Et c'est parti pour le troisième volet de cette chose, en avance… J'ai pas le courage de réviser mes maths…
Vous savez que c'est ma première fic à vrais chapitres ? Enfin… encore que… ils sont tellement courts…
Au fait, GROS OOC de J. Mais alors très gros.
WOUAH ! J'ai eu plein de reviews moua ! ronronne
Titia : Ravie que ça te plaise ! J'ai pas pu te répondre dans le 2ème chapitre parce que ta review est arrivée juste après que je l'ai posté… Pas de chance ! En tout cas, merci !
Au fait, en tout cas ou en tous cas ? C'est la grande question du moment…
Miss Angel Love : Wouah, que d'entousiasme ! Ca me touche énormément ! Moi qui ne suis pas particulièrement fière de mon travail… Eh oui, Quatre va aller avec Trowa, comme tu as pu le voir dans le chapitre précédent. C'est pareil que pour Titia : ta review est arrivée cinq minutes trop tard !
Magical Girl Kiki : J'avoue, j'avoue, Quatre n'est qu'un petit copieur. La suite a eu l'air de te plaire, j'en suis heureuse ! Par contre, je le dis tout de suite, c'est long à se mettre en route mais ça risque d'aller assez vite. Pas de gros problème en vue pour eux quatre. L'intrigue ne sera donc pas longue, j'en suis sûre. J'espère que ça te plaira quand même ! Merci encore.
Isuzu : Vive Tro-Tro ! Je te l'accorde, sont plus doués eux ! M'enfin, quels crétins les deux autres… Voilà la suite, en espérant toujours que tu aimes toujours.
Sailor Sayuri : merci ! Kitty Quat a donné son numéro à Trowa et inversement parce qu'ils sont doués, eux !
Duo : T'insinues quoi, au juste ?
Moi ? Rien… Je ne dis que la vérité ! J'm'en fous, j'ai le droit, c'est moi l'auteur !
Duo : J'sais pas s'il faut en être fière…
Un conseil : Tais-toi Duo.
Boubanath : renverse un saut d'eau sur ta tête Ben quoi, rafraîchissant ! Avec cette chaleur, faut au moins ça ! lol. Ne le prends surtout pas mal, ça me fait très plaisir. Je ne sais pas si tu habites en France, mais il y fait une chaleur à crever, et ça me monte à la tête… Merci donc !
Mariannella : Une review de ma copine de moua ! héhé j'suis contente ! La suite… ça vient, ça vient.
Wish : vive le 3X4X3, t'as bien raison (même si je préfère le 1X2X1) Ah, t'as remarqué une ressemblance avec les Sims ? C'était pas fait exprès…
Duo : On y croit…
Sinon (l'ignore), on entre-aperçoit wu-chan dans ce chapitre mais assez brièvement, j'avoue ne pas m'être penchée sur son cas. Merci !
L5 – L1
Vraiment, la foule, il ne supportait pas… Tous ces gens, agglutinés dans un même endroit, serrés comme dans une boite, ça lui donnait des frissons. En revanche, le calme qui régnait dans une navette ou un avion lui convenait tout à fait.
Quelques minutes avant le décollage, une personne vint s'asseoir à côté de lui. Une personne qui avait craint d'être en retard, au son de sa respiration saccadée. Une impression de déjà vu s'imposa à son esprit. Serait-ce… ?
Avec espoir, il tourna la tête vers la personne, pour voir un homme asiatique qui semblait avoir à peu près son âge, aux cheveux attachés dans une queue de cheval Très serrée et à l'air Très sérieux. Loin de ce qu'il aurait voulu voir, en somme.
Pas de long cheveux châtains, pas de tresse, pas d'yeux violets magnifiques. Pas de mains gracieuses, pas de sourire chaleureux, pas de beauté à couper le souffle. Pas de charisme, pas de bavardage non nécessaire, pas de Duo Maxwell.
Sans même saluer son voisin, il se retourna vers la fenêtre. Le voyage allait être long…
« Bonjour Messieurs, désirez-vous une boisson ? »
Sorti de ses pensées par l'hôtesse, il mit un instant pour se rappeler du contexte.
« Non, merci, répondit son voisin. Et vous ? demanda-t-il, et il fut surpris de se rendre compte que c'était bien à lui qu'il parlait.
- Non plus.
- Très bien. Passez une bonne fin de voyage » leur dit-elle avec un immense sourire collé au visage en s'éloignant.
Une minute passa avant que son voisin lui dise, relativement froidement : « Mon nom est Chang WuFei. »
Quelle façon de se présenter ! Tellement conviviale ! Enfin… lui n'était pas mieux, c'est vrai. Il préférait tout simplement n'établir aucun contact.
« Le mien est Heero Yuy, se sentit-il malgré tout obligé de répondre.
- Enchanté, lui répondit le dénommé Chang WuFei, même s'il ne semblait pas l'être du tout. Pourquoi lui parlait-il donc ? Puis-je… avoir un autographe ? Pour mon amie Meiran… »
Un autographe ? Lui ? Il était honnêtement surpris. Lui ?
« Pourquoi donc voudrait-elle un autographe ?
- Elle trouve votre façon de repousser les avances de la reine de Sank absolument admirable.
- Pardon ? fit-il en s'étranglant.
- Oui, nous sommes d'accord, c'est totalement ridicule. Simplement, personne ne résiste jamais à cette femme. Meiran vous trouve, je cite, sacrément culotté et foutrement beau. »
N'importe quoi. C'était une blague… N'est-ce pas ? On lui demandait un autographe pour la raison qui lui avait valu des mois d'enfer ?
« Si ça vous tient à cœur… Vous avez un papier et un stylo ? »
Le reste du voyage se déroula dans un calme et un silence qui ne furent troublés que par l'habituel « Mesdames et Messieurs la navette arrive sur L1. Veillez attachez vos ceintures. Nous espérons que vous avez fait un agréable voyage » des hôtesses.
Il se trouvait de nouveau sur sa « terre » natale, L1. Il n'était pas revenu la voir depuis déjà deux longues années. L'envie de revoir son maître lui était venue subitement, pendant ses 15 jours de vacances improvisées. De toute façon, il ne pouvait décemment pas retourner à Sank avant un certain temps. Il s'arrangerait plus tard pour récupérer ses affaires.
Avec désolation, il s'assit dans le taxi. Tachant de ne pas repenser à la reine de Sank et son frère qu'il fuyait, il se concentra sur le fait qu'il allait enfin revoir son maître.
Ses bagages traînés derrière lui, des sacs sous les bras, il sonna à la porte du grand homme qu'était son maître.
La porte s'ouvrit sur un vieil homme au bras bionique.
« Heero ?
- Maître ! s'exclama-t-il, masquant sa joie.
- Combien de fois devrais-je te dire de m'appeler Professeur ?
- Encore une fois, maître.
- Entre donc ! Comment vas-tu ?
- Ca va. Et vous, vos cours ? lui demanda-t-il en entrant
- Mes élèves sont gentils, mais tu sais bien qu'aucun ne t'égale. Les compliments de son maître étaient les seuls qui le touchaient vraiment. Donne-moi ton manteau.
- Merci. Tenez, lui dit-il en le lui tendant.
- Assis-toi donc ! l'invita son maître en lui montrant un canapé dans le salon. Dis-moi, qu'est-ce qui t'amène ici ?
- Des problèmes avec la royauté, répondit-il en s'asseyant.
- Relena et Milliardo ont encore fait des bêtises ? rit-il.
- Je ne les supporte plus.
- Tu demandes asile ?
- Quelques jours si possibles.
- A une condition.
- Laquelle ?
- Joue, lui ordonna-t-il en montrant le superbe piano qui trônait dans la pièce.
- Avec plaisir. Je n'ai pas joué depuis trop longtemps. »
Avec délice, il s'assit sur le tabouret de piano et commença à jouer. Une mélodie d'une beauté extraordinaire envahit la pièce.
Laisser ses doigts parcourir les touches. Les caresser. Les frapper, parfois, puis les caresser de nouveau comme pour demander pardon. Apprécier le contact de l'ivoire d'un ancien piano sur ses doigts, sa douceur. Se laisser emporter par la musique. Ne plus rien entendre à part elle. Concentrer ses pensées sur elle. Et rêver. Rêver…
Le morceau terminé, un silence régna dans la maison.
Cinq minutes plus tard, il fut brisé par un Heero inquiet : « Ce n'était pas bien, n'est-ce pas ? J'ai pris trop vite les croches, je crois. »
Une longue respiration lui répondit.
« Tais-toi donc. C'était… Somptueux. » L'émotion se sentait dans la voix. Il en était fier.
Son maître, le plus grand pianiste que le monde n'avait jamais vu, avait connu la gloire il y avait vingt ans, avec le pseudonyme de « Professeur J ». Son talent était vanté partout et les concerts s'enchaînaient. Sa carrière avait pris fin dans un tragique accident dix ans plus tôt. On l'avait « malencontreusement » poussé sur la voie d'un métro. Il avait failli y passer. Par chance, il avait pu être sauvé, mais son bras avait dû être amputé, l'empêchant à jamais de jouer de son instrument. Il avait dès lors consacré sa vie à l'enseignement de cet art.
Il avait bien voulu le prendre dans sa classe dès le début lui avait tout appris. Cet homme était comme un père pour lui, le père qu'il n'avait jamais eu.
« Alors Heero, et les amours ? Comment vont-elles ? »
Il détestait ce genre de question, vraiment. Le genre où on est forcé de s'impliquer totalement, de devenir comme un livre ouvert pour la personne en face. Mais comme c'était son maître…
« Je n'ai personne en vue. Enfin… j'ai un nom. Rien de plus. Et des sourires gravés dans mon cœur… Pour devenir si fleur bleue, il devait être très atteint.
- A quoi ressemble-t-elle ?
- C'est un il, marmonna-t-il, gêné.
- Alors à quoi ressemble-t-il ?
- Il a de longs cheveux châtains, attachés en une tresse.
- Tu es sûr que ce n'est pas une fille ? Un regard noir qu'Heero n'avait pas eu le temps de réfréner lui répondit. Je rigole, je rigole !
- Des yeux violets.
- Violets ? Violets violets ou violets bleus ?
- Violets.
- C'est rare.
- Je sais. Une voix grave, et agréable, continua-t-il avant d'être coupé.
- Tu me parais très attaché. Ca ne te ressemble pas. Je suis surpris.
- Moi aussi. Un rire se fit entendre.
- Et quel est le nom de ce bel homme ?
- Duo Maxwell.
- Ca me dit quelque chose…
- A moi aussi, mais je n'ai pas réussi à voir quoi. »
« Sur ce, bonne nuit Heero. Le vieil homme que je suis doit se reposer.
- Bonne nuit, Maître.
- Professeur !
- Oui Maître.
- Chenapan, va ! »
Un sourire s'étendit sur ses lèvres. Il avait bien fait de venir.
A suivre…
Le non – suspense, le retour !
Une review, s'il vous plaît ?
Laura Kaede
