« James Potter est ici ? Sauf votre respect Albus, vous avez un peu trop abusé de l'hydromel ou c'est votre vue qui vous joue des tours, ou bien encore est-ce vous qui me jouez un tour ? Voyons Albus, James Potter est…
« Mort, oui je ne le sais que trop bien hélas.
Le directeur et McGonagall discutaient avec animation du cas 'James Potter'. Pas de doute là dessus : c'était un choc pour tout le monde. Un vieil ennemi, un ancien élève, un ami disparu, et un père inconnu… la pilule a du mal à passer, il faut le reconnaître. Dans le bureau directorial, les remarques sarcastiques allaient bon train, quant aux cassages en tous genres, je préfère ne même pas en parler… Dumbledore fixa sa directrice adjointe par dessus ses éternelles lunettes en demi-lune un long moment avant de reprendre, le temps de trouver les paroles justes.
« J'ai été aussi surpris que vous Minerva, mais le fait y est : James Potter a fait un bond dans le futur, et s'est retrouvé parmi nous.
« Mais…Mais…Comment ? parvint à articuler McGonagall, n'y croyant toujours pas.
« Mon phénix l'a fixé droit dans les yeux pendant quelques secondes, et hop ! (claquement de doigts). Il a fait un bond de vingt ans en avant ! Honnêtement, je n'aurais jamais imaginé Fumseck capable de tels choses… ajouta Dumbledore d'un air songeur. Enfin bref, toujours est-il qu'il refuse de ramener James dans son temps tant qu'il n'aura pas vu Harry. En plus d'être plein de surprises, Fumseck est aussi têtu.
McGonagall prit son meilleur air soucieux, se redressant soudainement mais Dumbledore l'interrompit dans sa fulgurante ascension d'inquiétude d'un geste de la main.
« Ne vous en faites donc pas Minerva ! Un double de sa personne a été créé dans son temps pour que nul ne se doute de son voyage ici, mon phénix pense vraiment à tout…
Le directeur sombra dans un songe qui n'appartenait qu'à lui ; au bout de quelques minutes de silence, il reprit son discours dans un murmure :
« Si j'avais su, je me demande si je n'aurais pas visité le… Moyen-Age… ou bien le…
Mais il s'arrêta bien vite sous le regard sévère du professeur, puis il s'éclaircit la gorge avant d'ajouter un « bon passons ».
« Un enfant de quinze ans non seulement ne peut pas mais aussi ne doit pas savoir qu'il va mourir dix ans plus tard ! Ce n'est pas quelque chose qu'un adolescent doit savoir, lorsqu'il est aux portes de sa vie !
« Pour cela non plus vous ne devez pas vous inquiéter Minerva, j'ai les choses bien en main, répliqua Dumbledore de son air mystérieux qui agace tant. Fumseck et moi allons veiller à ce qu'il ne découvre que ce qu'il doit savoir…
¤ Petite musique de générique ¤
James se promenait les yeux grands ouverts et le corps raide comme un lampadaire dans les couloirs de Poudlard. Un Poudlard bien différent de celui qu'il avait toujours connu. Plus poussiéreux mais plus neuf en même temps, plus grand mais plus étroit en même temps, plus chaleureux mais plus rude en même temps. James n'était décidément pas un garçon comme les autres, si vous ne l'aviez pas déjà constaté, je me permets d'en faire la remarque. Mais compliqué et esprit tordu comme lui, vous n'en trouverez pas deux. Il avait toujours conservé cette différence par rapport aux autres, pensant qu'un jour ça lui servirait d'être quelqu'un de mystérieux… mais voilà où ça l'avait mené ! On regarde un phénix dans les yeux (chose que nombre d'individus normalement constitués n'avaient jamais eu idée de faire), et pof ! On se retrouve à Poudlard ! Non pardon, pas n'importe quel Poudlard, celui de vingt ans plus tard. Et encore si ça s'arrêtait là, ça n'aurait pas dépassé la limite du supportable. Mais nooon… On lui avait dit clairement qu'il allait bientôt rentrer chez lui, et qu'en attendant, il devait garder l'anonymat. Ainsi, on lui avait refourgué l'accoutrement de la parfaite tapisserie : des cheveux plaqués avec une magnifique et enviable raie sur le côté et un épi sur le haut du crâne (vous savez ce que ça donne quand on essaie de coiffer des cheveux incoiffables avec une tonne de gel, ben vous voyez James). Il avait aussi troqué son bel uniforme démodé contre celui de l'époque. Quant aux lunettes… on avait bien essayé de lui faire mettre des culs de bouteilles (c'est une expression bien de chez moi ça, je parle des lunettes qui sont énormes et vous déforme les yeux façon crapaud). Mais pas si folle la guêpe ! Maintenant il portait cette invention révolutionnaire qu'on appelle communément « lentilles », un vrai marathon pour les lui planter dans l'œil (les lentilles n'existaient pas à son époque je vous le rappelle). Et enfin, bien sûr, ça ne s'oublie pas : son éternel sourire de charmeur remplacé par une moue dépitée.
Certes, avancer dans le futur avait du bon, mais de là à être transformé en « monsieur je repousse tout le monde avec mon air de balai-chiottes »… hum.
Au détour d'un couloir, un troupeau de filles glousseuses le lorgnèrent des pieds à la tête sans aucun mot, mais suffisamment dans le regard. James baissa les épaules, plus démoralisé que jamais. Si dans son temps, il avait une forte réputation de charmeur, de garçon populaire, et un des plus entourés, ici, il n'était pas près d'acquérir la réputation du « the » parfait ami, voire plus si affinités.
Pourquoi l'avait-on envoyé ici ? Pour lui montrer ce que c'était d'être seul, rejeté de tous ? Sans blague, ça pouvait être dangereux pour un petit être en plein éveil mental, il ne fallait pas jouer avec cela… Maudit phénix, son admiration pour cette créature avait nettement décliné ! Après avoir vu son « Servilus » national vingt ans plus vieux (énorme choc ça va sans dire : vingt ans plus de cheveux gras et de nez crochu ça laisse perplexe), puis un Dumbledore amusé par la situation comme s'il s'y attendait. Et enfin Poudlard, vingt ans plus tard, avec ses cours, ses profs, et surtout ses élèves… Des élèves aux mentalités bien métamorphosées d'ailleurs… comment dire ? Plus évoluées… (Attention vieux jeu ! Attention vieux jeu ! Les femmes et les enfants d'abord !). Les garçons sont moins galants (et vas-y que je te siffle en te relookant sans gêne), et les filles vulgaires. Mince, dans son temps, on avait un tant soit peu de délicatesse et de respect ! Ah la jeunesse de nos jours ! Paf ! James se frappa le front sous le regard médusé des autres : voilà qu'il pensait et parlait comme son grand père ! Les autres élèves ne cessaient de le fixer étrangement, et ce fut encore pire quand il entra en classe.
Ah oui, j'allais omettre le plus important ! Encore une autre idée fantastique de Dumbledore. Il devait suivre les cours de son vénéré Rogue. Il lança un regard circulaire à la salle de potion, elle n'avait pas changé ! Si ce n'est que sous le pif crochu et les cheveux gras se cachait un homme et non une femme (rappelez vous, c'était sa mère à l'époque). James s'assit au fin fond de la salle de classe sous le regard perçant et sadique de son « professeur », mais aussi sous ceux de plus en plus insistants des autres élèves. Le sang monta rapidement aux oreilles de James qui détestait vraiment qu'on le considère comme une bête de cirque.
« Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça ? Ma sale tête ne vous revient pas ? beugla James, les joues rosies.
Bon nombre d'élèves s'en retournèrent dans leur coin, chuchotant des paroles incompréhensibles à leurs voisins qui hochaient la tête comme s'ils avaient compris. Seule une personne n'ôtait pas ses yeux de James. C'était une jeune fille aux cheveux ébouriffés et au regard pétillant, la bouche légèrement entrouverte. James la fixa un moment, ne pouvant déchiffrer son expression captivée. Mais bientôt, une voix comme familière résonna aux oreilles de tous, et en particulier à celles de James. Les yeux de Rogue pétillèrent d'autant plus, sans que James ne puisse se l'expliquer vraiment. Il détourna son regard de la jeune fille, qui en fit de même par ailleurs, pour se diriger vers l'entrée. Un jeune homme roux très grand et dégingandé tirait un autre garçon aux cheveux noirs de jais par le bras. Juste avant que James ne sache à quoi ressemble une crise cardiaque, le p'tit gars aux cheveux noirs s'exclama aux gens dans le couloir :
« Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça ? Ma sale tête ne vous revient pas ?
Puis il rentra de force dans la salle sous la poigne ferme de son ami. James ressentit à peu près la même chose que quand on met les doigts dans une prise (quoi ? personne n'a jamais fait ça ?), ou plutôt quand on fait de l'apnée sous la banquise (ça non plus ?), ou même quand on plonge dans une piscine où il n'y a pas d'eau (non ? Je sèche…). Enfin bref, une décharge électrique, un coup de batte sur le crâne, ce qu'on ressent quand les escaliers des dortoirs des filles se dérobent sous vos pieds pour se transformer en toboggan (non en fait, ça c'est plutôt marrant), James Potter venait de voir son portrait craché.
Deux gouttes d'eau…
Les cheveux ébouriffés, des lunettes rondes, le même corps de sportif, la même énergie nostalgique, mais une fougue et un caractère bien trempé pareil, c'était hallucinant et certainement pas de lui (James). Mais le plus aberrant c'était sans nul doute ses yeux… James s'était à moitié levé sans s'en rendre compte et fixait sans gêne ce garçon qui faisait de même sans esquisser de mouvements. L'échange dura quelques secondes, et pourtant le temps sembla s'arrêter entre les deux hommes.
Se pourrait-il que ce soit son… (il marqua une pause dans ses pensées) fils ? Et ses yeux émeraude, cette fougue si familière… ? Mais…
« Monsieur Potter, voulez vous bien vous asseoir ? demanda Rogue, (quoique ce fut plutôt un ordre), qui avait longuement observé l'échange avant de se décider à intervenir.
D'ailleurs, Severus s'amusa intérieurement quand il vit les deux Potter s'asseoir simultanément, le regard confus.
« Et pour votre intervention dans le couloir à l'instant, vous faites perdre un point à Gryffondor, on ne perturbe pas mes cours en hurlant des imbécillités à tout va, et en arrivant en retard de surplus !
James fronça les sourcils en se demandant si c'était bien à lui que Rogue d'adressait. Il n'était pas arrivé en retard… ou bien… le garçon aux cheveux ébouriffés tapa du poing sur la table en répondant insolemment à son professeur :
« A Malefoy, vous lui enlevez des points quand il arrive en retard ?
« J'ai dit et je ne le répéterai pas monsieur Potter : asseyez vous, dit Rogue d'une voix doucereuse, son nez crochu à deux centimètres de celui du garçon aux cheveux ébouriffés (pauvre p'tit gars, tu n'es pas vraiment dans une bonne position).
James se prit un deuxième coup de poing mental (ben oui mental, vous croyez vraiment que c'est un vrai poing qui vient le frapper à chaque surprise ?) ! « Monsieur Potter », c'était bel et bien son fils…
Et il n'était pas au bout de ses surprises…
Au milieu du cours, alors qu'il était concentré à fond dans la contemplation de son fils, James frôla une nouvelle fois l'arrêt cardiaque.
« Harry Potter, vous pourriez être un tant soit peu concentré en cours ! Votre potion est orange ! J'avais demandé du bleu ! Votre tête gonflée n'arrive-t-elle décidément plus à assimiler des informations ? Et dire qu'un tel ballon de baudruche arrive à avoir un fan-club, incompréhensible… La célébrité ne fait décidément pas tout, Potter.
Pendant que son fils rougissait de colère, James s'appliqua à lancer un maléfice de colle perpétuelle sur les Serpentard qui se moquaient de son fils.
« Si vous saviez le nombre de fois que me l'avez répété, mais désolé mon cerveau trop « enflé » ne parvint pas à calculer un tel nombre…, lança le jeune Potter du même ton sarcastique.
James aurait même juré l'entendre murmurer malgré la distance « et en plus il yoyotte le vieux Servilus ». James sourit en coin puis se mordit la lèvre : Rogue cherchait à le pousser à bout. Une douce vengeance du père sur le fils, James n'en aurait pas demandé moins à Rogue.
« Et insolent qui plus est… vous ressemblez tant à votre père, Potter, une telle arrogance…
« Je vous défends de parler de mon père comme cela ! Il n'est même pas là pour se défendre !
« Bien sûr Potter, j'en consens, répondit Rogue toujours de cette même voix doucereuse. Et vous venez de faire perdre cinq autres points à Gryffondor par cette intervention prestigieuse, à rajouter à votre précieux palmarès…
« Non ! Vous m'avez provoqué ! s'exclama Harry d'une voix forte.
« Et voilà le caractère foudroyant de cette chère Lily Evans qui fait surface, vous n'avez pas que de votre père, votre mère vous a transmis sa fougue déstabilisante accompagnée de son souci si agaçant de justice…
James n'attendit pas la suite, après avoir trébuché plusieurs fois, faillit renverser des chaises, des chaudrons et des élèves, il sortit de la salle, fulminant. Rogue n'avait pas simplement essayé de provoquer Harry, il avait aussi voulu le pousser à bout, lui, James Potter. Il ouvrit le premier placard à balai qui lui passa sous la main (et oui de nos jours, les placards nous viennent sous la main, plus besoin de les chercher, il suffit de les siffler… si si), puis il se posa en équilibre sur un seau entre le produit WC et les serpillières. Les cheveux plaqués déplaqués par ses mains expertes, et ses lentilles résistant courageusement contre ses larmes de rage, James dans toute sa splendeur pensait à son fils.
Son fils… qui aurait cru qu'un jour le jeune et insouciant James Potter allait devenir père. Harry Potter, son fils… enfin pas tout à fait, celui de Lily aussi, le choc ! Il avait eu la chance d'avoir un enfant d'elle, elle était la mère de son fils.
James enfonça un peu plus sa tête au creux de ses épaules. Si Harry était né d'un amour entre Lily et lui même, pourquoi avait-il été assez idiot pour la rejeter ? Et que faisait-il tout seul sur un seau bancal à attendre que passent les minutes ? Il fallait qu'il retourne dans le passé et qu'ils passent à l'action tout de suite, pourquoi attendre des années pour faire un enfant ?
James se leva et poussa la porte du placard, tout vigoureux (les voix d'un mec sont impénétrables). Mais un « ouch » sonore et énervé retentit derrière la porte. James sortit tant bien que mal, son ardeur se brisant quelque peu. Harry se trouvait devant lui. Pour une raison inconnue (même de l'auteur), James sentit le sol s'effondrer sous ses pieds, et il se retint à l'épaule de son fils.
« Ca ne va pas ? s'inquiéta Harry, retenant James d'une main, et se massant le front de l'autre.
« Non pas vraiment, répondit James, avec un sourire fébrile, la tête tourbillonnantes de pensées.
« Je t'emmène à l'infirmerie.
Et ils partirent clopin-clopan, vers l'infirmerie. Ces joyeux lurons parlèrent peu, trop étourdis par leurs bobos, ou bien étaient-ils tout simplement intimidés l'un par l'autre ? Mystères et boules de gomme…
Arrivés et installés sur de beaux lits blancs, Mme Pomfresh se tourna vers James.
« Alors que se passe-t-il cette fois-ci monsieur Potter ? questionna-t-elle.
James lui fit des yeux dignes d'un crapaud, et l'infirmière se tourna d'un bloc vers Harry, espérant rattraper sa gaffe. James ne savait pas s'il était vraiment indispensable que Harry sache qu'il était son père.
Il souffla en pensant à ce qu'il aurait répondu : « je viens de faire l'humble connaissance de ma progéniture. J'ai aussi fait la surprenante découverte que je ne l'avais pas fait tout seul, mais avec la seule fille que j'ai repoussé dans ma vie, et qui maintenant ne voudra plus de moi pour tout le mal que je lui ai fait. Lily Evans si tu nous regardes ! Il va falloir que j'use de stratagèmes mesquins allant jusqu'à vicieux pour lui faire un enfant et ainsi ne pas perturber le futur, que je perturbe déjà par ma présence opportune. Allez savoir pourquoi, mais je me doute que ça ne va pas être facile de récupérer la femme de ma vie avec une mentalité pareille. Vous avez tout compris ou faut-il que je recommence ? » (Vous avez en quelques lignes le résumé exhaustif de ce chapitre, R.D.V. pour la suite !). Pour toute réponse, il aurait eu un vague diagnostic impliquant un choix entre la prise d'antidépresseurs puissants ou la pure et simple euthanasie (un constant débat d'ailleurs, c'est interdit en France je le sais bien, mais arrivé à ce stade là… vous permettez je vais préparer l'aiguille).
James entendit un grommellement fait maison par Harry ressemblant à peu de choses près à : « une porte au milieu du chemin ». Les portes sont assez voraces quand elles le veulent. Quand madame Pomfresh se tourna vers lui, James sentit une bouffée de détresse l'envahir. Harry se dirigeait vers la sortie après avoir reçu son traitement. N'allait-il pas attendre son père le fils indigne ?
« Et vous monsieur… P… ieur (prolongation du mot monsieur), qu'êtes vous venu faire ici ?
« Vous dire bonjour, ça fait au moins vingt ans qu'on ne s'est vu, je vous devais bien ça ! Maintenant que c'est fait, je vais vous laisser travailler, à la revoyure !
Et il partit en courant à la recherche de son fils, laissant les yeux de l'infirmière briller d'émotion. Quand on pense à ce qu'il va lui arriver à ce pauvre petit…
James trouva Harry assis à la table des Gryffondor entouré de ses amis, dont la fille aux cheveux ébouriffés. Il s'avança dignement, c'est à dire en essayant de ne pas sourire béatement, et en alignant un pas devant l'autre. Il allait enfin pouvoir avoir une conversation intelligente avec son fils. Faire sa connaissance, voir ce qu'il tient de lui, et ce qu'il avait bien pu recevoir de Lily. Il s'installa à côté de la jeune fille doucement, arrivant en cours de conversation passionnée.
« Malefoy était sidéré, il n'arrivait pas à décoller son gros censuré (pour vos oreilles délicates) de sa chaise, hilarant, merci Harry ! disait le grand garçon aux cheveux roux.
« Mais Ron, puisque je te dis que ce n'est pas moi qui ait lancé ce sort aux Serpentards ! scanda Harry.
James sourit en coin, apparemment le sort de glu perpétuelle avait marché. Il s'éclaircit la gorge doucement, puis se rendit compte qu'il n'avait absolument pas pensé à ce qu'il allait faire après cette intelligible intervention. Il opta pour la phrase bateau un fois que les trois amis se furent tournés vers lui, le regard interrogateur.
« Heu… je n'ai pas eu le temps de m'excuser pour la porte, ni de te remercier pour l'infirmerie.
« Ce n'est rien, en fait ça faisait longtemps que je n'avais pas vu madame Pomfresh. Quant à la porte, ça m'a remis les idées en place.
« A savoir, dans leur désordre habituel, j'espère que tu ne lui as pas pété des durites supplémentaires ! Ronald Weasley, enchanté.
James serra la main offerte.
« Heu… tu es le fils d'Arthur ?
« Oui, tu le connais ?
« Un ami de mon père, grommela James.
« Moi c'est Hermione Granger, et to… Ah non ! Pas encore ! Ron, tu viens avec moi cette fois-ci ! J'en ai plus qu'assez de leurs blagues idiotes et pas drôles !
Et Ron dut suivre Hermione dans sa course folle à travers la Grande Salle vers la table des Serpentard. Ces derniers s'en étaient, semble-t-il, pris à des premières années avec des bonbons « Canari ».
« Ron et Hermione sont préfets, et Hermione est très exigeante dans son rôle…
« Ce n'est pas grave, j'en ai connues d'autres, répliqua James, faisant ainsi allusion à Lily.
« Bien.
Et la discussion battit son plein, car parti d'un « bien », le dialogue ne pouvait que se nouer facilement… Un sacré silence pouvant être inscrit dans le livre des records s'installa entre eux, seulement brisé par leurs tintements de couverts. Brusquement, Harry releva la tête, plantant son regard au plus profond de l'âme de James. Celui-ci se laissa sonder pendant ce qui sembla être des heures. Très longtemps après, Harry dit d'une voix sourde et lente :
« J'ai besoin de vérifier quelque chose, une idée qui me trotte dans la tête qui a besoin d'être prouvée avant d'y être bien ancrée. Pour trouver cette réponse, il faut que j'aille dans le seul endroit où les loups garous sont amis des hommes, un lieu où on s'est débarrassé de ce mal qui nous hante et nous pourrit la vie, une pièce où quelque part un homme a été heureux grâce aux dangers encourus par ses amis. Quelque part où j'ai découvert des vérités, et où j'espère trouver celle-ci.
Et Harry se leva comme un piquet, ne lâchant pas le regard de James des yeux, et s'éloigna quand il se fut assuré que James avait saisi le message. Ce dernier avait compris, Harry voulait qu'il le rejoigne à la cabane hurlante. Mais son énigme le surprenait. Comment avait-il découvert le lougaroutisme de Remus et contre toute attente leur animagisme ? Il se frappa le front d'une main moite : un père ne confie-t-il jamais des secrets à son fils ?
…
James marchait tranquillement, s'attachant à enfoncer chacun de ses pas dans la terre meuble, laissant une empreinte profonde. Il fermait les yeux imprimant chaque image, chaque sensation dans son esprit, l'ancrant au plus profond de son être. Un long tunnel avec une lumière au bout, un escalier aux marches glissantes et irrégulières, puis un parquet poussiéreux, craquant et surtout douteux. Une chambre, un lit à baldaquin qui aurait plutôt servi de paillasson, et enfin une chaise massacrée. James s'assit au milieu de cette pièce, respirant à pleins poumons le doux parfum de renfermé et de vécu imprégnant la pièce. Vingt ans auparavant, c'était un loup garou qui vivait ici, terrorisant les habitants du village, aujourd'hui c'était James Potter qui faisait de la Cabane Hurlante un lieu de recueillement. Rien de tel que d'élire domicile dans un lieu ignoré et redouté de tous pour réfléchir, prévoir… Prévoir… ce mot tintait étrangement à ses oreilles, il avait beaucoup de projets. Des projets d'abord pour récupérer Lily (maintenant qu'il savait qu'ils avaient un avenir certain, plus aucune barrière ne pouvait l'empêcher de l'aimer), et ensuite, des projets de mariage, de procréation…
Harry marchait tranquillement, s'attachant à enfoncer chacun de ses pas dans la terre meuble, laissant une empreinte profonde. Il fermait les yeux imprimant chaque image, chaque sensation dans son esprit, l'ancrant au plus profond de son être. Un long tunnel avec une lumière au bout, un escalier aux marches glissantes et irrégulières, puis un parquet poussiéreux, craquant et surtout douteux. Une chambre, un lit à baldaquin qui aurait plutôt servi de paillasson, et enfin une chaise massacrée. Harry s'appuya au cadre de la porte, respirant à plein poumons le doux parfum de renfermé et de vécu imprégnant la pièce. Vingt ans auparavant, c'était un loup garou qui vivait ici, terrorisant les habitants du village, aujourd'hui c'était Harry Potter qui faisait de la Cabane Hurlante un lieu de recueillement. Rien de tel que d'élire domicile dans un lieu ignoré et redouté de tous pour réfléchir, prévoir…
Ce jeune homme assis au milieu de la pièce était son père, ou en tout cas quelque chose s'en approchant, il l'avait su en le regardant dans les yeux. Bon regard ne saurait mentir… Il devait lui parler avant qu'il ne reparte. Il était concentré dans ses pensées, et Harry dut faire un maximum de bruit pour obtenir une réaction de sa part. James releva brusquement la tête, ouvrant la bouche légèrement sans s'en rendre compte, une réaction se faisant longuement désirer quelque part dans ses yeux et sa tête.
Harry sentit les larmes lui monter aux yeux, s'était-il trompé encore une fois ? N'était-ce pas son père ? Possible, il avait fait l'erreur tant de fois !
Non ! Qui d'autre qu'un maraudeur aurait pu déchiffrer son énigme, qui d'autre connaissait cet endroit ? James Potter, c'était lui…
Il s'approcha de son procréateur hagard le pas hésitant, lui tendit une main pour l'aider à se relever, et le serra dans ses bras le plus fort possible. James sourit, mais ne comprit pas cette réaction. C'était comme si Harry ne l'avait jamais vu et ne le reverrait jamais… et cela il ne le comprenait pas…
Quelques souvenirs plus tard, et sur un de leurs nombreux délires, James et Harry se levèrent, les joues rosies, l'air niais de celui qui est heureux, et les yeux brillants de joie.
« Tu n'avais pas cours cette aprèm j'espère ? Questionna James, l'air soudain soucieux.
Une nouvelle fibre était née en lui : celle d'un père…
« Si, mais je préfère mille fois passer une après midi avec toi qu'avec cette vieille chouette de Trelawney !
Une nouvelle fibre était née en lui : celle d'un fils…
« Alors ne tardons pas pour le diner, j'ai une faim de loup !
Harry saisit le sous-entendu, et sourit de malice. James comprit le sens de ce qu'il venait de dire au moment où les mots sortirent de sa bouche. Ainsi, ils sortirent de la cabane hurlante d'un regard entendu. Ils ne s'étaient pas dit clairement qu'ils étaient père et fils, pas besoin de se le dire… ces choses là se comprennent, mais ne se disent pas.
Arrivés dans la Grande Salle, Hermione et Ron se jetèrent sur Harry, visiblement inquiets et soulagés de son retour. Tandis que James se retrouva projeté en avant par un violent coup dans le dos, puis relevé et enfin étouffé par des bras massifs. Hagrid l'étreignait avec force comme si sa vie en dépendait.
« Oh James, mon jeune ami, tu vas bien ? Pas trop secoué ? Alors ça te fait quel age tout ça ? 15 ? 16 ?
« 15 !
« Tu n'étais pas encore avec Lily à cette époque ?
« Non je viens juste de la jeter à cause de… de sa… de sa condition, expliqua James, gêné et très mal à l'aise, comme si tout le monde l'écoutait et allait le juger.
Hagrid marqua une pause, comme pour remettre la chronologie en place dans sa tête, puis dit d'un ton bourru :
« Je te comprends, tiens, avec une enfance pareille. T'en fais pas va, elle t'aime la belle, il suffit juste de trouver les bons arguments. Lily c'n'est pas une fille comme les autres, trouve son faible. Tiens, mais qui nous voilà ! Harry, mon garçon, tu vas bien ?
« Et comment !
Harry souriait… un geste si simple, si banal, mais si beau et si rare chez ce jeune. Hélas, cela n'allait pas durer longtemps, James repartirait bientôt… quoique…
Ils dînèrent avec James comme si c'était le dernier, comme c'était le dernier…
James parcourait les couloirs d'un pas léger et volatile, il se sentait invincible, indestructible, (avec le costume rouge et le i jaune sur la poitrine, le petit masque noir à la façon Zorro) c'est pourquoi il se baladait dans Poudlard la nuit, il n'avait pas peur, peur de rien, scared of nothing… Il ne sursauta même pas quand il entendit des voix doucereuses résonner dans une salle proche, au contraire engaillardi par une curiosité incroyable, il se faufila entre les statues borgnes, et se colla au mur tel une ombre suivant son maître. Et écouta :
« Je le sais bien Ginny, mais il me rappelle tant ce que je n'ai pas encore accompli et qu'il faudra que j'accomplisse bientôt, tu connais la prophétie maintenant : « … ». C'est comme cela et pas autrement. Il suffirait d'un sort, un unique et simple sort pour le tuer, pour que tout ailles mieux, pour que la paix revienne, que des familles cessent de se faire tuer, détruire, pour que vengeance soit faite. Mais voilà, ce courage, le courage d'un héros, je ne l'ai pas, je ne me sens pas capable d'accomplir ce sort. Ce serait si simple d'être moldu, inconnu de tous, limite transparent, monsieur « passe partout » en somme, que ça soit un autre qui accomplisse cette mission…
James avait compris vite fait, ayant déjà eu vent par Dumbledore de ce qui se passait dans ce temps, en tout cas, les grandes lignes (histoire qu'il soit à la page).
Il avait eu une idée, un éclair de génie ! Mais oui, la solution était si simple !
Il se leva et se rendit à la salle sur Demande, la solution en ligne de mire. Il pensa bien fort à son idée à s'en faire exploser les méninges. Puis il fonça à l'intérieur…
James courrait au terrain de Quidditch, armé de son seul courage, et sa seule angoisse, s'explosant les poumons et les muscles à chaque foulée… à ce rythme il ne resterait bientôt plus grand chose de James Potter tel qu'il l'avait toujours été… c'était pas facile d'être père en fait.
Harry volait, cherchant le vif d'or, une ride décorant son front couvert de sueur. James s'assit dans la plus haute tribune, celle où jamais personne n'allait à cause des courants d'air. S'asseyant le menton dans les mains, il observait son fils volant comme si c'était une seconde nature.
James tenait une boule de verre entre ses doigts. Il en était plutôt fier, il avait mis tout son être dans la confection de cette boule.
Savourant son bonheur au rythme des encouragements du stade, James se fit surprendre par une gerbe de flamme apparaissant à sa gauche (côté du passé). James su que c'était le moment, il soupira, posa la boule sur le gradin avec toute la délicatesse dont il était doté… un dernier regard vers Harry Potter, son fils, une fois de plus victorieux avec le vif d'or en bout de bras.
James disparut dans un coup de vent en touchant le phénix flamboyant…
Harry avait insisté pour que les autres partent sans lui, lui permettant ainsi d'être seul pour retrouver son père, James Potter… son père quoi !
Sortant des vestiaires, il attrapa son balai et donna une impulsion sur le sol. Se pouvait-il qu'on se sente aussi léger, était-ce possible ? Un sentiment de telle sérénité existait-il sur cette planète de fous ? Comme quoi la famille était bel et bien ce qu'il y avait de plus important au monde. Un générateur de ce mot en sept lettres (le 7 est un nombre mystique) : le BONHEUR…
Les amis aussi pardi ! Mais les amis, ce n'est pas une deuxième famille ?
C'était si simple une famille, Harry se promit de rendre le sienne aussi heureuse que faire se peut… « S'il vivait assez longtemps pour en fonder une ». Et bam ! Ne prettant aucune attention à ce qui passait devant son nez, Harry avait foncé tout droit et volontairement dans un poteau digne de ce nom (résonance, acier et tout le bazar). Et belle position qu'il avait adopté, dans le cercle au bout du poteau (car ce n'est pas un poteau électrique, c'est le poteau de Quidditch) (vous avez un quota pour le mot « poteau » ?) (je t'ai sonné toi ? Lisez l'histoire de Poudlard et vous verrez que l'électricité ne sert à rien dans le monde de la magie !!!), bref, dans le cercle du poteau, je ne préfère pas décrire la posture de ce pauvre malheureux, même étant fille, j'imagine que ça fait très mal…Il chercha une position « confortable », mission pas très aisée étant donné qu'il tenait son balai rattrapé à temps dans la main gauche, le poteau dans la main droite, et qu'entre tout ça, la nature s'acharnait à ce qu'il n'ait pas d'enfants plus tard… « S'il avait un plus tard ». La tête en bas, il parvint à détecter une lumière étrange sur le gradin le plus haut. Mu par un instinct de curiosité, il enchaîna les figures complexes et ô combien déplacées. Il parvint à se dresser sur son balai sans trop de dommages. Quelques rafales de vent plus tard, Harry se posa sur le gradin sus nommé. Sagement en vue sur un des bancs, une boule nébuleuse se tenait. Harry sentit une douce chaleur entre ses doigts lorsqu'il l'a prit. Une désagréable sensation l'envahit… c'était une prophétie… Il la retourna pour en lire l'étiquette.
« Harry Potter – Voldemort Contre prophétie ».
Harry hésita… Devait-il l'entendre seul ou en compagnie de Dumbledore ?
Un sentiment égoïste s'empara tout entier de son être et dans sa rage égocentrique, il jeta la boule qui alla se briser à terre. Une silhouette d'un blanc nacré aux yeux immenses, ceux de James, en sortit doucement et s'éleva lentement dans les airs. Harry, sous le coup de l'émotion, tomba sur le sol :
« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche. Il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième moi.Et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore. Et l'un d'eux devra mourir de la main de l'autre car aucune d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit…
Cette prophétie tu dois réaliser.
Sans pour autant abréger
Ta propre vie ou celle du mage noir.
Car tu es égal à son pouvoir ;
Il n'est donc pas à craindre,
Tu peux le vaincre.
Pour cela tu dois accomplir mes dires :
Quand mourra le septième mois, le mage noir tu trouveras.
Invincibles par la protection de tes aînés
Car un ange tu seras.
Et de l'innocence d'un ange tu le marqueras.
Jamais plus il ne fera usage de sorcellerie,
Car il sera devenu un moldu, un homme sans magie.
Alors le monde sera débarrassé de ce mal instauré
Depuis trop d'années… »
L'apparition fantomatique de James sembla perdre de sa luminosité et redevenir plus humaine. Elle tendit une autre boule à un Harry troublé. Soulagé d'avoir peut-être trouvé une solution à tout ce qui le hante depuis si longtemps, il fut soudain soucieux de la suite des événements. Harry tendit les mains vers la silhouette et la boule devint réelle en roulant entre ses doigts. Dès que le chaud de la sphère glissa sur sa paume, le fantôme se volatilisa. Questionnant le globe du regard, Harry le jeta à terre. Un James plus vrai semblant en sortit et commença à parler calmement avec un petit pétillement dans le regard.
« Tu sais qui je suis, je sais qui tu es. Et pourtant, j'ignore tout de toi, mais je n'ai pas de peine à imaginer que toi tu me connais mieux, ce n'est pas rien d'avoir passé les quinze dernières années ensemble ! J'ai un aveu à te faire : au début, quand je ne savais pas la raison de mon envoi ici, je trouvais cela sans intérêt. C'est vrai à quoi ça servait tout seul d'aller dans le futur, il aurait fallu la fameuse bande des Maraudeurs pour être heureux ici ! En fait j'espère t'avoir donné un nouvel espoir, en tout cas toi tu m'en as donné un… Ne sois plus malheureux, tu vas gâcher les plus belles années de ta vie. Quand tu as un coup de blues, pense aux plus belles images, aux plus beaux souvenirs ou rêves que tu as pu avoir la chance de vivre. Pense aux autres, à tes amis, à ta famille, à ta mère notamment. Lily est une jeune femme formidable. Nous sommes là, et nous le serons toujours tu sais… On se revoit dans vingt ans fils. »
Et dans un défilé d'images floues montrant les années Maraudeurs, James disparut pour de bon. Harry laissa tomber sa tête entre ses mains. Son père était parti, il ne savait pas qu'il mourrait quelques années plus tard, il parlait de lui comme s'il vivrait une éternité.
Après quelques minutes de lamentations, Harry releva soudain les yeux : James avait raison, lui et sa mère seraient toujours là… il suffisait de fermer les yeux…
On croirait que c'est la fin, qu'on sait ce qu'il va se passer. James va aimer Lily, Lily va aimer James. C'est écrit… Ils vont se marier, ils vont avoir un enfant, et mourir dans l'honneur un an plus tard. C'est écrit… Harry va grandir et sauver le monde en tuant Voldemort, le ramenant à l'état de moldu inoffensif. C'est écrit… Et la vie continue son bonhomme de chemin.
Etait-ce nécessaire de le dire ?
Mais ce n'est pas la fin…
Voilà je ne sais pas ce que vous avez bien pu penser de ce chapitre ; moi personnellement, je n'en pense pas grand-chose. M'est d'avis que vous avez imaginer tout autre chose, mais je n'avais pas vraiment d'inspiration, alors j'ai fermé les yeux et voilà le résultat. Mais où sont passées mes bonnes manières ? Bonjour ! Je vous dois bien ça ! Je m'excuse je m'excuse je m'excuse… ça fait plus de deux mois que je n'ai pas posté, vous devez m'en vouloir, mais les études parisiennes me prennent plus de temps que je ne le pensais. C'est vrai, j'ai toujours quelque chose qui va pas pour écrire un peu : soit j'ai pas le temps tout simplement à cause de mes études, soit quand j'ai miraculeusement un peu de temps, les ordinateurs ne sont pas disponibles. Alors, je me suis décidée à me prendre une après midi de vacance pour écrire la fin de mon chapitre. Eh vi, alors que j'ai des partielles à réviser et un tas de choses à faire, moi j'écris… Ma faiblesse… Alala, mais bon je ne vais pas m'éterniser, je dois quand même un peu bosser, et puis je crois que vous attendez surtout les réponses aux reviews. Alors laissons place…
Petit Post-Scriptum : je ne sais pas du tout quand je vais publier le prochain chapitre, mais ne m'en voulez pas si je mets du temps mais j'ai beaucoup de boulot, et le weekend quand je rentre chez moi je n'ai pas forcément envie de me mettre sur l'ordi mais plutôt de passer du temps avec ma famille et mes amis. Je suis confuse, mais je fais passer ma vie avant celle de Harry Potter. Désolée, cette année tout se joue… en tout cas, merci de votre compréhension et de votre patience d'ange, je vous aime tous grosses bises…
Autre petit PS : merci aux lecteurs qui arrivent à connaître mes lectures par le biais de ma fic, vous m'avez étonnée sur le coup là, alors je réponds OUI J'ETAIS EN PLEINE LECTURE DE MARC LEVY A CETTE EPOQUE, je vous le conseille…
Eihposenna.
« Lola : Eh bien ça me fait plaisir que tu sois restée, ne t'en fais pas je n'ai pas pour habitude de laisser de côté ce que j'ai commencé. Ca fait bizarre que tu me souhaites une bonne rentrée (je t'en remercie d'ailleurs elle a été difficile mais ce fut un douloureux moment à passer c'est tout) quand on sait que cette fameuse rentrée a eu lieu des mois et des mois auparavant. Ca passe vite ! Bises la miss.
« Sirius69 : désolée la suite n'est pas venue très vite je m'en excuse une nouvelle fois. Tu ne sauras qu'à la fin pourquoi il s'éloigne d'elle. J'espère que tu as aimé ce voyage dans le futur.
« Olen et Cow : oui j'ai beaucoup aimé « sept jours pour une éternité » c'était vraiment captivant. Bon vent !
« Elod : les amis je vous présente officiellement la lectrice la plus chieuse de ma fic ! Celle que vous devez soutenir dans sa lutte pour me faire poster les chapitres plus vite ! Elle va jusque lire mes brouillons dans ma chambre quand elle est de visite ! Tu n'es pas au bout de tes surprises avec ma fic, elle est pas fraîche ma fic ?
« Sadesirius : tu n'es pas la seule à te demander pourquoi James repousse Lily, vous le saurez bien assez tôt. En tout cas, tu ne perds pas ta place de « lectrice très perspicace », tu restes au niveau je suis impressionnée, en tout cas tu as raison, James va changer d'avis envers Lily, mais maintenant c'est elle qui va lui en faire voir de toutes les couleurs, mais là c'est le retour du comique, on abandonne enfin le tragico-nostalgique. Et tu sais quoi, tu as l'heureuse chance d'être la seule à savoir ça, car qui irait lire les reviews destinées aux autres ? T'en as de la chance ! Grosses bises ma bizarre !
« Mariecool : alors toi, j'adore comment tu t'exprimes, une vraie bouffée d'air frais ! Merci de m'avoir fait sourire comme une idiote devant mon ordi !
« Severia Dousbrune : eh vi, la mission de Lily c'est de mettre le p'tit Harry au monde, eh vi tout le monde aura sa mission dans la famille Potter, on ne change pas une équipe qui gagne !
« Hedwige93 : hey la fan de Jamel, tu lui dis rien hein, je lui avais promis de pas le faire mais c'était trop tentant… Je comprends que tu n'aimes pas à partir du chapitre 3, on va dire que ce qui suit le chapitre 3n'a jamais été prévu, j'ai écrit tout ça un peu au fil des touches et de mon humeur. Mais à partir de ce chapitre on revient dans le comique, fini le tragique et la nostalgie.
« Cecilia et Steph : merci pour vos reviews, la voici votre suite !
Voilou c'est fini pour les reviews, merci beaucoup de me reviewer les amis. Grosses bises à vous et à la prochaine !
