Me re-vouala, avec la 2ème partie de « Wish I Was a Kellogg's Corn Flake »…en espérant que vous aimerez.

Blabla de l'auteuse qui s'en donne à cœur joie pour saoûler les pauvres lecteurs :

Je sens que j'ai fait une erreur dans le dernier chapitre en mettant que vous auriez la suite dans 3-4 semaines XD…J'ai failli me faire assassiner…voilà donc la partie II, avec un peu d'avance…Je suis vraiment désolée de ne pas vous l'avoir livrée avant, mais c'eût été difficile vu que je l'avais pas encore écrite lol…

L'histoire se rallongeant et traînant de plus en plus en longueur au fur et à mesure de l'écriture, je suis obligée de la couper en plus de parties que prévu initialement (c'était ça ou une update dans deux semaines), le lemon se fera donc encore attendre quelques temps (sale bête ! èé).

C'est un gros délire, et c'est du n'importe quoi de A à Z. Les persos sont totalement OOC (surtout Dumbledore), et j'espère que JKR ne lit pas de fanfics parce que, si elle lit ça, j'aurai plus qu'à changer d'identité et à me terrer au fin fond du Pérou pendant un siècle ou deux. Ne vous étonnez pas si nos deux éphèbes préférés se sautent dans les bras très rapidement et si c'est (beaucoup) trop 'rapide' au niveau de la romance. En fait, c'est juste une excuse pour écrire un lemon.

Pas de spoilers du tome 6, bien que l'envie m'en ait démangée, mais ça cadrait pas vraiment et beaucoup de gens ne l'ont pas lu, donc voilà, Le-personnage-qui-meurt-dans-HP6 n'est pas mort (méchante JKR !) et ce-que-vous-savez-qu'il-se-passe-dans-HP6 s'est peut être en partie passé (faut bien que Ryry ait passé le temps en 6ème année) mais n'est pas mentionné dans cette fic, tout le monde est fidèle à Dumby (Méchante JKR bis), tout le monde est bô et gentil (sauf l'autrice), les oiseaux chantent, le soleil brille, le ciel est bleu…la narratrice est sadique…

Rating et avertissement :

R, voire NC-17…je suppose que c'est M pour le nouveau ? Ouais, ça doit être ça…(Argh, je sais, logiquement j'ai pas le droit de lire ce que j'écris…on va dire que je ferme les yeux en tapant…). Il y aura du vocabulaire peu orthodoxe et un lemon, ce qui inclut forcément une relation homosexuelle et des scènes sexuelles graphiques (j'suis vraiment grave…j'me mets à baver rien qu'en écrivant les mots « scènes sexuelles graphiques » XD). Ceux que ça dérange, rien ne vous retient. C'est un slash HP/DM (et DM/HP…ça marche dans les deux sens, quoi…Mouarf). Un peu d'Angst dans cette partie et un lime à la fin.

RARs :

OO ¤Relit ses reviews¤…OO…¤avale de travers¤…OO…¤tombe dans les pommes¤…OO…¤se réveille et saute dans tous les sens en hurlant de joie¤……18 REVIEWS ! 18 REVIEWS POUR UN CHAPITRE ! 18 REVIEWS EN 2 SEMAINES ! JE VOUS AIMEEEEE ¤petites étoiles dans les yeux de l'auteuse¤…j'en reviens toujours pas, 18 reviews pour ce petit chapitre de rien du tout, sans parler de ceux qui m'ont mise dans leurs Author Alerts ou de ceux qui m'ont carrément fait l'insigne honneur de me mettre dans leurs Favorites Stories…NIAHAAAAAAAAAAAHAHAHAHAHAAHHAH ¤fou-rire qui dure un quart d'heure¤…Hum, hum…c'est nerveux'…Donc, les rars :

Kaoru : Kikouuuuu ma ptite marmotte ! Ma première review ! -------- ¤pleure de joie¤ XD Merci bôcou pour les compliments et pour la pub sur msn - …t'as raison, on pourrait s'attendre à pire de ma part mais patience, ça viendra…niahahahahahahah XD…lemon dans le prochain chap ! YAOI POWAAAAA ! MILKA POWA ! MARMOTTES POWAAAAAAA XD…allez, à plus ma marmotte adourée, j'espère que tu vas aimer la partie II…j't'adoreuh ! Bisous !

serpentis-dracoMa première review par une ffnettiste ! ¤éclate en sanglots¤…Génial, dis-tu ? #-#…Eh oui, Draco dit souvent des conneries et j'adore être sadique avec Ryry lol, mais rassure toi, ça va s'arranger…Merci pour la review !

Tanuki Lady : Coucou ! Sensas? Hihihi merci beaucoup pour les compliments et la review, ça me fait super plaisir (d'autant plus que j'aime bien Set Me Free -)…Gemini-Harry a pas fini de faire chier Harry, crois-moi lol, quant à Ryry…on sait toutes qu'il a un penchant pour les Blond-tout-droit-sorti-d'un-conte-de-féé, comme tu dis XD…merci ! Bisous !

Amy Keira : Voilà la suite ! Merci beaucoup pour la review…Biz !

Ezeriel : Merci pour la review et voici la suite ! à plus !

Kenken : C'est vrai que 3 ou 4 semaines c'est un peu long lol, j'aurais pas dû mettre ça, mais je voulais pas dépasser le délai vu que j'avais pas écrit la suite. Merci pour la review !

Dianou : Vouala la suiteuh - ! Lol, dope pas ton clavier, regarde ce que ça donne avec les cyclistes XD…merci beaucoup ! Bisous !

Alucard : KOUAH ? OO COMPARER WISH I WAS AVEC HP6 ? Alors là, je crois que c'est le meilleur compliment qu'on pouvait me faire #-#. Désolée pour l'attente et merci pour la review et les compliments ! Voilà la suite…

Marine Malefoy : Merci, j'espère que t'aimeras la suite ! Biz !

Ellie351 : Merci beaucoup pour la review - ! Impressionnée, dis-tu ? Ouah, les réactions des lecteurs me font vraiment très plaisir…lol moi aussi j'aurais déjà sauté sur Draco mais bon, faut bien que Ryry mérite son lemon, hein, je suis très sadique avec lui dans cette partie…à plus !

Loryah : Merciiiii - Ahlàlà, j'adore de plus en plus les reviews ! Bisous !

Kiara1589 : Mouah ? Méchante ? C'est pas pour rien que je suis à Serpentard, niark ! XD Voilà la suite, j'espère que t'aimeras…Biz.

Slydawn : Je sais, 3-4 semaines c'est long, mais j'avais pas encore écrit la suite lol…merci d'avoir laissé une review ! Bye.

Ange de un cisme : Voilà la suite ! T'inquiète, le couple se forme dans la prochaine (et dernière) partie (c'est-à-dire la partie du lemon XD)…mais ce chapitre-ci est assez sadique avec Harry…Jte laisse lire, merci pour la review ! Bisous !

Lysanthius : Hé ! Draco c'est MON poussin dodu en sucre d'orge ! XD…Je crois qu'on doit se résigner, il est pour Harry notre Drakichou… Merci pour la review, tu me rassures parce que j'avais vraiment peur d'avoir copié Lychee (c'est à force de lire ses fics à 4h du mat' XD)…Voilà la suite, j'espère que t'aimeras, bises !

Lovely A : Coucou touah ! Dans mon incommensurable sadisme, je me demandais si j'allais pas mettre la suite en rentrant de vacances dans deux semaines mais les reviews comme la tienne m'ont convaincue…T'inquiète pas, moi aussi je suis complètement fofolle XD…Merci pour la review et les compliments, jte laisse lire !…Biz et à bientôt sur msn !

Tata : Coucouuuuu ! Ca mfait plaisir d'avoir de tes nouvelles, effectivement il faut qu'on se voit avant que tu te barres…Mais non, mais non, continuons avec les vieux délires lol, ça rappelle le bon vieux temps…Du blanc ? où ça ? XXXXXD…Ahlàlà et dire que je vais me retrouver en musique avec 'Lui'…Merci pour la review, et ne t'inquiète pas, je continue sur cette voie tout à fait innocente pour wish i was…Enormes bisousssss - !

O pacific : En effet, la fin est moins drôle (surtout pour Ryrounet)…et ça s'arrange pas…j'espère que t'aimeras la suite, et merci pour la review ! Bisous !

Disclaimer :

Hum, hum. Je ne suis pas JKRowling, ni Miss Warner Bros.Ldt, Ni l'Impératrice-Suprême-de-l'Univers. A la lumière de ces informations ex-clu-sives, je crois que l'on peut donc affirmer que je ne possède aucun des bishôs (ou autres persos) cités dans cette fic et, évidemment, je ne suis pas payée pour écrire cette chose. Vous auriez pas deviné seuls, je parie.

Le titre appartient à Simon and Garfunkel (la chanson s'appelle 'Punky's dilemma') et Kellogg's est une marque déposée dont je ne suis évidemment PAS la propriétaire (si, si, j'vous assure…).

Pitite note importante paske-l'autrice-a-pas-fini-de-faire-chier-les-lecteurs (à lire si vous vous appelez Lychee ou si vous comptez alerter les modérateurs de ffnet pour cause de plagia stylistique) :

(¤ se relit ¤) AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH AHHHHHHHHHHHAAAAAAHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH…j'ai la très sale impression d'avoir – mal - copié le style de Lychee du début à la fin…C'était inconscient, je le jure sur la Constitution ! Mais bon, maintenant que j'ai écrit tout ça, autant le mettre en ligne, alors, à vous de juger : ai-je, comme j'en ai l'impression, honteusement plagié le style et les idées de la Grande Lychee (et de Dark Lychee, mon idole XD), auquel cas je retirerai immédiatement cette mauvaise imitation de fic de ffnet, avec mes plus plates excuses en bonus, ou bien ai-je inopinément pondu un truc à peu près potable sur lequel l'influence de Lychee n'aurait été que minime ? Je vous laisse seuls juges…( ¤ croise les doigts très fort en espérant ne pas se faire lyncher ¤ ).

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Wish I was a Kellogg's Corn Flake…Part II

« Malfoy ! »

Draco sursauta et se rendit compte qu'il était toujours entrain d'observer fixement la porte du château - à travers laquelle Harry avait disparu depuis déjà cinq bonnes minutes -, la gorge serrée, une étrange douleur dans sa poitrine, quelque part à gauche, sous ses côtes.

Il se retourna, prêt à envoyer se faire foutre poliment l'univers tout entier, et se retrouva face-à-face avec…

« Granger ? Et la Belette… » Les oreilles de Ron commencèrent à rougir. « Que me vaut l'honneur, mon bon roi Ouistiti ? », ajouta-t-il en reprenant contenance.

« Malfoy, arrête de faire le con cinq minutes ! », lança Hermione, excédée. « Il faut qu'on te parle. A propos d'Harry. »

Draco haussa un sourcil sceptique, essayant de ne pas prêter attention à la douleur dans sa poitrine qui semblait s'être mystérieusement accentuée à la mention du prénom de sa Némésis.

« Un problème avec Potter ? » Il essaya de toutes ses forces de ne paraître ni inquiet, ni coupable, ni même intéressé.

Hermione et Ron échangèrent un coup d'œil furtif.

« Peut-être bien. Mais on ne va pas en parler ici. Les murs ont des oreilles. »

Elle lança un regard sévère à une Serpentard de cinquième année qui passait à côté d'eux en traînant des pieds pour la quatrième fois, écoutant visiblement la conversation avec beaucoup d'intérêt, et qui interrompit son manège après avoir lancé un regard meurtrier à Hermione, puis retourna vers ses amies en lançant un vague 'J'me suis faite capter'.

Ron eut l'air, pendant deux secondes, de se demander où Hermione voyait des murs – munis d'appendices auditifs, qui plus est – puisqu'ils étaient dans le parc, à bonne distance du château. Son regard glissa ensuite sur la Serpentard et une de ses amies, une Poufsouffle blonde, qui lui disait quelque chose qui ressemblait à 'Toujours aussi discrète, Kleu', puis s'éclaira, signe qu'il avait saisi toute la subtilité du sous-entendu. Décidément, Hermione disait parfois des trucs beaucoup trop compliqués pour lui.

Hermione attrapa le regard de Draco et lui dit « 18 heures à la Salle sur Demande. Tu sais où c'est, je suppose ? » Draco acquiesça d'un signe de tête. « Viens seul, évidemment. C'est…personnel, en quelque sorte. » Draco donna son accord d'un nouveau signe de tête. « Très bien, Malfoy, nous sommes d'accord…à tout à l'heure, alors. » Les lèvres de Draco se tordirent en un sourire goguenard comme il les saluait « Granger, Votre Majesté… »

Hermione leva les yeux au ciel ils se séparèrent, sous le regard très intéressé de la Serpentard et celui excédé de ses trois amies, la Poufsouffle blonde, une Gryffondor avec une longue tresse et une grande Serdaigle avec de longs cheveux dorés.

¤¤¤¤¤¤

Harry arriva enfin devant le portrait de la Grosse Dame et prononça le mot de passe « Lemon omnia vincit » d'une voix tremblante. Il passa rapidement dans la Salle Commune vide et la traversa, les épaules voûtées et la tête baissée. Ses yeux le brûlaient et, alors qu'il claquait violemment la porte de son dortoir et la scellait d'un 'collaporta !' virulent, une larme traça son chemin sur sa joue droite, laissant un sillon tortueux jusqu'à la commissure de ses lèvres.

Il se sentait mal, il se sentait faible, il se sentait insignifiant. Il en avait marre, il voulait que Draco soit là, qu'il lui parle, qu'il le serre contre lui. Pourquoi se laissait-il encore toucher par les sarcasmes pathétiquement incisifs de Malfoy ? Il voulait que Draco l'aime. Il était un de ces idiots qui portent fièrement leur cœur en bandoulière.

Il jeta un coup d'œil autour de lui.

Il était seul.

Désespérément seul.

Et, comme il était le Survivant, comme il n'était absolument pas question d'aller se jeter sur son lit et d'enfoncer la tête dans son oreiller, comme il était totalement inenvisageable de pleurer tout son saoul comme le dernier des Poufsouffle – encore moins à cause de ce putain d'enfoiré de Malfoy -, il canalisa toute la peine, toute la désillusion, toute l'amertume qui couraient dans ses veines, comme Rogue le lui avait appris en cours d'Occlumancie, et les transforma en une boule de haine brûlante. Il pouvait presque la sentir dans sa poitrine, palpitante, dévorante, prête à détruire…

A l'autre bout de la pièce, une tenture prit violemment feu, alors que les lits de Dean et Neville s'effondraient en deux masses informes et que celui de Ron était projeté contre le mur du fond.

Il n'avait pas besoin de Malfoy, il n'avait pas besoin de ses bras autour de lui ni de sa main dans la sienne…

Pas que j'en aie quelque chose à foutre…

Malfoy se foutait qu'il meure…

Ca m'emmerderait d'avoir ton cadavre sur les bras…

Harry tomba à genoux alors que la fenêtre explosait.

Dans sa tête, la voix traînante de Gemini-Harry commença à fredonner 'Don't worry, be happy, tu dudu tu du…'.

¤¤¤¤¤¤

Albus Dumbledore quitta son bureau en dégustant un sorbet au citron – nouvelle recette – de chez Honeydukes. Il avait vu par la fenêtre de son bureau ce qui venait de se passer entre Harry et Draco Malfoy, puis la courte discussion entre ce dernier, Hermione Granger et Ronald Weasley.

Or, s'il y avait bien quelque chose qu'Albus Dumbledore ne supportait pas, c'était de voir Harry souffrir sans s'en mêler. Il devait rajouter son grain de sel. Enfin, son grain de sucre, car s'il y avait bien une autre chose qu'Albus Dumbledore ne pouvait pas supporter, c'était le manque de sucre. Fructose, saccharose, édulcorants, Albus raffolait du glucose sous toutes ses formes. Il se réveillait parfois la nuit aux cuisines, entrain de se gaver de Bonbons Fondants au miel, de Fizwizbiz, de Plumes en sucre, de Guimauves auto-régénératrices à la violette, de Sucettes Explosives à la menthe, de Citrouilles acidulées, de Gommes à mâcher goût Bièraubeurre, de Chocogrenouilles fourrées à la praline, de…

Albus enfourna un bonbon au citron.

Son Médicomage lui avait bien dit que c'était malsain, qu'il allait devoir porter un dentier, qu'il serait diabétique et qu'un jour ou l'autre, il finirait par pisser du caramel. Remarque, à 186 ans – le mois prochain -, il n'avait plus grand chose à craindre. Il ricana. On ne devenait pas Le Seul Sorcier Que Lord Voldemort Ait Jamais Craint en mangeant des brocolis.

Il arriva au septième étage à l'instant où il croquait la dernière bouchée de sa barre chocolatée fourrée au caramel. Une lueur maniaque s'alluma au fond de son regard.

Le sucre était sa principale raison de vivre. C'était bizarre, oui, c'était indigne, sûrement, c'était pathétique, évidemment. Il en était d'autant plus fier. Au sein de son cercle d'amis intimes, on l'appelait même 'Le vieux fou glucosé'. Mais il n'y avait rien à faire, une journée en pouvait pas bien commencer, ni bien continuer, et encore moins bien finir sans sa dose de sucre journalière.

Albus engloutit une poignée de Fondants du Chaudron.

« Bonsoir, Violette. », salua-t-il la Grosse Dame dans le tableau qui gardait l'entrée de la Salle Commune de Gryffondor.

Malgré toutes les friandises qu'il venait de s'enfiler, sa bouche était étonnement vide et sa diction excellente.

« Je ne vous propose pas de bonbon au citron. », continua-t-il d'une voix aimable. Albus retint un ricanement. Il n'en proposait jamais qu'aux tableaux – qui ne pouvaient évidemment pas en manger – et aux gens qu'il aimait bien. Comme Harry, par exemple. « Harry Potter est dans son dortoir, je suppose ? »

Elle le regarda d'un air désolé.

« Il y est, Monsieur le Directeur. Et si vous voulez mon avis, il a un problème. Il est rentré en courant à moitié il y a un petit quart d'heure – il n'avait pas l'air dans son assiette – et il a claqué la porte de son dortoir. Vous savez à quel point il est émotif, depuis…depuis qu'il a affronté…Vous-Savez-Qui… » Elle avait l'air vraiment préoccupée.

Albus pensa qu'il allait bien s'amuser.

¤¤¤¤¤¤

« Alohomora ! »

Harry entendit plus qu'il ne vit la porte s'ouvrir.

« Bonsoir, Harry. »

Dumbledore. S'il lui proposait un bonbon au citron, il hurlerait. Bonsoir, Harry…La soirée n'aurait pas pu être plus mauvaise.

Dans sa tête, Gemini-Harry enchaîna sur 'Boys don't cry'.

« Reparo. Aguamenti. Fixatem. Recurvite. »

La pièce reprit un aspect à peu près normal. Dumbledore fit apparaître deux fauteuils et invita Harry à s'asseoir.

« Eh bien, Harry, comment vas-tu ? »

Atterré par la débilité de la question, Harry faillit répondre qu'il allait très bien, mais qu'il irait encore mieux s'il pouvait se jeter de la tour d'Astronomie dans les plus brefs délais.

« Très mal, Monsieur. » Réponse risquée, mais de toute façon, il n'avait plus la force de prétendre qu'il allait bien ce soir. Il détourna résolument le regard, déterminé à regarder n'importe où, sauf dans les yeux de Dumbledore.

« Prends un bonbon au citron, Harry. C'est bon pour le moral ! » Les prunelles de Dumbledore brillaient à présent clairement de la lueur du fou rire contenu, son visage orné de son meilleur sourire pseudo-compatissant.

Harry inspira trèèèèèèès profondément, se demandant quel sort de Magie Noire serait le meilleur à jeter à Dumbledore en premier…Un Sectumsempra, peut être ? Très pratiques, ces plaies qui ne se refermaient pas…Ou alors un simple Cruciatus…Quoiqu'un bon vieux Doloris ne fût pas sans mérites…D'un autre côté, un Scalpeum lui arracherait sa barbe et ses cheveux…avec la peau en dessous en primeen fait, Larynxecto serait aussi assez efficace, en sectionnant del'intérieur la trachée et la jugulaire…finalement, un Sanguinieructa serait plutôt sympathique comme hors-d'œuvre, en faisant éclater la carotide et en obligeant le vieux à cracher tout le sang que contenait son corps…

Harry réprima ses pulsions sadiques (la narratrice aussi), honteux (la narratrice se demande si elle ne devrait pas se sentir légèrement honteuse elle aussi #OO#) et refusa la friandise que lui tendait le Directeur (la narratrice, quant à elle, ne crache pas sur un des bonbons au citron d'Albus).

« Ton problème a-t-il un quelconque rapport avec Mr Malfoy, Harry ? » Son cœur manqua un battement.

Dans sa tête, Gemini-Harry se mit à siffloter 'Goodbye, cruel world, I'm leaving you today, goodbye, goodbye…Goodbye.'

« Absolument pas ! » cria-t-il presque. Zen, Harry. Il ne manquait plus que Dumbledore soit au courant, et il n'aurait plus qu'à aller se pendre haut et court. « Ca n'a strictement rien à voir avec Malfoy. Je suis juste un peu…fatigué. »

« Si tu es fatigué, un peu de repos est plus préconisé que la destruction intégrale du contenu d'un dortoir, Harry. » , dit Dumbledore d'un ton compréhensif, avec un léger ricanement qu'il parvint à transformer en une petite toux.

« Je suis désolé, Monsieur. », marmonna Harry.

« Tu devrais aller voir Madame Pomfresh, elle sera, j'en suis sûr, ravie de te donner une potion Revitalisante. »

Albus regarda Harry par dessus ses lunettes en demi-lunes.

Il allait vraiment s'amuser.

¤¤¤¤¤¤

Draco, sourcil levé et sourire narquois au coin des lèvres, prit place dans le fauteuil qu'Hermione lui désignait. Son apparence décontractée ne trahissait que très peu le trouble qui n'avait cessé de l'agiter depuis l'après-midi, plus précisément depuis le moment où Harry avait disparu derrière les lourdes portes du château. Il se sentait mal parce qu'il avait blessé Potter. Ses entrailles semblaient être allées rejoindre au fond de lac les cinq Gallions que Potter lui avait jeté à la figure avant de s'en aller. Il avait perdu le moment ('Magique', lui souffla Gemini-Draco d'un ton un peu trop Poufsoufflique à son goût) qu'il avait partagé un peu plus tôt avec Harry ('Tiens, c'est plus 'Potter' ?'). Moment qui, par sa faute, resterait irrémédiablement un simple souvenir. Il sentit les coins de sa bouche s'affaisser et la voix d'Hermione le ramena à la réalité.

« Très bien, Malfoy. Tu te doutes de la raison de ta présence, n'est-ce pas ? » Draco haussa les sourcils.

« Pas du tout. Tu m'as juste informé que ça avait un rapport avec Potter quand tu m'as si aimablement demandé de vous retrouver ici. » Bof, c'était pas trop ça dans le genre 'Phrases cassantes et piques sarcastiques à la Malfoy', mais il n'était pas là pour faire dans la figure de style, hein. « Et je te prierai de me parler autrement, Granger. Je ne suis pas ta belette domestique et je suis déjà bien gentil d'être venu ici ce soir alors tu t'adresses à moi différemment. J'ai autre chose à faire que vous taper la conversation, figure toi. » Déjà mieux, mais c'était toujours pas ça. Et la dernière phrase était pitoyable. 'L'inspiration a cédé sa place à la culpabilité, Dray ?'

Ron se leva à moitié, prêt à saisir Malfoy par le col. « Tu te calmes, la fouine, et tu parles à Hermione autrement ! Si on perd notre temps ici avec toi c'est parce qu'on veut le bonheur de Harry, pas pour le plaisir de voir ta sale tête de rongeur albinos ! Alors tu la prends basse et tu écoutes attentivement, parce qu'on est bien sympa d'essayer d'arranger la merde que t'as foutu avec Harry sans en plus devoir supporter tes commentaires à deux balles de petit snobinard bouffé d'orgueil et ta prétendue supériorité ! » Amusant comme Weasley devenait rouge quand il se lançait dans un de ses speeches. 'En effet, c'est hilarant, Dray.'

Draco n'ajouta rien, ignorant délibérément l'intervention de Ron mais décidant mentalement de prendre sur lui pour paraître un peu plus aimable. L'envie d'entendre ce qu'ils avaient à dire sur Potter primait sur celle d'être insupportable avec Granger et Weasley.

« Je m'excuse, Granger. » Merlin, ce qu'il ne fallait pas faire pour l'espoir d'arranger les choses avec Potter… « Continue, je t'en prie. »

Elle sourit à moitié. « Eh bien…il me semble que Ron vient d'exposer la situation à merveille. Un peu brutalement, peut-être, mais il a dit l'essentiel. Sans vouloir te vexer, je crois que tu as raté un belle occasion de te taire, cet après-midi. » Draco baissa les yeux, chose qui n'était pas arrivée depuis la dernière fois qu'il avait vu son père, c'est à dire depuis qu'il avait révélé son appartenance à l'Ordre du Phénix. Amusante coïncidence. Les seules personnes devant lesquelles il avait jamais baissé les yeux étaient son père et…Granger. Et peut-être Potter, mais il ne comptait pas, il avait les yeux beaucoup trop verts et le regard beaucoup trop expressif. Gemini ricana.

« Je sais. Je suis trop con. » Ca, c'était sorti tout seul. Tant qu'il était en mode 'Emotions et confidences', autant tout déballer. Il ne manquait plus que la larme à l'œil et le tableau serait complet. « Je m'en veux. » Ca sonnait très mal, tout ça. « Je veux dire, il avait l'air vraiment vexé quand il est parti et… » Draco Malfoy, alias Les Feux de l'Amour version sorcier. Le pire, c'est qu'il pensait vraiment ce qu'il disait. Salazar Serpentard devait se retourner dans sa tombe. 'Tu peux PAS oublier tes sentiments, Dray…Tu dois VIVRE avec…', dit Gemini d'un ton sarcastique.

« Et ? » Heureusement qu'il avait retenu la suite de sa phrase à temps. Il avait failli dire une grosse bêtise. Par exemple qu'il avait mal parce qu'il tenait à Potter. Ou qu'il irait supplier à genoux devant toute l'école si ça pouvait aider Potter à le pardonner. Une goutte de sueur froide coula la long de son dos à la pensée rétrospective de la connerie monstrueuse qu'il aurait pu sortir.

« Rien. », articula-t-il un peu trop vite.

Ron et Hermione échangèrent un regard complice mais ne développèrent pas le sujet.

« Bien. Il y a certaines choses que tu dois savoir, Malfoy. » Elle marqua une pause. « Depuis qu'il a tué Voldemort (Ron frissonna), Harry est devenu…comment dire ? Un peu plus émotif qu'avant. » Ron la regarda, incrédule.

« Un peu plus émotif ? Hermione, tu rigoles, il est devenu totalement hyperémotif ! Il change d'humeur toutes les cinq minutes, il a des fous rires nerveux tout le temps et il chiale pour un rien ! Il passe souvent plusieurs jours à faire la gueule pour rien, et le lendemain il passe la journée à nous serrer dans ses bras pour que dalle non plus ! Et ces rêves érotiques qu'il fait, où il finit toujours par pleurer et marmonner des trucs du genre… »

Hermione l'interrompit d'un violent coup de coude dans les côtes.

« Ron ! Tais-toi ! »

Ron releva la tête, surpris, et, avisant Malfoy, rougit et murmura un faible « Oh. Désolé. »

De toute évidence, les rêves érotiques de Potter étaient un sujet à ne pas aborder devant Draco. Oho. Il sentit son estomac faire un saut périlleux.

Hermione prit le parti d'ignorer les informations que Ron venait de divulguer sans le vouloir.

« Maintenant, Malfoy, tu comprends à quel point ce que tu lui as dit tout à l'heure a pu le blesser. Nous ne sommes pas allés voir comment il allait parce qu'en général, il préfère être seul pendant quelques temps quand quelque chose ne va pas, et aussi parce qu'on estimait que c'était à toi de réparer les pots cassés. Alors si j'étais à ta place, j'irais m'excuser au plus vite, et plutôt deux fois qu'une, en rampant si nécessaire. Et on a bien vu que Harry ne te laissait pas indifférent (Ron émit un son étranglé et Draco cilla), alors tu devrais en profiter pour ôter le balai que tu as dans le cul et inviter Harry à le rempla… » Elle s'interrompit, vira au rouge brique et plaqua une main devant sa bouche, l'air choquée par ses propres paroles. Ron la regarda d'un air scandalisé (un air du genre 'Qui est tu et qu'as tu fait d'Hermione Granger ?'), et, ne trouvant apparemment pas de mots assez forts pour exprimer sa pensée, choisit de refermer la bouche et de détourner le regard d'un air blasé.

Blanc.

« Et après tu dis que je manque de tact. », dit finalement Ron d'un ton détaché, brisant le silence qui s'était abattu.

Draco, quant à lui, était plus choqué et mortifié que Ron et Hermione réunis. Comment ces foutus Gryffondors avaient-ils réussi à deviner qu'il fantasmait à mort sur Potter, qu'il était obligé de mordre son oreiller toutes les nuits à cause de lui, qu'il devait changer ses draps tous les matins, qu'il vidait les réserves d'eau du château à force de douches froides, que son cœur manquait plusieurs battements à chaque fois qu'il apercevait l'ombre d'une mèche de cheveux noirs ou le bout d'un cicatrice, que son plus grand fantasme comportait Potter nu attaché sur un lit, portant seulement ses éternelles lunettes, et un pot de Nutella, que…Gemini-Draco émit un autre ricanement plein de sous-entendus. A croire qu'ils se donnaient le mot, aujourd'hui. Et que les Gryffondors prenaient des cours de rattrapage en perspicacité, ces derniers temps. Il se leva brusquement, n'ayant plus la moindre envie de rester dans cette pièce.

« Bon…Eh bien…Merci, Granger, Weasley…Je crois que…je vais y aller, maintenant, hein…Au revoir…enfin, euh, on se voit au dîner, quoi… » Encore une phrase hésitante et déstructurée. Ca faisait beaucoup, en une journée. Sûrement un autre des symptômes de la Poufsoufflite Aiguë qui semblait l'atteindre en ce moment. Il considéra un moment Ron et Hermione, puis leur tendit la main l'un après l'autre, comme pour sceller un pacte silencieux.

De l'autre côté du château, Albus Dumbledore, assis derrière son bureau, avalait un bonbon au citron d'un air satisfait, rejouant encore et encore la sympathique petite conversation qu'il avait eue un peu plus tôt, pendant que dans la tête d'Harry Potter, sa conscience se mettait à hurler d'une voix éraillée 'JE N'SUIS PAAAAAS UN HEROOOOS, FAUT PAS CROIRE C'QUE DISENT LES JOURNAUX, JE N'SUIS PAAAAAAAAAAS UN HEROOOOOOOOOS…'

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Après le dîner – cette salope de Parkinson avait poussé le vice jusqu'à s'accrocher au bras de Malfoy comme une moule à son bouchot et avait même essayé de lui caresser les cheveux pendant qu'il dégustait sa tarte au citron (Harry serait bien allé lui recracher son yaourt à la gueule, à celle-là) – Harry, Ron et Hermione remontèrent à la Tour Gryffondor sans avoir abordé le sujet 'Malfoy'. Dumbledore avait, semblait-il, rendu une petite visite à Harry dans l'après-midi et ce dernier n'arrêtait pas de répéter à quel point le 'vieux fou' était 'foutument exaspérant' et pouvait vous 'pousser à bout' jusqu'à ce que des 'putain d'envies de meurtre' fassent leur chemin dans votre cerveau.

En sortant de la Grande Salle ils avaient été interrompus par Malfoy – il les avait apparemment suivis quand ils étaient sortis de table –, qui avait presque supplié Harry de l'écouter, que c'était très important, qu'il devait lui parler, qu'il était déso…– mais à ce moment là, Harry l'avait regardé avec ses yeux trop verts et lui avait dit de la fermer, parce que sinon il y avait des chances pour que son cadavre lui reste sur les bras, et c'était la dernière chose que Malfoy voulait, n'est-ce pas ? Et puis Harry avait tourné le dos et s'était dépêché de monter les sept étages qui le séparaient de la Salle Commune, Ron et Hermione sur ses talons. Il n'avait pas vu le regard troublé de Draco, ni la façon dont il avait rejoint sa chambre personnelle de Préfet-en-Chef et s'était laissé glisser à terre, dos au mur, les yeux étroitement fermés et les mâchoires serrées.

Le trio était maintenant dans la salle commune, confortablement installé dans les fauteuil dépareillés qui meublaient la pièce circulaire. Ron et Harry disputaient une partie d'échecs – enfin, Harry se faisait démonter aux échecs, plutôt – et Hermione les regardait tout en donnant des conseils tactiques à Harry – qui était encore très loin de gagner malgré tout. Ils parlaient des cours de Potions Avancées que Rogue donnait aux Septième Année qui se destinaient à certaines carrières spécialisées – Auror, Médicomage, Préparateur à St Mangouste, Maître de Potions, Parfumeur – et qu'Harry et Hermione suivraient tous les matins pendant deux semaines – c'est-à-dire jusqu'à la fin de l'année – à partir du lendemain.

Harry n'avait pas abandonné son ambition de devenir Auror, quant à Hermione, elle se destinait plutôt à la Médicomagie, mais elle ne savait pas encore dans quelle branche. Ron fit remarquer que lui, avec ses modestes ambitions – vendeur d'articles de Quidditch sur le Chemin de Traverse -, il n'aurait pas à se taper Rogue pendant deux semaines supplémentaires.

« Vous êtes vraiment maso, », fit-il alors que sa Tour prenait la Roi d'Harry pour la 6ème fois d'affilée. « Rogue va prendre un malin plaisir à vous martyriser pour les deux semaines qu'il lui reste à vous avoir en cours. Il va vouloir vous offrir un bouquet final de sarcasmes. »

« Comme c'est aimable à lui… », dit Harry alors que le Roi de Ron – le Roi blanc – sautait hors de l'échiquier et se précipitait sur celui de Harry qui gisait sur la table, et essayait apparemment de le ramener à la vie à grand renforts de bouche-à-bouche et d'étreintes désespérées. Finalement, il n'avait plus très envie de devenir Auror. Il aurait préféré se transformer en pièce d'échecs. Il voulait son Roi blanc.

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Harry était maintenant devant l'entrée de la salle de bain des Préfets, privilège dû à sa place de Capitaine dans l'équipe de Quidditch. Décidément, Dumbledore avait vraiment pété un câble sur les mots de passe. Il devenait sérieusement gâteux, le pauvre vieux.

« Lemon-sama rules the world », articula-t-il en se disant que Dumbledore devrait vraiment se faire interner.

La salle de bain, comme toujours, était magnifique et impeccablement propre. La baignoire – de la taille d'une piscine olympique – était carrelée de marbre et les dizaines de robinets en or brillaient toujours autant que la première fois où Harry les avait vus, en Quatrième Année, lors du Tournoi des Trois Sorciers.

Harry accrocha sa cape d'Invisibilité sur la patère fixée derrière la porte et verrouilla la salle. Il se déshabilla rapidement et jeta un rapide coup d'œil au garçon qui le regardait, perplexe, dans le miroir. Il était encore plutôt chétif pour ses dix-sept ans, malgré le fait que ses épaules se soient étoffées et que sa carrure ait un peu forci durant l'année qui venait de s'écouler. Il demeurait toujours bien plus petit que Ron – il faudrait qu'il pense à remercier les Dursley pour les années de malnutrition – et de son corps se dégageait une impression de fragilité – sûrement à cause de ses côtes un peu saillantes, ou de son regard vert brillant où subsistait une étincelle de joie enfantine, une étincelle que tout ce qu'il avait subi n'avait pas réussi – et ne réussirait probablement jamais - à lui ôter.

Il se ressaisit et détourna son regard du miroir avant d'aller ouvrir le robinet d'eau chaude. Une fois que la baignoire fut remplie, il se glissa dans le liquide avec un soupir de bien-être et ferma les yeux, une expression de volupté sur son visage. Il fit quelques longueurs, délassant ses muscles et relaxant son esprit. Malfoy. Il revenait toujours pourrir ses pensées quand Harry s'y attendait le moins. Harry s'adossa au bord du bassin et referma les yeux, essayant de chasser de sa rétine les traits harmonieux et la démarche altière de Malfoy. Peine perdue. Plus il s'évertuait à oublier la chevelure dorée et les fesses magnifiquement sculptées du Serpentard, plus l'image de ses lèvres fines et bien ourlées s'imposait à son esprit.

'Baisse les yeux, Ryry.', dit Gemini.

Harry baissa les yeux et gémit à la vue de son érection.

'Travaux manuels ?'

Harry grogna et ferma les paupières. Ses mains glissèrent le long de son torse, lentement, effleurant ses tétons durs, passèrent sur son ventre – il frissonna – et suivirent la ligne de duvet qui descendait de son nombril. Sa main gauche remonta à son téton, le pinça et le caressa pendant que sa main droite, experte, se perdait dans les poils noirs de son pubis et attrapait la base de son érection. Il la caressa, tranquillement, d'abord, puis plus vite, jusqu'à lui imprimer un mouvement de va-et-vient qui lui arracha un gémissement. Alors que ses doigts touchaient le bout de son sexe, il vit derrière ses yeux fermés le corps de Malfoy, ses jambes, ses fesses – il soupira -, son sexe recouvert de poils d'un blond très clair, son ventre et son torse, sa peau laiteuse et, enfin, son beau visage, crispé dans une expression d'extase, ses joues rougies et ses lèvres gonflées par des baisers. Harry approcha un doigt de son intimité et l'y enfonça timidement. Derrière ses paupières closes, le Malfoy de son fantasme lui sourit doucement et souffla son prénom. Harry gémit longuement. Malfoy explorait son corps avec sa bouche et engloutit son érection. Le rythme de sa main droite accéléra. Son doigt s'enfonça plus profondément en lui et il retint un cri lorsqu'il effleura un point particulièrement sensible. Malfoy remonta à sa bouche et l'embrassa violemment, caressant sa joue en même temps. Puis tout devint noir, et des milliers de petites étoiles se décomposèrent en particules colorées derrière les yeux d'Harry.

Il venait de jouir.

Harry essuya son visage avec le dos de sa main, mêlant ses larmes avec l'eau de son bain. Il sanglotait.

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Ahlàlà, je suis sadique avec Ryry quand même XD…alors, verdict ? Je précise qu'il est 5h10 du matin et que le mini-lime à la fin est un 'premier jet' (sans mauvais jeux de mots XD), donc voilà…Prochaine update dans 3 semaines minimum (désolée !), le temps que je revienne de vacances et que j'écrive la suite. Z'inquiétez pas, Ryry n'est pas au bord du suicide…XD

Allez, bisous, et merci d'avoir lu…

Une ch'tite review ? à vot' bon cœur, m'ssieurs-dames…