certes une sorcière douée, mais elle n'était pas courageuse, et ne le serait jamais. Steelay avait peur de la mort, peur de la souffrance, peur de mourir sans avoir été capable de laisser son empreinte dans ce monde. Et en voyant Dawson... Elle avait compris. Elle n'avait pas seulement peur de tout ça. Elle avait aussi peur de Voldemort. Elle le craignait par dessus tout, lui, l'incarnation du démon.

Comment ? Comment pouvais t'elle servir efficacement quelqu'un qu'elle ne pouvait pas imaginer sans trembler de la tête aux pieds ? Comment pouvais t'elle espérer se distinguer aux yeux d'un Maître qui la terrifiait ? Elle n'y parviendrait jamais... Elle voulait le pouvoir, elle voulait une vie grandiose et bruyante, une existence reconnue par tous, être aimée et adulée... Et tout cela, jamais elle ne pourrais le trouver auprès du Seigneur des Ténèbres. Jamais, quoi qu'elle fasse pour s'en persuader.

Steelay se leva lentement et alla attraper grossièrement Dawson par les épaules pour l'installer un peu mieux sur le lit. Et lui ? Lui, qu'est ce qu'il avait à voir dans tout ça ? Pas grand chose... Il était juste le déclencheur. La clé. Le code, le mot de passe, le processus d'ouverture. Harry Dawson, point barre.

Steelay était à présent penchée au dessus du corps de Harry, ses mains toujours crispées sur ses épaules. Elle avait dit à Dumbledore qu'elle ferait tout pour le ramener à la vie, même si cela signifiait partir à la recherche de son peuple. Un peuple dévasté et stérile, qui l'avait engendrée à contrecœur et que jusque là, elle n'avait considéré que comme des racines lointaines, des parents éloignés... Eux... Le peuple de la nuit, dont sa mère était une enfant pure souche, et à qui elle devait son teint pâle, ses yeux trop blancs, et son goût pour les breuvages rouges... Elle ricana légèrement, comme pour se prendre elle même en dérision, alors qu'elle enfonçait ses ongles si fort dans les épaules de Dawson qu'elle sentit ses os craquer et son sang couler sous sa robe. Elle sentit son visage se tordre presque de fureur.

Non, non il n'était pas insignifiant ! Il était grand, il était lumineux ! Il avait tenu tête à Voldemort, il avait surmonté ses souffrances ! Il s'était sacrifié pour ses parents ! Et tout le monde reconnaissait sa valeur et son courage... Tellement, tellement même qu'on avait hésité à le déclarer mort, alors qu'il n'y avait plus aucun espoir pour lui... Et qu'on lui avait demandé à elle, (à elle !) de le présenter au peuple des Vampires pour qu'ils le ramènent à la vie... Les Vampires, son passé à elle. Et ils seraient l'avenir de Harry.

Toujours penchée au dessus du pantin, elle grimpa brusquement, presque férocement sur le lit, et passa sa jambe par dessus son bassin, de façon à être complètement au dessus de lui, de le dominer... Oui, elle allait ressusciter Harry Dawson. Oui, elle allait lui tendre la main à travers les ténèbres pour le ramener vers la lumière. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'en se rangeant du côté de Dawson, en combattant près de lui, elle pourrait accéder à cette vie rêvée... Cette vie de gloire éternelle à laquelle elle aspirait tant. Oui, auprès de lui, elle serait grande. Il lui apporterait ce que ni Voldemort ni son père n'était capable de lui offrir.

Elle approcha son visage de celui de Dawson, à tel point que leurs nez respectifs se frôlèrent. Elle grimaça d'incompréhension et de colère contre elle même lorsqu'elle sentit son ventre s'enflammer et... Elle grimaça encore plus fort, se refusant à achever sa pensée. Elle ressentait un tel embrouillamini de sentiments opposés, complexes, et variés qu'elle en avait presque le vertige.

Que ressentait t'elle ? L'amour ? La haine ? L'excitation ?

Non, non... Pas ces mots aux consonances douces, mièvres, et bons pour les adolescents prépubères à la libido sous développée...

Elle ressentait de l'envie. De l'envie proche de la jalousie, très proche... Mordant au coeur et l'emplissant de fiel jusqu'à ce qu'elle en crève...

De l'impatience aussi. Tout de suite, tout de suite !

Et aussi...

...du désir...

FIN DU CHAPITRE 13, "Les certitudes volent en éclat"


Le blabla de fin de chapitre :

Andromède : °regarde les visages atterrés des lecteurs° Ben quoi ?

Les lecteurs : Rien, rien...

Andromède : C'est MA fic, je fais fantasmer qui je veux sur qui je veux, d'abord ! è.é

Les lecteurs : °toujours aussi atterrés°

Andromède : °boude° Si c'est ça, je fais pas les RaR...

Sirius : HEY ! Mais ça voudrait dire que nous, on s'est tapé le trajet pour rien ! Je proteste !

Minerva : °air pincé°

Andromède : °regard en coin à ses deux animateurs°

Sirius : Tu nous a fait rappliquer pour t'aider à répondre à ces foutues reviews, parce que t'es trop paresseuse pour le faire tout seule, et maintenant que tes lecteurs font un peu la gueule parce que la fin de ton chapitre s'ouvre sur une possible relation sexuelle entre mon filleul et la blondasse, tu boudes ! Ca va pas ça, Andro' !

Minerva : °choquée par le langage de Sirius°

Andromède : °grmmbl°

Sirius : Alors, t'arrêtes ton boudin ?

Andromède : °marmonne° Si ça peut te faire plaisir...

Sirius : °tapote la tête d'Andro'° C'est bien, gentille Mémé.

Minerva : °air pincé, toujours°

Sirius : °semble remarquer Minerva pour la première fois° Ca alors, professeur McGonagall ! Alors c'est donc vous qui avez l'immense honneur de répondre aux reviews avec moi ?

Minerva : Black.. Ne m'énervez pas...

Sirius : °sourire à 3000 watts inimitable°

Minerva : °soupir exaspéré° Mais pourquoi avec lui ?

Andromède : °hausse les épaules et tends le sac postal de reviews à Sirius°

Sirius : °s'éclaircit la gorge° Alors, hum... Première question ( et première review, aussi ) de Chiffonette : "Bouh! Mon Ryry à moi! Dis-moi qu'il va aller mieux, hein? Ey qu'il va pas finir avec Steelay!" Hum...

Andromède : °regard vers Minerva°

Minerva : Hum...

Andromède : °regard vers les lecteurs°

Les lecteurs : Grrrrrrrr è.é

Andromède : °lève les yeux et les bras aux ciel dans un élan mélodramatique° Quoi ! Vous me cassez les pieds depuis des lustres pour que je case Harry et que vous puissiez savoir avec qui !

Les lecteurs : Oui, mais pas avec ELLE è.é !

Andromède : Ey oh, vous vous amusez bien, tous autant que vous êtes à faire encore pire que moi, non ? On case bien Harry avec Draco, Harry avec Snape, Harry avec Voldemort... Alors ne venez pas m'engueuler parce que j'ai écrit le minuscule début riquiqui infime d'une scène de cul entre deux incompatibles de plus, non mais ! Je suis pas la seule, et en plus, chez moi, il n'y a même pas de sentiments ! L'un des protagonistes et un légume cuit et l'autre est une blondasse jalouse et avide de pouvoir !

Minerva : °de plus en plus choquée°

Sirius : °chuchote aux lecteurs° Vous l'avez vraiment véxée, là...

Andromède : Les questiooooooooooooooooooooooooooons ! Ou alors j'envoûte Steelay et je la fait assassiner Harry à coup de canif dans son sommeil !

Sirius : T'oserais pas ?

Andromède : °pointe le cadavre de Némésis et Harry-la-courgette° Combien tu paries ?

Sirius : °gloups° Ok, Ok t'énerve pas... °tapote l'épaule d'Andro' en signe de soutien moral° Ey, Minnie, bossez un peu, je vais pas me taper toutes les reviews seul !

Minerva : °respire à fond pour se calmer° Une question de Blue Cinnamon ( Andro : Kikoo toi )... °s'étrangle en lisant la question° "Tu crois que Lily a été effrayée et... Un peu émoustillée par le ton de James ?"


Sirius : °éclate de rire°

Andromède : °sourire vengeur : niak niak niak°

Minerva : MAIS C'EST QUOI CET ASILE D'OBSEDES OU ON PARLE DE SEXE TOUTES LES DEUX MINUTES ?

Sirius et Andro : °d'une même voix° Mais nous sommes des obsédés...

Minerva : Je refuse de continuer dans ces conditions !

Andromède : Roh, Minerva, vous avez signé pour une soirée complète ! Et puis de nos jours, vous savez, ce sujet n'est plus du tout tabou... Et puis c'était la seule question de ce type, en plus !

Minerva : Vous ne vous seriez pas un peu arrangée pour que ce soit moi qui en hérite, des fois, jeune fille ?

Andromède : °regard gêné° Ben c'est à dire que...

Sirius : °grande claque sur l'épaule de Minnie° Allons, professeur, vous n'allez pas vous mettre à boudez, vous aussi ? L'auteur à l'excuse d'être une gamine capricieuse de 16 ans, mais vous, à votre âge...

Minerva : °outrée° Je ne suis pas vieille, Black !

Sirius : Mais j'ai pas dit ça...

Minerva : Vous l'avez pensé tellement fort que je l'ai entendu...

Sirius : Pas ma faute si vous vous sentez visée ! Y'a que la vérité qui blesse, après tout...

Minerva : °grrrrrrrr° Traitez moi de vieille peau, allez y !

Sirius : Mais enfin, professeur...

Andromède : °regarde l'échange en mangeant des pop-corns° Encore mieux qu'au cinéma, lol !

Minerva : Je ne me suis pas laissée embobiner dans cette histoire de RaR pour subir de telles infamies !

Sirius : Mais c'est vous qui vous énervez toute seule ! C'est comme cette fois là, où James et moi avions mis du poil à gratter dans votre grosse culotte écossaise d'hiver... Vous savez, celle doublée en pilou ? Sérieusement, il n'y avait pas de quoi en faire un plat, et pourtant...

Minerva : °la bave aux lèvres, les yeux qui lancent des éclairs° Blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaack !

( Andromède : Ils s'entendent comme chien et chat °fufufu° )

( Sirius et Minerva : Haha, très drôle -.- )

Andromède : °regarde sa montre° Dîtes, les enfants... On a des réponses aux reviews à terminer, nous...

Sirius : Moi je veux bien, mais bon... regarde la, quoi. Elle va nous faire un coup de calcaire dans la minute, si ça continue...

Andromède : °pianote sur son clavier°

Minerva McGonagall oublia subitement toute la conversation qu'elle venait d'avoir avec Sirius et redevint aussi calme qu'à l'ordinaire, prête à continuer les réponses aux reviews...


Minerva : Titania Féadora nous sert cet intéressant commentaire : "Harry et Steelay ont quand même réussi à me faire rire( ils iraient bien ensemble ces deux là non? évite la poele à frire oui j'arrête avec mes idées tordues!)"...

Andromède : ... °préfère ne pas faire de commentaires°...

Sirius : Comme quoi, hein... °mdr° Kaka la Zen demande : "Mais pourquoi t'as fait crever Nime ? Et pourquoi t'as ôté quatre de ses sens à Harry ! (il lui reste juste le goût...) C'était pas gentil ça ! Snif..."... °regard mauvais à Andro°

Andromède : Quoi encore ?

Sirius : C'est vrai ça... Pourquoi tu t'es acharné comme ça sur la bobine de mon filleul ? è.é

Andromède : Parce que. J'aime faire souffrir le héros, j'aime faire souffrir tout court, et puis ça servait bien le scénario, et ça va être matière à deux ou trois scènes très chouettes que j'attends avec impatience, et que vous aurez l'occasion de voir dans le prochain chapitre... Et au fait, Kaka, Harry a bel et bien perdu ses cinq sens, le goût compris. Relis bien ce passage ;)

( Sirius : Pssst, t'avais pas annoncé un chapitre nommé "Souvenirs d'enfance", au fait ? )

( Andromède : Si... Mais finallement, ce sera le chapitre 14, et non le 13... )

Minerva : Daniet, qui a d'ailleurs laissé un énorme paquet de reviews très touchantes et très constructives, l'auteur en a été très touchée ( Andro : Merciiiiiiiiiiiiiii #.# ), pose les questions suivantes : "C'était merveilleux ce chapitre, horrible, fascinant, le sacrifice du fils pour la mère qui s'est sacrifiée pour le fils. Oui, définitivement tout se paie un jour. Harry paierait-il le prix du sacrifice de sa mère? Et Steelay à quel jeu joue-t-elle? A-t-elle enfin compris quelque chose. Et Petigrow? Comme on aurait aimé qu'il soit là, au moment où James se demandait si Peter allait bien, quelle horrible ironie, sans le savoir il se préoccupe du traitre, si il savait..."


Andromède : Il y a un peu de ça... mais j'avoue sincèrement que je n'avais pas pensé tout de suite au "retournement de sacrifice" quand j'ai écrit le passage. Pour moi, je voulais avant tout montrer l'amour que Harry a pour ses parents, et sa capacité à se sacrifier sans hésiter pour sauver ceux qu'il aime. Mais c'est vraiment un beau parallèle que tu as mis là à jour ;)

Sirius : Si Steelay a compris quelque chose ? Et bien, en quelque sorte, oui... Tu as pu le constater en fin de chapitre, je pense...

Minerva : Je pense que cette jeune femme ne jouait pas vraiment de jeu... Ou plutôt, si, elle se jouait un jeu à elle même. Elle s'était monté un personnage, une identité qu'elle croyait maîtriser...

Sirius : Et en deux coups de clavier, Mémé Dro a fichu tout ça par terre ;)

Andromède : ;p

Sirius : Un commentaire d'Eidole : "mais y'a un truc k'on aurait pu arranger: la mort de 'nime... c'est vraix ki-oi, tu aurais pu faire ke Hélynn sort le coeur de 'nime au moment où james et lily arrivent et le jette (sans le faire exprèspetite queue de démon) dans les mains de James!
Cela aurait été très marrant je trouve! (ho et après une dépression nerveuse au stad final pour ce cher Cornedrue)rève et bave sur le clavier lol"


Minerva : °beurk° -.-

Andromède : Et après c'est moi la psychopate sadique à l'esprit tordu ? -.-°

Sirius : °pas content° Les lecteurs sont parfois pires que l'auteur... Et en plus ils vont te donner des idées, je parie !

Andromède : Héhé, rassure toi, mon grand, pour ce qui est du registre "Torturons les personnages pour le fun", je suis seule maîtresse à bord, et personne ne peux m'influencer sur ce point ;)

Sirius : °ne sais pas si il doit être rassuré ou non°

Andromède : °lève sa poele à frire avec nonchalance° T'as quelque chose à dire ?

Sirius : °déglutit° Nan, rien...

Minerva : Angelina jonhson4 vous propose ceci, Miss : "J'ai une idée : et si pour répondre aux questions tu convoquait Steelay et Harry ?"


Andromède : Vous tenez vraiment à ce qu'il y ai un meurtre, ou quoi ? Convoquer Steelay et Harry... C'est comme si je m'amusais à mettre Milady et Athos dans la même pièce !

Sirius : Tu peux pas varier un peu tes références, merde ? -.-

Andromède : Roooh, Obi Wan et Darth Vader, Yuki et Kyo, Dark et Krad, Gandalf et Saroumane, Wolverine et Dents de sabre... Voilà, t'es content ? J'ai plus d'idées, moi !

Sirius : Très -

Andromède : °très fatiguée, tout d'un coup°

Minerva : Une question un peu plus personnelle, toujours d'Angelina : "PS/ t'habites où exactement dans le nord ? Moi je suis de téteghem, près de Dunkerque, tout en haut !"

Andromède : Moi ? Je suis de Douai, à une demi heure de Lille...

Sirius : Plusieurs remarques de Miladjadja : "A part que j'attend impatiemment la suite et que je trouve ta fic assez drôle, je me permet de dire que je doute que les maraudeurs soient aussi vulgaires :D et aussi que pour quelqu'un qui a battu Voldy, HP aurait pu s'en sortir mieux que ça, non ?"


Minerva : Précision : Ce ne sont point les Maraudeurs qui sont vulgaires, mais bel et bien l'auteur...

Andromède : Oui, je suis grossière, et alors ? è.é En plus, ça donne un peu de punch aux personnages... Même si j'avoue que parfois, je dépasse les limites...

Sirius : Par contre, la remarque selon laquelle Harry était un peu mou face au Père Voldy revient souvent...

Andromède : Bah oui, je sais qu'il a pas été très Harry-Sue sur ce coup là... Ma seule explication est la suivante : Harry n'était pas au top de sa forme ( bras cassé, combats contre les Mangemorts, toujours un peu patraque de sa confrontation avec Hélynn... ) , de plus, pendant ses deux ans d'inactivité, je dirais qu'il s'est quelque peu... empâté. Harry ne s'entraînait plus depuis des mois et des mois, souvenez vous bien de ça. De plus, Voldemort l'a pris par surprise et torturé psychologiquement en le plongeant dans le ruisseau de Sai, ne l'oubliez pas... C'est donc en quelque sorte normal qu'il se soit fait laminer au 1e round.

Sirius : Mais ne vous en faîtes pas, il a du répondant, le Ryry, et il ne manquera certainement pas une occasion d'égaliser ;)

Minerva : Vilarie vous adresse cette prière : "je t'en suplit a genous c'est le cris du coeur que tu entend là! envoie moi un i-mail quand tuauras mis un nouveau chapitre et mets le le plus vite possible! merci merci trois fois merci!"


Andromède : Euh, ben euh... Moi je veux bien, mais bon... Si je commence à envoyer des mails à chaque fois pour prévenir de quand je poste, j'ai pas fini, moi...

Sirius : Y'a des lecteurs qui doutent de rien...

Andromède : °frappe Sirius avec la poele à frire° On est gentil avec les reviewers ! T'inquiète Vilarie, je vais faire de mon mieux ;)

Minerva : Chrys63 : "mais peter je le deteste sal petit rat on va dire que c'est le rat du futur qui le pousse au mal...et c'est peut etre lui qui va le faire basculer du coté obscure.."

Sirius : °enflammé° Entièrement d'accord avec toi !

Andromède : Darth Wortmail, bwahahahaha XD Nan, plus sérieusement, pour en savoir plus sur les interactions entre les deux Peter, il va vous falloir attendre encore quelques chapitres, je le crains...

( Sirius : Dis surtout que t'as pas encore tout planifié, oui ! )

( Andromède : Ouais, bon, ça va è.é ! )

Minerva : ( c'est moi ou j'ai la vague impression que c'est moi qui me coltine toutes les reviews, là ? ) Et voilà la review d'Ambre15...

°Sirius et Andro' échangent un regard°

Andromède : Ma revieweuse adorée qui me ponds dix pages word à chaque review... Héhé, c'est toi qui a le record, choupette !

Sirius : °décortique la review° "Au fait je me demandais, a la fin (j'suis pas une précosse…) Harry, y va mourir, retourner dans son époque, ou rester au temps des maraudeurs comme dans « naraë Harry Potter ; noé naraë Tom Elvis Jedusor » de gabrielletrompelamort ? Au fait, Quand les maraudeurs vont se srvir de la carte du maraudeur, vont(ils voir « Harry Potter » ? Est ce que je te bassine avec mes question inutil, chiante et a 2 mornille ? (à répondre par oui ou non )
Que dire, que dire… Faut bien meubler, j'ai une réputation a tenir !"


Minerva : Miss Ambre15, vous vous doutez bien que nous ne pouvons répondre à ses questions...

Andromède : Spoiler, grande, désolée ;)

Sirius : C'est pratique, ça...

Andromède : °fufufu°

Minerva : Dernière question, de Melody Evans : "Salut! Je me demandais si Harry avait vaincu Voldemort dans ce chapitre... je veux dire, est-ce qu'il va revenir?"


Sirius : Non, Harry n'a pas vaincu Voldemort, malheureusement... Il l'a juste enfermé provisoirement dans sa propre illusion du ruisseau de Sai. Mais sois certaine que ce psychopathe va trouver le moyen de revenir...

Minerva : Pour terminer, merci aussi à : Anie Celebrindal, Thealie, Mushu, Aqualine d'Aquarius, Underphoenix, Alinemcb54, Hermione1992, Fofolleuh, Fay Potter, Zofia et Canylus.

Andromède : MERCI LES GENS JE VOUS AIMEUH ! ( je sais, je me répète, lol )

Note : Normalement, je dis bien normalement ( allez vous en mesurer le degré de normalité chez moi.. ), c'est bel et bien le chapitre 14 ( donc le suivant ) qui s'intitulera "Souvenirs d'enfance", et pas celui ci, comme je l'avais annoncé la fois dernière...

(1) Tous ceux qui auront reconnu là la référence à l'excellent roman de Paul Féval : "le bossu", et à son formidable héros : Henri de Lagardère, gagnent le droit de m'envoyer un mail pour poser des questions sur la fic, lol ;)