LES SECRETS DE LA MORT
Par Anatra
Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à JK Rowling a l'exception de quelques-uns (il y en aura 7 en tout dans l'histoire) que j'ai inventés.
Note de l'auteure : Je sais que l'attitude de Harry a changé radicalement entre les deux chapitres, mais il s'est écoulé plus d'un mois entre les deux (que je n'avais pas envie d'écrire, ça commencerait à devenir ennuyant) et il est normal que l'état de Harry s'améliore progressivement. Je crois que c'est réellement ce qui ce passerait dans ce genre de situation. Alors j'espère que vous aimerez quand même malgré que ce chapitre soit très différent de l'autre.
Oh et au fait, j'avais oublié de le mentionner dans l'autre chapitre : IL N'Y AURA PAS DE SLASH.
CHAPITRE 2
La fin de l'été approchait. Moins d'une semaine plus tard, la nouvelle année commencerait. D'ailleurs, Harry ne la redoutait plus tant que ça après tout. L'été lui avait semblé particulièrement long et il commençait à avoir hâte de revoir ses amis.
La seule chose qui s'était améliorée dans son état était qu'il se sentait prêt à voir ses amis. Non pas qu'il se sentait mieux, mais après avoir passé presque tout l'été dans sa chambre, à repenser à Sirius, à la prophétie, à Voldemort et tout le reste, il commençait à s'ennuyer de Ron et Hermione et espérait pouvoir enfin penser à autre chose.
De plus, depuis quelques semaines, Dudley ne cessait de le harceler dans l'espoir d'apprendre ce qui rendait Harry de si mauvaise humeur et ainsi pouvoir le provoquer. Il avait peur de lui, mais il savait qu'au bout du compte, Harry ne pouvait rien lui faire, ou alors il serait renvoyé de Poudlard. De plus, il savait que Harry n'écrirait pas à ses amis pour leur en parler, de peur d'avoir l'air faible et incapable de se débrouiller seul. Et cela le rendait très satisfait.
Les railleries de son cousin, ajoutées à tout le reste, avaient rendu ses vacances si insupportables que la rentrée lui apparaissait à nouveau comme une délivrance. Il essayait d'ignorer Dudley du mieux qu'il pouvait, mais il commençait à le trouver vraiment agaçant. De plus, il était piqué au vif à cause du manque de sommeil.
Il dormait très peu la nuit à cause de ses cauchemars qui, loin d'avoir cessé, devenaient de pire en pire. Ils étaient de plus en plus terrifiants et Harry se sentait de plus en plus coupable de la mort de Sirius. Non seulement il se disait que c'était entièrement de sa faute si son parrain était arrivé là, mais en plus, il commençait à se convaincre que sa chute dans l'arcade lui était également attribuable.
Soudain, Harry entendit des coups contre sa fenêtre. Il regarda et vit qu'un hibou grand duc tapait de la patte sur la vitre. Il ouvrit et laissa entrer l'oiseau. Pendant que celui-ci allait chercher de quoi manger dans le bol d'Hedwidge, Harry déplia la lettre que l'animal lui avait apportée. Cela faisait longtemps qu'il n'en avait pas reçu et croyait que tout le monde avait renoncé à lui écrire. Il était curieux de savoir qui pouvait bien lui avoir envoyé cette lettre.
Cher Harry,
Comme tu le sais, la fin de l'été approche à grand pas. Tu as sans doute d'ailleurs déjà reçu ta lettre de Poudlard pour savoir la liste du matériel scolaire à acheter cette année.
En fouillant un peu dans la pile de lettres qu'il n'avait jamais lues, il se rendit compte qu'il avait reçu sa liste il y avait plus de deux semaines. Puis, il poursuivi sa lecture.
Il va falloir aller magasiner tes livres tôt ou tard. Voilà ce que je te propose : je viendrai te chercher chez ton oncle et ta tante le 31 août (après-demain) et nous achèterons toutes tes affaires sur le chemin de traverse. Ensuite, Ron t'invite à venir dormir chez lui pour la dernière nuit de vacances. Il espère vraiment que tu vas accepter son invitation.
Pour ce qui est du reste, j'espère que tu vas mieux. Je sais que l'été a été très difficile pour toi. La mort de Sirius t'a beaucoup affecté et je te comprends très bien. N'oublie pas que nous sommes tous là pour toi si tu en as besoin.
J'ai hâte de te revoir Mardi.
Remus Lupin
La lettre de Lupin n'eut pas l'effet escompté chez Harry. Tout d'abord, il s'était convaincu que c'était Lupin qui l'avait empêché d'aller sauver Sirius quand il était tombé dans l'arcade. Il savait que c'était faux, mais après avoir ruminé cette idée depuis près d'un mois, il commençait à y croire réellement et il était donc en colère après Lupin depuis ce temps.
La lettre ne faisait qu'aggraver les choses. Il parlait comme si Harry avait perdu un proche, que c'était triste pour lui, mais que lui-même ne le connaissait pas. Il faisait comme si de rien n'était alors que Sirius était un de ses meilleurs amis. Il aurait dû non seulement comprendre Harry, mais ressentir lui-même la même chose.
En revanche, il était désolé pour Ron. Il espérait ne pas l'avoir trop offusqué en refusant son invitation, au début de l'été. Maintenant, il regrettait profondément de ne pas l'avoir fait. Il commençait à comprendre que s'isoler était la pire des choses à faire. Il culpabilisait tellement que la réalité en était déformée.
Cela faisait encore une gaffe de plus à réparer…
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Harry était en train de prendre son petit déjeuner. C'était Mardi matin. Tous ses bagages étaient prêts dans sa chambre et il n'attendait plus que Lupin. Il essayait du mieux qu'il pouvait de ne pas penser à lui, car il lui en voulait toujours et il n'avait pas du tout envie de le voir.
Son oncle et sa tante semblaient plutôt anxieux. Et non sans raison. La dernière fois qu'un sorcier était venu « chercher » Harry, la moitié de leur salon avait été détruite. Maintenant, ils craignaient par-dessus tout les sorciers et Harry savait bien qu'ils tenteraient de ne pas se faire remarquer quand Lupin arriverait. C'était aussi bien comme ça d'ailleurs.
Ainsi, lorsque la sonnette de l'entrée retentit au beau milieu du repas, ce fut Harry qui fut désigné pour aller répondre. Il ouvrit la porte, se concentrant pour ne pas paraître froid. C'était effectivement Lupin qui se tenait de l'autre côté de la porte.
-Allo Harry! Dit-il. Comment est-ce que tu vas?
-Euh… Bien, répondit Harry d'un ton pas tout à fait convaincu. Même s'il essayait de toutes ses forces de faire comme si de rien n'était, il ne pouvait s'empêcher d'être en colère après Lupin. Il ne lui restait qu'à faire du mieux qu'il pouvait pour que ça ne paraisse pas trop dans sa façon de se comporter.
-Tant mieux! Est-ce que tu es prêt à partir?
-Oui, toutes mes affaires sont en haut.
-D'accord, je vais aller les chercher. Attends-moi ici.
-Non, ça va aller, dit Harry un peu plus sèchement qu'il l'aurait voulu. C'était sorti sans qu'il le veuille.
-Quoi?
-Euh… Je vais y aller moi-même, répondit-il sur un ton mal assuré.
-Harry, tu es sûr que ça va?
-Oui, oui. Attends-moi ici, ça ne sera pas très long.
-Harry…
Il ignora ce que Lupin lui disait et monta à sa chambre. Pourquoi n'avait-il pas été capable de garder son calme? Ça lui aurait évité d'avoir à se justifier. Comme s'il avait envie d'aller dire à Lupin qu'il était en colère après lui parce qu'il l'avait empêché de risquer sa vie pour tenter de secourir Sirius.
Il savait que c'était ridicule et pourtant… il ne pouvait s'empêcher de rejeter le blâme sur Lupin. C'était peut-être une façon de se déculpabiliser un peu…
Il prit sa valise, dans laquelle il avait entassé toutes ses affaires, et la cage d'Hedwidge et redescendit.
-Bon… dit Lupin, qui commençait à sentir que Harry lui en voulait pour une raison ou une autre. Alors… On y va?
-Euh… Comment?
-Comment ça, comment?
-Comment est-ce qu'on y va? Comment est-ce que tu es venu jusqu'ici?
-J'ai loué une voiture. Je suppose que c'est le meilleur moyen de transport étant donné que tu ne peux pas transplaner et que la poudre de cheminette ne fonctionne pas chez ton oncle et ta tante…
-D'accord… Allons-y.
Harry évitait soigneusement depuis le début de croiser le regard de Lupin et il était bien décidé à continuer. Il passa derrière lui et sortit dehors. La voiture attendait dans la rue. Elle semblait plutôt vieille et dans un état douteux; précisément le genre de voiture dont l'oncle Vernon méprisait habituellement les propriétaires.
Après avoir mis toutes ses affaires dans le coffre, non sans difficulté à cause de l'étroitesse étonnante de celui-ci, Harry alla s'installer sur la banquette arrière. Il savait que Lupin serait à l'avant et espérait que cela éviterait autant que possible qu'il tente de faire la conversation.
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Le voyage se déroulait assez bien en général. Harry ne faisait pas grand-chose à part regarder par la fenêtre le paysage qui changeait. De temps en temps, il devait sortir de sa rêverie pour répondre à une question sans grande importance de Lupin. Ses réponses plutôt évasives coupaient court à la conversation et ils replongeaient tous deux dans le silence pour plusieurs minutes.
Lupin se rendait bien compte que Harry n'avait pas du tout envie de lui parler et il ne voulait pas le forcer à le faire en le bombardant de questions. Il espérait seulement pouvoir comprendre ce qui causait cette attitude qui n'était pas habituelle à Harry. Celui-ce était d'ordinaire impatient de revoir les gens après avoir dû passer une partie de l'été chez les Dursley.
N'y tenant plus, il décida finalement de se jeter à l'eau et de lui demander directement pourquoi il semblait aussi en colère.
-Écoute, Harry, dit-il en arrêtant la voiture sur le bord de la route. Je vois bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas et que tu n'as visiblement pas l'intention de me le dire. Tu refuses de me parler, et même de me regarder depuis tantôt, tu as refusé l'invitation de Ron alors que tu détestes être chez ton oncle et ta tante et tu n'as même pas répondit aux lettres que tu as reçues cet été. Il y a quelque chose qui te met en colère, mais ça ne peut pas se régler si tu restes enfermé tout seul vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il n'y a que toi qui puisses nous dire ce que tu as.
-Tout le monde le sait très bien, ce que j'ai. Tu l'as dit toi-même dans la lettre que tu m'as envoyée Dimanche.
Harry se rendait compte qu'il ne pouvait pas éviter indéfiniment cette conversation. Et puis après tout, il valait peut-être mieux que ce soit maintenant que plus tard, devant tout le monde.
-Écoute, je sais que ça a été difficile pour toi, mais tu dois comprendre que ça l'est aussi pour les autres. Ce n'est pas une raison pour être en colère après eux, ou pour refuser de leur parler.
-Je ne suis pas en colère après eux. Je n'ai simplement pas envie de leur parler maintenant. Ils ne vivent pas les mêmes choses que moi et…
-Harry, tu t'isoles involontairement, coupa Lupin. Tu te dis que tu es seul, mais c'est faux. Tu as de la misère à vivre avec tout ça, mais tu dois comprendre que les autres aussi. D'accord, c'est vrai, tu es passé au travers de plus de choses qu'eux, mais ne penses pas qu'ils sont incapables de te comprendre.
-EUX, CE N'EST PAS LEUR FAUTE SI SIRIUS EST MORT! EUX ILS N'ONT PAS À VIVRE AVEC…
Harry s'apprêtait à dire quelque chose à propos de la prophétie, mais il se rappela qu'il n'y avait que lui et Dumbledore qui étaient au courant. Il jugea donc préférable de ne pas en parler. Il ne pouvait pas laisser sa colère l'emporter et lui faire dire n'importe quoi. Cela le forcerait à fournir de longues explications sur des choses qu'il ne comprenait même pas lui-même.
-… eux, ils n'ont pas à vivre avec… ça, se reprit-il, espérant que son hésitation n'avait pas trop paru. Ils ne peuvent pas me comprendre, acheva-t-il.
-C'est donc ça… Tu te sens coupable de ce qui s'est passé.
Harry acquiesça d'un signe de tête.
-Tu n'as pas à te sentir coupable. Ce qui s'est passé n'est de la faute de personne. C'est arrivé comme ça, c'est tout. C'était comme ça que ça devait se passer, aussi triste que ce soit.
-C'EST ÇA! Cria Harry, qui avait à nouveau perdu son sang froid. TOI, ON VOIT BIEN QUE TU T'EN FICHES COMPLÈTEMENT! C'ÉTAIT TON MEILLEUR AMI ET TU CONTINUES DE FAIRE COMME S'IL NE S'ÉTAIT RIEN PASSÉ.
Il préféra ne pas dire la partie sur le fait qu'il l'avait empêché de sauter lui-même dans l'arcade pour tenter désespérément de sauver Sirius. C'était tellement idiot, grotesque, d'être en colère simplement parce qu'il lui avait sauvé la vie. Il le savait. Mais une voix dans sa tête continuait de lui dire le contraire…
Puis, il remarqua que Lupin ne lui répondait pas une autre phrase songée pour tenter de le raisonner. En fait, il semblait hésiter, chercher ses mots. De plus, il tremblotait légèrement, comme s'il essayait de contenir une forte émotion.
-Tu… tu crois que ça ne me fait rien, finit-il par dire. Harry, cette perte est aussi lourde pour moi que pour toi. Moi aussi, je me suis demandé plusieurs fois si j'avais réellement fait ce qu'il fallait, si j'aurais pu faire quelque chose pour empêcher ça… Si j'ai essayé de faire en sorte que ça ne paraisse pas, c'était seulement parce que je pensais que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Je pensais que ce serait encore pire pour toi et… et… tout le monde de montrer ce que je ressentais vraiment, car ça te ferait repenser à tout ça. Je croyais qu'il valait mieux essayer d'oublier, laisser le temps faire les choses…
Harry sentait sa rage diminuer de plus en plus au fur et à mesure qu'il parlait. Non seulement il avait l'occasion de dire enfin tout ce qu'il avait sur le cœur, mais il se rendait aussi compte qu'après tout, Lupin n'était pas aussi indifférent qu'il l'avait semblé. Il se sentait maintenant plus prêt à « revenir dans la réalité » en sachant que les autres se préoccupaient plus de lui et de Sirius qu'il ne l'avait cru.
-Merci, ça va mieux. Je m'excuse d'avoir réagi aussi froidement tantôt.
-Tu n'as pas réagi de la façon que je pensais. Ce n'était pas l'impression que je voulais donner. C'est normal que tu aies été fâché.
-Bon, dit Harry. Alors… On n'était pas censés aller sur le chemin de traverse aujourd'hui?
Lupin remit le moteur en marche et la voiture redémarra.
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Après un voyage interminable, bien que la seconde partie se passa beaucoup mieux que la première, ils arrivèrent finalement devant le Chaudron Baveur.
-Euh… Quand dois-tu rapporter cette voiture? Demanda Harry au moment où ils pénétraient dans le pub.
-C'est ce que je fais en ce moment même. Ce véhicule appartient au Chaudron Baveur.
-Ils louent des voitures?
-Eh bien, oui. Ça peut toujours être pratique pour ceux qui ont à faire du coté moldu pour une raison ou l'autre.
Quelques minutes plus tard, ils étaient rendus sur le chemin de traverse.
Soudain, deux personnes sortirent d'une des boutiques et se précipitèrent vers eux. Il s'agissait de Ron et Hermione.
-Harry! Lança Ron. Je suis content de te voir.
-Salut Ron! Qu'est-ce que vous faites ici? Vous n'avez pas encore acheté vos affaires, vous non plus?
-Oui, ça fait plus d'une semaine. Si on est là, c'est parce que Lupin nous a dit que vous alliez venir ici aujourd'hui et qu'on avait vraiment très hâte de te revoir… si ça ne te dérange pas bien sûr.
-Je ne me sentais pas très bien cet été, mais là ça va mieux, dit Harry bien que ce n'était pas entièrement vrai. C'est sûr que je suis content de vous voir, ajouta-t-il, en le pensant vraiment cette fois.
-D'accord, dit Hermione, qui paraissait rassurée. On ne va pas rester planter là toute la journée, alors on va t'aider à acheter tes affaires et après, on ara le reste de la journée pour faire ce qu'on veut.
Lupin laissa les trois amis seuls, en leur donnant rendez-vous au Chaudron Baveur à la fin de la journée. Après avoir acheté tout le matériel demandé sur la liste, ils s'assirent à une petite terrasse pour se reposer et discuter un peu.
-Alors Harry, demanda Hermione. As-tu eu de bons résultats aux BUSE? Je te l'ai demandé une bonne dizaine de fois dans mes lettres, mais tu n'y as pas répondu alors…
-Euh…
Harry se rendit compte qu'il n'avait même pas regardé la lettre où ses résultats étaient indiqués. En fait, il avait complètement oublié son existence.
-En fait… Euh… Je n'en ai aucune idée.
-Tu veux dire que tu ne les as même pas regardés, demanda Hermione sur un ton scandalisé.
-Écoute! Je ne me sentais pas du tout en état pour ça cet été!
-Ces résultats sont déterminants pour notre avenir! Ce sont les plus importants examens que nous ayons jamais passés et tu n'as même pas regardé tes résultats!
-Hermione! Coupa Ron. Essaie un peu de le comprendre. C'était bien le dernier de ses soucis…
-Tu n'as pas jeté ta lettre quand même?
-Non, la rassura Harry. Bien sûr que non. Tout est dans ma valise.
En fait, si les lettres s'étaient retrouvées dans sa valise, c'était surtout qu'il avait fait ses bagages tellement vite qu'il y avait entassé tout ce qui lui tombait sous la main, de façon à vider sa chambre de toutes ses affaire, mais il jugea préférable de ne pas le dire.
-Ça va Hermione, ajouta Ron. Relaxe. Je dois dire que moi non plus, je n'y ai pas porté une grande attention. J'ai jeté un œil, assez pour voir que j'ai eu D en potions et en métamorphose et c'est assez comme ça.
-D'accord, céda-t-elle. Alors, qui est-ce que vous pensez qu'on va avoir comme prof de défense contre les forces du mal cette année?
La conversation continua ainsi pendant un certain temps. Puis, Ron proposa d'aller visiter la boutique de Fred et George. Apparemment, ils avaient un bon succès et leur magasin semblait parti pour devenir aussi réputé que Zonko.
Lorsqu'ils ressortirent, chargés de quelques articles qu'ils avaient trouvé particulièrement intéressants, ils se promenèrent un certain temps sur le Chemin de Traverse, puis, ils allèrent rejoindre Lupin et prirent cette fois la poudre de Cheminette pour se rendre au Terrier. Harry détestait ce moyen de transport, mais depuis le temps, il commençait à s'y habituer.
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La soirée se déroula pour le mieux et pour la première fois depuis le début de l'été, Harry se permit de s'amuser et de détourner ses pensées de Sirius et de Voldemort. D'ailleurs, il n'avait pas envie de laisser ces pensées gâcher sa dernière journée de vacances et faisait dévier la conversation dès qu'elle s'enlignait sur l'un ou l'autre de ces sujets.
Aussi, pour la première fois depuis longtemps, il passa une nuit sans rêves. C'était sans doute dû au fait qu'ils n'avaient pas cessé de parler avant trois heures et demie du matin, mais il aimait croire que c'était parce qu'il commençait enfin à se remettre.
Note de l'auteure : Et voilà! Ce chapitre est un peu plus long que l'autre et dans l'essentiel, j'en suis fière, bien qu'il n'ait pas donné exactement l'effet que j'avais prévu au départ. En passant, merci aux deux personnes qui m'ont envoyé des reviews. Je vous réponds un peu plus bas. Je tiens aussi à dire que le prochain chapitre sera très différent des deux premiers. Si vous regardez le résumé, vous pouvez un peu deviner de quoi il sera question. Bon! Alors, je vous laisse sur les réponses aux reviews, que j'espère plus nombreux à l'avenir (je sais que c'est normal de ne pas en avoir beaucoup au premier chapitre).
Angie Black : Merci d'avoir écrit. Ça fait du bien d'entendre que tu aimes ça. Pour ce qui est d'où je m'en vais, le titre et le résumé peuvent te donner une petite idée. Le premier chapitre était surtout une sorte d'introduction, histoire de dire comment Harry se sent, mais l'action principale devrait commencer dans leprochain chapitre, tu verras. Au fait, ne t'en fais pas, je n'ai pas l'intention d'abandonner Sirius comme ça. Il ne reviendra pas magiquement à la vie, mais tu verras ce que je veux dire plus tard.
Eriol : Je suis contente que tu aimes. Fais-toi en pas, j'avais prévu un rôle pour Luna. Ce sera un rôle à peu près semblable à celui qu'elle avait à la fin du cinquième livre. Est-ce que ça te convient?
