Re ! J'suis pas morte, non, non ! La suite est là !

Isuzu : mdr mdr... En effet, Yuy n'est qu'un crétin, nous sommes d'accord.

Heero : … TT

Cela dit, Duo n'a pas fait franchement mieux. Sont tous les deux débiles en fait.

Duo : … TT

Au fait, oui, WuFei est beau… Très beau… Mais que veux-tu, il était tellement déçu qu'il en a oublié d'ouvrir ses yeux correctement, le p'tit Yuy. Voilà le chap 4, M'dame !

Magical Girl Kiki : Suis d'accord, WuFei est pas super poli. En fait, il a tellement honte de demander ça à Heero que… lol. Eh oui, Heero fuit et Relena et son frère… brrr. Deux en même temps, t'y crois ? Le pauvre. Non, Heero n'est pas pianiste, on saura les détails plus tard. Ils ne sont pas spécialement connus, mais leurs noms ont dû être cités aux infos ou autres trucs du genre. Heero à cause de Relena et Duo à cause de son métier. Pour ce qui est de la re – rencontre… Au chapitre 7 ! J'espère que tu seras encore là !

Youkai : Merci ! (rougissement) En effet, « professeur J », quel nom ! lol. On dirait les noms des rappeurs ou trucs du genre…

Aele : Comme quoi ça sert, de mettre des vents ! loooool. Mettons des vents aux gens, on en sera célèbre… Enfin, contente que ça te plaise !

Florinoir : J'suis trop contente de te retrouver, après Comme un Boomerang.

Là, je tiens à faire une annonce spéciale :

MMMMMMMMMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERRRRRRRRRRRRRRRRRCCCCCCCCCCCCCCIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

Je désespérais de pouvoir un jour gagner la guerre qui m'opposait à ffnet. J'espère que ça marchera !

Sailor Sayuri : Heero et Duo se re – rencontreront au chapitre 7… Tu seras encore là ? Le premier baiser… Heu… chapitre 7, 8 ou 9… En gros, je sais pas… biz !

Miss Angel Love : Merci pour tous ces compliments. Ok, j'arrête de dire que ça me plaît pas… (même si… lol) On me dit que c'est bien, j'apprécie. J'essaye de finir la fic avant le 7 juillet. Promis !

Bonne lecture !

Cirque Graffiti – début du bonheur

(Quel grand voyage… !)

Six jours étaient passés depuis qu'il l'avait rencontré… Et le petit ange blond ne l'avait toujours pas rappelé. Ne souhaitait-il donc pas le revoir ? Il avait cru pourtant. On ne le reprendrait plus à se laisser aller au coup de foudre, il vous le disait !

Sa dernière représentation était le soir même, à 19 heures 30. Il repartait le lendemain à 14 heures. Il ne lui restait donc plus que quelques heures pour tenter, pour réussir, corrigea-t-il, à le revoir.

Il était 15 heures. Ca lui laissait trois heures, sachant qu'il fallait qu'il se prépare une heure et demi avant le spectacle… Un cours lapse de temps.

Serait-il libre ? Aurait-il seulement du temps pour lui ? Commençant à paniquer, il se reprit. Il ne l'avait vu qu'une fois bon sang ! A quoi bon faire tourner le monde autour de lui ?

… Peut-être à cause de ses cheveux blonds, de ses yeux turquoise, de sa voix douce, de la chaleur qui se faisait ressentir dans son cœur quand il le voyait ou l'entendait… Stop ! Stop ! S'il se mettait à délirer ainsi… c'en était fini de lui !

Mais…

Autant l'appeler. Il serait ainsi fixé.

Attrapant son répertoire, le cœur battant, puis son téléphone, le cœur s'affolant, il composa le numéro.

« Allo ? entendit-il une voix aimée (oui, décidemment, cette voix, il l'aimait) répondre trois sonneries plus tard.

- Quatre ? demanda-t-il pour le principe.

- Trowa ?

- Comment allez-vous ?

- Ma foi, plutôt bien. Et vous ?

- Je désespère, Quatre.

- Que se passe-t-il ? demanda Quatre, un soupçon d'inquiétude la voix.

- Vous ne m'avez pas rappelé, et je pars demain. Ne désiriez-vous pas me revoir, il y a une semaine, ne serait-ce que pour l'ami avec lequel vous vouliez me mettre en contact ?

- Si, si, si. Veuillez m'excuser, Trowa. J'avais une tonne de travail à rattraper cette semaine.

- Tentez de vous racheter. Êtes-vous libre aujourd'hui ?

- Je peux me libérer, mais probablement pas avant ce soir.

- Vous aimez le cirque ?

- Oui, qu'importe ce que vous faîtes, ça ne peut que me plaire. Un bruit se fit entendre. Le genre de bruit qu'on fait quand on claque sa main contre sa bouche après avoir sorti quelque chose impulsivement. Le genre de chose qu'on regrette, parce qu'on se sent mal, mais qui font tellement de bien quand elles sont entendues…

- Alors, ce soir à 19 heures, derrière le chapiteau ? demanda-t-il après avoir savouré le semi – aveu de Quatre.

- D'accord.

- Génial ! Pourrais-je abuser de vous ensuite - oh non, mais qu'est-ce que je dis, là ? – et vous inviter à dîner ?

- Pas de problème. Ce serait avec plaisir.

- Donc à ce soir ?

- Oui, je serai là, sans faute. A ce soir.

- A ce soir, Quatre. »

Le téléphone raccroché, un cri de victoire se fit entendre.

… Il retombait dans l'adolescence, à coup sûr.


« Que t'arrive-t-il Trowa ? Tu me sembles bien excité ! Un rendez-vous ? »

Sa sœur, Catherine. Ne jamais rien essayer de lui cacher, c'était peine perdue. Comme retrouver une aiguille dans une botte de foin. Comme traverser l'océan pacifique à la nage en moins de deux heures. Comme sauter aussi haut qu'un immeuble de dix étages. Comme… Bref.

« Oui, tenta-t-il, sachant que ça ne servait à rien.

- Tu sais très bien que tu ne t'en sortiras pas comme ça. Le fameux petit blond ?

- Oui.

- Il t'a rappelé ?

- Non. Je l'ai rappelé.

- Trowa ? Tu m'étonnes ! Alors ?

- Il vient dans une demi-heure, derrière le chapiteau. D'ailleurs, si tu pouvais te dépêcher de terminer mon maquillage…

- Ok, chef ! J'ai hâte de le voir, cet homme ! » Moi aussi…

Sans ajouter un mot, le maquillage fut fini cinq minutes plus tard. Il enfila son costume de scène.


19 heures… 19 heures… 19 heures… 19 heures !

DIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIX NEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUF HEEEEEEEEUUUUUUUUUREEEEES !

Mon dieu…

Avec un calme feint (évidemment), il se dirigea vers l'arrière du chapiteau. Il ne devrait pas tarder à arriver…


« Quatre ? Il n'avait absolument pas prévu le manque de lumière… Il ne voyait presque rien.

- Trowa ? C'est vous ?

- C'est moi. Entrez par ici. C'est l'entrée des artistes.

- Je vous suis. »

Entrés, il put enfin regarder de tout son soul ce petit ange. Il était superbe. Ensemble trois pièces, fleurs en mains.

« Je ne savais pas quoi amener, aussi me suis-je décidé pour des fleurs, pas d'originalité mais…, commença-t-il en lui tendant.

- C'est parfait. Merci Quatre. »

Une rougeur apparut sur les joues de Quatre alors qu'il le détaillait du regard. Evidemment. Son costume de scène n'était pas très… habillé. (1) Au moins, il lui faisait de l'effet… Un sourire étira ses lèvres doucement quand…

« Alors voilà le fameux petit blond ? Enchanté ! Je suis Catherine, la sœur de Trowa ! »

Catherine… Aussi discrète qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, qu'un clown lors d'un enterrement, qu'une bombe lors de la conférence de la paix… Bref.

« Enchanté, Catherine, répondit poliment Quatre.

- Trowa a raison. Vous êtes mignon. »

La rougeur sur les joues de Quatre revint en force. C'en était trop.

« Bien. Catherine, je vais indiquer sa place à Quatre, annonça-t-il en entraînant celui-ci.

- A tout à l'heure ! » leur lança-t-elle en s'éloignant.


« Voilà. Vous voyez, au premier rang, les cinq places libres ? Asseyez-vous là.

- D'accord. Dites-moi, le spectacle a un succès monstre ! s'exclama Quatre en regardant la foule.

- Ca marche bien… A tout à l'heure. Passez une bonne soirée !

- Merci. Et bonne chance !

- Ne savez-vous pas ? On dit merde dans le milieu.

- Merde ?

- Je prends ! »


Il était funambule, trapéziste, jongleur, acrobate et cible. Ce qu'il préférait était indéniablement le trapèze. Ca lui donnait l'impression de voler. C'était une expérience magique. On ne pensait plus à rien d'autre qu'à la sensation que ça procurait. C'était fantastique… Mais ce soir-là, c'était encore mieux. Il savait que dans la salle, un regard était posé sur lui. Sur les autres aussi, mais surtout sur lui. Il le sentait et ça lui gonflait la poitrine de bonheur.

Une vraie collégienne.

C'était ça, l'amour ?


Le spectacle terminé, ils se rendirent tous, les artistes, sur la scène. Après une minute d'applaudissement, Quatre se leva, suivi de tout le chapiteau. Une ovation leur fut alors faite, avec des bravos fusant de partout.

Ca lui faisait chaud au cœur. Une ovation, ce n'était pas si fréquent que ça. Mais plus encore, c'était Quatre qui l'avait lancée et c'était Quatre qui le regardait fixement pendant qu'il applaudissait. C'était Quatre qui lui faisait un magnifique sourire. C'était Quatre… Quatre. Quatre. Quatre.

C'était ça, l'amour ?

Il l'espérait. Aimer Quatre serait sûrement la plus belle chose qu'il ferait de sa vie.


« Un restaurant français, ça vous tente ? demanda-t-il à Quatre lorsqu'il le retrouva un quart d'heure plus tard après s'être changé et démaquillé en vitesse.

- C'est très bien. Vous avez fait vite !

- Pour vous. Quatre rougit. Le rouge aux joues lui allait très bien, décida-t-il. Le restaurant le plus proche n'est pas bien loin. Ca vous dérange si on y va à pieds ?

- Absolument pas. Je suis venu ici à pieds.

- C'est vrai ?

- J'aime ça, mais marcher à vos côtés sera bien mieux je pense. Et hop ! Il rougit encore.

- Voyons ça. »


« Qu'est-ce qui vous tente ? demanda-t-il à Quatre alors qu'ils louchaient tous deux sur le menu.

- Je prendrais bien du foie gras, puis j'hésite entre une fricassée de canard et un filet de perche. Et vous ?

- Je me laisserais volontiers tenté par du saumon fumé et un filet de bœuf. (2)

- Vous avez choisi Messieurs ?

- Un foie gras, un saumon fumé, un filet de boeuf et…

- Un filet de perche, merci.

- Nous prendrons une bouteille de vin rouge. Que me conseillez-vous ?

- Nous avons un très bon… »


« C'était délicieux.

- Je trouve aussi. Il faudra ce souvenir de ce restaurant pour y revenir plus tard. Peut-être y retournerons-nous ensemble ?

- Peut-être. J'espère…

- L'addition s'il vous plaît ! demanda Trowa à un serveur qui passait à côté de leur table.

- Bien Monsieur. »

Se tournant vers Quatre, il remarqua son regard fixé sur lui. Un regard légèrement triste.

« Quelque chose ne vas pas, Quatre ?

- Je n'ai pas envie de vous quitter maintenant. Vous repartez demain et… Et ça lui faisait énormément de bien, cet aveu.

- Moi non plus, Quatre. Vraiment, moi non plus.

- Est-ce que… est-ce que ça vous plairait de prendre un dernier verre chez moi ?

- Monsieur, voici l'addition, les interrompant dans ce moment que Trowa trouvait féerique.

- Merci » fit-il distraitement au serveur.

Machinalement, il regarda le montant, sortit son portefeuille, prit quelques billets et les posa dans la coupelle prévue à cet effet.

Se tournant vers Quatre, le regardant droit dans les yeux, lui souriant, il lui murmura doucement : « C'est avec plaisir que j'accepte ta proposition Quatre. »

Le tutoiement direct. Il avait bien compris ce que cette demande sous-entendait.


« Nous voilà chez moi, annonça Quatre après dix minutes de marche passées dans un calme relatif.

- A ton image, c'est beau. »

Décidemment il adorait le faire rougir.

« Pas autant que toi. ça, ça le surprenait, par contre. Un compliment aussi direct… A son tour de rougir. Tu veux boire quoi ?

- Ce que tu prendras.

- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Je vais prendre de l'eau.

- Ca m'ira très bien. »

Il voulait être en totale possession de ses moyens, s'il se passait quelque chose.

« Je donnerai ton numéro à Duo, au fait, ça ne te dérange pas ?

- Absolument pas. Je te fais confiance. »

Une certaine gêne s'installa dans l'appartement. Tentant de faire avancer les choses, il se leva et se rapprocha doucement de Quatre, qui était toujours dans la cuisine, lui laissant le temps de comprendre ce qu'il avait l'intention de faire.

Le blond ne s'écarta pas, au contraire, mais s'avança lui aussi, pour rendre le mouvement plus rapide.

Il effleura d'abord timidement ses lèvres, savourant l'acte. C'était leur premier baiser… Un des premiers de Quatre, aux vues de ses maladresses, mais c'était touchant. Il était touché. Il était amoureux. Indéniablement amoureux.

Quatre noua ses bras autour de son cou et leurs corps se touchèrent. Ils frémirent…

Quatre les guida laborieusement dans sa chambre, et il le déposa tendrement sur le lit, s'allongeant sur lui.

Il avait envie de lui. Terriblement.

Il ne sut pas où il trouva la force de se stopper ses mouvements et se redresser légèrement. Il ne voulait pas que ce soit trop précipité, que Quatre le regrette plus tard. Celui-ci le regardant l'air interrogateur, il lui dit simplement : « Ca va trop vite. »

Le regard devint surpris, puis il sourit doucement. « Je sais. » chuchota-t-il, avant de l'embrasser avec passion. « Tu repars demain. Sans moi. Tu vas me manquer. Dis-moi juste que ce n'est pas une histoire rapide, que ce n'est pas que du sexe. Dis-moi que tu voudras me revoir. Dis-moi que tu tenteras de te libérer rapidement. Dis-moi que tu m'aimes. Dis-moi que… »

« Je t'aime ! s'exclama-t-il brusquement. Je t'aime…

- Alors… Fais-moi l'amour. »

Il ne pourrait plus se retenir à partir de cet instant. Cette simple phrase lui avait fait perdre tout contrôle.

Il l'aimait… et il allait le lui prouver.


A suivre…

Laura Kaede

(1) : Vous voyez la scène à laquelle je fais référence ? Quand Trowa n'a que des bretelles et un pantalon sur lui ? bave

(2) : Spécial pour toi Manon… lol